Questions et Réponses


< REVENIR AUX THÈMES

Les travaux (12 questions)


Q193 • LAURENT SAMAMA, PARIS, le 22/10/2010

Aux 2 maitres d'ouvrage

 

Les délais de mise en service du premier tronàon sont de 8 ans, ce qui est inférieur de 2 ans à la moyenne des projets en ile de france. Comment comptez-vous organiser la devolution des études et des travaux pour tenir ces delais extrêment volontaristes ?

Le Maître d'ouvrage, le 23/11/2010,

A l’issue du débat public, si la décision est prise de poursuivre le projet Arc Express, celui-ci fera l’objet d’études d’approfondissement en vue de définir un tracé définitif. Ces études s’accompagneront de procédures administratives indispensables préalablement au démarrage des travaux (enquête publique, déclaration d’utilité publique, …).

Les délais de travaux proprement dits varient selon les caractéristiques des ouvrages (aériens ou souterrains) et le nombre de points d’attaque mis en œuvre pour la réalisation des tunnels.

 

La mise en service de la rocade complète Arc Express ainsi que les compléments sont prévus à l’horizon 2025.

Le projet a été officiellement lancé fin 2007, avec l’inscription du financement des études et du débat public au Contrat de projet Etat-Région 2007-2013. Les études préliminaires ont débuté en 2008. Nous sommes actuellement en phase de concertation avec le public. L’enquête d’utilité publique aura lieu en 2011, pour un avant-projet élaboré en 2012.

Le premier arc (sud) devrait être mis en service vers 2017 ; le second arc (nord) sera mis en service à l’horizon 2020, l’arc Est à l’horizon 2022 et l’arc Ouest à l’horizon 2023.

Les projets complémentaires sont prévus pour une mise en service d’ici 2025.

Toutes ces étapes sont nécessaires à l’avancement du projet : pour un projet de cette envergure, ce calendrier illustre la volonté du STIF d’aller le plus vite possible tout en proposant un projet bien conçu, validé par tous, faisable techniquement et avec un plan de financement acceptable.


Q206 • FABRICE ORY, PARIS, le 22/10/2010

Le projet Arc Express ne risque t-il pas d'être plus limité à un horizon 50 ans ?  ou alors Grand Paris a t-il plus de pootentiel à long terme ?

Le Maître d'ouvrage, le 23/11/2010,

Arc Express vise à répondre aux besoins immédiats et futurs des Franciliens par un tracé situé dans les zones denses d’habitat et d’emplois et par des correspondances nombreuses avec le réseau existant.

En prévision des trafics futurs, Arc Express n’a pas été conçu comme un projet unique se suffisant à lui-même : il est la pièce maîtresse d’un ensemble de projets regroupés dans le Plan de mobilisation de la Région, qui est une déclinaison, pour les transports, d’une démarche de planification globale contenue dans le Schéma de Développement de la Région Ile-de-France (SDRIF). Arc Express cherchera ainsi systématiquement les correspondances avec les prolongements des lignes de RER, métro et tramways.


Q214 • FLORENCE BRETON, LA VARENNE ST HILAIRE, le 22/10/2010

Dans le projet Arc Express en cas d'utilisation de gare RER A existante (ex St Maur-Créteil ou Champigny) y aurait-il des modifications/aggrandissements apportés et donc des conséquences sur les abords des gares.

Le Maître d'ouvrage, le 23/11/2010,

Le STIF n' a pas de compétence d'aménageur. De ce fait, dans le cas du projet Arc Express, il ne peut pas préempter l'ensemble des terrains ou habitations localisés dans un périmètre autour des gares à la différence de la Société du Grand Paris.

Toutes les stations d’Arc Express sont prévues en souterrain qu’il s’agisse des stations de correspondance ou des stations intermédiaires. En revanche, les correspondances avec les lignes de train ou de RER pourront se faire selon les cas soit intégralement en souterrain, soit en partie par la voirie (notamment pour les gares SNCF ou RER qui sont en viaduc). Seules les émergences (entrée/sorties) pour une station souterraine se trouvent au niveau de la voirie. Le reste de la station, y compris les quais, sont enterrés.

La gare Arc Express envisagée à la station Saint Maur-Créteil (RER A) pourrait être adjacente à la gare existante. Une telle implantation permettrait d’améliorer les conditions d’échange et d’accès des piétons et des voyageurs venant des bus.

Concernant la station Champigny (RER A), la gare Arc Express pourrait être implantée sous le parking existant. Seules les sorties (type bouche de métro parisienne) seraient visibles.  

