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Cahier central - Partie 2



L'organisation des travaux - Les méthodes de construction

Compte tenu de la forte urbanisation des zones à traverser, Arc express sera implanté en souterrain et à moyenne profondeur, sur la majeure partie de son tracé.

La présence le long du tracé d'obstacles majeurs (Seine, Marne, infrastructures radiales existantes : métros, RER, lignes ferroviaires, infrastructures autoroutières…) imposera cependant à la ligne d'être localement plus profonde.

Les tunnels d'Arc Express intercepteront l'ensemble des formations constituant le soussol de l'agglomération parisienne (alluvions et formations tertiaires). Ils seront le plus souvent implantés sous le niveau de la nappe phréatique.
Ces formations se caractérisent par une très grande hétérogénéité (allant de terrains rocheux à des a rgiles plastiques) et peuvent présenter dans certains cas des caractéristiques géotechniques médiocres (sables de Beauchamp, fausses glaises…).

Mis à part quelques tronçons qui pourront être construits à ciel ouvert et certaines traversées fluviales, les tunnels seront réalisés à l'aide de procédés de construction hautement mécanisés (tunneliers), permettant des vitesses de réalisation élevées et des conditions de sécurité optimales.
Cette méthode limite le nombre d'emprises au sol pour réaliser les travaux. Cette technique maîtrisée s'avère parfaitement adaptée à des travaux souterrains en site urbain dense.

Par ailleurs, pour limiter l'impact des travaux sur l'environnement, les puits de service utilisés pour le montage et l'alimentation des boucliers (évacuation des déblais, voussoirs ….) seront, dans la mesure du possible, implantés de façon à permettre une évacuation des déblais par voie fluviale.

Au stade actuel des études, quatre tunneliers sont prévus pour chaque arc.
Les stations souterraines, seront réalisées, pour l'essentiel à ciel ouvert, à l'abri de soutènements provisoires.

Ces soutènements provisoires, destinés à assurer la stabilité des terrains pourront être de différents types en fonction des caractéristiques géologiques des terrains, de la présence ou non de nappes phréatiques et de l'environnement...

Dans certains cas et, en particulier, lorsque les contraintes d'environnement sont particulièrement sévères, des modes de construction alternatifs plus coûteux (réalisation partiellement en souterrain) et conduisant à des stations plus profondes (quais à des profondeurs de l'ordre de 25 mètres) pourront être nécessaires. Certaines stations ont déjà été déjà identifiées et les surcoûts induits ont été pris en compte dans l'estimation globale du projet.

Pour limiter l'impact des travaux sur l'environnement, (riverains, circulation…), les procédés de construction seront mis au point station par station en fonction des contraintes locales.

Des mesures spécifiques pourront être, en tant que de besoin, mises en oeuvre pour limiter la gêne en surface :
>> réalisation des soutènements et des travaux proprement dits par phases successives ;
>> réalisation des terrassements en sous oeuvre de la dalle de couverture construite préalablement.

Les délais des travaux comprennent la réalisation du gros oeuvre, du second oeuvre, des équipements et de l'ensemble des essais et marche à blanc nécessaires à la mise en service de la ligne.

STIF