L’agenda 21 du Grand Lyon a développé un « observatoire du Développement durable » avec 5 enjeux :
Cohésion sociale et solidarité des territoires.
Lutte contre le changement climatique.
Préservation des ressources.
Accès des habitants à une bonne qualité de vie.
Promotion des modes de développement et de consommation durables.
Le projet « AdS » ne respecte pas ces résolutions.

L’AdS ne prend pas en compte la triple nécessité de :
- réduire les nuisances routières,
- alléger la dépense pétrolière
- limiter les émissions de GES.

L’AdS ne prend pas en compte non plus la crise, le chômage, les moyens financiers des ménages. Il favorise l’étalement urbain et son attraction engendrera un accroissement de la saturation des voiries convergeant vers lui.

Son coût prévisionnel, vu les réserves faites et les difficultés annoncées pour sa réalisation, aurait toutes les chances de ne pas être respecté.

Ce projet est basé sur des documents anciens et antérieurs à la crise, sans réactualisation, à savoir par exemple Enquête EMD de 2006 et PDU de 2005.

La solution est à rechercher dans les lignes fortes de transport collectif. Leur absence dans l’ouest lyonnais est une des causes de l’encombrement du tunnel de Fourvière. Il n’y a qu’une seule ligne forte à l’ouest de la Saône : la ligne de métro D !

Il faut enfin prendre en compte la diminution des concours financiers de l’Etat aux collectivités territoriales et les difficultés croissantes des ménages.


Associé à Autres solutions; Alternatives en transports en commun