D’après nos estimations (en l'absence de comptage public disponible), le trafic cycliste est estimé à 1000 vélos / jour circulant dans/vers/à partir du quart Sud Ouest de l’agglo … se répartissant en :
- 500 vélos / jour sur la liaison périphérie Sud-Ouest – Lyon
- 500 vélos / jour dans le quart Sud-Ouest, entre communes du secteur
C’est évidemment bien peu, eu égard à la circulation automobile sur le même secteur mais énorme quant à l’inexistence d'infrastructures cyclistes aujourd’hui.
Notre propos n'est pas de prendre position sur les différents scénarios proposés dans le projet.
En effet, l’issue du projet 'Anneau des sciences' est hypothétique et de très long terme … alors que la problématique VELO est actuelle et certaine !
Le collectif souhaite que le VELO soit 'traité' comme un mode transport intra-agglomération à part entière pour de nombreux citoyens… et qui mérite à ce titre de figurer dans le débat public.
Nous proposons qu'un PLAN VELO mobilisant tous les acteurs de l’agglomération soit inscrit comme étape n°1 du projet 'Anneau des sciences', quelle que soit l’issue et le calendrier du projet.
Un plan vélo, imparfait mais néanmoins intéressant, existe aujourd’hui. Il est porté par le Grand Lyon … mais le nombre d’acteurs concernés (Etat/DIR, CG, Grand Lyon, communes) et leur volonté modérée pour certaines freinent ou bloquent sa réalisation.
C’est pourquoi nous souhaitons une mobilisation clairement affichée autour de la mise en œuvre du PLAN VELO par l’ensemble des acteurs du débat public.
A noter que ce serait un signe très fort de crédibilité des intentions mode doux du projet.
Associé à Mobilité & modes de vie; Déplacements en modes doux
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Commentaires
Entièrement d'accord : le vélo c'est maintenant !
La sécurité de ce point noir qu'est pour les cyclistes le pont de la Mulatière est à garantir avant la mise en service du pont Raymond BARRE !
Je souscris complètement à cet avis.
J'ajouterai que l'investissement dans l'aménagement de voies cyclables devrait répondre à des critères qualitatifs, plus que quantitatifs:
- éradication des points noirs (le pont de La Mulatière est à cet égard un bon exemple),
- aménagements pour le franchissement des carrefours,
- voies en site propre, plutôt qu'en bordure de chaussée (en particulier le long des zones de stationnement).
- maillage de l'agglomération par un réseau 'en continu',
La part modale du vélo dans les déplacements est environ 3 fois supérieure à Strasbourg qu'à Lyon. c'est dire le potentiel de développement de ce mode de déplacement, si on lui offre des infrastructures à la hauteur.
En effet il faut offrir au vélo une infrastructure à la hauteur. Je vous invite pour le vérifier à suivre le lien suivant http://shweeb.com ou à lire l'Avis 109.
Cette prise de hauteur d'une autre forme de mobilité n'est-elle pas la solution intermédiaire entre la voiture et les transports en commun ?
Rouler à vélo ? Autrefois, personne ne se posait la question, c'était une évidence. Aujourd'hui la modernité impose de se justifier, de demander une petite place : quelle aberration ! Pourtant l'avenir de ce mode de transport est tracé. La transition énergétique est en marche et ce n'est pas en développant les infrastructures automobiles que nous construirons le monde de demain pour nos enfants. Nous avons besoin de pistes cyclables protégées et pas seulement quelques bandes peintes qui disparaissent au moindre carrefour ... le vélo, c'est, en plus, la forme et la convivialité !
Merci au collectif VALVE pour le travail réalisé, qui met en évidence, le nombre de personnes déjà concernées par les difficultés à circuler à vélo jusqu'à Lyon, et le besoin à satisfaire pour encourager ce mode doux, afin de limiter la circulation automobile polluante.
C'est MAINTENANT qu'il faut penser transition énergétique : ça chauffe !
Tant qu'à faire venir le Métro à Oullins, autant y faire aussi venir le vélo ! Il faut des infrastructures vélo sur l'axe majeur Sud-Ouest qui soient dignes d'une grande ville comme Lyon.
Oui, nous voulons plus de vélo et plus d'infrastructures pour se déplacer en vélo. Le potentiel et les bénéfices sont considérables et les gens n'attendent que ça. Ce qu'il manque c'est de la volonté politique et un peu d'argent (mais très peu au regard des investissements à venir pour l'Anneau des Sciences). Alors un peu de volonté messieurs et mesdames les politiques !
