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Voici les questions posées par le public. Nous affichons les réponses obtenues du maître d'ouvrage, après vérification par la CPDP.

Thèmes précédents

Thème séléctionné : ENVIRONNEMENT (Bois, forêts, faune-flore, passage d'animaux / Impacts des ouvrages d'art, cicatrices dans le paysage / Chemins de randonnées, pistes cyclables / Pollutions diverses : atmosphérique, eaux pluviales, bruit)

Question de : Depierre Sylvie
Il existe une zone sismique dans le Calvados. J'aimerais savoir si le projet de 2x2 voies passe par cette zone. Si oui, est-ce que cela implique de prendre des précautions particulières quant à la réalisation de la route et des ouvrages d'art ?
Je vous remercie de votre attention
Sylvie Depierre

Réponse :

La plaine de CAEN constitue l’unique zone sismique dans le département du CALVADOS. Cette zone est classée 1A, ce qui correspond au 1er niveau de risques sismiques.
Tous les ouvrages d’art et viaducs concernés prendront en compte le risque sismique, dès leur conception (ferraillage plus dense, butée sismique…).
Quant à la route, aucune précaution particulière n’est à prendre.

Question de : DESPLATZ A.M
La Suisse Normande attire les touristes de tous horizons (Anglais) ceux-ci sont à la recherche d'endroits ruraux restés (dans leurs jus) de qualité de vie, ils viennent se ressourcer dans notre campagne, admirent la faune et la flore - Que faites-vous des habitants qui s'efforcent d'offrir à ces touristes chambres d'hôtes, activités rurales tout ceci pour faire oublier le bruit, la pollution etc. les gens qui vont en Suisse-Normande recherchent le calme, le bon air. Que vont faire les propriétaires de structures artisanales touristique qui vont se trouver à 500 m ou 250 m de la 4 voies. Quelle qualité de vie vont-ils pouvoir proposer à leurs chers touristes. Que deviennent les efforts fournis par ces propriétaires pour les investissements, les travaux ... afin d'offrir un cadre de vie exceptionnel. Quelle valeur vénale va avoir un ensemble touristique lorsqu'il va se trouver près d'une 4 voies. Ces problèmes vous indiffèrent-ils donc ? Pourquoi couper certaines communes en deux ? Ne peut-on pas préserver la Suisse Normande de cette 4 voies ? Qui va dénaturer nos collines. Vous mettez en avant les accidents, mais quelles en sont les causes ? vitesse ? ... Faites de la publicité pour les minibus, les bus verts avec de bons arguments. Que diriez-vous, vous qui calculez si bien d'avoir une 4 voies à 250 m de votre domicile ? mais vivez !!! sachez apprécier ce que la nature nous donne !!! et surtout soyez humains.

Réponse :
Les activités touristiques tireront aussi parti de l’aménagement projeté en améliorant l’accessibilité des sites.
Concernant la loi sur l’air, elle devra être respectée. Réglementairement, l’étude au titre de la loi sur l’air intervient au moment de l’enquête publique. Mais, il est d’ores et déjà possible de dire que des déviations d’agglomération, quand elles soulagent des congestions en plein centre ville, améliorent la qualité de l’air. C’est en effet ce que nous avons toujours constaté dans les études précédentes notamment celles de la Liaison Interquartiers Nord.
Quant au bruit, le projet respectera la réglementation draconienne en vigueur. A plus de 250 m, l’impact sera faible. A noter qu’au delà de 300 m, la réglementation n’impose pas de faire un classement sonore de l’infrastructure. Cependant, le Conseil Général pourra ponctuellement, aller au delà de cette valeur réglementaire dans les études détaillées qu’il réalisera.
Nous sommes conscients des problèmes que cause une 2x2 voies. Le dossier d’enquête publique doit d’abord démontrer qu’il y a plus d’avantages que d’inconvénients à réaliser ce projet. Dans ce cas, la déclaration d’utilité publique pourrait être prononcée ; sinon, le projet ne se ferait pas.
En cas d’acquisition foncière nécessaire au projet, l’achat d’une propriété doit être précédé d’une estimation de sa valeur par les Domaines.

Question de : BOUFROU Brahim
Comment les pouvoirs publics, les élus doivent répondre au soucis du respect de la qualité de vie des habitants riverains des routes 2x2 voies de ce projet, du développement et de l'absence, parfois, de la prise en compte dans le POS de zones figées et non ouvertes à la construction. (C'est le cas à Rocquencourt la 1ère maison est à environ 500 mètres).

Réponse :
Comme tout un chacun, le Conseil Général doit respecter la loi (réglementations sur le bruit, l’air, l’eau…), ce qui est un premier garant du respect de la qualité de vie des habitants.
D’autre part, une nouvelle infrastructure, quand elle est programmée, peut être inscrite dans les documents d’urbanisme comme le Schéma de Cohérence Territoriale, le Plan de Déplacement Urbain ou le Dossier de Voirie d’Agglomération.
En dernier ressort, le Maire peut proposer une modification du Plan Local d’Urbanisme pour intégrer une infrastructure et les dispositions s’y afférant.

