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Avis n°3

Surélévation de l'autoroute

Ajouté par F. H. (Metz), le
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Bonjour, Dans le cadre du débat qui va s'ouvrir, j'ai une proposition à formuler pour trouver une solution à la saturation de l'A31 : Je propose, plutôt que de construire une nouvelle autoroute, plus ou moins proche de celle existante, de surélever l'autoroute existante par le même nombre de voies et pourquoi pas prévoir un sens de circulation unique sur chacune des voies. J'espère m'être bien fait comprendre, il s'agirait, par exemple, de construire une autoroute au dessus de celle existante, un peu comme les ponts américains, par exemple, le Golden Gate à San Francisco ou le Brooklyn Bridge à New-York. Tout le monde s'y retrouverait : notamment en termes de gain sur les emprises foncières et ce serait l'occasion de prévoir un dispositif destiné à réduire les nuisances sonores et atmosphériques et ce serait un vrai projet digne du XXIème siècle sur cet axe européen. Je vous remercie pour l'attention que vous porterez à ma proposition. Un usager régulier de l'A31.

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

La solution que vous proposez consisterait à construire une autoroute au-dessus de l’autoroute existante. Outre les difficultés techniques majeures posées par cette solution (conception et emprise des échangeurs, dimensionnement des protections phoniques, insertion paysagère …), une estimation sommaire montre qu’elle serait nettement plus coûteuse que le projet A31bis. En effet, en apparentant la solution proposée à celle d’un viaduc au dessus de l’autoroute existante et convenant que l’ordre de grandeur de coût d’un viaduc est de 50 MEuros par km. Le coût de construction du viaduc serait supérieur à 5 milliards d’Euros sans tenir compte des autres coûts induits (échangeurs, réaménagement de l’autoroute existante, etc.)

Pour mémoire, l’estimation du projet actuel est comprise entre 1.1 et 1.4 milliard d’euros.

La solution proposée n’est donc pas envisageable pour des raisons techniques et économiques.

Commentaires

Même si un nouvel axe routier est trop onéreux à envisager, un autre mode de déplacement en sustentation existe, et c'est le monorail préconisé par l'association thionvilloise UCIROUTHE, présidée par Mr Yves CLEMENT, qui est intervenu plusieurs fois sur ce thème. Reste à en trouver le financement, qui conditionne les autorisations administratives requises, puisque le maître d'ouvrage ne peut disposer de fonds publics que pour l'A31bis. Il faut y intéresser des constructeurs ferroviaires comme ALSTOM, et tisser un cartel financier d'investisseurs privés susceptibles de soutenir ce projet novateur et écologique. Notamment en vue de l'échéance maximale étudiée, qui est à l'horizon 2030, puisque la SNCF ne peut s'engager que sur un maximum de six sillons en heures de pointe. Le développement économique du Luxembourg étant amené à se poursuivre, la saturation de l'existant sera à nouveau posée à cette date. Les transports en commun doivent suppléer à cette thrombose annoncée, encore faut-il pouvoir les faire circuler. Le flux aérien par monorail semble une solution d'avenir qu'il convient d'étudier sérieusement et sans ironie.