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Voici les questions posées par le public.

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Thème sélectionné : 4.1 Contexte économique

Question de : PAGE Johann - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 05/06/2006
Pour les travaux en premier tem vous avez cité la "faisabilité"
Vous avez présenté l'aspect faisabilité technique mais quid de la faisabilité économique ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :23/06/2006
Les familles présentées pour le débat public sont faisables économiquement. Le maître d’ouvrage en a fait une évaluation socio-économique sommaire et a fourni des estimations de coûts qui sont dans le domaine du possible pour le financement.
La faisabilité technique vise à prendre en compte toutes les sujétions et leur coût et parfois aussi à éliminer des tracés techniquement infaisables. Les variantes en tunnel pour la famille 3 (2C) ont ainsi été écartées.

Question de : BARTER Peter - SAINT LAMBERT DES BOIS 78470 - le 02/06/2006
Est-ce que les gestionnaires du projet de l'A12 pensent pouvoir réaliser la construction de cette nouvelle autoroute avant que la hausse du prix de la pétrole ne rende impossible l'utilisation de toute autoroute ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
L’augmentation du prix du pétrole n’a pas été prise en compte dans les études de trafic car ces études ont été faites peu de temps avant l’inflation que l’on connaît aujourd’hui. Cependant, la Direction Régionale de l'Équipement d'Ile de France a fait des simulations quant à une augmentation de l’ordre de 50 % du coût du pétrole : cette augmentation n’engendrerait qu’une baisse du trafic routier de l’ordre de 5 %.
Vous pouvez aussi vous référer à des études prospectives menées par le ministère des transports à un horizon 2050 : la place de l'automobile resterait toujours prépondérante dans les déplacements, mais en faisant appel à de nouvelles techniques (biocarburants, piles à combustibles, réservoirs à hydrogène …).
Ce rapport est disponible sur le site du ministère des transports à l’adresse suivante : http://www.transports.equipement.gouv.fr/frontoffice/visu.jsp?id=7

Question de : CHEVALLIER Paul - COIGNIERES - le 02/06/2006
Savoir le cout pour les emplois et pour les entreprises et les habitations sur le réaménagement par la N10

Réponse du Maître d'Ouvrage :22/06/2006
Une telle évaluation n’a pas été faite.
Pour comparer les effets des différentes familles, la maître d’ouvrage s’en est tenu à de grands indicateurs comme le nombre d’habitants dans une bande de 300 mètres (50 mètres pour certains secteurs particuliers) et le nombre d’habitations individuelles ou collectives.
Nous vous invitons à prendre connaissance du rapport de l’expert, M. Beauvais, qui a été désigné par la C.P.D.P., pour avoir des éléments chiffrés qui répondent ainsi partiellement à votre question.

Question de : BAUDOIN JEAN-LOUIS - LE MESNIL SAINT DENIS 78 320 - le 01/06/2006
A Maurepas, c'est un site logistique de la société Marionnaud qui ferme ! La logistique en juste à temps est remis en cause par les industriels ce qui va dans le sens d'une réduction du trafic poids lourds. pouvons nous avoir un éclairage sur le sujet ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/06/2006
La question des poids lourds a été largement abordée au cours de la réunion spécifique du débat public de Coignières du 30 mai. Vous avez posé cette question à laquelle le représentant de la Direction Régionale de l'Equipement vous a longuement répondu. Nous vous invitons à prendre connaissance du verbatim de cette audition pour avoir de nouveau tous les éléments de réponse.
Pour résumer, on peut dire que l'effet "poids lourds" est relativement faible dans les trafics observés actuels et futurs, et que le prolongement de l'A12 absorbera la plupart du trafic qui est sur la RN 10, sauf bien entendu celui qui assure la desserte locale.

Question de : CAZENEUVE C - MAUREPAS 78314 - le 01/06/2006
L'importance et la durée des travaux de mise en tranchée de la RN10, reviendrait à empêcher pendant plusieurs années nos clients d'accéder à l'hôtel, sauf à emprunter un réseau de voirie local complexe et inadapté à notre clientèle qui voyage, pour l'essentiel, en cars de tourisme.
Dans le cas ou un tel tracé serait choisi, nous serions amenés à prendre toutes dispositions nécessaires à la préservation de nos droits lors de l'enquête publique.