Question de : LECOUTEUR Gérard
La technique actuelle nous permet de réaliser des images de synthèse de l'inscription (dans les différentes variantes de tracés) de la 2x2 voies dans le paysage de la Suisse Normande. - Est-il envisagé d'utiliser cette technique ? Si non, nous demandons qu'elle soit utilisée pour une information complète.

Réponse :
La technique consistant à réaliser des images de synthèses pour évaluer l’insertion paysagère du projet dans les sites traversés pourra être utilisée.
Cependant, aujourd’hui, ce ne sont pas des tracés qui ont été étudiés, mais des fuseaux. Quand nous serons en possession de tracés, les maquettes virtuelles ou photos montages pourront alors être réalisées.

Question de : DEMEUSOY Bernard
Président de la Commission Sentiers de la Fédération Française de Randonnée Pédestre du Calvados - Quel est la politique de protection de nos sentiers qui sont touchés par cet aménagement 2x2 voies Caen/Flers - cela concerne les GR (sentiers Grandes Randonnées Nationales) - GRP (sentiers Grandes Randonnées Départementales) - PR (Petites randonnées)

Réponse :
Tous les chemins pédestres interceptés par le tracé seront rétablis. En fonction du profil en long du tracé retenu et de la construction des rétablissements supérieurs ou inférieurs des routes départementales, voies communales, chemins ruraux, passages bétail et passages grande faune, ils pourront être rétablis au droit de leur parcours actuel, ou à une distance variable avec allongement du parcours initial.
Le rétablissement du Chemin Haussé à FLEURY/ORNE dans le cadre des travaux de la déviation FLEURY-BOULON en constitue un bon exemple.

Question de : JEANNE Marie Claude
Pensez-vous que le projet initial qui comprend plusieurs ouvrages très importants et qui est des plus onéreux soit véritablement le meilleur ? L'argent public est celui de chaque citoyen qui trouve ce gaspillage d'argent indécent.

Réponse :
Le fuseau retenu par les conseillers généraux du CALVADOS le 27 janvier 2003, et de l’ORNE le 24 mars 2003 est le fuseau choisi parmi les différents fuseaux envisagés pour être le fuseau proposé. Au vu des hypothèses exposées dans le dossier de débat public (trafic, contraintes environnementales), il est le meilleur pour les maîtres d’ouvrage. Cependant, il peut encore être amélioré.
Son coût est en effet très conséquent. Cependant, au-delà de la somme dépensée, il convient également de prendre en compte tous les bénéfices pour la collectivité liés à la réalisation du projet : au niveau économique, au niveau de la sécurité routière mais également au niveau de l’aménagement du territoire.

Question de : LEFRAND Georges
Pourquoi épargner des zones "boisées" et passer sur des habitations ?

Réponse :
Le terme « zones boisées » recouvre des réalités très diverses, du taillis non entretenu au massif de la forêt de CINGLAIS. Selon son importance et sa valeur patrimoniale et environnementale établie à partir d’études spécifiques, le tracé le contournera ou le traversera.
Il en va de même pour les habitations. Il peut être plus intéressant de « passer » sur une habitation que de la préserver à une faible distance avec un impact permanent et certain.
Il ne faut toutefois pas confondre le fuseau de 500 m et le tracé d’une largeur maximale de 100 m. Si cela s’avère nécessaire, le tracé traversera ou empiétera sur des zones boisées. Dans tous les cas, la recherche du tracé correspondra à minimiser l’impact, tant sur le bâti que l’environnement.

Question de : KUC Janine
Les populations concernées par les choix sur massif forestier et habitations seront-elles entendues des politiques décideurs ? Ce débat public et enquête publique - seront-elles réellement prises en compte ?

Réponse :
Nous prendrons en compte l’ensemble des éléments constituant le dossier de débat public, et notamment les contributions diverses, questions et réactions du public.

Question de : Pichon Alyson
J’habite à St Martin de Sallen et plein dans le tracé. Je m’enquête pour l’avenir de ma maison et ma vie. Je n’ai pas en vie de vive sous un viaduc ni sur les bords d’une grande voie.

J’ai acheté ma maison il y a 9 ans, pour la tranquillité et beauté de la campagne. Je travaille à Caen – mon choix.

Est-que les orchestres de cette route a pris le temps de vraiment conduire sur nos petites routes ? Je ne pense pas car si oui ils voyaient bien que une 2x2 voies n’ait pas place ici dans la Suisse Normande.

La Suisse Normande vive sur le tourisme et ça va être mort avec ce projet. Les VTT, les randonneurs, la vie propre, l’environnement, etc. etc. va être tuer par votre projet.