Le maire d'Oullins et son équipe sont largement investis dans le débat sur l'Anneau des sciences ... Qu'on soit d'accord ou non avec les options qu'ils défendent, on doit saluer cette mobilisation. Toutefois, ne s'agit-il pas d'un combat d'arrière-garde ? Alors que tous les indicateurs de la circulation automobile virent progressivement au rouge (saturation des infrastructures, renchérissement de l'énergie, pollution, enlaidissement du cadre de vie, ...), il est temps de se mobiliser vraiment pour les modes doux. Or il en est un qui, en plus de cumuler tous leurs avantages, représente aussi le plus faible investissement en infrastructures : LE VELO !
... Hélas, c'est aussi le mode le plus absent des infrastructures oullinoises. Quelle surprise pour le cycliste franchissant les limites de la commune, de n'importe quel côté : les pistes et bandes cyclables disparaissent instantanément !
Alors, Monsieur le Maire, réservez un peu de votre énergie pour un vrai combat d'avenir : rendez votre ville vélo-compatible ! Et devenez un ardent contributeur au plan vélo du Grand Lyon.
Les infrastructures qui permettront aux vélos de mieux circuler sont un investissement d'avenir - je pense en particulier au problème de santé publique que constitue la pollution, mais d'autres avantages du vélo ont déjà été avancés. Le développement du vélo en a besoin. Toutes les dépenses des collectivités locales en terme d'infrastructures routières sont orientées vers la voiture, ne règlent pas les problèmes de circulation (plus il y a de routes, plus il y a de voitures), mais transforment peu à peu notre environnement en cauchemar. Quelle est la part, dans nos dépenses publiques d'infrastructures routières, utilisée pour les vélos par rapport à celle utilisée pour les voitures ? Quelle est la part tournée vers l'avenir ? Merci au collectif VALVE de relayer nos préoccupations, et que nos élus nous entendent et fassent preuve de volonté politique concrète. La circulation en vélo demain sera-t-elle plus facile, plus fluide, moins dangereuse ? Je le souhaite de tout cœur, et je souhaite que mes impôts y contribuent !
La France a un sacré retard en termes d'aménagements cyclables par rapport à l'Europe du Nord mais, depuis l'arrivée des vélo'v, on sent que le vent tourne. Le vélo devient un mode de transport crédible sur le plan urbain et son utilisation commence à être encouragée dans les villes.
Mais des points noirs subsistent comme sur le pont de la Mulatière ou comme à Oullins où des travaux d'embellissement (sic) de la grande rue sont décidés sans qu'aucun aménagement cyclable ne pointe le bout de son nez !
Quand on sait que le problème d'Oullins est justement son engorgement automobile quotidien depuis des années, je m'étonne qu'elle détienne également le record du nombre de kilomètres de pistes cyclables le plus petit !
J'habite Oullins, je circule en vélo et je connais plusieurs personnes qui souhaiteraient aller travailler à Lyon en vélo. Mais elles ont peur de la circulation et ne se sentent pas en sécurité. Une piste cyclable serait vraiment bienvenue pour rejoidre les berges du Rhône et/ou de la Saône depuis Oullins.
Une infrastructure cycliste sur le pont de la Mulatière, accompagnée de quelques aménagements amont et aval, offrirait une véritable alternative de déplacement entre le quart Sud-Ouest de l'agglomération lyonnaise et la ville de Lyon.
Un report modal de 1000 cyclistes soulagerait de façon non négligeable des infrastructures routières totalement saturées : les aménagements cyclistes créent l'usage, c'est une règle universelle.
Un projet peu coûteux, consensuel, réalisable en 2 à 3 ans, complémentaire des transports collectifs, avec des bénéfices immédiats en terme de mobilité et de santé publique... nos élus n'ont pas à hésiter un instant.
Le vélo est décidément le moyen de transport du futur !
AVANTAGE n°1 : être libre dans ses déplacements... A vélo, je me déplace très facilement ; je me gare rapidement où je veux, quand je veux.
AVANTAGE n°2 : arriver à l'heure... A vélo, le temps de trajet est garanti.
AVANTAGE n°3 : faire des économies... A vélo, j'économise. Il suffit de 3 pleins d'essence (bientôt 2) pour acheter un vélo neuf.
AVANTAGE n°4 : créer du lien social et de la convivialité. A vélo, je croise des cyclistes, des piétons, des rollers…
AVANTAGE n°5 : améliorer sa santé... A vélo, j'allonge ma durée de vie d'environ 3 années…
AVANTAGE n°6 : se détendre... A vélo, je profite de la vie, de la ville, des paysages et je suis nettement moins stressé qu'en voiture.