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/06/2006
Nous constatons que votre "question" n'en est pas une. Cependant, nous pouvons vous apporter un petit éclairage sur l'effet des travaux sur les activités à proximité d'un chantier :
quel que soit le tracé qui sera choisi, le phasage des travaux sera soigneusement étudié. Il n’est en effet pas question de supprimer des emplois, des accès ou même tout simplement les circulations des riverains pendant la période de chantier. Toutes les circulations, si elles doivent être déviées pendant les travaux, seront rétablies de telle sorte que la gêne soit réduite le plus possible. Ces études se feront en concertation étroite avec toutes les personnes concernées, éventuellement par l’intermédiaire d’élus ou de représentants.

Question de : MOULIN Colette - LES ESSARTS LE ROI 78690 - le 29/05/2006
Tracé formule 1
Que faites-vous des activités commerciales et industrielles des Essarts le Roi le long de la nationale 10 ? La ville des Essarts le Roi a-t-elle les moyens de perdre des enplois et des rentrées ?
Il est impensable de pouvoir continuer des activités pendant les travaux ou même dans le cas de la RN 10 en route express

Réponse du Maître d'Ouvrage :19/06/2006
Quel que soit le tracé qui sera choisi, le phasage des travaux sera soigneusement étudié. Il n’est en effet pas question de supprimer des emplois, des accès, ou même tout simplement les circulations des riverains pendant la période de chantier. Toutes les circulations, si elles doivent être déviées pendant les travaux, seront rétablies de telle sorte que la gêne soit réduite le plus possible. Ces études se feront en concertation étroite avec toutes les personnes concernées, éventuellement par l’intermédiaire d’élus ou de représentants.

Question de : Berthou Hélène - AUFFARGIS 78610 - le 20/05/2006
La décision de prolonger l’autoroute A12 va fragiliser une région entière et pour l'instant on assiste navrés à un clivage de plus en plus grand entre partisans de l'A10 et ceux du Pommeret. Quand dira-t-on clairement que le projet est infiniment plus vaste et qu'il nous touche tous sans exception ? D'autre part envisage-t-on de refaire ces études avec un coût du baril de pétrole actualisé voire à 100 euros et plus car nous y allons irrémédiablement !

Réponse du Maître d'Ouvrage :13/06/2006
Sur l'ensemble des projets à l'horizon de la réalisation du prolongement de l'autoroute A12, nous vous invitons à vous reporter à la page 31 du dossier du maître d'ouvrage, où sont reportés, d'une part tous les projets actuellement inscrits au schéma directeur de la région Ile de France (SDRIF), d'autre part ceux qui, du point de vue de l'Etat – ministère des transports et de l'équipement – sont susceptibles d'être réalisés à l'horizon d'étude, c'est à dire 2020.
Toute autre représentation – ou supposition – parue au cours du débat public n'émane pas du maître d'ouvrage, qui ne peut que confirmer ce qu'il a inscrit dans son dossier.
Pour plus de précision, nous ajouterons, pour le secteur "sud-Yvelines" que ce qui est indiqué comme "aménagement de la RN 10 et de la RN 191 entre Rambouillet et l'A10" consiste en une mise à 2 x 2 voies, avec classement en route express, de tout l'axe existant depuis le Perray en Yvelines jusqu'à Allainville.
En ce qui concerne l’augmentation du prix du pétrole, la Direction Régionale de l'Équipement d'Ile de France a fait des simulations quant à une augmentation de l’ordre de 50 % du coût du pétrole : cette augmentation n’engendrerait qu’une baisse du trafic routier de l’ordre de 5 %.
Vous pouvez aussi vous référer à des études prospectives menées par le ministère des transports à un horizon 2050 : la place de l'automobile resterait toujours prépondérante dans les déplacements, mais en faisant appel à de nouvelles techniques (biocarburants, piles à combustibles, réservoirs à hydrogène …). Ce rapport est disponible sur le site du ministère des transports à l’adresse suivante : http://www.transports.equipement.gouv.fr/frontoffice/visu.jsp?id=7

Question de : RINGEVAL Georges - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 17/05/2006
A-t-on une idée de l'impact financier sur la fiscalité de chaque foyer des départements directement touchés, de l'Ile de France ?
Le point sera-t-il développé ultérieurement ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/06/2006
L'intention actuelle du maître d'ouvrage, le ministère de l'Equipement et des transports, est de construire A12 avec un financement classique (si la décision du prolongement était prise) c'est-à-dire sur le budget seul de l'Etat ou par contrat entre l'Etat et les collectivités.
L'autoroute est ainsi gratuite d'usage et financée par le contribuable.
S’agissant d’un projet de l’Etat, c’est bien entendu au niveau national que le financement est assuré, et non par répartition entre les contribuables des départements directement touchés.
On ne peut donc connaître la conséquence, pour chaque foyer fiscal, du paiement de cette infrastructure.