Je supplie que vous arrêter et changer le tracé pour qu’il prenne une route moins catastrophique pour la Suisse Normande. Flers est loin de nous et avec le projet de Pont d’ouilly déjà et le A84 je suis sûre que vous avez assez grand route dans cette région. En plus, le fuseau proposé par le conseil général coût financier énorme, conséquences très importante sur l'environnement. (Ouvrages d'art, saignées dans les collines, pollution dans la vallée etc., nuisances des travaux importantes à cause de la topographie. EX: se rappeler L'A84 vers Pont Farcy. Topographie similaire a celle de la Suisse Normande mais à beaucoup plus petite échelle, conséquences très importante sur le tourisme nature. Effet forcément négatif sur le tourisme. Actuellement, le tourisme est une des ressources principales de la vallée et activité sportive très développée et liée directement à la nature. Ex: Randonnées, Canoë, para-pentes et les gîtes nombreux.


Réponse :
Le Débat Public permet à tout le monde de s’exprimer. Pour l’instant, nous notons toutes les remarques que chacun peut exposer et qui nous permettrons d’améliorer le projet.
Nous sommes bien sûr allés sur place pour comprendre le contexte dans lequel allait s’inscrire le projet. Les élus des communes concernées ont été rencontrés. Les comptes rendus de ces réunions figurent dans le dossier de Débat Public.
L’environnement a été pris en compte dans nos études. L’environnement au sens large et l’impact le moindre possible constituent même une des préoccupations majeures. L’ensemble des contraintes environnementales est recensé dans la « carte des contraintes » que vous pouvez consulter sur le site Internet du Débat Public ou dans le dossier disponible dans une des mairies concernées.
Concernant le tourisme, l’objectif du projet est de favoriser le développement de la Suisse Normande et non le contraire. Les activités touristiques pourront tirer parti de l’aménagement projeté puisqu’il pourra améliorer leur accessibilité.

Question de : LEPY Marie-Pierre
Quid des chemins pédestres coupés dont le GR 36 -
Le débat public sert-il à quelque chose dès lors qu'il semble que le fuseau soit déjà choisi ? Il semble que les réactions des personnes sur l'environnement ne soient pas prises en compte. Quid des mesures conservatoires dès lors que les murs antibruits le long de la 4 voies Thury Harcourt / Caumont n'ont jamais été installés ?
On parle d'un meilleur report sur le tracé Thury que sur le tracé A 84. Nous souhaitons connaître les bases de calcul du report. Il est à noter que le trafic est maximum autour de Condé/Flers et autour de St Martin de Fontenay, donc pourquoi ces personnes prendraient plus notre tracé que celui de l'A 84. Nous pouvons noter que la population de la Suisse Normande ne pourra principalement prendre que l'échangeur de Thury-Harcourt soit un gain de temps très NÉGLIGEABLE dès lors nous souhaiterions avoir les bases de calcul à disposition pour le débat public.
Au niveau du trafic futur, on multiplie les chiffres par 10 avant Thury et par 12 après Thury - Pourquoi ?
Lors de notre rencontre avec M. BRUNEAU du Conseil Régional, l'argument de la 4 voies était de permettre à FAURECIA d'engager des cadres car ceux-ci veulent vivre sur Caen. L'objectif de la 4 voies qu'est de désenclaver notre région est-il rempli dès lors que la population va continuer à vitre sur Caen et ne pas permettre le développement de notre région ? L'environnement est-il moins important ?
En janvier 2003, le coût par l'A 84 était de 141 M EUROS. Il est aujourd'hui de 181 M euros. D'où vient cette augmentation substantielle ?
On nous parle du taux important des accidents sur la D 562 mais on oublie de souligner le taux de gravité desdits accidents sont bien inférieurs à la moyenne nationale sur une départementale et encore plus par rapport à une 4 voies ; pourquoi cet oubli ? De plus les derniers accidents graves ont eu lieu sur les arbres de la plaine de Boulon, doit-on attendre 15 ans pour protéger les automobilistes desdits arbres ?
En ce qui concerne le report des véhicules, il est oublié le fait que les habitants de Clécy et St Rémy sur Orne seront obligés d'aller à Thury pour récupérer la 2x2 voies et ils continueront à utiliser tous les jours la seule portion en 2x1 voies existant sur le tracé - donc quel est l'intérêt pour eux du tracé choisi par rapport à l'A 84 ?
On parle de la desserte de Clécy et St Rémy sur Orne par l'échangeur de Culey Le Patry comme d'un point positif. Mais on oublie de spécifier qu'à la sortie de l'échangeur la route départementale ne permet pas à deux voitures de se croiser et de plus, le pont sur l'Orne pour desservir St Rémy sur Orne n'est pas large - dès lors le point positif me paraît peu judicieux en pratique. De plus, nous n'avons aucune étude sur le fuseau proposé, merci de nous la fournir pour permettre d'éclairer le débat.
On nous dit que Boulon est le départ du fuseau choisi. N'est-ce pas plutôt une déviation qui était devenue indispensable ? Et ne serait-ce pas le point d'ancrage d'un futur double périphérique ?
Quid de la 2x2 voies payante ?
Dans le dossier fourni, il semble que les alternatives d'aménagement prévoient que les agglomérations et les hameaux seront contournés, or sur le fuseau il y a aujourd'hui 40 communes coupées en deux.