AVANTAGE n°7 : être écocitoyen... A vélo, j'arrête de polluer, je contribue à la santé et au bien-être collectif.
Arrêtez de parler vélo, ici il s'agit de l'Anneau des sciences et j'espère que le contournement ouest de Lyon fera mieux circuler les voitures, voire des bus en périphérie. Pensez à ceux qui ont l'obligation professionnelle de circuler autour et dans Lyon. Les écolos bobo vélo ça suffit !
Monsieur,
Nous continuerons à parler du vélo en général et dans le cadre particulier de ce débat public dont l'objectif est d'améliorer les déplacements dans l'Ouest Lyonnais et non de, seulement, choisir entre plusieurs alternatives routières.
Le vélo constitue une alternative efficace et réaliste de déplacement pour un bon nombre de nos concitoyens.
Sa vitesse tout d'abord : elle est de 14 km/h en moyenne contre 18 km/h pour la voiture en agglomération.
Pour des déplacements inférieurs à 5 km, le vélo est plus rapide que la voiture compte-tenu du temps perdu par l'automobiliste pour se garer.
Le vélo est donc très adapté aux déplacements inférieurs à 10 km. Or la distance moyenne d'un déplacement dans l'agglomération lyonnaise est de 6,7 km (enquête déplacements-ménages de 2006).
Enfin, c'est le mode déplacement le moins coûteux pour nos concitoyens : seulement 30 à 60 euros annuels contre 620 euros pour les transports en commun et entre 3000 et 6000 euros pour la voiture.
A titre personnel, j'utilise le vélo pour tous les déplacements professionnels, notamment pour me rendre chez nos fournisseurs sur la région lyonnaise situés à des distance entre 2 et 12 km. Ce qui me permet d'arriver à l'heure contrairement à mes collègues automobilistes souvent ''bloqués'' dans les embouteillages.
Un autre avantage pour les entreprises est la plus grande ponctualité de leurs employés cyclistes et leur plus faible absentéisme.
Des pays à l'économie vigoureuse, tels l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas ou encore l'Autriche ont des parts modales cyclistes 3 à 5 fois supérieures à celle de la France ...
Si ce moyen de transport ne vous convient pas, ce que je peux tout à fait comprendre, vous avez toutefois tout intérêt à voir l'usage du vélo se développer. Un vélo de plus c'est souvent une voiture de moins. Le vélo contribue donc à fluidifier la circulation automobile au bénéfice de l'automobiliste dont l'air sera également moins pollué ...
Pour conclure voici un lien vers l'intervention du collectif Valve en réunion publique
En espérant vous avoir apporté quelques arguments convaincants sur le transport cycliste.
Sincères salutations citoyennes,
Fabien Bagnon
Les écolos bobo Vélo ça suffit ! ... Voici ainsi résumée toute l'étendue de votre réflexion !
Cher Monsieur, j'ai moi aussi choisi le vélo pour tous mes déplacements au quotidien, qu'il fasse beau ou qu'il pleuve, chaud ou froid, de jour comme de nuit.
Je le fais par conviction et non pour des raisons économiques, convaincu que l'âge d'or de la voiture individuelle est révolu, et que continuer dans cette voie mène les générations futures droit dans le mur.
Je suis également citoyen et contribuable, et refuse de financer à prix d'or une infrastructure d'un autre âge, source de nuisances en tous genres.
La question du réseau de bandes et pistes cyclables dans le sud-ouest lyonnais est clairement posée dans cette contribution et dans vos commentaires. Le territoire de la commune d'Oullins est ciblé en particulier.
Oullins, c'est une commune particulièrement vallonnée (collines de la Glacière, des Chassagnes, de Montmein, de Montlouis, de la Cadière, de la Bachasse et du Golf) et historiquement très contrainte (rues étroites). Nous sommes loin des grands boulevards lyonnais et villeurbannais ; il n'est donc pas si simple d'y aménager des voies cyclables, quelle que soit la tendance politique de l'exécutif municipal.
Pour autant, l'équipe de François-Noël Buffet est clairement engagée sur cette voie. Dès 2006, la Ville d'Oullins a formulé la demande auprès du Grand Lyon d'une installation des stations Vélo'v, demande refusée par Gérard Collomb. Nous espérons que l'arrivée du métro B à la gare d'Oullins permettra l'implantation d'une ou plusieurs stations.
Par ailleurs, toute voirie créée ou réaménagée voit se créer une piste cyclable (boulevard JF. Kennedy, future avenue Edmond Locard). Ce n'a pas été le cas de la grande rue d'Oullins (réaménagée, et non simplement embellie), là encore pour des questions de place, priorité ayant été donnée aux piétons.
