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Voici les questions posées par le public.

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Thème sélectionné : 3.1 Contexte démographique

Question de : DROZ-BARTHOLET Eric - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 21/06/2006
Le passage de l'A12 au travers de Montigny n'est prévu en tranchée couverte que sur un court tronçon.
Pourquoi le principe de la tranchée couverte n'est-il pas acquis comme une évidence pour protéger les habitants des nuisances ?
Y a-t-il discrimination entre les différents quartiers riverains ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
La tranchée couverte aux endroits où elle n’est pas prévu d’emblée n’est pas une évidence. L’objectif est de respecter les niveaux imposés par la loi sur le bruit et le code de l’environnement, ce qui est tout à fait réalisable, à moindre coût, avec les mesures proposées : tranchée à 6 mètres de profondeur, talus importants, merlons paysagers surmontés de murs antibruit.
Il n’y a aucune discrimination, et pas de raison a priori qu’il y en ait, entre les riverains du quartier des Prés et les autres Ignymontains : simplement des immeubles plus hauts et plus proches, dont plus difficiles à protéger correctement, d’où la tranchée de 600 mètres de long, en prolongement du passage sous les voies ferrées.

Question de : MARIE Gérard - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 21/06/2006
Le quartier du Pas du Lac à Montigny le Bretonneux est enfermé dans un triangle constitué de la RN 10, l'A12 et la voie ferrée. Le maitre d'ouvrage a en cours de débat public proposé l'ajout d'échangeur à cet endroit. A aucun moment il n'est pris en compte les fortes nuisances, notamment en plan de la santé, apporter par le projet aux habitants du Pas du Lac. Est-ce délibéré de faire porter les études uniquement sur la partie aval du tracé

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/07/2006
Aucun ajout d'échangeur n'a été proposé par le maître d'ouvrage au cours du débat public : tous les diffuseurs montrés (ils figurent sous la forme d'une "pastille" sur les cartes du dossier du maître d'ouvrage), existent dans le projet depuis de nombreuses années (un dossier d'information datant de juillet 1983 les mentionne déjà). En revanche, nous pouvons vous affirmer que les habitants du quartier du Pas du Lac n'ont pas été oubliés du dossier : il s'agit des riverains de la partie couverte de la tranchée prévue à Montigny, sur 600 mètres de longueur.

Question de : RODRIGUES Amalia - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 16/06/2006
Bonjour,

J’ai acheté dernièrement une maison au bord de la RN10 et je ne souhaite nullement être exproprié.
Je veux absolument que le passage du prolongement A12 se fasse PAR LES TERRES AGRICOLES (tracé prévu de longue date au nord-ouest du hameau de Maison Neuve).

Merci.

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
Votre question n’en est pas une, mais nous prenons note de votre avis sur les conditions de passage de l’autoroute de préférence sur les terres agricoles des Essarts le Roi.

Question de : ARTAUD Jean-Pierre - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 16/06/2006
Bonjour,

Pourriez-vous me préciser, aux Essarts-le-Roi, pour les 2 scénarios de la famille 1, si la plate-forme (RN10 en voie express ou A12 sous RN12), les voies d’accès aux riverains, les trottoirs et piste cyclable, seront de taille suffisante pour éviter la destruction des habitations ?

Si des destructions sont nécessaires, qui serait concerné, dans quel scénario et sous quelle échéance ?

Je vous remercie par avance pour la précision de votre réponse.

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
A ce stade des études (études simples de faisabilité pour la famille 1, faites à la demande de la CNDP en vue du débat public), le maître d'ouvrage n'est pas en mesure de donner quelque précision que ce soit pour chaque riverain éventuellement concerné. Seule une décision du ministre, pour la poursuite des études du projet, demandant d'approfondir les études d'une de ces scénarios permettrait de détailler les éléments que vous souhaiteriez connaître.
Aucun accès ne serait supprimé pendant les travaux.
Toutes les dispositions seraient prises pour amoindrir les nuisances éventuelles.
En cas d'acquisition foncière, les propriétaires seraient indemnisés à la valeur réelle du bien.

Question de : LEPOULTIER JOELLE - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 14/06/2006
J'ai lu une réponse validée par la CPDP et mise sur le site, en réponse à Catherine Aner du Mesnil Saint Denis : il y est expressément dit que si jusqu'en 2000, AUCUN aménagement des points noirs, de sécurité et d'amélioraytion du trafic n'a été effectué, c'est en raison de l'OPPOSITION DES COMMUNES RIVERAINES qui craignaient que des aménagements ne retardent la réalisation de l'autoroute. Ma question au maître d'ouvrage est la suivante : faut-il en déduire que des vies humaines ont été volontairement sacrifiées pendant des années, et instrumentalisées pour le prolongement de l'A12,

Réponse du Maître d'Ouvrage :25/06/2006
Votre reformulation de la réponse faite à Mme Aner (question 711) déforme la teneur de celle-ci. Voici l’extrait de la réponse que vous prétendez citer :

« Avant l’actuel contrat de plan 2000-2006, pour lequel une opération de requalification de la RN 10 a été inscrite pour 20 M€, aucun aménagement de la RN 10 n’avait été retenu faute d’un accord financier entre l’Etat et les collectivités touchées par la RN 10, lesquelles ne souhaitaient pas qu’un aménagement même partiel de la RN 10 puisse retarder le processus de décision pour le prolongement de l'A12. »

Cette réponse montre, au contraire, que les collectivités ont demandé et obtenu l’inscription d’une opération au contrat de plan pour la requalification et la sécurité sans que cela ne remette en cause la recherche d’une solution pour le prolongement de A12.
De manière constante, la D.D.E. et les communes riveraines ont traité les points noirs et apporté des solutions techniques financées sur les budgets courants d’entretien de la RN10.

Question de : ARTAUD PIERRE - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 14/06/2006
à propos de la variante RN10 en route express

-quelle est la superficie qui sera prise sur mon terrain?
-quelles seront les dispositions prises pour amoindrir les nuisances?
-comment pourrai-je soritr mon véhicule penadnt les travaux et après l'aménagement en route express?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
A ce stade des études (études simples de faisabilité pour la famille 1, faites à la demande de la CNDP en vue du débat public), le maître d'ouvrage n'est pas en mesure de donner quelque précision que ce soit pour chaque riverain éventuellement concerné. Seule une décision du ministre, pour la poursuite des études du projet, demandant d'approfondir les études de ce scénario permettrait de détailler les éléments que vous souhaiteriez connaître.
Aucun accès ne serait supprimé pendant les travaux.
Toutes les dispositions seraient prises pour amoindrir les nuisances éventuelles.

