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Cahier central - Partie 1



Charge importante du réseau

Depuis de nombreuses années, la congestion est un phénomène connu des automobilistes franciliens.
Le trafic est très élevé sur l'ensemble des autoroutes et voies rapides de la proche couronne et sur le boulevard Périphérique. On dénombre ainsi 4 à 6 heures d'embouteillages par jour sur ce
réseau. Ils atteignent jusqu'à 180 km au moment le plus difficile de la journée.

Fait plus récent, les transports collectifs, fortement sollicités dans le coeur d'agglomération sous l'effet de la croissance des déplacements, sont chargés.

Par ailleurs, une évolution des usages est aujourd'hui constatée. Ainsi, la croissance de trafic constatée porte beaucoup plus sur les
périodes d'heures creuses, de flancs de pointe et les week-ends que sur les périodes de pointe du matin et du soir. La courbe de charge s'aplatit, avec toutefois une hyperpointe plus pointue le
matin.

L'évolution des pratiques de déplacement liée à une augmentation du nombre de causes externes impactant le trafic (causes sociales, suicides...) engendre une situation complexe en termes d'exploitation. En effet, il est difficile de revenir à une situation normale sur l'hyperpointe, celle-ci étant critique. On utilise donc les heures creuses pour résorber la dégradation et revenir à l'équilibre.
Aujourd'hui, la période creuse connaît un taux de charge croissant et relativement constant.
La capacité du système à revenir à l'équilibre est donc plus difficile.

Les difficultés sont accentuées en situation perturbée, créant un cercle vicieux : le nombre de trains qui passent en une heure est nettement inférieur à l'offre programmée du fait des perturbations, générant de nouveaux dysfonctionnements …

Les difficultés en pointe ont tendance à maintenir une situation d'exploitation complexe impactant directement le confort et la qualité de service pour l'ensemble des voyageurs. Le ressenti est très fort pour les voyageurs.

STIF