Ajoutons que grâce aux créations de parcs publics (parc naturel de l'Yzeron, bois de Sanzy), au réaménagement des berges de l'Yzeron, nous allons dans la direction d'un jardin sans fin, ceinture verte et apaisée autour de la ville.
Incontestablement, la création d'un périphérique englobant Oullins et surtout le prolongement du métro jusqu'à l'Hôpital Lyon-Sud que nous défendons depuis des années auront pour effet une sensible diminution du trafic automobile de transit dans notre ville.
Cela nous permettra de gagner de la place, de la qualité de vie et de l'air, et ainsi accorder au vélo la place qu'il mérite dans notre commune, et notre secteur. Peut-être la rue de la République, le chemin du Pras (la Mulatière), ou d'autres rues de quartier deviendront-elles un jour exclusivement cyclistes ?
''Par ailleurs, toute voirie créée ou réaménagée voit se créer une piste cyclable''. Certes, c'est l'application du Code de l'environnement Article L228-2 sur le site de LégiFrance :
''A l'occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l'exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d'aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation.''
''D'autres rues de quartier deviendront-elles un jour exclusivement cyclistes'' :
Les cyclistes n'ont jamais demandé d'exclusivité,
juste le moyen de circuler tranquillement dans une ville apaisée.
La ville d'Oullins est engagée dans le vélo et les modes doux notamment dans le cadre de l'agenda 21.
Dans les faits, les réalisations pour les cyclistes restent pour l'instant des vœux pieux.
La circulation cycliste permet de réduire toutes les nuisances liées à l'automobile, de se rendre à l'heure au travail pour peu que le trajet soit inférieur à 10 km. Donc oui, à Oullins ''la grande rue s'embellit'' (slogan municipal), mais Oullins a raté le virage qu'elle aurait pu prendre pour développer le trafic cycliste et réduire ainsi le trafic automobile.
Attendons de voir si Oullins transforme le ''peut-être'' en actes.
Oui, trois fois oui à l'aménagement du chemin du Pras pour les vélos ! Mais il ne faudra pas oublier d'aménager un passage sur les berges l'Izeron, afin que les cyclistes voulant poursuivre vers Pierre-Bénite ne soient pas obligés de remonter au niveau du Parc de Chabrière, mais qu'ils puissent traverser l'Izeron sur le charmant petit pont juste à côte de celui de la voie ferrée. Ce qui permettra aussi de faire la jonction avec la nouvelle gare d'Oullins et le métro B (c'est juste en face !).
Oui il y a trop de collines à Oullins pour qu'ils s'occupent beaucoup des voitures et bien moins des vélos ! A Rome aussi sept.
Pourtant pleins d'endroits pourraient être aménagés : exemple le long du Rhône et de l'autoroute entre la Saulaie d'Oullins et la Mulatière, mais il faudrait de la concertation entre les deux communes.
Aussi le long des ateliers de la SNCF côté Mulatière.
Mais nous ne sommes pas en Hollande malgré le nom de notre Président et la voiture va encore demeurer longtemps la reine de l'asphalte.
Commentaire d'un cycliste qui a été percuté par une voiture, aux aqueducs de Beaunant, voiture qui l'a laissé dans un fossé avec une double fracture du crâne, occipitale et pariétale, et une fracture du péroné.
N'oublions pas qu'il y a 150 morts de cyclistes par an en France et cela est inacceptable !!!
On nous sert du vent, du peut-être, le lobbying de la voiture est là bien installé et les voix des cyclistes comptent pour du beurre !!!
Monsieur Delorme,
a quoi sert une station Velov dans une ville où il n y a pour ainsi dire aucune infrastructure réservée aux cyclistes. Je n'ai pas compris d'ailleurs ce que les jardins et parcs publics ont à voir avec les déplacement en vélo (la vitesse pour les cyclistes y est d'ailleurs limitée), si ce n'est que tous concourent à l'amélioration de notre cadre de vie et de notre santé. Pourquoi la ville d'Oullins ne s'est pas engagée sur une voie vélo et déplacements doux en faisant une rue semi piétonne , comme à Villefranche sur Saône par exemple, pour favoriser les déplacements doux au lieu de rendre la grande rue à la pollution engendrée par les files de véhicules avançant à petits pas. Et le TOP aspirateur à voitures n'aura pas l'effet escompté sur la circulation automobile dans votre ville d'Oullins. La solution transports en commun en site propre, entre autre, incitera les usagers à prendre ceux-ci. Lire à ce sujet l 'excellente contribution du cabinet allemand mandaté par la CNDP suite à la forte mobilisation des citoyens du sud ouest lyonnais.