Question de : Lepoultier Joëlle - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 14/05/2006
Combien d'entreprises se seraient -elles délocalisées en raison des problèmes de circulation dans le Sud Yvelines? et pour aller où, les embouteillages étant similaires, voire pires dans le reste de l'Ile-de-France?
en l'absence de données vérifiables communiquées, on pourrait supposer un chantage à l'emploi.

Réponse du Maître d'Ouvrage :10/06/2006
Le maître d’ouvrage ne dispose d’aucune prévision de délocalisation d’emplois en cas de persistance de difficultés de circulations dans le sud Yvelines.
Les acteurs économiques, représentés par la Chambre de Commerce Interdépartementale de Versailles, ont rappelé leur point de vue sur le sujet au cours du débat : la qualité de la desserte, que ce soit par des transports en commun ou par des routes à bonne capacité, est un atout pour l’attractivité et la compétitivité d’un territoire francilien.
Ce n’est pas non plus le seul critère, aussi est-il exagéré de parler de chantage à l’emploi pour ce qui n'est, dans l’argumentation des acteurs économiques qui a été présentée au cours des débats, qu'un point de vue.

Question de : DE LIMA Isabelle - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 12/05/2006
A ce jour, les plus grands experts sont unanimes sur les effets combinés prix du pétrole, pollutions, comme étant des incontournables, ce qui va à l’encontre du tout-routier. Qu’avez-vous aujourd’hui, porté à votre connaissance, comme autre grand projet d’état qui pourrait répondre aux problèmes locaux et rendre l’A12 inopportune ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Les transports produisent près d’un tiers des gaz à effet de serre en France. Le meilleur respect de la limitation des vitesses autorisées sur les routes a permis depuis 2002 de diminuer très légèrement les émissions de C02.
Le gouvernement a donc pris des mesures pour préparer l’avenir et respecter ses engagements internationaux.
Le ministère de l’équipement a lui-même engagé des actions pour :
1) encourager les progrès techniques et leur diffusion,
2) inciter une évolution des comportements individuels et collectifs,
3) repenser l’organisation des différents modes de transport.

Chacun des moyens de transport est encouragé là où il est économiquement le plus viable, mais aussi le plus respectueux de l’environnement : amélioration de la voie d’eau, redressement de l’activité fret de la SNCF, lancement d’autoroutes ferroviaires, …

Ces mesures contribuent à un renversement de tendance. Elles permettront aux modes de transports qui génèrent le moins de C02 de regagner du terrain (4 milliards de tonnes x kilomètres d’ici 2010). On devrait produire 160 000 tonnes de C02 en moins dans 4 ans.

Malgré ces mesures, la route restera à moyen terme le moyen de transport le plus utilisé sur les courtes et les moyennes distances.

Il est donc indispensable d’agir aussi dans d’autres domaines.

Plusieurs mesures sont en cours ou prévues :
- l’aide à la recherche pour des moteurs plus économes en carburants,
- un plan de soutien des biocarburants
- la promotion de la conduite économe en carburant et son introduction dans les épreuves du permis de conduire,
- l’engagement de réflexions pour une meilleure place des transports dans les documents de planification urbaine.

Question de : FRENAY anne-laure - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 12/05/2006
Pour reprendre la question de M Rachid Sahed sur les indemnités éventuelles versées aux propriétaires de maisons devenues invendables, qu'en est-il de ceux (dont je fais partie) qui souhaitent vendre leur maison depuis quelques mois et qui ne peuvent que constater que le marché de l'immobilier est tout simplement "arrété" ?
Que fait-on et que devient-on lorsqu'un travail nous attend ailleurs et que l'on est dans l'obligation de déménager ??