Réponse :
Les chemins pédestres interceptés par le tracé seront rétablis directement ou indirectement. En fonction du profil en long du tracé retenu et de la construction des rétablissements supérieurs ou inférieurs des routes départementales, voies communales, chemins ruraux, passages bétail et passages grande faune, ils pourront être rétablis au droit de leur parcours actuel, ou à une distance variable avec un léger allongement du parcours intial.
Le rétablissement du Chemin Haussé à FLEURY/ORNE dans le cadre des travaux de la déviation FLEURY-BOULON en constitue un bon exemple.
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1) Dans le cadre du débat public, l’ensemble des fuseaux envisagés est présenté au public. Le fuseau retenu par les conseillers généraux du CALVADOS le 27 janvier 2003, et de l’ORNE le 24 mars 2003 est le fuseau choisi parmi les différents fuseaux envisagés pour être le fuseau proposé. Le choix définitif du mode de liaison par les Conseils Généraux tiendra compte des conclusions du débat public.

2) Les remarques sur l’environnement ont été prises en compte. L’environnement au sens large et l’impact le moindre possible constituent une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. Les impacts et les mesures compensatoires sont précisés dans le dossier. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement à la variante proposée dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.

3) Nous n’avons pas connaissance qu’un engagement avait été pris pour la pose de murs antibruit à l’emplacement précisé lors de la construction de cette chaussée. S’ils avaient été nécessaires du fait de la réglementation d’alors, ils auraient été construits avant la mise en service. Le tracé de la nouvelle voie devra respecter les nouvelles réglementations draconiennes en matière de bruit qui impose notamment la prise en compte du trafic à horizon de 20 années.
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1) Les bases du calcul du trafic sont précisées dans le dossier. Elles ont été établies à partir de comptages nombreux et d’enquêtes réalisées en septembre 2002 sur tout l’itinéraire.

2) L’étude de trafic réalisée par le bureau d’étude spécialisé ISIS a affecté les trafics, par itération successive, en fonction des tracés sur le principe d’une matrice origine-destination, des vitesses et capacité du réseau (chaque RD), du trafic sur chaque itinéraire à l’itération précédente, des résultats de l’enquête origine-destination, des populations des zones desservies.

3) La position des échangeurs n’est pas définitive à ce stade de l’étude et reste soumise à concertation.
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La différence est consécutive aux mesures de trafic réalisées en septembre 2002. Elle représente la part des véhicules de l’Heure de Pointe du Soir dans le trafic quotidien.
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1) Les fonctions d’une 2x2 voies sont multiples et ne se limitent pas à un trajet domicile-travail CAEN-FLERS. Le trafic qui l’empruntera sera également un trafic de transit, un trafic de desserte interne entre les pôles locaux et un trafic d’échange. Au-delà de la fonction économique, une 2x2 voies apporte également un gain de sécurité manifeste, un confort et une amélioration indéniable du cadre de vie des communes riveraines de l’itinéraire actuel et une revitalisation des communes du secteur avec l’apport de nouveaux habitants attirés par le cadre de vie et l’accessibilité.