Question de : ARTAUD PIERRE - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 14/06/2006
à propos de l'étude de faisabilité de la variante A12 sous RN10.
-Quelle superficie sera prise sur mon terrain pour els travaux?
-sur quelle base serai-je indemnisé pour l'occupation de mon terrain pendant les travaux (clôturage, végétaux...)? (remise à l'identique par vous-même, ce que je souhaite)
-dans quel état et sous quel délai vous engagez vous à remettre ensuite la partie de mon terrain utilisé pour les travaux?
-comment pourrai-je sortir mon véhicule pendant les phases 1 et 2 des travaux?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
A ce stade des études (études simples de faisabilité pour la famille 1, faites à la demande de la CNDP en vue du débat public), le maître d'ouvrage n'est pas en mesure de donner quelque précision que ce soit pour chaque riverain éventuellement concerné. Seule une décision du ministre, pour la poursuite des études du projet, demandant d'approfondir les études de ce scénario permettrait de détailler les éléments que vous souhaiteriez connaître.
Aucun accès ne serait supprimé pendant les travaux.

Question de : MOUTON Didier - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 12/06/2006
Comment sont protégés du bruit et des odeurs de gaz d"échappement les riverains d'un échangeur ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006
Les protections des riverains d'une autoroute seront conformes à la réglementation en vigueur, c'est à dire par respect du code de l'environnement et des seuils qui en découlent. Ces protections sont valables aussi bien pour l'autoroute que pour tous ses équipements, y compris les échangeurs.

Question de : ARTAUD Madeleine - LES ESSARTS LE ROI 78680 - le 05/06/2006
Les Essarts le Roi - Famille I - Scenario 1 A - RN 10 en Vie Express
Comment allez vous protéger les riverains des nuisances tant durant la phase travaux qu'ensuite.

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Quel que soit le tracé retenu, toutes les précautions seront prises pendant les travaux pour limiter au maximum la gêne des riverains.
En ce qui concerne "l'après travaux", c'est bien l'objet des études actuelles (études préliminaires avec débat public, puis avant projet sommaire suivi d'une enquête publique) d'affiner les études au fur et à mesure de leur avancement, d'en dégager les effets, positifs ou négatifs, et d'en conclure les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser les impacts négatifs du projet sur son environnement humain et naturel.

Question de : BARRET Leigh - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 05/06/2006
Pendant la construction d'un échangeur ( le plus pres de coeur de St Quentin-en-Yvelines-gare )... est-ce que l'accès au centre ville sera coupé ou rendu difficile pour les habitants du Montigny quartiers village et Manet ( par Av des Champrs d'Avoine et Av du Parc ) ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Aucun accès ne sera coupé par le chantier de construction de l’autoroute A12 ; les phases des travaux seront étudiées de telle sorte que la gêne soit minimisée au maximum et en tout état de cause laisse les dessertes des riverains complètement intactes, ou temporairement légèrement déviées si besoin, comme pour tout chantier existant en ville.

Question de : ROZANSKI Antoine - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 05/06/2006
Habitant au Manet ( Montigny le Bretonneux ), soit à 200 m du futur tracé, les travaux risquent, par leur vibration et autre pollution de dégrader mon habitation ( fissure... ). Quelles sont mes garanties ? Aurais-je droit, dans ce cas, droit à des dédomagements ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Lorsque des travaux sont réalisés, la maîtrise d'ouvrage prend toujours en compte les conséquences de ces travaux. Donc dans le cas où il y aurait des dommages apportés aux maisons proches, les réparations ou indemnisations seraient automatiquement effectuées s'ils ont un lien avec les travaux en cause.

Il conviendrait cependant, sur la base d'études détaillées et des procédés de construction retenus, d'examiner votre situation particulière. Le stade actuel des études, très en amont, ne permet pas de se prononcer au-delà de ces grands principes.

Question de : AUBERT Evelyne - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 05/06/2006
Comment gere-t-on des travaux à proximité des salles de classes et des cours de récréation d'établissement scolaires ( tracé 2D ) alors que l'on connait l'impact du bruit et de l'agitation sur la concentration des élèves ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Il ne faudrait pas en effet que les travaux constituent une gêne intolérable aux riverains ; les phasages des travaux et leurs conditions de déroulement se feront totalement en concertation avec les collectivités concernées, et des mesures pourraient être prises ; par exemple, des protections pourraient être mises en place entre le chantier lui-même et les constructions (murs antibruit, notamment). Pour le tracé 2D, que vous mentionnez, le passage, prévu en tranchée couverte, serait rapidement construit « en taupe », c’est à dire qu’une fois les parois et la dalle de couverture posées, les nuisances seraient supprimées par un travail complètement en souterrain.

Question de : COUPRIS Hervé - ELANCOURT 78990 - le 05/06/2006
A Trappes voisi quelques semaines 1 expulsion à eu lieu au bord de la RN10 qui a conduit à bloquer la circulation et à déverser le trafic ( voitures-camions ) par les rues des villes. Que se passerait-il si une telle situation venait à survenir sur une RN10 - autoroute voire pire durant les travaux sur une RN 10 réduite ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Vous avez raison de signaler que le moindre incident ou accident intervenant sur une route à grande circulation conduit inévitablement à des engorgements et de fortes incidences aux alentours. C’est en tout état de cause le cas qui se présente déjà actuellement sur la RN 10, celle-ci étant le seul axe important desservant toute cette région. Pendant tout le débat public, le maître d’ouvrage n’a jamais cherché à minimiser les conséquences d’un chantier sur la RN 10, que ce soit pour sa mise en route express (tracé 1A) ou son enfouissement total (tracé 1B) : les coûts et durées de chantier en sont soulignés, puisqu’ils sont plus élevés que pour un tracé neuf.
Nous rappellerons que la famille 1, qui n’était pas proposée à l’origine par le maître d’ouvrage, a été présentée au débat public à la demande de la CNDP.

Question de : STROMPF Raymond - LA VERRIERE 78320 - le 05/06/2006
Si vous estimez que les maisons d'habitation doivent se trouver à 45m de la chaussée de l'autoroute, comment feriez-vous dans la traversée de la Verriere ou du Mesnil St Denis, dans le cas du tracé médian ? Combien y aura-t-il de maisons à détruire ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Les traversées de la Verrière ou du Mesnil Saint Denis seraient en tranchée couverte à deux niveaux superposés, ce qui n’induirait pas de distance minimale entre les habitations et l’autoroute.
Le maître d’ouvrage voulait parler, pour la partie commune aux familles 2, 3 et 4, de la traversée de la commune de Montigny car à cet endroit le projet a été présenté avec un tracé enterré à six mètres de profondeur sans couverture ; c’est pour cette raison que les documents d'urbanisme, dès l'origine du projet, ont prévu une marge de recul pour les habitations afin que les nouvelles constructions se se trouvent pas au bord de l'autoroute.

