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Voici les questions posées par le public.

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Thème sélectionné : 2.TRAFIC, POLITIQUE DE TRANSPORT, PROSPECTIVE

Question de : SERICOLA Hervé - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 29/03/2006
Alors que beaucoup de nos contemporains souffrent des méfaits engendrés par le « tout voiture », il est regrettable de constater que ce débat se fasse dans le cadre restrictif du « prolongement de l’autoroute A12 ».

Notre société commence à capitaliser un certain nombre d’expériences menées à travers le monde en matière de modes de transports.

Quid des modes de transports alternatifs, collectifs, etc. ?

Faut il se résoudre à déplacer ses propres maux vers autrui ou bien sommes nous capables de dépasser nos égoïsmes pour construire et aménager un territoire qui respecte ses différentes composantes ?

La ville de Saint Quentin en Yvelines serait elle devenue le chaînon manquant de l’espèce autoroutière moderne et européenne au point de vouloir en dénaturer son espace ?

C’est pourquoi, j’estime que ce débat devrait poser en préalable la modification urgente de toute la politique des transports actuelle à l’échelle de notre région IDF ainsi que de son financement. Il nous faut un plan Marshall des transports, des déplacements et de l’aménagement du territoire...

Le « prolongement de l’autoroute A12 » n’est qu’un prétexte qui permet au « tout voiture » d’éviter une réflexion beaucoup plus large car des choix alternatifs viendraient inévitablement bouleverser l’ordre établi en matière de déplacements.

Réponse du Maître d'Ouvrage :08/04/2006
Votre contribution exprime votre point de vue sur l'utilité d'un débat sur la politique des transports en Île-de-France qui selon vous devrait précéder des débats publics de projet comme ceux du prolongement de l'autoroute A12.

Nous prenons acte de votre opinion et vous informons que la révision en cours du Schéma Directeur de la Région Île-de-France, pilotée par la Région, peut être un cadre de la réflexion que vous suggérez.

Pour la réunion publique du25 avril le STIF, autorité organisatrice des transports régionaux en ile de france, a été invité et devrait être présent; vous pourriez poser directement votre question à son représentant

Question de : SARFATI Arnaud - LES ESSARTS LE ROI - le 28/03/2006
Lorsque l'A12 a été inaugurée, elle a libéré la ville de Saint-Cyr l'école. Parfait. L'A12 circulait bien... pendant quelques années. Elle est aujourd'hui saturée tous les matins pendant 2 heures. Le prolongement de l'A12 ne risque-t-il pas de reproduire les faits. Va-t-on élargir la même route dans 20 ou 30 ans ? N'est-il pas plutôt possible de réduire le trafic ?

Réponse du Maître d'Ouvrage :06/04/2006
Plusieurs faits peuvent contribuer à des éléments de réponse à votre question.

Si le prolongement de A12 était décidé par le ministre de l'équipement et des transports, à l'issue du bilan du débat public qui sera remis par la C.N.D.P., sa mise en service se ferait à l'horion 2015-2020.
Pendant cette période, divers aménagements sur l'itinéraire A13, A12, RN 10 seront réalisés:
- l'élargissement de l'autoroute A13 entre Vaucresson et Rocquencourt de 2 fois 3 à 2 fois 4 voies avec une amélioration de la capacité de l'échangeur de Rocquencourt ;
- au sud des Essats-le-Roi, la mise à 2 fois 2 voies de la déviation de Rambouillet et de la section Rambouillet-Ablis.
Ces opérations, financées sur l'actuel contrat de plan Etat-Région, sont pour certaines déjà en chantier ou le seront dans les prochains mois.
L'Etat envisage également d'ouvrir une quatrième voie sur A12, sens province-Paris entre Bois d'Arcy et Rocquencourt d'ici 2020.
L'ensemble de ces opérations doit donc contribuer à une réserve de capacité supplémentaire sur l'itinéraire, en prévision de ce qui serait alors le dernier maillon manquant, le prolongement de A12 entre Montigny-le-Bretonneux et les Essarts-le-Roi.

En outre, Les simulations de trafic qui ont été faites par le maître d'ouvrage à cet horizon 2020 tiennent compte par ailleurs des reports de trafics d'itinéraires concurrents. C'est ainsi qu'une partie du trafic de transit ou d'échange en Île-de-France sur A10 se reporterait sur l'itinéraire A12-RN10.

De plus, d'ici 2020, l'Etat table sur une croissance plus modérée du trafic routier, voire stable, amorce des résultats d'une politique plus volontariste en faveur des transports en commun.