Pour les gares ou stations existantes susceptibles d’être en correspondance avec Arc Express, les études menées ont porté sur les points suivants :

  • La capacité de la gare ou de la station actuelle à accepter des flux de voyageurs supplémentaires liés à l’arrivée d’Arc Express. Avec l’arrivée d’Arc Express et la mise en correspondance avec les lignes du réseau existant, de nouveaux voyageurs vont utiliser les infrastructures existantes. La démarche a consisté à examiner dans quel contexte les constructions existantes auront la capacité de les recevoir sur les quais, dans les accès, les couloirs de correspondance et les bâtiments voyageurs.
  • La faisabilité de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Arc Express sera un projet totalement accessible puisque toute nouvelle infrastructure respecte l’ensemble des normes et réglementations en vigueur. En outre, en 2009, le STIF a approuvé le Schéma Directeur d’Accessibilité (SDA) identifiant les gares existantes qui feront l’objet d’une mise aux normes d’ici à 2015.
  • Les difficultés techniques de réalisation des travaux

 

La phase des travaux est susceptible d’avoir des impacts sur les gares existantes : la réalisation des stations Arc Express et leur maillage avec les modes de transport en commun lourds existants ont un impact plus ou moins important sur le fonctionnement de différents pôles notamment pour le volet de l’organisation des échanges voyageurs entre le bus et le transport ferré durant la phase des travaux. Ainsi par exemple, la réalisation d’une station à ciel ouvert sous l’emplacement ou à proximité d’une gare routière existante impactera cette dernière. Les sites concernés seront identifiés et feront l’objet d’études particulières pour la phase travaux. Elles concerneront le choix du phasage des travaux en tenant compte des contraintes techniques, de l’organisation de l’ensemble des échanges et des lieux de vie et de la sécurité de tous à tout moment (voyageurs, habitants, ouvriers…).

 


Q242 • Sylvain COSNIER, PARIS, le 22/10/2010

Quelles sont les entreprises partenaires du projet pour la réalisation des travaux ??

Le Maître d'ouvrage, le 29/11/2010,

Les entreprises retenues pour la réalisation des travaux ne sont pas encore connues. Une procédure d'appel d'offres sera lancée le moment venu pour les désigner à l'issue des études Avant Projet en 2012.


Q247 • rene OLIVA, PARIS, le 24/10/2010

Début des travaux, quand ???

Un arret circulaire serait souhaitable.

Le Maître d'ouvrage, le 30/11/2010,

Concernant l'arc Sud, les premiers travaux sont prévus pour la fin de l'année 2012 : le projet a été officiellement lancé fin 2007, avec l’inscription du financement des études et du débat public au Contrat de projet Etat-Région 2007-2013. Les études préliminaires ont débuté en 2008. Nous sommes actuellement en phase de concertation avec le public. L’enquête d’utilité publique aura lieu en 2012, pour un avant-projet élaboré en 2013.

Le développement ci-dessous détaille l'impact des travaux sur la circulation automobile et la vie des riverains :

Pour les réseaux en exploitation :

Les travaux seront réalisés dans un environnement de réseaux en exploitation (tunnels, réseaux d’assainissement, électriques, télécoms…), de ce fait il sera nécessaire de recenser les points d’interface entre les travaux du métro automatique et les réseaux en exploitation. Dans le cas où les travaux ont un impact sur l’activité des réseaux concessionnaires dont les ouvrages ne peuvent pas être déviés, il faudra définir avec les exploitants des modes opératoires afin de limiter les perturbations.

Pour la circulation automobile :

L’organisation des chantiers sera locale et gérée au cas par cas, de manière à maintenir au moins partiellement la circulation automobile et à assurer l’accès permanent des riverains. Des conditions de sécurité maximales ainsi que l’accès aux pompiers et aux autres véhicules de secours seront garantis par le maitre d’œuvre et les entreprises.

Pour la limitation des nuisances sonores :

La plupart des travaux seront réalisés en souterrain. De ce fait, les nuisances sonores pour les riverains devraient être réduites. L’utilisation de matériels modernes insonorisés et d’engins homologués atténuera l’impact sonore du chantier.

Pour la logistique du chantier :

La livraison des matériaux ainsi que l’enlèvement et le transport des déblais seront autant que possible effectués par voir fluviale. Les circulations de camions seront encadrées par la réglementation en vigueur.

Les zones de travaux feront l’objet de mesures de sécurité et d’une signalétique spécifique. Les chantiers, les lieux de stockage de matériel et les zones de manœuvre des engins seront délimités par des palissades ou des barrières.