Question de : Arondel Patrick - SAINT REMY LES CHEVREUSES 78470 - le 04/06/2006
Bonjour,
J'ai parcouru et regardé en détail les abords immédiats de la N10. Certes il y a des maisons juste au bord mais ce qui domine, ce sont surtout des zones non construites et des surfaces industrielles et commerciales qui se sont installées là pour bénéficier du passage de cette route (liaison, clients ....), d'ailleurs il y en a encore en construction.
Ma question : il y a un facteur 3 entre le nb d'habitant à moins de 300m de la N10 actuelle et le nb d'habitants à moins de 300 m du tracé dit "rural" de l'éventuelle A12, quel est la valeur de ce même facteur si on considère une bande de 100 m ? J'ai posé cette question car je me demande si la réduction de nuisance n'est pas un leurre, sachant qu'elles ne seront pas nulles le long de la N10, même si l'A12 est réalisée.
Cordialement
Patrick Arondel

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
Vous avez raison de dire qu’il n’y a pas obligatoirement un chiffre multiplicateur équivalent entre deux variantes de tracé. Il est vrai que le nombre d’habitants subissant des nuisances le long de la RN 10 est important (même s’il ne se voit pas forcément immédiatement lorsqu’on parcourt la route nationale), et le restera, même si A12 est réalisée, puisque les dessertes directes des abords de la RN 10 subsisteront sur cette route (le calcul exact n’est pas réalisé).
Néanmoins, les études de trafic montrent bien que cette circulation sera très largement diminuée, et donc permettra, non seulement de diminuer les nuisances par cette diminution du nombre de véhicules, mais également la requalification de la RN 10, entraînant en particulier une conduite beaucoup plus apaisée, des traversées sécurisées, des développements de transports en commun et autres circulations douces.

Question de : BOURGOIN Claire - LA VERRIERE 78320 - le 02/06/2006
Je suis très respectueuse de la nature, j'habite un pavillon, j'ai un jardin, un potager avec cultures sans pesticide, mais je suis surtout très respectueuse des humains, en conséquence comment prendez-vous en charge, comment et dans quelles proportions, les nuisances dûes à la pollution, au bruit, à la détérioration des habitations en cas de passage en milieu urbain, lorsque le tracé se trouve à moins de 20m des pavillons ?
En cas de dégradation sur les habitations quelles seront nos possibilités d'être indemnisé ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
Lors des études ultérieures, dès qu'un tracé sera décidé, un des points forts de la procédure d'un projet est l'étude d'impact, c'est à dire la mesure des effets directs, indirects, temporaires et permanents sur tous les éléments à prendre en compte conformément au code de l'environnement : bruit, eau, paysage, habitat, faune, flore, santé,….et seront alors énumérés – et prévus en travaux et financements – toutes les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser ces effets. Cette étude d'impact fera l'objet d'une enquête publique, au cours de laquelle chacun pourra se prononcer.
Par ailleurs, toute dégradation éventuellement constatée sur les habitations par les travaux serait totalement prise en charge par le maître d’ouvrage et indemnisée.

Question de : FRIER Jean-Luc - GUYANCOURT 78280 - le 24/05/2006
On parle beaucoup "technique" mais la considération "humaine" est-elle prise en compte ?
Merci

Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006
Comme vous pourrez le constater, si vous vous procurez le dossier du maître d’ouvrage, téléchargeable sur le site internet du débat public, toutes les familles de tracés ont fait l’objet d’un tableau comparatif sur plusieurs thèmes non techniques pages 64 et suivantes. Parmi ces comparaisons figure le nombre de riverains concerné par chaque famille de tracé.

Question de : BAEKELANDT Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 24/05/2006
BILAN COÛT / AVANTAGE

Concernant les tracés "urbains", comment la SANTE HUMAINE ( Stress / insomnie / Arrêts maladie / maladies respiratoires... ) est prise en compte ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
Pour apprécier l’utilité d’un projet routier, le maître d’ouvrage réalise une évaluation socio-économique. Celle-ci est obligatoirement jointe à l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique.
Le présent débat se situe bien en amont. Les études servent à apprécier la faisabilité des tracés, à quantifier les principaux effets positifs (gains de temps, de sécurité, de congestion, de confort, etc.) et négatifs (sur le milieu naturel et le milieu humain, dont le cadre de vie et la santé).
Une approche de l’évaluation socio-économique a été faite et jointe au dossier du maître d’ouvrage.
Une expertise complémentaire décidée par la C.P.D.P. sur les coûts environnementaux est venue en cours de débat compléter les données.
Une instruction cadre de 2004 prescrit la prise en compte du coût social des effets des projets sur la santé humaine. Elle sera naturellement appliquée dans les évaluations ultérieures.

Les effets du bruit et de la qualité de l’air sont connus. Les techniques et les moyens financiers consacrés à leur réduction maximale progresseront encore dans les années à venir.

Le maître d’ouvrage rappelle que l’objectif du prolongement de l'A12 est de réduire les effets subis par environ 15000 riverains de la RN 10 et de trouver une solution acceptable, pour le prolongement de l'A12, qui réponde à des normes de protection élevées pour ses futurs riverains.

Question de : DUCHESNE Serge - LA VERRIERE 78320 - le 23/05/2006
Dans la présentation des différents tracés il est précisé que l'environnement et les nuisances étaient prioritaires pour l'étude des tracés. Pourquoi alors 6 sur 7 des projets sont urbains peut-on avoir une idée de l'ampleur des populations concernés par les nuisances alors que le tracé est rural ou urbain.

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006
Compte tenu de l'ancienneté de ce projet, l'urbanisation s'est en effet réalisée avant la construction de l'autoroute. C'est pourquoi aucun tracé ne peut éviter une zone urbaine (y compris celui que vous qualifiez de "rural").
Les populations concernées par chacune des familles de tracés ont bien été évaluées, et figurent dans le dossier du maître d'ouvrage, dans le tableau comparatif des pages 64 et 65.
Le souci du maître d'ouvrage est bien de prendre en compte toutes les conséquences du projet sur toutes les populations et de prendre la mesure des travaux et équipements à mettre en place, conformément à la loi, pour supprimer, réduire ou compenser les impacts du projet.

Question de : MARCILHAC Madeleine - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 23/05/2006
Les Essarts le Roi un aménagement de la RN10 peut-il se justifier aux traces prevus dans les terrains agricoles situés au Nord Ouest de la commune ? Des expropriations peuvent elle être envisagé ? ( élargissement déjà effectuer en 1970 )

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/06/2006
Aux Essarts le Roi, le plan d'occupation des sols de la commune prévoit, depuis de très nombreuses années, une bande d'étude pour le prolongement de l'A12 contournant la future ZAC du Gros Chêne. Si ce tracé devait être retenu à l'issue du débat public, il y aurait vraisemblablement des acquisitions de terrains agricoles. Ces acquisitions ne se feraient pas sans négociations en vue d'envisager les meilleures modalités possibles pour l'intérêt de tous, et en tout état de cause avec les indemnisations appropriées.

