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Cahier central - Partie 1



Le réseau bus très chargé sur certaines lignes de liaison de banlieue à banlieue

Le bus est le mode de transport présentant le plus d'aléas et de dysfonctionnements. Ce point provient du fait qu'il emprunte un réseau viaire dense, peu large, ancien et peu adapté à une offre soutenue et régulière. Les couloirs bus sont difficilement mis en place. De plus les bus dépendent entièrement de l'état du réseau routier. En heure de pointe, il arrive souvent de constater que plusieurs bus se suivent. Ces « trains de bus » sont souvent générés par des carrefours routiers des plus critiques.

Le réseau bus est englué dans la circulation routière. La régularité ne peut être assurée. En parallèle, les seules possibilités qui permettent d'alléger la charge dans les bus est de travailler sur le cadencement (le nombre de bus par heure) et la régularité. Or
il apparaît rapidement qu'il est inutile de rajouter des bus dans des systèmes où ils ne peuvent pas circuler.

La solution dans certains secteurs très critiques est donc la réalisation d'un site propre dédié aux bus. Il est constaté (voir carte sur le taux de charge des bus) que dès lors que le cadencement et la relative sécurité de la régularité sont possibles, la demande apparaît. Par exemple, le TVM, en site propre, est un bus connaissant un franc succès. Cette offre a permis en parallèle de structurer la demande.

Une autre mesure prise quand l'infrastructure le permet est d'acheter du nouveau matériel roulant (bus doubles) ou de modifier l'existant pour accueillir plus de voyageurs.

Ainsi il apparaît que plus le réseau est chargé, plus l'exploitation est délicate et les dysfonctionnements difficiles à résorber.

STIF