 

En ce qui concerne votre deuxième question, nous ne comprenons pas ce que vous entendez par "arrêt circulaire". Pouvez-vous nous expliquer ce à quoi vous faites référence ?


Q391 • Lourdes RODRIGUES, PARIS, le 08/11/2010

La gestion du parking automobile est-elle une problématique prise en compte par le tracé vert dans la ville de Saint Maur et si oui comment? Merci. 

Le Maître d'ouvrage, le 16/12/2010,

L’organisation des accès devra être intégrée au projet Arc Express dans son ensemble dès les premières études d’insertion, quand le tracé de la ligne sera arrêté. Si les aménagements détaillés seront définis plus finement avec les collectivités locales, maîtres d’ouvrages des voiries au cours de ces premières études, les objectifs plus généraux d’organisation des pôles d’échanges définis dans le PDU régional peuvent hiérarchiser dès à présent les enjeux d’organisation des rabattements. Plus concrètement, le STIF aura pour objectifs prioritaires :

  • l’adaptation des lignes de bus pour offrir une accessibilité optimale depuis l’aire d’influence de ces stations : organisation et niveau d’offre de lignes Mobilien (lignes urbaines de desserte de la proche couronne et lignes de pôle à pôle reliant Arc Express à la grande couronne), aménagement de gares routières de qualité    
  • le développement d’une offre de stationnement vélos sécurisée, 
  • l’aménagement d’aires de dépose véhicule particulier,
  • l’aménagement de Parcs Relais sera étudié au cas par cas : il ne sera pris en compte que si l’ensemble des besoins de rabattement n’est pas satisfait par les autres modes (notamment les bus), et que si les accès routiers ont une capacité suffisante pour ne pas dégrader le fonctionnement des autres modes (présence de voies principales type ex RN ou autoroutes).

Q444 • Laurent BUSNEL, SAINT MAUR, le 08/11/2010

Au cas où la gare de Champigny serait choisie, il faudrait repenser la gare RER A : modernisation, aménagement de parkings, trafic des bus, qui nécessite aujourd'hui une profonde réorganisation. Qui en serait responsable?

Le Maître d'ouvrage, le 16/12/2010,

Le tracé éloigné pourrait en effet traverser la boucle de la Marne pour entrer en correspondance avec le RER A à la station de Champigny. Ce choix permettrait d'améliorer la desserte d'un des secteurs denses de Saint-Maur et de la ville de Champigny-sur-Marne, fortement peuplée et mal desservie.

Le pôle d'échanges de Champigny, situé sur la commune de Saint-Maur-des-Fossés, est desservi par le RER A et 6 lignes de bus. Il ne présente pas de problème en termes de sécurité, de sécurité et d'accessibilité. La station Arc Express peut être implantée sous le parking existant.

Seules les sorties (type bouche de métro parisienne) seraient visibles.  

Pour les gares ou stations existantes susceptibles d’être en correspondance avec Arc Express, les études menées ont porté sur les points suivants :

  • La capacité de la gare ou de la station actuelle à accepter des flux de voyageurs supplémentaires liés à l’arrivée d’Arc Express. Avec l’arrivée d’Arc Express et la mise en correspondance avec les lignes du réseau existant, de nouveaux voyageurs vont utiliser les infrastructures existantes. La démarche a consisté à examiner dans quel contexte les constructions existantes auront la capacité de les recevoir sur les quais, dans les accès, les couloirs de correspondance et les bâtiments voyageurs.
  • La faisabilité de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Arc Express sera un projet totalement accessible puisque toute nouvelle infrastructure respecte l’ensemble des normes et réglementations en vigueur. En outre, en 2009, le STIF a approuvé le Schéma Directeur d’Accessibilité (SDA) identifiant les gares existantes qui feront l’objet d’une mise aux normes d’ici à 2015.
  • Les difficultés techniques de réalisation des travaux

La phase des travaux est susceptible d’avoir des impacts sur les gares existantes : la réalisation des stations Arc Express et leur maillage avec les modes de transport en commun lourds existants ont un impact plus ou moins important sur le fonctionnement de différents pôles notamment pour le volet de l’organisation des échanges voyageurs entre le bus et le transport ferré durant la phase des travaux. Ainsi par exemple, la réalisation d’une station à ciel ouvert sous l’emplacement ou à proximité d’une gare routière existante impactera cette dernière. Les sites concernés seront identifiés et feront l’objet d’études particulières pour la phase travaux. Elles concerneront le choix du phasage des travaux en tenant compte des contraintes techniques, de l’organisation de l’ensemble des échanges et des lieux de vie et de la sécurité de tous à tout moment (voyageurs, habitants, ouvriers…).