2) Je vous renvoie sur ma réponse à votre question précédente. L’environnement au sens large et l’impact le moindre possible constituent une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux, soucieux de la préservation et du développement touristique de la Suisse Normande
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Le coût de la variante A84 est estimé à 201 M€ T.T.C. Les études de détail menées depuis janvier 2003 ont conduit à une réactualisation, parfois significatives, de tous les fuseaux envisagés. D’une manière générale, pour diminuer l’impact des tracés, les remblais de grande hauteur ont été systématiquement remplacés par des ouvrages d’art, conformément aux voeux de la Direction Régionale de l’Environnement lors de la réunion du 9 septembre 2002.
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Le taux de gravité ne peut être pris indépendamment du taux d’accident ou du trafic. Un taux de gravité élevé pour un taux d’accidents faible signifie qu’il y a peu d’accidents, mais que, quand ils se produisent, ils provoquent des blessés graves ou des morts.
Dans le cas présent, les chiffres sur le taux de gravité de la R.D. 562 sont sensiblement comparables aux chiffres nationaux. C’est pourquoi, ils n’ont pas été fournis.
En ce qui concerne les accidents contre les arbres le long de la R.D. 562, il faut souligner 3 choses :
- d’une part, les arbres sont situés assez loin de la route et c’est souvent pour des raisons de vitesse excessive que les automobilistes perdent le contrôle de leur véhicule et percutent ces arbres,
- d’autre part, couper systématiquement tous les arbres le long des routes n’est pas la politique retenue ni dans le Département, ni en France. Beaucoup d’associations chargées de la protection de l’environnement sont opposées à cela,
- enfin, mettre en place des glissières de sécurité devant les arbres signifie mettre un obstacle plus près de la route.
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La 2 x 2 voies prévue, contribuera à aménager l’itinéraire existant, puisque son trafic diminuera de façon très importante. Il en résultera ainsi plus de sécurité pour les usagers qui continueront à emprunter l’itinéraire actuel.
Quant aux échangeurs, ils seront définis et arrêtés lors des phases à venir. Les riverains de la R.D. 562 n’auront que quelques kilomètres à faire, en moyenne, pour récupérer la 2 x 2 voies et pourront alors tirer avantage de la nouvelle route.
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Les échangeurs seront définis et arrêtés lors des phases à venir. Les riverains de la R.D. 562 n’auront que quelques kilomètres à faire, en moyenne, pour récupérer la 2 x 2 voies et pourront alors tirer avantage de la nouvelle route.
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La déviation de Boulon est effectivement indispensable à cause de la saturation de la R.D. 562 à May-sur-Orne, Saint-Martin-de-Fontenay et Saint-André-sur-Orne.
Compte tenu de l’évolution des trafics, il y aura également des phénomènes de saturation dans les années à venir entre Boulon et Thury-Harcourt.
C’est pourquoi, il faut penser à la réalisation d’une infrastructure à 2 x 2 voies dès maintenant compte tenu des délais de réalisation très importants d’un tel projet.
Quant au double périphérique, il n’est aujourd’hui pas programmé. Il n’y a pas d’études réalisées, ni de maître d’ouvrage désigné. Ce projet ne figure d’ailleurs pas au dossier de voirie d’agglomération, ni au plan de déplacement urbain de l’agglomération caennaise.
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Dans le cas présent, il n’est pas envisagé de faire payer les usagers de la 2 x 2 voies.
D’ailleurs, les textes législatifs actuels ne permettent pas au Conseil Général d’appliquer le péage des routes.
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Tous les bourgs seront déviés.
Quant aux tracés proposés, ils sont conçus en fonction des règles techniques qui ne nous permettent, bien évidemment, pas de suivre les limites communales.
Cependant, il est important de noter qu’il s’agit de fuseaux de 500 m qui sont beaucoup plus larges que la future route, puisque sa largeur sera environ de 80 à 100 m. Il est tout à fait possible de contourner les hameaux qui sont situés sur le fuseau, cela sera examiné lors des études de détail du projet.













Question de : GRUENAIS Alain
1) L'équipement 2x2 voies appelle une augmentation du trafic routier en prétendant y répondre. Il mène à une saturation dans les 2 décennies qui suivent (voir le périphérique caennais). La remise en exploitation de la voie ferrée sera une nécessité, pour les poids lourds dès lors qu'ils seront pris en charge par rail dès Cherbourg, Ouistreham, l'Espagne ou l'Italie. Elle sera une nécessité pour les voyageurs dès lors que la fréquence des rames, le confort, le drainage par les Bus Verts seront incitatifs et compétitifs.
2) Débat ou large communication ouverte du Conseil Général ? Le choix du Conseil Général est, selon les propos de Monsieur Granger, de choisir entre quelques variantes sur le fuseau proposé.
3) Le fuseau A 84 permettrait à la circulation venant de la Manche pour aller vers le Sud d'éviter le périphérique caennais.

Réponse :
Une infrastructure nouvelle, quelle qu'elle soit ne génère pas intrinsèquement de véhicules nouveaux. Ce sont le développement économique et l’évolution démographique qui sont les principales raisons de l’augmentation du trafic sur l’ensemble du réseau. En revanche, Il y a un report du trafic, notamment de transit, des voies existantes sur la nouvelle route. Cela a, en particulier, pour effet d’améliorer les conditions de sécurité sur ces voies existantes.

En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est donc tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS.

Concernant le Débat Public, Il est l’occasion pour toutes les personnes qui le souhaitent de s’exprimer et d’apporter leurs arguments. L’objectif n’est effectivement pas pour les Conseils Généraux de communiquer mais de profiter du débat pour recueillir le maximum de réactions et d’avis sur l’ensemble des fuseaux étudiés.
Le Débat Public ne se limite pas aux variantes sur le fuseau proposé mais bien sur l’ensemble des fuseaux.
Concernant le trafic venant de la Manche pour aller vers le sud, les études de trafic ont été menées pour quantifier le report de trafic sur chaque fuseau et estimer le nombre et la nature des véhicules. Les conclusions sont précisées dans le document de Débat Public.
Les enquêtes origine-destination menées en septembre 2002 avec arrêt des véhicules et interview des automobilistes n’ont pas démontré une réelle attractivité de l’itinéraire pour un trafic du département de la MANCHE vers le Sud. Il n’est donc pas significatif sur l’itinéraire CAEN-FLERS, ce que traduisent logiquement les projections de report de trafic du fuseau A84