En plus d'être totalement à contre-courant de tous les discours sur l'environnement, ce projet repose sur des bases d'il y a trente ans et qui ne correspondent plus en rien à la réalité d'aujourd'hui. Quelle assurance avons-nous que nos voies seront entendues ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Votre question appelle une réponse différenciée selon que vous évoquez des biens situés à proximité d’une des familles de tracés envisagés pour A12 ou qui seraient physiquement touchés par un tracé.
Dans ce second cas de figure, une décision du ministre sur un tracé, à l’issue du débat public et après la remise du bilan de la C.P.D.P., permettrait alors de mettre en place la procédure permettant aux propriétaires de demander l’acquisition de leur bien par l’Etat, s’ils jugeaient l’impossibilité de vendre et une dépréciation latente.
Dans le premier cas, la procédure en question ne s’applique pas : la loi du marché jouerait et l’expérience montre qu’une infrastructure importante, dès lors que sa réalisation est connue et décidée, apporte une plus-value des zones desservies.

L’autre volet de votre question porte sur l’actualité d’une politique de développement des projets routiers dans le contexte que vous rappelez. Sur ce sujet, l’analyse du maître d’ouvrage, confortée par les expertises complémentaires présentées le 30 mai en séance publique, tend à maintenir la réalisation de projets prioritaires. C’est le cas pour l'A12, compte-tenu de la situation des nuisances le long de la RN 10 et des possibilités qui existent, si l'A12 se réalisait, pour la réaménager en boulevard urbain favorable au développement de politiques locales de transports en commun et circulations douces.

Question de : TOURNIER Eric - TRAPPES 78190 - le 10/05/2006
Les conclusions du Président me laissent penser que tous les problèmes concernant l'A12 seront pris en compte : ma question est : Que devient le circuit beltoise et les 50 emplois dans le cas où la déviation de l'A12 passe sur le circuit.
Merci pour votre réponse.

Réponse du Maître d'Ouvrage :03/06/2006
Le circuit Beltoise est installé sur les emplacements réservés de l’A12 appartenant déjà à l’Etat. M. Beltoise bénéficie d’un contrat avec la DDE des Yvelines lui permettant une occupation temporaire des lieux, tant que le chantier de l’A12 n’est pas décidé. Ce contrat étant renouvelé régulièrement, les contacts avec M. Beltoise lui permettent d’être informé d’un calendrier d’occupation.

Question de : RIBEIRO Gilbert - LA VERRIERE 78320 - le 30/03/2006
Dans l'étude du traffic a t on pris en compte le developpement des télécommunications. visioconférence, teletravail seront probablement courant en 2020. Les déplacements professionnelle seront donc plus faibles

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/04/2006
Une hypothèse d’effets plus marqués de la visioconférence ou du télétravail sur la mobilité (déplacements professionnels, migrations domicile-travail) n’a pas été retenue par le maître d’ouvrage comme un terme correcteur minorant sur les prévisions de trafic 2020.
En effet, les télécommunications sont à la fois créatrices d’emplois (donc de déplacements car toutes les tâches ne peuvent donner lieu à un télétravail) et de nouveaux modes d’organisation du travail.
L’observation faite est que la mobilité moyenne par individu reste constante : tout se passe comme si les gains de déplacements obtenus par de nouveaux modes de travail et d’organisation du temps se reportaient sur d’autres motifs de déplacements.

Question de : ANER Catherine - LE MESNIL SAINT DENIS 78320 - le 31/03/2006
Comment le maitre d'ouvrage concilie-t-il le respect du développement durable avec une augmentation du trafic autoroutier à proximité de zones habitées avec un tracé aérien qui détruirait les terres agricoles, et donc l'emploi des agriculteurs ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :14/04/2006
L'étude d'impact des familles de tracés envisageables pour le prolongement de l'autoroute A12 sur l'économie agricole précisera notamment les points suivants :
- le décompte des exploitations agricoles qui seraient touchées directement (consommations d'emprise) ou indirectement (modification des itinéraires agricoles entre le siège et les terres exploitées, mutations d'activités connexes à l'agriculture, etc.), et l'évaluation des effets du projet, en relation avec les services de la direction de l'agriculture, la chambre d'agriculture, les exploitants et leurs représentants ;
- les vulnérabilités induites (délaissés : surfaces enclavées de trop petite taille pour être maintenues en exploitation malgré des mesures de désenclavement) ;
- les compensations à prévoir : indemnisations d'expropriation et/ou mesures techniques compensatoires.

