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Cahier central - Partie 1



Un environnement à préserver

Compte tenu de la densité urbaine, les enjeux environnementaux sont forts en Île-de-France.
Le transport routier en particulier, est source de nombreuses nuisances.

Le Grenelle de l'Environnement a fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports une priorité stratégique : d'ici à 2020, il faut viser une réduction de 20% de ces émissions pour les ramener au niveau observé en 1990. À plus long terme, la France a pour objectif de diviser par 4 ses émissions totales entre 1990 et 2050. En Île-de-France, les véhicules particuliers sont responsables de près de 30% des émissions de gaz à effet de serre (source : inventaire des émissions AIRPARIF pour l'année 2005).

Outre ses effets sur le changement climatique, le trafic routier contribue à la pollution atmosphérique.
Dans le but d'éviter, de prévenir ou de réduire leurs impacts sanitaires et environnementaux, la réglementation française (suivant en cela la directive européenne n° 2008/50/CE du 21 mai 2008) précise les valeurs limites de concentration de polluants à respecter. Elles sont de plus en plus contraignantes année après année afin d'atteindre infine les objectifs de qualité de l'air fixés par l'Union Européenne.

Le trafic routier est responsable d'une part importante de l'émission des polluants réglementés les plus problématiques en Île-de-France, dont les impacts sur la santé sont avérés (source : AirParif, inventaire des émissions pour l'année 2005).

Pour les particules, l'exposition des populations est très variable selon les années car elle dépend fortement des conditions météorologiques. Toutefois, la situation est toujours problématique à proximité des voies routières : le nombre de jours de dépassement du seuil de 50 μg/m3 pour les particules y est en moyenne deux fois plus élevé que le nombre maximal de jours autorisé (source : AirParif).

Pour les oxydes d'azote, plus de 3 millions de Franciliens sont soumis à un air qui ne respecte pas l'objectif de qualité (exprimé en concentration moyenne annuelle). Le trafic routier est responsable de plus de la moitié des émissions d'oxydes d'azote en Île-de-France. La responsabilité est partagée entre voitures particulières (40% des émissions des transports) et poids lourds (environ 30% des émissions des transports). Ainsi, les concentrations de NO2 observées aujourd'hui à proximité du trafic routier sont deux fois plus élevées que les objectifs de qualité du Plan Régional pour la Qualité de l'Air (source : AirParif).

Enfin, le bruit dû au trafic routier reste excessif le long des grands axes de circulation. Près de 150 000 Parisiens habitent près de voies extrêmement bruyantes, c'est-à-dire présentant des niveaux sonores en façade d'immeuble dépassant 70 décibels de jour et 65 décibels de nuit (source : cartographie du bruit routier, Ville de Paris).

Dans ce contexte, le report modal (le recours aux transports collectifs plutôt qu'à la voiture individuelle) constitue une contribution non négligeable à l'amélioration de la qualité de l'environnement des Franciliens et plus généralement à la protection de notre environnement.

STIF