Tout habitant de l'agglomération considère comme une erreur historique la traversée de Lyon par une autoroute (Paris a failli faire la même dans les années 70 avec l'A6 pénétrant jusqu'au cœur de la ville), ce n'est pas pour autant qu'il faut la réitérer.

Un véritable moratoire sur les infrastructures routières est indispensable ne serait-ce que pour répondre au ''Plan Climat''.

Le temps n'est plus à un éventuel ''bilan neutre'' des émissions de polluants, mais bien à une diminution des quantités émises. Toute voirie urbaine devrait se voir appliqué la limitation à 50 km/h, cela réduirait les nuisances divers et découragerait le transit.

L'imagination doit être utilisée non pour essayer de promouvoir des solutions pensées dans les années 1930 (par ceux là même qui pensaient les grands ensembles à travers la ''machine à habiter'') mais pour trouver des solutions nouvelles et innovantes au problème des transports d'agglomération. Certes, le déplacement automobile existe et il faut en tenir compte dans les paramètres, mais penser la ville de demain et plus tard encore doit a minima tenir compte des contraintes y compris légales et règlementaires du moment.

Promouvoir Lyon et son agglomération doit passer par autre chose que le futurement réputé ''nœud de Pierre-Bénite'' après le tunnel sous Fourvière. L'image d'une ville à la pointe de la technologie des déplacement propres, voilà l'ambition qu'il faudrait avoir. La question n'est pas d'éradiquer immédiatement la voiture du centre de l'agglomération mais bien d’œuvrer à son éradication future. Toute infrastructure routière aussi structurante que l'ADS hypothèque cette vision.

Associé à Impacts environnementaux; Mobilité & modes de vie; Santé & qualité de vie; Climat; Evolutions de la mobilité; Qualité de l'air