Q617 • sebastien GUITRY, .., le 02/12/2010

Combien de temps dure la partie "chantier" proprement dit du projet sur l'arc sud ?

Le Maître d'ouvrage, le 20/12/2010,

En ce qui concerne le calendrier d’Arc Express, le projet a été officiellement lancé fin 2007, avec l’inscription du financement des études et du débat public au Contrat de projet Etat-Région 2007-2013. Les études préliminaires ont débuté en 2008. Nous sommes actuellement en phase de concertation avec le public. L’enquête d’utilité publique aura lieu en 2012, pour un avant-projet élaboré en 2013. Les travaux pourraient alors débuter.

Le premier arc (sud) devrait être mis en service vers 2017 ; le second arc (nord) sera mis en service à l’horizon 2020, l’arc Est à l’horizon 2022 et l’arc Ouest à l’horizon 2023.

Les projets complémentaires sont prévus pour une mise en service d’ici 2025.

Toutes ces étapes sont nécessaires à l’avancement du projet : pour un projet de cette envergure, ce calendrier illustre la volonté du STIF d’aller le plus vite possible tout en proposant un projet bien conçu, validé par tous, faisable techniquement et avec un plan de financement acceptable.


Q700 • Gilbert LEROY, BOURG LA REINE, le 22/12/2010

Bonjour, A la question « Q370 • de M. Eugène TALUT, JOINVILLE-LE-PONT, le 08/11/2010 Combien de tunneliers sont prévus pour l'Arc Sud? Un tunnelier met un an pour faire deux kilomètres sur les projets en cours (ligne 12 par exemple). Vu la distance, cinq ans de travaux semblent sous-estimés. » Le Maître d'ouvrage d’Arc Express, répond le 16/12/2010, « De manière générale, le calendrier proposé pour réaliser Arc Express illustre la volonté du STIF d’aller le plus vite possible tout en proposant un projet bien conçu, validé par tous, faisable techniquement et avec un plan de financement acceptable. La mise en service de l’Arc Sud est prévue pour 2017. L’avant-projet sera élaboré en 2013. Le STIF envisage ainsi d’utiliser quatre tunneliers simultanément sur l’Arc Sud. En supposant comme vous le faites que la vitesse de chacun de ces tunneliers soit égale à 2 km/an, ces tunneliers seraient capables de creuser 8 km par an. L’Arc Sud étant d’une longueur comprise entre 25 et 30 km (selon les tracés), il faudrait théoriquement entre 3 et 4 ans de travaux pour réaliser le seul tunnel, parallèlement aux autres chantiers (stations, etc.). »

Mes remarques et questions : Le planning de l’arc sud extrait de vos études mises en ligne sur le site de la CPDP indique qu’avec 4 tunneliers, les travaux dureront 6 ans et demi entre le démarrage et la mise en service. Si vous élaborez l’avant projet en 2013, comment pouvez-vous écrire que vous mettrez en service l’arc sud en 2017 ?

La réalité ne serait-elle pas plus proche de 2020 ? Le rapport de la cours des comptes qui parle de dérive des coûts et des délais trouverait-il ici une sorte d’illustration de plus à ses conclusions ? Merci de vos réponses. Les informations indiquées ci-dessus proviennent du document consultable (pages 17 à 21) sur le site CPDP Arc Express par le lien suivant : http://www.debatpublic-arcexpress.org/docs/etudes/etudes-insertion-traces-setec-ingerop-xelis/3-arc-sud/3-0_memoire-specifique/memoire-arc-sud.pdf

Le Maître d'ouvrage, le 24/12/2010,

A l’issue du débat public, si la décision est prise de poursuivre le projet Arc Express, celui-ci fera l’objet d’études d’approfondissement en vue de définir un tracé définitif. Ces études s’accompagneront de procédures administratives indispensables préalablement au démarrage des travaux (enquête publique, déclaration d’utilité publique, …).

Les délais de travaux proprement dits varient selon les caractéristiques des ouvrages (aériens ou souterrains) et le nombre de points d’attaque mis en œuvre pour la réalisation des tunnels.

Le premier arc (sud) devrait être mis en service vers 2017 ; le second arc (nord) sera mis en service à l’horizon 2020, l’arc Est à l’horizon 2022 et l’arc Ouest à l’horizon 2023.