Au delà de 2020, il est difficile de prévoir le contexte économique et l'évolution des comportements. La prise de conscience des problèmes de pollution et d'environnement, d'éventuelles mesures fiscales nouvelles, peuvent stabiliser la mobilité par la route, en particulier dans des zones urbaines denses bien desservies par des transports en commun.





Question de : DINCKI  - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 28/03/2006
- Pourquoi augmenter la capacité de trafic par A12 ( quel que soit le tracé ) alors que le trafic sur A12 - A13 est aujourd'hui à saturation.
- Les comparaisons économiques entre variantes ne sont pas faites à égales conditions de traitement de la RN 10et sans donner les conditions de financement des différentes variantes.

Réponse du Maître d'Ouvrage :08/04/2006
Votre question comporte trois sujets assez distincts auxquels nous répondons ci-après :

- En 2020, le maître d'ouvrage a pris comme hypothèse que A13 est élargie à 2 fois 4 voies entre Vaucresson et Rocquencourt avec amélioration de la capacité du triangle de Rocquencourt (travaux engagés en 2006 et achevés avant 2009) et qu'une quatrième voie soit mise en service entre Bois d'Arcy et Rocquencourt dans le sens province-Paris (pour faciliter les mouvements vers A13 province). De plus, l'itinéraire de la RN 10 au sud des Essarts-le-Roi doit également être porté à 2 fois 2 voies avec l'aménagement de la section Rambouillet-Ablis (travaux engagés en 2006) et de la déviation de Rambouillet (travaux prévus à partir de 2008). Ainsi le prolongement de A12 répond à un objectif de traitement homogène de l'itinéraire.

- Les coûts des différentes familles et leurs scénarios portés dans le dossier du maître d'ouvrage ne comportent pas le coût supplémentaire de la requalification de la RN 10 telle qu'elle est étudiée actuellement en concertation avec les collectivités.
Le programme de cette requalification est un invariant pour les familles 2, 3 et 4.
Pour la famille 1, dite transformation de la RN 10, le programme de requalification ne pourrait être mis en oeuvre que selon le scénario 1B et devrait être étudié selon des caractéristiques nécessairement différentes, en raison de l'imbrication de A12 et de la RN 10 sur la même emprise.

- Quelle que soit la famille, le maître d'ouvrage présente son projet au débat public avec l'hypothèse d'un financement par le contribuable, c'est-à-dire sur le budget de l'Etat et des collectivités éventuellement contractantes, et non par un péage. Compte-tenu des contraintes budgétaires, un étalement du financement est à prévoir dans une durée qui dépend bien évidemment du coût de l'ouvrage et des possibilités de réalisation et mises en service par phases.

Question de : JEGOUX Philippe - MONTIGNY LE BRETONNEUX 78180 - le 28/03/2006
Bonjour,

les autoroutes franciliennes s'engorgent aux heures de pointes. Afin d'échaper à ce piège une partie de plus en plus grande des usagés trouve un échapatoire au niveau des voiries urbaines latérales non dimentionnées pour cette circulation.

En ce qui concerne les différents projets d'itinéraires de prolongement, existe t'il une analyse des circulations induites dans le tissu routier situé aux alentours des tracés de l'A12 ?, ( N10, les rues de Montigny Avenue des Prés, etc.. )

Existe t'il également une l'analyse des nuisances induites ( bruit, pollution, géne pour la circulation locale) que devront subir les riverains ?.

Réponse du Maître d'Ouvrage :05/04/2006
Vous avez raison d’affirmer qu’en cas d’engorgement aux heures de pointe, les usagers ont tendance à se diffuser sur les voies urbaines ou autres, non dimensionnées pour cette circulation. C’est d’ailleurs le constat qui est fait actuellement dans notre secteur d’étude à cause de l’engorgement de la RN 10. (cf. diagnostic des études de trafic disponibles dans les locaux de la CPDP et en ligne).
C’est précisément l’un des objectifs du prolongement de l’autoroute A12 : sa réalisation devrait permettre d’absorber ce trafic qui se diffuse, notamment sur les voies urbaines d’Elancourt et de Maurepas, mais également avenue des Prés à Montigny, voire même également sur les routes départementales qui sillonnent le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse (d’où l’effet « aspirateur » de l’A12, qui consistera à re-canaliser cette circulation diffuse tout en soulageant la RN 10 et toutes ces voies).
Comme pour toute construction nouvelle d’infrastructure, une étude d’impact détaillée du projet sera réalisée en détail dès qu’une décision sera prise sur le tracé à retenir. Cette étude d’impact, qui fera l’objet d’une enquête publique, détaillera non seulement les effets directs, indirects, temporaires et permanents sur son environnement (naturel et humain), mais également les mesures prises pour supprimer, réduire ou compenser ces effets.