Question de : MARTEL Francis
A-t-on pensé aux conséquences sur le tourisme qu’une 2x2 voies pourrait avoir dans la vallée de l’Orne ? Lors de la séance de débat public à Flers, M. Mangnan a précisé qu’aucune étude jusqu’alors n’avait été réalisée. Or, la vallée de l’Orne a une intensité touristique forte. Cette intensité touristique étant basée principalement sur le tourisme vert, ne pensez-vous pas qu’une 2x2 voies n’aura qu’un effet négatif sur le tourisme ? Beaucoup d’activités touristiques se sont développées dans la vallée. Ces activités sont principalement orientées nature – ex. Randonnée pédestre, équestre, VTT, kanoé kayak, parapente etc.. Le week-end de la randonnée et des sports à St Omer en 2003 a attiré 11000 personnes. Un véritable succès – Preuve du tourisme vert dans la Suisse Normande. Pourrait-on savoir ce que pensent la fédération régionale des offices du tourisme ainsi que des gîtes de France ? Enfin, nous souhaitons vivement qu’une étude soit réalisée sur les retombées économiques du tourisme dans la vallée de l’Orne.

Réponse :
Les activités touristiques tireront aussi parti de l’aménagement de l’itinéraire CAEN-FLERS puisqu’il améliorera leur accessibilité.
Nous ne disposons pas aujourd’hui d’une étude sur les retombées économiques de la 2x2 voies sur le tourisme en Suisse Normande. Une telle étude constituera une partie du dossier socio-économique évaluant la rentabilité de l’infrastructure. Toutefois, il s’agit d’une étude longue et coûteuse qui ne peut être réalisée que sur un tracé précis. Elle ne sera donc lancée que lorsque les Conseils Généraux auront arrêté un projet, à l’issue du Débat Public. Cette étude sera d’ailleurs produite lors de l’enquête publique qui interviendra sur le projet retenu.

Question de : KLIMCZAK Véronique
Comment le fuseau centre peut-être moins technique et moins cher alors qu’il se trouve dans une zone plus environnementale avec des contraintes naturelles difficiles ? Il passe en fait en pleine zone rouge déterminée pour les contraintes (cf. diapositive variante au fuseau proposé Clécy).

Réponse :
Notre estimation du coût des fuseaux dépend essentiellement des contraintes topographiques. En effet, ce sont ces dernières qui engendrent les ouvrages d’art les plus importants. Or les contraintes topographiques du fuseau Est sont encore plus importantes que celles du fuseau Centre. Par conséquent, il est plus coûteux. Les zones rouges sur les cartes correspondent aux contraintes naturelles (ZNIEFF, sites inscrits…) et ne tiennent pas compte des reliefs. Passer dans une des ces zones rouges n’est pas obligatoirement plus coûteux que de chercher à l’éviter.

Question de : LEFRAND Georges
Lors de la réunion préparatoire du 10 janvier 2003 sur une question de M. Girard, réponse de M. Mangnan : « il est parfois préférable de passer sur une ou plusieurs maisons plutôt que de les éviter et de créer ainsi des nuisances et des dommages difficilement compensables et réparables ». Quels sont ces nuisances et ces dommages par rapport à la survie des habitations ?

Réponse :
Les nuisances et dommages pour les habitations qui sont très proches d’une infrastructure routière sont principalement l’impact visuel et le bruit. La réglementation impose que ces impacts soient compensés par des mesures adaptées, comme des plantations ou murs anti-bruit, par exemple. Cependant, dans certain cas, il n’est pas possible de réduire les impacts de manière satisfaisante. C’est alors qu’il peut être préférable d’acquérir une propriété isolée pour, par exemple s’éloigner d’un hameau.

Question de : XAVIER Cyrille
Combien de routes, de chemins seront coupés et combien seront rétablis ? Des passages pour les animaux sauvages seront-ils prévus ? Combien de cours d'eau seront traversés ?

Réponse :
Le nombre de voies ou cours d’eau interceptés et rétablis est variable selon le fuseau et le tracé retenu. Ces données sont précisées lors des études détaillées que nous mènerons sur le projet qui sera retenu à l’issue du Débat public, en fonction des conclusions de ce dernier. Cependant le principe général retenu pour le croisement des voies et chemins de toute sorte est celui du rétablissement direct (ouvrage de franchissement supérieur ou inférieur) ou indirect (regroupement de plusieurs voies sur un même ouvrage avec création de voies parallèles).
Des passages pour la grande faune seront également réalisés à des emplacements qui seront déterminés par des études spécifiques.

