1/ Notre position collective de 160 adhérents, association reconnue d’intérêt général, crée en 1976 :
-  poursuivre les mesures de limitation et d'organisation de l'usage de la voiture accompagnées du développement des transports collectifs, des vélos et de la marche car les comportements ont changé, et non pas créer  le TOP.
La requalification d'A6/A7, à Confluence et au cours de Verdun, est néanmoins nécessaire.
Pour cela il faut :
-  offrir aux automobilistes de l'Ouest qui se rendent à Lyon et Villeurbanne (grande majorité des véhicules de l'A7), des transports collectifs efficaces pour qu'ils abandonnent leur voiture. Donc compléter le métro B d'Oullins et le tram-train Saint-Paul Brignais ;
- créer un axe lourd en site propre intégral (souterrain) Perrache Alaï, des lignes fortes C24, C20 prioritaires ;
- créer une réelle rocade TCL de proximité dans l'ouest fondée sur les lignes 14, 63 ;
- créer un accès prioritaire à l'autoroute A6 pour les  bus de desserte fine et le covoiturage.
- créer un réseau cyclable, un réseau cheminement(s) piétons sécurisé(s), et des aménagements de voiries limités, étant donné les nombreux déplacements courts dans l'ouest lyonnais ;
- pour nous, la position des socialistes et de l’opposition municipale n'est pas acceptable ! 
Mettre le TOP en souterrain, accéder aux échangeurs par des RD 342 et 489 surchargées, etc., c'est détruire et polluer le vallon de Charbonnières près de Bel Air. Espérer la réalisation du contournement avant l'ouverture du TOP est un fol espoir !

2/ En une quinzaine d'années, dans la Communauté urbaine de Lyon, comme dans d'autres grandes villes françaises et étrangères, les mesures de limitation de l'usage de la voiture et du développement des transports collectifs, des vélos et de la marche, ont changé les comportements : le nombre de déplacements quotidiens en voiture de chaque grand lyonnais a diminué de 15%, la part du réseau TCL est près du quart des déplacements mécanisés (sans la marche). C'est encore faible comparativement à des villes suisses ou d'Europe du Nord !
Aujourd'hui, il faut poursuivre et accentuer le Plan de Déplacement Urbain, surtout que notre commune de Francheville est grevée par le Tronçon Ouest du Périphérique, le long de la rivière Yzeron et du ruisseau de Charbonnières. Lors de la révision du Plan Local d'Urbanisme à partir de 2011, Franchevillois, pensez-vous que doit subsister cette emprise d'autoroute urbaine ? Dans la perspective même d'un tunnel, doit-on autoriser la création de l'échangeur de Bel Air-Alaï, à l'image de l'échangeur du Val-vert à Ecully-Tassin ?
Voisins Lyonnais, la requalification de l'autoroute A7, à Confluence et au cours de Verdun, est nécessaire : une autoroute de transit dans Lyon n'aurait jamais dû se faire ! Pour réparer cela, en dehors des grandes migrations estivales, un jour normal de semaine, le TOP est-il la solution ?
En fait, l'A7 vers Confluence est plus une autoroute urbaine que de transit. Venant du sud, principalement de communes du Grand Lyon, la grande majorité des 107 000 véhicules d'A7 se rendent à Lyon et Villeurbanne par les quais du Rhône et de la Saône. De même, venant du nord et de l'ouest, principalement de communes du Grand Lyon, la grande majorité des 113 000 véhicules d'A6 a les mêmes destinations au centre de l’agglomération (enquête du Grand Lyon des bretelles d'A6). En effet, la forte polarisation des emplois, des commerces et des services au cœur de l’agglomération explique cette polarisation des déplacements. Comment envisager le détournement par l'ouest, de ces importants trafics d'agglomération entre l'ouest et le secteur Lyon-Villeurbanne à l'est de la Saône sur un TOP à péage.
De plus, le transit nord sud, 2 sens confondus, ne représente que 8% des 113 000 véhicules quotidiens du tunnel de Fourvière (dernière Enquête cordon de Lyon). En conséquence, le transfert de ce transit nord-sud, en partie international, sur le TOP, soulagerait assez peu les quais du Rhône à Confluence.
Dans le contexte financier difficile, de pollution avérée que l'Union Européenne devrait condamner, d’épuisement des ressources pétrolières, mais de changement des comportements et des opinions des Grands Lyonnais, les élus de la Communauté Urbaine de Lyon, de notre commune sont face à leur responsabilité : œuvrer avec les citoyens pour une ville humaine, apaisée où tous les modes de déplacements ont leur place.

Associé à Autres solutions; Alternatives en transports en commun