Cette étude d'impact ne se restreindrait pas à l'économie du milieu agricole mais intégrerait bien évidemment l'objectif de perennité de l'agriculture comme moyen de gestion du milieu naturel et du paysage.

Cette démarche répond au principe du développement durable et prend place dans un cadre large puisque quatre familles de tracés sont présentées au débat, sans préférence du maître d'ouvrage.

Question de : NIVELET Bernard - MAUREPAS 78310 - le 31/03/2006
Les entreprises sont-elles consultées sur ce projet ( efficacité des liaisons pour elles )

Réponse du Maître d'Ouvrage :13/04/2006
Le débat public est par définition une procédure qui permet à tous les citoyens directement concernés par un projet d'exprimer leur avis. La maîtrise d'ouvrage, sous le contrôle de la commission particulière du débat public, est là pour entendre toutes les opinions exprimées, et pour ce faire, elle utilise tous les moyens possibles pour que tous, citoyens mais aussi professionnels, soient le plus largement informés du projet, posent leurs questions et apportent leur contribution. Dans ce cadre, bien entendu, les entreprises ont leur place dans le débat public.

Question de : ORCEL  - ELANCOURT 78990 - le 30/03/2006
Peut-on faire un projet chiffré pour une évolution décroissante du PIB ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :11/04/2006
La réponse à cette question, si ce contexte se produisait, s'inscrirait tout d'abord dans le cadre d'une politique gouvernementale. Une relance économique par l'investissement dans de grands chantiers publics, avec des modes de financements innovants, comme le permettent les partenariats public-privé, serait alors un des leviers possibles pour le gouvernement.
Il nous est difficile de vous répondre plus précisément - si ce n'est confirmer que l'on peut toujours actualiser les études d'un projet, nous le faisons depuis vingt ans pour le prolongement de A12.
En tout état de cause, la situation actuelle de la RN 10 justifie d'ores et déjà une action à réaliser.





Question de : BEAUFOUR Thierry - LEVIS SAINT NOM 78320 - le 30/03/2006
Le DDE parle d'une augmentation de l'emploi en Ile de France, et donc une demande en logement, et en route. Pourquoi encore et toujours pousser à la centralisation sur Paris Ile de France d'ici 2020, alors que cette mégalopole est déjà saturée ? et alors que bien des régions de province attendent l'activité ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :07/04/2006
Votre question porte sur un thème d'aménagement national du territoire qui va bien au-delà du débat sur l'opportunité du prolongement de A12.

Pour l'Etat, les enjeux, en Île-de-France, région capitale, portent sur son poids économique, scientifique,culturel et touristique, et par l'aura mondiale de Paris. Cette région est essentielle au rayonnement de la France et à son succès dans la compétition internationale.
Ainsi, du point de vue de l'Etat, la révision du schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF) qui est pilotée par la Région, doit favoriser le dynamisme de son territoire, pour conforter ses pôles d'excellence, pour l'émergence d'activités nouvelles (avec des outils juridiques et financiers tels que les pôles de compétitivité et des périmètres d'opérations d'intérêt national -OIN).
L'Etat ne mène pas pour autant une politique de centralisation. Nous rappellerons tout d'abord que les Régions sont les principaux acteurs d'aménagement et de développement de leurs territoires. Elles contribuent, notamment par leurs implications financières dans les contrats de plan, à favoriser les projets structurants qui constituent des atouts de compétitivité des territoires. Ensuite, l'Etat a contribué ces vingt dernières années à une politique de développement des régions par la réalisation de grandes infrastructures dans les parties du territoire les plus enclavées (exemple : autoroutes du Massif Central : A20, A 75, A88), la délocalisation d'emplois publics en province, et des schémas de services recherchant des équilibres et des cohérences entre régions. La Direction Interministérielle de l'Aménagement et de la Compétitivité des Territoires (DIACT), ex-DATAR, et ses documents cadres issus des CIACT, sont les instruments de cette politique.

Les enjeux de la révision du SDRIF seront ainsi de contribuer à rapprocher les emplois des lieux d'habitations, plus généralement de rapprocher les émetteurs de déplacements des récepteurs: de cette manière, une croissance économique et démographique peut ne pas être incompatible avec une diminution globale des déplacements (qui seraient d'ailleurs très différenciés selon des zones centrales, petite couronne ou grande couronne) ainsi favorable à la consommation d'espaces pour des infrastructures nouvelles.