Question de : RIBAULT catherine - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 17/05/2006
J'habite à Levis Saint Nom 3 tracés sur 4 vont passer à une centaine de mètres des zones urbaines. Nous semblons oubliés par le débat. Pensez-vous à chiffrer l'encaissement de la tranchée derrière chez nous ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/06/2006
Tout d'abord nous pouvons vous assurer que la commune de Lévis Saint Nom n'est pas oubliée dans le cadre de ce projet et que toute l'attention de la maîtrise d'ouvrage y est autant apportée que pour toutes les communes directement concernées par les tracés du prolongement de l'A12.

A ce stade du projet (un débat public se situe très en amont des études préliminaires d'un projet routier), les études d'impact des tracés n'ont pas encore été réalisées. Si la décision du maître d'ouvrage à la suite du débat portait sur la poursuite des études détaillées d'un tracé, qu'il traverse des zones urbaines ou des zones naturelles, les aménagements à prévoir seraient finement détaillés de sorte que tous les impacts soient bien mesurés, que ce soit sur les habitants, la flore, la faune,... L'objectif d'une étude d'impact est de parvenir à trouver toute solution permettant de supprimer, réduire ou compenser les effets directs et indirects d'un projet. Toute solution permettant d'obtenir la meilleure intégration possible des ouvrages sera recherchée ; l’encaissement de l’autoroute à proximité fait partie des solutions envisagées.

Question de : COTTAVOZ Laurence - LA VERRIERE 78320 - le 17/05/2006
Pour le tracé 2 A, qu'est-il prévu pour les habitations particulières situées le long de la voie ferrée ?
Expropriation ou maintien des pavillons ?
Indemnisations pour les dommages causés ?
( jardins détruits, fissures...)

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/06/2006
Les expropriations nécessaires pour la réalisation d'un projet routier portent d'une part sur les terrains et bâtiments qui sont sur l'emprise même du projet et de ses ouvrages annexes et, d'autre part, sur des biens immobiliers dont la très forte dépréciation immédiate, du fait du projet et de ses impacts directs, justifie une expropriation comme indemnité.
Il conviendrait, sur la base d'études détaillées et des procédés de construction retenus, d'examiner chaque situation particulière. Le stade actuel des études, très en amont, ne permet pas de se prononcer au-delà de ces grands principes.
Il est donc bien de la responsabilité du maître d’ouvrage de prendre en compte toutes les conséquences de son projet : en cas de passage sur un endroit habité, il serait procédé à une expropriation avec indemnisation à hauteur du préjudice subi.

Question de : eric aynaud - MILON LA CHAPELLE 78470 - le 15/05/2006
Avons-nous réellement la connaissance exacte du nombre d’habitants exposés aux bruits le long de la RN10,

L’argumentation des villes de Trappes, Elancourt, Maurepas, Coignière, La Verrière, d’avoir 15 000 habitants le long de la RN10 me semble erronée, il suffit de la parcourir pour constater que la RN 10 est avant tout un couloir commercial.

Derrière cette argumentation faussée, n’y aurait-il pas d’autres intérêts, des plus-values foncières le long de la RN 10 au détriment du vallon du PNR.

Concernant l’école ou les écoles en bordure de la RN10, la ou les déplacer vers un site adapté sont des projets réalisables et à réaliser.


Eric Aynaud
Président de l’aavre (association des amis de la vallée du rhodon et des environs)

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/06/2006
Il ne suffit pas de parcourir la RN 10 pour connaître le nombre d’habitations, donc d’habitants : il est vrai que ce qui frappe au premier abord est la présence de nombreuses enseignes commerciales le long de ces communes. Mais dans la zone des 300 mètres de part et d’autre de la route nationale, nous pouvons vous assurer qu’il y a un grand nombre d’habitations, visibles ou non visibles pour l’automobiliste (une photo aérienne, ou une carte – le MOS 1999 – en attestent).
Il n’y a, de la part de la maîtrise d’ouvrage, qui, nous vous le rappelons, est l’Etat, strictement aucune intention de fausser quelque donnée que ce soit, aucun intérêt particulier à défendre.
S’il est souhaitable d’avoir une réflexion globale pour un aménagement du territoire harmonieux et dans l’intérêt de tous, donc selon une concertation continue entre l’Etat et les représentants des collectivités locales, il n’est cependant pas opportun qu’un représentant d’une association de défense d’un autre territoire porte un jugement tranché sur ce que ces collectivités doivent faire, comme le déplacement d’une école.

Question de : ROUSSEAU Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 11/05/2006
Combien de personnes expropriez-vous avec ce projet?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Aucune étude détaillée sur les tracés ne permet pour l’instant de chiffrer le nombre d’habitations éventuellement expropriées, ou la surface des terrains dont l’acquisition par l’Etat serait nécessaire.
La plupart des tracés proposés utilise au maximum des emprises disponibles où aucune construction n’existe. Dans certains secteurs, comme à Montigny par exemple, les emplacements sont réservés depuis l’origine dans les documents d’urbanisme, avec une marge de recul pour que les constructions ne soient pas trop proches de l’autoroute.

Question de : SAHEB Rachid - La Verrière 78320 - le 20/04/2006
Bonjour
Votre réponse du 06/04/2006 à ma question Réf : 2005/SQR/RMO141 me semble incomplète car vous parlez d'expropriations nécessaires pour la réalisation du projet routier, mais en principe nous ne sommes pas expropriés.
Quelle est la distance par rapport au chantier pour pouvoir percevoir des indemnités.
Je vous remercie à l'avance pour votre réponse

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/05/2006
Aucune distance n’est réglementairement prévue pour établir la situation d’une propriété par rapport à un projet routier entraînant des indemnisations. Nous ne pouvons que vous confirmer que ce n’est qu’au stade des études détaillées que votre situation serait examinée. Les concertations, à chaque phase de l’élaboration d’un projet routier, notamment avec vos représentants élus, et bien entendu avec les intéressés, permettront au maître d’ouvrage de connaître totalement les inconvénients éventuels que les riverains pourraient subir et, soit de prévoir des protections, soit de prévoir des indemnisations.

