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AVIS 285 / Un tracé plus large, plutôt qu'un bouclage resserré
Ajouté par Clément DELORME, CONSEILLER MUNICIPAL D'OULLINS (OULLINS), 15/02/2013
J’ai entendu parler d’aberration à propos d’une autoroute construite au cœur de la ville, l’A6-A7 et le tunnel de Fourvière. Il y a pourtant une deuxième aberration : le boulevard Laurent Bonnevay : une 2 x 3, 2 x 4, parfois 2 x 5 voies en plein cœur d’un environnement très urbain, coincé entre Lyon et Villeurbanne d’un côté, et Saint-Fons, Vénissieux, Bron et Vaulx-en-Velin de l’autre. Le boulevard Laurent Bonnevay a été ouvert en 1958.

Un périphérique, c’est une voirie qui a une vocation : recueillir les flux de circulation venant de l’extérieur d’une agglomération, distribuer ces flux autour de l’agglomération, et ainsi en protéger le cœur.

On ne déplacera évidemment pas le boulevard Laurent Bonnevay, mais si cette portion du périphérique lyonnais était construite aujourd’hui, laisserions-nous Saint-Fons, Vénissieux, Bron et Vaulx-en-Velin en-dehors du cercle ?

Brancher le Tronçon Ouest du Périphérique (puisque malgré le maquillage de la communication, c’est bien de cela dont il s’agit) sur le Boulevard Laurent Bonnevay, ça fait un joli cercle bien fermé, mais c’est la validation d’une vision de l’agglomération qui date des années 1950. Pour le XXIème siècle, on pouvait espérer mieux.

La relégation de Pierre-Bénite et de Saint-Genis-Laval en-dehors du tracé du périphérique, c’est une récidive sur la rive droite du Rhône des erreurs du passé commises sur sa rive gauche.

Associé à Mobilité & modes de vie; Développement économique et urbanisme


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