Salutations citoyennes.
C'est avec stupeur que je lis votre lettre. Oullins et le vélo ? Que dire de la grande rue où aucune piste cyclable n'est prévue. C'est pourtant une voie réaménagée ... Et une artère principale. M. Buffet a expliqué aux cyclistes qu'une rue parallèle serait, un jour, dédiée aux modes doux. Les vélos sont donc à cacher, à repousser hors des flux ? Nous faisons pourtant partie de la ville. Ne l'oubliez pas. Et lorsque je fais mes courses dans la grande rue (car je fais fonctionner le commerce local, ne l'oubliez pas non plus) où dois je rouler ? Où puis-je me garer ? Contre une vitrine ? Contre une porte ? RIEN n'est prévu, même pour garer de façon sécurisée les vélos. Vous parlez de gagner de la place et de l'air ? Ce n'est certainement pas en excluant les vélos que vous y arriverez. Comptez combien de cyclistes, chaque jour, vont travailler à bicyclette. Chacun de nous participe activement à la qualité de l'air et à la libération de l'espace. Comment se fait-il que les pouvoirs publics continuent à ignorer notre sécurité à ce point et à tenir des discours aussi peu réalistes et mensongers.
Deux petites remarques en retour :
- l'argument du relief est évident, notamment pour des cyclistes occasionnels, mais quand le vélo est un moyen de déplacement du quotidien, par choix ou par nécessité (un budget vélo reste nettement inférieur à un abonnement TCL), il est assez secondaire. Les exemples allemands montrent que les aménagements contrebalancent cet inconvénient : 80 000 cyclistes allemands distinguent leurs capitales du vélo
- traversant votre commune quotidiennement en vélo, j'attends effectivement avec impatience les aménagements des berges de l'Yzeron comme tous les projets modes doux que vous évoquez. Mais comme sœur Anne, je ne vois rien venir. Je vois des aménagements routiers, des chaussées refaites, le chantier du métro mais je suis persuadé que tous les périph' du monde ne permettront pas d'accorder spontanément une place aux vélos. La recherche de solutions de coexistence apaisée dès maintenant est une solution plus réaliste que d'attendre des lendemains qui chantent.
Oullinois et adeptes du vélo depuis 20ans, le relief de notre commune n'a pas arrêté ma décision de limiter mon empreinte carbone. M. le conseiller municipal, les vélos possèdent des freins pour se ralentir en descente et un mécanisme de vitesse pour éviter de pousser son engin dans les montées !!! Dans le réaménagement de la grande rue, pourquoi vouloir opposer les cyclistes aux piétons, c'est un partage du bien commun (la rue) entre tous : voiture, vélo, piétons, poussettes, handicapés, etc... Quant à la diminution du transit automobile par la création d'un périphérique englobant Oullins, plusieurs études et avis d'experts le réfutent, la saison du père Noël est passée !!! Bonne balade à vélo à toutes et à tous !
Au delà de l'engagement de principe et des bouts de pistes concédés par-ci par-là sans continuité entre elles, nous avons tous besoins qu'un vrai plan fasse le lien avec Lyon. Ça oblige à travailler avec les autres municipalités, le CG et l'Etat c'est sûr et à envisager quelques vrais travaux sur quelques mètres (pas juste une bande blanche). Et vous verrez un flux de cyclistes bien canalisés et non plus dispersés entre trottoirs et slaloms entre voitures.
N'oubliez pas que nous ne faisons pas que du vélo sur Oullins : c'est notre transport quotidien vers nos métiers à Lyon.
Si on doit continuer à mettre 40 minutes pour relayer Gerland en voiture ou bus, autant aller habiter à la campagne, non ? Alors au moins qu'on puisse y aller correctement à vélo. C'est l'avantage d'Oullins = à 15 min à vélo de Lyon. Jouez cette carte ! Pour l'instant vous méprisez la poule aux œufs d'or.
Le bénéfice potentiel est énorme, notamment pour dégonfler les bouchons sur le Bd Emile Zola.
Les vallons se tolèrent sans aucun soucis quand justement on n'a plus à s'engluer dans les bouchons des voitures avec arrêt tous les 5 m.
1000 vélos/ jour en tenant compte de l'absence d'infrastructure, des travaux en cours (Pont Raymond Barre et Musée Confluence) et de la dangerosité du carrefour de la Mulatière c'est tout compte fait ÉNORME.