Question de : AUBERT Monique - SAINT QUENTIN EN YVELINES - le 16/04/2006
Dans le cas d'un tracé neuf, qui génère un trafic supérieur au trafic actuel, si l'on considère une bande de 300m de chaque côté du tracé, combien d'habitants de Montigny sont (Le Pas du Lac) et seront (Manet Nord, Manet Sud; Village; Les Prés) concernés par les nuisances, combien de travailleurs et employés dans les zones d'activités de Montigny et Trappes/Elancourt ? A titre de comparaison combien d'habitants et travailleurs sont-ils implantés dans la zone des 300m le long de la RN 10 ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :04/05/2006
Dans le dossier du maître d'ouvrage, que vous pouvez soit télécharger sur le site internet du débat public soit vous procurer auprès de la commission particulière du débat public, vous trouverez, page 64, une analyse comparative sommaire des différentes familles de tracés. Dans cette analyse, un chiffrage approximatif des habitants a été effectué (dans les études d'impact des infrastructures routières, la distance généralement utilisée est de 300 mètres de part et d'autre); Ces données ont été actualisées : 16255 personnes le long de la famille 1 (transformation de la RN 10), 9000 à 9400 personnes pour la famille 2 (jumelage avec la voie ferrée); 5500 à 6400 personnes pour la famille 3 (tracé médian), et près de 4000 personnes pour le passage par le vallon du Pommeret.
La répartition des habitants situés le long des tranchées couvertes, (dont le quartier des Prés), ont également été chiffrés (à retrancher des chiffres précédents, ces populations ne subissant pas l'impact direct du projet) : 15270 habitants le long du tracé 1B, 7000 habitants pour les tracés de la famille 2, 3300 à 4200 habitants pour la famille 3, et 1850 habitants le long de la famille 4 (il s'agit des habitants le long de la tranchée couverte de 600 m de Montigny, à l'origine du projet). En ce qui concerne le quartier du Pas du Lac, a priori non concerné par le prolongement de l'A12, mais probablement par de nécessaires aménagements pour assurer la transition entre l'A12 actuelle et son prolongement, des mesures seraient donc prises au même titre que les riverains du projet (notamment en matière de nuisances sonores).
A ce stade des études, seules les populations habitant dans le secteur du projet routier sont comptabilisées, ainsi, comme le prévoit la loi sur le bruit, que les établissements hospitaliers et scolaires. Les personnes qui travaillent dans ces secteurs ne sont pas, eux, comptabilisés (les besoins ne sont pas les mêmes, en particulier pour les besoins de repos, par exemple). Néanmoins, dans beaucoup de cas il existe des habitations proches des zones d'emplois, ce qui permettra à ces dernières de bénéficier des protections réglementaires pour les habitants.

Question de : hulot pascal - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 12/04/2006
quel le nombre de personnes riveraines impacte par l'actuelle RN10 dans un rayon de 200m?
quel serait le nombre de personnes riveraines impacte par un nouveau trace de l'A12 dans un rayon de 200m?

Réponse du Maître d'Ouvrage :04/05/2006
Dans le dossier du maître d'ouvrage, que vous pouvez soit télécharger sur le site internet du débat public soit vous procurer auprès de la commission particulière du débat public, vous trouverez, page 64 une analyse comparative sommaire des différentes familles de tracés. Dans cette analyse, un chiffrage approximatif des habitants a été effectué (dans les études d'impact des infrastructures routières, la distance généralement utilisée est de 300 mètres de part et d'autre de la voie) : 15100 personnes le long de la famille 1 (transformation de la RN 10), 9000 à 9400 personnes pour la famille 2 (jumelage avec la voie ferrée); 5500 à 6400 personnes pour la famille 3 (tracé médian), et 4000 personnes pour le passage par le vallon du Pommeret.

Question de : MOUTON Didier - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 07/04/2006
Quels sonr les mesures compensatrices de prévues pour les riverains et futurs riverains de l'A12 ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :02/05/2006
Lorsque des travaux sont réalisés, la maîtrise d'ouvrage prend toujours en compte les conséquences de ces travaux. Donc dans le cas où il y aurait des dommages apportés aux maisons proches, les réparations ou indemnisations seraient automatiquement effectuées s'ils ont un lien avec les travaux en cause. Dans le cas de destruction de pavillons qui seraient situés sur un tracé retenu, il y aurait expropriation, c'est à dire indemnisation de la part de l'Etat pour les habitants concernés.

Lors des études ultérieures, dès qu'un tracé sera décidé, un des points forts de la procédure d'un projet est l'étude d'impact, c'est à dire la mesure des effets directs, indirects, temporaires et permanents sur tous les éléments à prendre en compte conformément au code de l'environnement : bruit, eau, paysage, habitat, faune, flore, santé,….et seront alors énumérés – et prévus en travaux et financements – toutes les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser ces effets.

Question de : GEANT  - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006
Y a t il une indemnisation prévue pour les habitants touchés au plus près par l'autoroute ? Si oui quel est le mode et la classification ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :02/05/2006
Dans le cas de destruction de pavillons qui seraient situés sur un tracé retenu, il y aurait expropriation, c'est à dire indemnisation de la part de l'Etat pour les habitants concernés.
Lorsque des travaux sont réalisés, la maîtrise d'ouvrage prend toujours en compte les conséquences de ces travaux. Donc dans le cas où il y aurait des dommages apportés aux maisons proches, les réparations ou indemnisations seraient automatiquement effectuées s'ils ont un lien avec les travaux en cause.
Le stade actuel des études, très en amont, ne permet pas de se prononcer au-delà de ces grands principes et ne permet en tout cas pas de donner une indication sur l’éventuel montant de ces indemnisations.

Question de : LETURMY Jean-Luc - LA VERRIERE 78320 - le 07/04/2006
Quel est le coût d'indemnisation prévu pour la destruction des maisons et terrains situés sur le tracé 2 C', 3 maisons et 8 jardins sons concernés.

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Dans le cas de destruction de pavillons qui seraient situés sur un tracé retenu, il y aurait expropriation, c'est à dire indemnisation de la part de l'Etat pour les habitants concernés.
Lorsque des travaux sont réalisés, la maîtrise d'ouvrage prend toujours en compte les conséquences de ces travaux. Donc dans le cas où il y aurait des dommages apportés aux maisons proches, les réparations ou indemnisations seraient automatiquement effectuées s'ils ont un lien avec les travaux en cause.
Il conviendrait cependant, sur la base d'études détaillées et des procédés de construction retenus, d'examiner votre situation particulière. Le stade actuel des études, très en amont, ne permet pas de se prononcer au-delà de ces grands principes et ne permet en tout cas pas de donner une indication sur l’éventuelle valeur de ces indemnisations.

