Avis n°1394 de : PERON PATRICK - SAINT REMY LES CHEVREUSES 78460 - le 07/06/2006 je suis pour l'aménagement de la RN10 et contre la destruction des espaces verts et donc pour le développement durable.
Cet aménagement doit intégrer des solutions techniques y compris avec la SNCF, mais aussi une dimension humaine ave de vrais solutions de relogements aux personnes qui sont déjà impactées par la RN10, au niveau des rétrécissements principalement
Il est évident que la DDE seule ne sait pas faire cela.
Il faut que les politiques et les élus s’en mêlent.
Ce réaménagement devrait donc prendre en compte
-la dimension humaine par des relogements pour améliorer l’emprise en sol de la RN10 existante
-la synergie entre projets ministériels concurrents par des possibilités de passage sur l’emprise SNCF
-la prise en compte de l'impact du ferroutage sur les prévisions de trafic
Il est nécessaire d'arrêter le maillage style toile d'araignée centreé autour de Paris et qui contribue à repousser les espaces verts à 100km de Paris |
Avis n°1563 de : arondel patrick - SAINT REMY LES CHEVREUSES 78470 - le 01/06/2006 Bonjour,
J'ai trouvé très décevante la réunion "dires d'expert" du 30 mai.
Pourquoi aucune réflexion à plus long terme que 2020, alors que le prolongement de A12 ne sera peut-être même pas terminé à cette date compte tenu des multiples procédures et procès auxquels il faut s'attendre ?
Pourquoi si peu de discussion sur les hypothèses des modèles, alors que les principales incertitudes et points contestables sont là ? En particulier, lors d'une réunion précédente, il a été clairement dit que toute hypothèse "en rupture" était impossible à prendre encompte, or une rupture majeure est certaine : l'approvisionnement en pétrole.
Pourquoi aucune discussion sur la difficulté de trouver des solutions techniques à bas coût pour remplacer le pétrole : batteries + moteur électrique ne procurent pas une autonomie suffisante et ne permettront pas la circulation des poids lourds. Toutes les solutions à gaz obligent à un réservoir sous très grande pression (600 à 800 b), surtout l'hydrogène dont la distribution sur tout le territoire est d'ailleurs utopique. Reste la liquéfaction du charbon qui conduit à de carburants liquides de synthèse, une solution rarement évoquée car totalement incompatible avec les objectifs de réduction de gaz à effet de serre. Peut-on revenir sur ces questions avant la fin du débat ? J'ai participé à la quasi totalité des réunions et rien de sérieux n'a été dit sur l'après pétrole (au sens d'un coût trop élévé, pas au sens d'une disparition complète qui sera très longue) qui est inéluctable. Sans chipoter sur la date de cet après-pétrole, peut on trouver un expert qui vienne comparer et commenter les diverses voies imaginables ?
Cordialement
Patrick Arondel |