Question de : POLGE ALAIN
Sur la section Boulon-Thury-Harcourt, deux variantes appelées “Courmeron” et Traspy-Espins portent atteinte à des zones sensibles â fortes contraintes. La variante “Traspy-Espins” est tributaire de la variante “Courmeron” car elle s’y raccorde. La variante ‘Courmeron” passe sur l’extrémité sud-ouest de la forêt de Cinglais. Elle traverse une partie de cette forêt (ZNIEFF de type I) avec des arbres classés dont des chênes bicentenaires mais également des Espaces Boisés Classés à conserver qui ne figurent pas en zone hachurée en rouge sur la carte du dossier. Ce massif forestier est remarquable car il est composé d’essences variées adaptées au biotope naturel, présentant un grand intérêt paysager et de biodiversité faunistique et floristique avec une gestion volontairement respectueuse de cet environnement.
Nous tenons à souligner le rôle primordial de la forêt dans le cycle de l’air par la réduction des gaz à effet de serre mais aussi sur le cycle de l’eau en général et ici plus particulièrement en étant proche de la source de la Bourdonnière. Cette variante passe ensuite sur la grange aux Dîmes d’Espins qui est un site inscrit sur l’inventaire des Monuments Historiques et qui est également un centre touristique de tout premier ordre en Suisse Normande avec sa base de pleine nature. Ce centre, en plein essor, accueille tout au long de l’année 15000 nuitées et une telle variante, par ses nuisances, mettrait en péril cette activité et les 4 emplois qui y sont attachés. Cette variante qui rejoint, soit la RD562 au niveau des Fours à Chaux, soit la variante ‘Traspy-Espins”, détruirait plusieurs habitations. La variante “Traspy-Espins” qui rappelons-le, se raccorde à la variante “Courmeron” reprend à sa charge les impacts négatifs déjà cités auxquels il faut en rajouter d’autres. Elle passe sur un site archéologique de l’époque des invasions romaines.
Elle traverse une zone de captage de la source de la Bourdonnière qui alimente en eau potable la ville de Thury-Harcourt et aussi le ruisseau du Traspy classé pour ses espèces migratrices de poissons et des boisements en milieu humide. Elle détruirait également des habitations à la Pillière à Croisilles. Elle porterait atteinte au cadre de vie des zones habitées allant de la grange d’Espins, aux Moulins de Placy en passant par les Longs Bosquets, Le Moncel, La Pillière, Le Mesnil Godard et Le Moulin de Traspy. Ces deux variantes n’apportent aucune desserte supplémentaire elles accroissent sur le plan du tracé à la fois la sinuosité sur la partie Nord et la déclivité sur la partie Sud avec une pente supérieure à 4 % sur plus d’un kilomètre.
Notre association demande: Pourquoi ces contraintes n’ont pas été mentionnées dans le dossier ? Pourquoi proposer ces variantes contraires à la volonté affichée de la recherche du moindre impact ? Quelle est l’évaluation de la dangerosité liée à cette forte pente? Quel est le surcoût des mesures compensatoires créées par ces variantes ? Et enfin sur le plan économique, pourquoi le secteur du Tourisme qui devrait être un axe majeur en terme de développement durable en Suisse Normande est-il condamné sur ce secteur par ces deux variantes ?

Réponse :
Nous vous remercions de votre contribution et en prenons note.
L’ensemble des contraintes que vous citez figure bien sur les plans du dossier de Débat Public.
Concernant les variantes «Traspy-Espins » ou « Courmeron » que vous évoquez, elles ont été proposées par des conseillers municipaux des communes concernées, lors de la réunion de présentation du fuseau retenu par le Conseil Général, le 23 mai 2003, à St LAURENT de CONDEL, avec les communes situées au Nord de THURY-HARCOURT. Le compte-rendu de cette réunion est joint au Dossier de Débat Public.
Le Conseil Général a donc étudié ces variantes et les a présentées dans le dossier de Débat Public. En effet, il était indispensable que tous les fuseaux et toutes les variantes étudiées soient présentés afin que chacun puisse émettre ses observations en connaissance de cause.
Cependant, aucune concertation n’a eu lieu sur les variantes demandées par les conseils municipaux. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : FAUROUX 
Le tracé du fuseau au S.O. de la D. 562 Caen – Thury-Harcourt - 1) démembre la ferme de MM. Webre et Gloria à Cinglais – 2) il met à mal la maison de retraite de Cinglais – 3) il massacre une plantation de feuillus de 12 ha créée en 1995, subventionnée par le Fonds Forestier National, dont il anéantit les Bois-Menus replantés en 1989. 4) De ce point de vue, la politique qui consisterait à épargner un fragment minuscule de la forêt de Cinglais pour détruire un important élément forestier nouvellement planté laisse rêveur. L’État détruirait d’une main ce qu’il subventionne de l’autre – 5) il endommage ou détruit le ruisseau de Trois Cours qui alimente l’étang de Villeray, site privilégié (du Cinglais), lui-même nanti d’une variété de tortues indigènes extrêmement rare.
6) il menace le château de Villeray qui fait l’objet d’une demande de protection auprès de la DRAC du Calvados à titre de monument ancien à protéger ou de monument historique – 7) encore plus important du point de vue social et économique, il perturbe gravement l’exploitation de Mr et Mme Marc Bocage, sur la ferme de Villeray, habitée par eux. Le choix du fuseau au S.O. de la D. 562 modifie tous les transports agricoles, bestiaux, semences, récoles, engrais, en détournant la circulation de l’autre côté de l’Orne ou en imposant des passages difficiles et compliqués par tunnels, viaducs et ouvrages routiers très onéreux. 8) Il éventre littéralement le village des Moutiers-en-Cinglais, tant habitats anciens que demeures nouvellement construites par des personnes travaillant à Caen ou aux environs, construites aussi par d’autres nouveaux (ou anciens) habitants dans une communauté humane en pleine expansion.