Question de : Bougeault Jérôme - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 07/04/2006
Les jeunes mesnilois achètent leur maison fort cher, pour offrir à leurs enfants un cadre de vie SAIN. Lorsque l'A12 sera construite autour du Mesnil, avec un viaduc de 800m de long, légèrement au dessus du niveau des maisons, celles-ci ne vaudront PLUS GRAND CHOSE. Quelles COMPENSATIONS pour ces millier sde FAMILLES ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
La desserte par une autoroute ou une nouvelle grande infrastructure de transports en commun est en règle générale la cause d’une augmentation du prix de l’immobilier sur le secteur qui bénéficie de l’amélioration des déplacements.
Ce constat général en Île-de-France doit naturellement être nuancé à une échelle de proximité du projet.
Si des habitations sont très proches des ouvrages et en subissent des effets (bruit, pollution, vue) malgré les dispositions prises pour les réduire au maximum, elles peuvent subir une décote immobilière.
L’expropriation n’est alors faite que pour les propriétés touchées physiquement ou pour lesquelles il est moins coûteux d’acquérir que de réaliser des dispositifs de protection.
Pour le Mesnil-Saint-Denis, la solution de tranchée couverte qui a été étudiée ne conduit pas à cette dernière éventualité car les travaux se réaliseraient dans une emprise publique ("coulée verte", ancienne emprise d’une voie routière S12 abandonnée). Dans l’hypothèse d’un tracé par le vallon du Pommeret, le viaduc serait équipé de protections phoniques pour limiter la propagation du bruit, notamment sur le plateau urbanisé du Mesnil-Saint-Denis.

La réflexion fort judicieuse que vous tenez pour les propriétaires du Mesnil-Saint-Denis vaut aussi pour toutes les autres communes du secteur d’étude. Le raisonnement tient aussi pour les riverains de la RN 10 et ceux des autres familles de tracés.

La recherche d’un projet d’intérêt général n’est pas celle de la somme des intérêts particuliers mais d’une équité. C’est le rôle de l’Etat d’en être le garant dans la concertation puis celui du Conseil d’Etat, au moment de la déclaration d’utilité publique, selon des principes de droit.

Question de : BEAUFOUR Thierry - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 07/04/2006
La DDE a écrit à M. DOUCHET François du Mesnil sur une question portant sur la possibilité de réaliser un viaduc à partir de la Villedieu jusqu'au Essarts. La réponse fut : une solution viaduc présente de nombreux effets négatifs come le bruit et l'impact urbain. Quid des milliers d'habitants touchés par le viaduc du Pommeret ! Sommes nous tous pareil ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Nous vous invitons à consulter, dans le dossier du maître d’ouvrage, que vous pouvez vous procurer auprès de la CPDP ou télécharger sur le site internet du débat public, notamment les pages 64 et suivantes, dans lesquelles une synthèse de l’évaluation comparative des différentes solutions proposées en matière d’effets environnementaux est exposée. Vous y trouverez en particulier l’indication du nombre d’habitants dans une bande de 300 mètres de part et d’autre de l’infrastructure, pour chacune des variantes (la distance étudiée est celle qui est préconisée dans les articles du code de l’environnement sur la prise en compte des différents critères, notamment sur le bruit). Rappelons que le nombre d’habitants indiqué prend en compte tous ceux qui se trouvent le long de la totalité de l’itinéraire, y compris ceux qui se trouvent le long des tranchées (couvertes ou ouvertes). Vous y constaterez donc l’écart très important entre le nombre d’habitants concernés par la famille 4 et ceux des autres familles.

Question de : BOYER Jacques - le 06/04/2006
Quelle prise en compte des salariés ( + de 700 ) et des patients, pensionnaires, et malades ( + de 400 ) des établissements MGEN de La Verrière, que ce soit pendant ou après les travaux, si les tracés proches de chez eux sont retenus ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :28/04/2006
Quelle que soit la famille de tracé, les études prennent bien en compte l'ensemble de l'environnement urbain, que les populations soient des habitants ou des personnes hospitalisées ou encore des écoliers, etc.
La famille des tracés médians comprend, sur toute la longueur des zones urbaines, une tranchée couverte afin de protéger tous les riverains des nuisances de l'autoroute.
Il est possible d'organiser un phasage des travaux tel que ni les circulations ni les activités (qu'elles soient professionnelles, sportives ou autre) ne soient interrompues.

Question de : ARNAU Yves - LA VERRIERE 78320 - le 05/04/2006
Les associations, promeneurs, enfants du collège du Mesnil qui utilisent le parc sportif cousteau en cas de tracé 2 C', où iront-ils pratiquer leurs activités ? Le parc n'existera plus et il n'y a plus de terrain disponibles. C'est la mort annoncée pour ces associations !

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/04/2006
Vos préoccupations sont tout à fait légitimes mais n'ont pas échappé au maître d'ouvrage.
En effet, il est très souvent possible d'organiser un phasage des travaux tel que ni les circulations ni les activités (qu'elles soient professionnelles, sportives ou autre) ne soient interrompues.
Si la décision était prise de réaliser la tranchée couverte qui passerait sous le parc sportif, une concertation entre l'Etat et les collectivités pourrait être organisée en vue de trouver des solutions provisoires pendant les quelques mois de travaux de la tranchée.
Les installations pourraient être ensuite rétablies au-dessus de la tranchée.

Question de : vandewalle yves - LEVIS SAINT NOM - le 03/04/2006
En page 64, le maître d'ouvrage précise le nombre d'habitants situés à moins
de 300m de l'infrastructure :
1) Peut-on avoir connaissance de l'étude (par commune) qui a servi de base à ce chiffrage ?
2) Peut-on préciser la part des populations qui est le long de chacun des tracés en TRANCHEE COUVERTE ?

Merci.

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/04/2006
Voici les précisions qui nous l'espérons, répondront à votre demande.


Décompte de la population dans la bande des 300 m :

Le décompte de la population a été réalisé à partir de la base de données DensiMOS99 de l’Institut d'Aménagement et d'Urbanisme de la Région Ile de France (IAURIF).
Cette base de données fournit la population et le nombre de logements sur les zones bâties du Mode d'Occupation des Sols (MOS). Il s’agit d’un croisement entre les données du MOS et du Recensement de la Population à l’îlot de 1999 (population de 1999 sans double compte).

Aucune projection n’a été réalisée pour évaluer l’évolution des populations.

Variante Population
RN10 – tracé actuel 16 255
RN10 (famille 1) 16 255
Famille 2 – option 1 9 432
Famille 2 – option 2 9 003
Famille 3 – option 1 6 384
Famille 3 – option 2 5 512
Famille 4 3 927



Cas des tranchées couvertes :

Pour toutes les familles, le projet passera en tranchée couverte sur tout ou partie de l’itinéraire.
Sur les sections concernées, les habitants à proximité seront moins concernés par les impacts de proximité de la pollution liée au projet. Il faut cependant noter que les riverains situés au voisinage d’éventuels points de rejet intermédiaires seront soumis aux polluants émis en ces points (la localisation et les caractéristiques techniques de ces rejets doivent permettre de limiter cet impact).