L'objectif de 2017 est envisageable en recalant le planning étudié en 2009 que vous citez. Cela pourra se faire via une approche en mode projet afin d'obtenir une optimisation des délais par la mise en place de moyens conséquents permettant d'atteindre cet objectif affiché.

 

 


Q815 • Jules LAFORGUE, ., le 29/01/2011

quel serait l'ordre du phasage entre l'arc est, l'arc grand et et l'arc ouest ?

Le Maître d'ouvrage, le 02/02/2011,

Selon le calendrier prévisionnel, la mise en service de l’Arc Est est prévue en 2022. Celle de l’Arc Ouest a été estimée à l’horizon 2023. Quant à l’Arc Grand Est, qui constitue un complément annoncé en cours de débat, sa mise en service pourrait intervenir en 2025.


Q821 • Sebastien GUITRY, VELIZY, le 29/01/2011

Comment ce fait-il que les études techniques annoncent un délai de 6 ans et demi juste pour la phase travaux, et que Madame Mougard promette dans la réunion publique que l'arc sud sera ouvert en 2017 ?

Les travaux ont-ils déjà commencé ? Madame Mougard se trompe-t-elle ? Le dossier de débat public est-il erroné?

Le Maître d'ouvrage, le 04/02/2011,

A l’issue du débat public, si la décision est prise de poursuivre le projet Arc Express, celui-ci fera l’objet d’études d’approfondissement en vue de définir un tracé définitif. Ces études s’accompagneront de procédures administratives indispensables préalablement au démarrage des travaux (enquête publique, déclaration d’utilité publique, …).

Les délais de travaux proprement dits varient selon les caractéristiques des ouvrages (aériens ou souterrains) et le nombre de points d’attaque mis en œuvre pour la réalisation des tunnels.

Le premier arc (sud) devrait être mis en service vers 2017 ; le second arc (nord) sera mis en service à l’horizon 2020, l’arc Est à l’horizon 2022 et l’arc Ouest à l’horizon 2023.

L'objectif de 2017 est envisageable en recalant le planning étudié en 2009 que vous citez. Cela pourra se faire via une approche en mode projet afin d'obtenir une optimisation des délais par la mise en place de moyens conséquents permettant d'atteindre cet objectif affiché. En effet, travailler en mode projet permet de s'assurer qu'il sera donné toutes les armes pour réussir un projet : plan de développement, planification rigoureuse, organisation et équipe de suivi dédiée, moyens garantis,…


Q828 • Philippe ROY, ROISSY-EN-BRIE, le 30/01/2011

Nous posons cette question conjointement dans les deux débats publics concernés, Arc-Express & Grand-Paris.

Le passage en tunnel d'environ 80 % des tracés nous parait être effectivement la solution la meilleure. Mais le volume des déblais n'est pas bien annoncé dans les dossiers. Nous avons trouvé le chiffre de 10.000.000 de m3 dans l'évaluation environnementale du projet Grand-Paris et entendu le chiffre global de 22.000.000 de m3 de déblais pour les deux projets Arc-Express et Grand-Paris. Ces déblais pourraient correspondre à un merlon de 20 m de largeur et d'une hauteur de 10 m, avec des pentes de 45 °, sur 220 km de longueur.

Nous souhaitons confirmation de ces ordres de grandeur. Nous souhaitons savoir quelle est la gestion prévue pour ces déblais : - quelle proportion serait réutilisable en lieu et place de matériaux de carrières ? - quelle utilisation de la proportion qui ne serait pas valorisable ? - à quels endroits le dépôt de ces matériaux restant serait envisagé ? Les études d'impacts devant analyser les effets directs et indirects des projets sur l'environnement (R122-3 2° du code de l'environnement), les conséquences de ces remblais sur l'environnement devront être examinées, notamment si d'anciennes carrières seraient remblayées, ce qui pourrait faire disparaître des milieux naturels intéressants et particuliers. Cordialement. Philippe ROY Cordialement. Philippe ROY

Le Maître d'ouvrage, le 07/02/2011,

Le projet de rocade Arc Express est estimé entre 67 et 79km de linéaire selon le tracé retenu.

Nous n'avons pas calculé précisement le volume des déblais car le tracé définitif n'est pas encore arrêté. Concernant les impacts des travaux, La livraison des matériaux ainsi que l’enlèvement et le transport des déblais seront autant que possible effectués par voir fluviale. Les circulations de camions seront encadrées par la réglementation en vigueur.
Les zones de travaux feront l’objet de mesures de sécurité et d’une signalétique spécifique. Les chantiers, les lieux de stockage de matériel et les zones de manœuvre des engins seront délimités par des palissades ou des barrières.