Question de : ARONDEL Patrick - SAINT REMY LES CHEVREUSES 78470 - le 29/03/2006
Comment a été prise en compte la raréfaction des carburants et donc l'augmentation certaine de leur coût ? L'augmentation du traffic routier est une fausse idée ( démontrable et connu des personnes informées ). Comment peut-on en arriver à se servir ainsi d'une idée aussi fausse ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Votre point de vue n'est pas argumenté. Nous ne connaissons pas les études ou publications de personnes informées auxquelles vous faites référence.
Afin de vous apporter cependant les arguments du maître d'ouvrage, Etat, ministère de l'équipement et des transports, je vous communique le lien vous permettant de prendre connaissance de l'analyse et la note d'orientation la plus récente sur le sujet de la croissance du trafic routier dans un contexte plus large de développement des politiques alternatives de transport, dans un contexte de développement durable.
Il s'agit du dossier de conférence de presse de M. Perben, ministre de l'équipement et des transports, daté du 29 mars 2006:

http://www.transports.equipement.gouv.fr/frontoffice/visu.jsp?id=1

Question de : BAUDOIN JEAN-LOUIS - LE MESNIL SAINT DENIS 78 320 - le 20/03/2006
Bonjour,
dans le document présenté sur votre site internet dans le dossier DREIF. Etudes de déplacements en préparation des débats publics A12 et A104. Présentation du scénario de demande 2020. Octobre 2005.
Le taux de chomage prévisionnel est de 5%, en page 8
Provenance du CIADT du 18 décembre 2003, les prévisions en 1999 du taux de chômage était de 10% !
Je ne crois pas avoir vu en 2006 des prévisions de taux de chômage de 5%
à l'horizon 2020 !
Ce très faible taux a un impact direct sur les la population qui travaille et donc sur la population qui se déplace
Serait-il possible d’avoir des prévisions réalistes et actualisées ?

Par avance merci.
Cordialement JL.Baudoin Président de MOUV.E.S

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/03/2006
Le taux de chômage était de 11,5% au recensement de la population 1999 (source : INSEE - Ile-de-France à la Page n°194 - téléchargeable sur le site Internet de l'INSEE). Les données récentes indiquent des taux de chômage de l'ordre de 10% (source : INSEE).
Pour construire le scénario 2020 de demande de déplacements, nous avons pris comme hypothèse que la situation économique s'améliorerait d'ici 2020, ce qui est cohérent avec la politique de croissance de l'emploi énoncée dans le CIADT du 18 décembre 2003 par le gouvernement. Cette hypothèse nous a donc conduit à prendre un taux de chômage moins important (5%) dans le scénario de demande de déplacements en 2020 plutôt que de reconduire le taux de chômage actuel.
Par ailleurs, on peut estimer l'impact du nombre d'emplois sur la demande de déplacements domicile - travail grâce à l'Enquête Globale de Transport 2001. A l'heure de pointe du soir, pour cent emplois, on observe treize retours au domicile depuis le travail en automobile, en Grande Couronne. Sur la base de cette estimation, un taux de chômage à 10% en 2020 plutôt qu'à 5% engendrerait une diminution globale du nombre de déplacements en automobile de l'ordre de 2,5% à l'heure de pointe du soir, ce qui a peu d'impact sur la comparaison des différents projets.

Question de : Petitprez Benoit - TRAPPES 78190 - le 20/03/2006
Quelles seront les conséquences pour les entreprises et les salariés touchés par le passage de l'autoroute A 12 sur leur site d'exploitation actuel?
Cette question est posée à la fois par notre comité d'entreprise, par nos clients qui dépendent de la localisation de notre entrepôt, et par nos locataires. L'entrepôt Cryologistic est directement concerné par le tracé 2A.
Merci

Réponse du Maître d'Ouvrage :20/03/2006
Dans le cas du choix de la variante 2A, il y aurait effectivement des acquisitions à réaliser pour permettre la construction de l'autoroute. Selon les cas, soit il y aura possibilité de reconstruire sur place les entreprises démolies (c'est le cas de quelques entrepôts) après des opérations d'installation provisoire, si possible à proximité, soit une nouvelle localisation, entièrement à la charge du maître d'ouvrage là où ce sera nécessaire. Les études seraient alors menées en prenant en considération toutes les composantes qui se présenteront, et avec le maximum de concertation avec les parties prenantes.