Les populations situées dans la bande des 300 m sur les sections couvertes (ces populations ne subissent pas l’impact direct du projet) :

Variante Population
A 12 sous RN10 15270
Famille 2 – option 1 7000
Famille 2 – option 2 6955
Famille 3 – option 1 4210
Famille 3 – option 2 3280
Famille 4 1850


Question de : Billiou yvon - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 02/04/2006
Est ce raisonnable de construire une autoroute à ciel ouvert mois de 150 m des écoles à Montigny le bretonneux?

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/04/2006
Le projet de prolongement de l'autoroute A12 n'a pas pour objectif de déplacer des nuisances ; certes, les riverains de la RN 10 souffrent actuellement des nuisances dues à la circulation importante sur cette route nationale, tout le monde en convient, cependant le projet n'est pas pensé comme la RN 10. Dans la traversée de Montigny, pour le cas des familles en tracé neuf, l'autoroute serait en tranchée couverte sur la longueur qui correspond à la fin de l'A12 actuelle jusqu'au diffuseur avec F12, puis, toujours en tranchée (a priori non couverte) de 6 mètres de profondeur sur le reste de l'itinéraire jusqu'à la RD 36. A cet endroit, le projet est beaucoup moins proche des habitations et le fort déblai, complété si besoin par des buttes ou des murs antibruit supplémentaires, permettrait de garantir aux riverains (qu'ils soient habitants ou scolaires,…) un niveau sonore en deçà des seuils réglementaires.

Question de : BARRET Alain - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 01/04/2006
Que prévoit-on pour les handicapés notamment ceux qui souffre de l'asthme, ou simplement les retraités plus fragiles ou encore, les familles qui élèvent des enfants à bas âge, ou en plein développement et qui habitent à peine à quelques centaines de mètres de l'autoroute et qui n'ont pas les moyens de déménager.

Réponse du Maître d'Ouvrage :18/04/2006
Si une décision est prise à l’issue du débat public, les études détaillées du tracé retenu permettront de connaître les impacts du projet (notamment sur la qualité de l’air et sur la santé) ; l’étude d’impact définira les mesures à prendre par le maître d’ouvrage de l’infrastructure pour supprimer, réduire ou compenser ces effets.

Question de : MOULIN Colette - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 31/03/2006
On vient de nous fournir le nombre d'habitants situés à moins de 300 m des familles 1-2-3-4.
Serait il possible d'avoir le nombre d'habitants à moins de 100 m pour chaque tracé.

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
Dans le dossier du maître d'ouvrage, que vous pouvez soit télécharger sur le site internet du débat public soit vous procurer auprès de la commission particulière du débat public, vous trouverez, page 64 une analyse comparative sommaire des différentes familles de tracés. Dans cette analyse, un chiffrage approximatif des habitants a été effectué (dans les études d'impact des infrastructures routières, la distance généralement utilisée est de 300 mètres de part et d'autre) : 15100 personnes le long de la famille 1 (transformation de la RN 10), 9000 à 9400 personnes pour la famille 2 (jumelage avec la voie ferrée); 5500 à 6400 personnes poru la famille 3 (tracé médian), et 4000 personnes pour le passage par le vallon du Pommeret.
Ces chiffres de population s'entendent bien entendu tout le long de l'axe considéré, évalués pour connaître les différents impacts de la construction de l'infrastructure sur toute la population. Il n'est pas envisagé de ne protéger, donc de ne comptabiliser, que ceux qui se trouveraient à une autre distance (10 m, 50m,…). Pour un ordre de grandeur, compte tenu de la densité des zones traversées, une simple division par 3 des populations à 300 m peut donner une indication des populations à 100 m.

Question de : BROCHARDO Françoise - LA VERRIERE 78320 - le 31/03/2006
Comment imaginer un tracé en plein coeur d'une ville sans se poser des questions sur la qualité de vie des gens qui se verront expropriés de leur pavillon ? Quel impact sur leur santé physique et mentale ? Ceux qui auront le nez sur l'A12 ne seront pas mieux lotis que les riverains de la N 10 ( on ajoute une nuisance de plus ? )

Réponse du Maître d'Ouvrage :16/04/2006
Quelle que soit la famille de tracé, les études prennent bien en compte l'ensemble de l'environnement urbain, que les populations soient des habitants ou des personnes hospitalisées ou encore des écoliers, etc.
La famille des tracés médians comprend, sur toute la longueur des zones urbaines, une tranchée couverte afin de protéger tous les riverains des nuisances de l'autoroute.
Dans le cas de destruction de pavillons qui seraient situés sur un tracé retenu, il y aurait expropriation, c'est à dire indemnisation de la part de l'Etat pour les habitants concernés.

Question de : BARRET Alain - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 31/03/2006
Dans le cas d'un résident qui habite à moins de 50 m de la future autoroute A12 - Handicapé faisant de l'asthme - et donc qui va voir son espérance de vie diminuer considérablement. A-t-on prévu une expropriation ou une aide au déménagement, où préfère-t-on attendre une plainte en bonne et dûe forme devant la justice

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/04/2006
D'une manière générale, aucune expropriation n'est prévue, ce jour, à Montigny-le-Bretonneux puisque les emprises pour le prolongement de A12 ont été délimitées puis acquises par l' Etat, à l'origine de la Ville Nouvelle (ces emprises sont très larges par rapport aux éventuels besoins réels pour le projet).

Les faits nouveaux pouvant conduire l'Etat à reconsidérer cette situation, dans l'hypothèse d'un prolongement de l'autoroute A12 qui serait décidée à l'issue du débat public, après remise du bilan par la C.P.D.P., sont les suivants :
- une modification de la réglementation sur la qualité de l'air, avec une obligation de résultat, comme cela existe déja pour le bruit, qui conduirait alors à examiner les habitations les plus touchées ;
- le choix volontaire du maître d'ouvrage d'améliorer son projet avec des dispositifs ou des équipements complémentaires.

Seules les études détaillées ultérieures permettront de connaître l'impact (notamment sur la santé) du projet et de définir les mesures à prendre pour supprimer, réduire ou compenser ces effets.

Question de : AUBERT  - LE MESNIL SAINT DENIS - le 31/03/2006
Comment l'échelle des âges et donc du vieillissement de la population ( les enfants du baby-boom auront 80 ans en 2020 ) est-il pris en compte dans les prévisions de déplacement ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
Le modèle utilisé pour réaliser les études de trafic ne comporte effectivement pas d'éléments permettant de relier directement la pyramide des âges et la mobilité des personnes. En effet, à l'heure actuelle, nous ne disposons que d'éléments qualitatifs qui tendent à montrer que les évolutions de la mobilité dues à la structure par âge de la population seront lentes et de faible ampleur car plusieurs phénomènes antagonistes sont à l'œuvre.

Dans le sens de la baisse de la mobilité, la génération du baby-boom, en partant à la retraite, va modifier l'équilibre entre population active et population retraitée. Les retraités ont globalement une mobilité plus faible que les actifs. Cependant, dans les documents d'études, nous avons fait une hypothèse forte sur cet équilibre, sans faire de référence à la notion d'âge, puisque nous avons fixé le nombre d'emplois du scénario de référence, et donc implicitement la population active.

Dans le sens de la hausse de la mobilité, il ne faut pas négliger les effets de génération dans l'analyse. En effet, au fur et à mesure que des générations plus récentes arrivent à l'âge de la retraite, elles "emportent" avec elles leurs habitudes de mobilité. Cela est particulièrement vrai pour ce qui concerne l'automobile.
Quelques chiffres sur la tendance passée que l'on peut extraire de l'Enquête Globale de Transport : les retraités en 1976 (personnes nées globalement avant 1916), effectuaient en moyenne 0,3 déplacements par jour en automobile ; les retraités en 2001 ( personnes nées globalement avant 1941), en effectuent 1,2. Si on limite l'analyse à la Grande Couronne, les retraités effectuent presque 2 déplacements en automobile en moyenne par jour et par personne.

Des évaluations récentes faites par l'INRETS de ces effets d'âge et de génération conduisent à envisager une évolution de la mobilité tous modes confondus comprise entre -0,3% par an et +0,1% par an, avec une tendance moyenne plutôt à la baisse (-0,17%). En moyenne, cela conduirait à envisager une baisse de la mobilité de l'ordre de 3,4% dans notre scénario. Cette évaluation ne prend pas correctement en compte d'autres phénomènes importants, comme par exemple l'évolution de l'activité des femmes, qui ont tendance à relativiser cette baisse. Ces travaux donnent un ordre de grandeur a maxima qui ne remet pas fondamentalement en cause les résultats des études de déplacements réalisées dans le cadre de ce débat public

(pour plus d'informations : http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/, rubrique Enquête Globale de Transport).

Question de : AUGE Jacqueline - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 30/03/2006
Avez-vous tenu compte du départ à la retraite des personnes de la génération "baby-boom" ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :12/04/2006
L'augmentation de trafic, estimée par un modèle de transport, découle de la variation de population et d’emplois évaluée à l'horizon 2020. (L’ensemble des hypothèses retenues dans le modèle de transport est disponible sur le site de la CPDP).
Ces hypothèses ont été évaluées très globalement et non avec la finesse due notamment à l'âge des personnes à un horizon relativement lointain : en effet, les habitudes de transports pourraient varier, mais a priori sans avoir un impact considérable sur les besoins de satisfaire l'ensemble de la demande de transport.

Question de : BRACONOT Benoit - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 30/03/2006
On nous explique que l'accroissement des déplacements est mécaniquement lié à l'accroissement de la population en IDF
L'accroissement de la population en IDF ne pourrait-il pas être évité par un aménagement du territoire national moins centralisateur ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
Votre question renvoie à un vaste débat, qui dépasse largement l'échelle du débat public sur le prolongement de l'autoroute A12.
Elle est néanmoins très pertinente, c'est une question centrale dans la politique nationale d'aménagement du territoire et mérite quelques éléments de réponse ici, en lien avec notre sujet.
On rappellera que la politique amorcée en 1965 avec le plan Delouvrier sur la région parisienne avait déjà comme objectif de desserrer celle-ci : les villes nouvelles autour de Paris en étaient un composant majeur.
L'idée des villes nouvelles s'est appliquée avec moins de succès en province : L'Isle d'Abeau près de Lyon, Val de Reuil, près de Rouen, les Rives de l'Etang de Berre près de Marseille, ont connu des réussites plus modestes.
A partir des années 1980, les gouvernements successifs ont promu des politiques de reéquilibrage entre l'Île-de-France et la province et de désenclavement des zones les plus rurales.
Les comités interministériels d'aménagement et de développement du territoire (CIADT) récemment renommés CIACT (C comme compétitivité en ont été les outils sous la conduite de la DATAR, délégation interministérielle pour l'aménagement du territoire placée directement sous l'autorité du premiei ministre, dont vous pourriez utilement consuler le site http://www.datar.fr pour compléter ces rapides informations.

En matière d'infrastructures, la construction de grandes rocades autoroutières de contournement du bassin parisien et la constructions des "grandes liaisons d'aménagement du territoire", dites autoroutes gratuites, comme A20 et A75, répondent à l'objectif de décentraliser, au sens géométrique, les populations et les flux qu'elles génèrent.

Cela dit, le dynamisme de l'Île-de-France reste important et des hypothèses d'augmentation de la population et des emplois d'ici 2020 ont été retenues par le maître d'ouvrage pour les simulations de trafic à cet horizon.

Question de : DE FREINE Patrick - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 26/03/2006
La mise en oeuvre de l'A12 va déplacer les nuisances des communes de Trapppes, Elancourt et la Verrière vers celle de Montigny. Il ne s'agit pas d'une suppression de nuisances mais d'une répartition nouvelle de nuisances en craissance (contournement ouest de Paris, augmentation prévisionnelle du traffic). En considérant une distance de 200 mètres (qui constitue un chiffre pertinent en matière de nuisances) de part et d'autres de l'actuelle RN10 sur les communes de Trappes-Elancourt-La Verrière et de part et d'autres de la future A12 sur la commune de Montigny, quelle est le nombre d'habitants concernés et comment se répartit la densité de population sur ces 2 tronçons ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :04/04/2006
Dans le dossier du maître d'ouvrage, que vous pouvez soit télécharger sur le site internet du débat public soit vous procurer auprès de la commission particulière du débat public, vous trouverez, page 64 une analyse comparative sommaire des différentes familles de tracés. Dans cette analyse, un chiffrage approximatif des habitants a été effectué (dans les études d'impact des infrastructures routières, la distance généralement utilisée est de 300 mètres de part et d'autre) : 15100 personnes le long de la famille 1 (transformation de la RN 10), 9000 à 9400 personnes pour la famille 2 (jumelage avec la voie ferrée); 5500 à 6400 personnes poru la famille 3 (tracé médian), et 4000 personnes pour le passage par le vallon du Pommeret.
Ces chiffres de population s'entendent bien entendu tout le long de l'axe considéré, donc en prenant en compte les riverains des familles de tracés passant à Montigny.