Réponse :
Le Conseil Général prend note de votre contribution. Néanmoins, nous souhaitons vous préciser que les fuseaux étudiés font actuellement une largeur de 500 mètres alors que la future route à 2x2 voies ne fera que 80 à 100 mètres. Nous pourrons, lorsque nous étudierons plus précisément un tracé, éviter des habitations ou des plantations. En ce qui concerne les cheminements agricoles, nous veillerons à tous les rétablir.

Question de : LECLERC DE HAUTECLOCQUE Charles
Président du Syndicat des propriétaires forestiers sylviculteurs du Calvados et de la Manche. Membre à ce titre de plusieurs « Comité de Pilotage » de Sites NATURA 2000 dont celui de la « VALLÉE de L’ORNE et ses AFFLUENTS » — Intervenu à plusieurs reprises dans le cadre du Schéma Départemental des Espaces Naturels sensibles menacés. Il m’est demandé chaque fois de participer à la politique de conservations des Espaces Naturels. J’ai pris connaissance de « Dossier de Débat Public » lors de la réunion du 30 avril 2004 à CAEN, à laquelle j’avais été convié, es-qualité, et du « PLAN du FUSEAU proposé et des variantes ». Entre SAINT-LAURENT-de-CONDEL et THURY-HARCOURT, si le FUSEAU PROPOSE passe entre les Forêts de GRIMBOSQ et de CINGLAIS, 2 VARIANTES ; celle de COURMERON et celle de TRASPY-ESPINS, si j’ai bien lu, passeraient par la Forêt de CINGLAIS, lui occasionnant une grave blessure.
Je suis dans l’obligation de m’y opposer fermement pour les raisons suivantes : - les Départements du Calvados et de la Manche sont parmi les moins boisés de France et ne comportent que peu de massifs forestiers, même de taille modeste. – GRIMBOSQ et CINGLAIS sont les poumons verts de l’agglomération CAENNAISE. – Les 2 variantes ci-dessus citées, occasionneraient une véritable plaie dans le célèbre paysage de la SUISSE-NORMANDE. – Les 2 FUSEAUX, remettraient en cause de façon contradictoire la politique actuelle de conservation des Espaces Naturels à laquelle les propriétaires forestiers sont instamment priés de collaborer. _ En son temps, il y a plusieurs décades, Monsieur LE ROY LADURIE important responsable agricole et rural, l’avait bien compris. – D’autres considérations plus techniques pourraient également être invoquées…

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.
Les variantes « Traspy-Espins » ou « Courmeron » ont été proposées par des conseillers municipaux des communes concernées lors des réunions de présentation du fuseau retenu en mai et juin 2003. Nous les avons donc étudiées et présentées. Cependant, aucune concertation n’a encore été réalisée sur les variantes au fuseau proposé. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : DESPLATZ Tiphaine
Le fuseau proposé par le conseil général me touche de plein front ; de même que la plupart de ses variantes lesquelles se situent entre 250 mètres et 500 mètres de mon habitation. Diplômée potière céramiste, après avoir suivi la Formation de la "couveuse d'entreprise" à l'université de Caen" je crée enfin mon entreprise d'artisanat poterie céramique et animation en Suisse Normande, au village de la Villette ; Hameau la Porte en Août 2002. Auquel cas on m'imposerait cette 2x2 voies ; comment pensez-vous pouvoir m'indemniser pour toutes les nuisances qui vont m'accabler : - La pollution de l'air ; de l'eau : quels seront leurs impacts sur la santé ; la faune et la flore ? - Ne pensez-vous pas que la charte paysagère en Suisse Normande réalisée par le Conseil Régional en 1998 vient contredire le projet de la 2x2 voies ? Pourquoi devrais-je payer la taxe des paysages sensibles à laquelle je suis assujettie si vous venez les détruire ?
- Le bruit qui m'insupportera de même qu'il mettra en péril tout mon projet professionnel : stage poterie et accueil sur les lieux en gîte rural : les touristes m'en témoignent tous les jours : "Ce que nous apprécions chez vous c'est la paisibilité et la beauté des lieux préservés" ; "il est certain" - disent-il que "nous ne viendrons plus chez vous malgré peut-être une plus grande et rapide accessibilité par la 2x2 voies et ses bretelles d'accès ; ce à cause du bruit et de la vue aux premières loges d'un viaduc de 800 mètres sur Cantelou."Notre vrai plaisir disent-ils quand nous arrivons en Suisse Normande est de sillonner les si belles petites routes, en prenant tout notre temps...") Il y a aussi le tracé voté qui passe juste au dessus dans les champs (à peine à 300 mètres) par la Brémonière. Les vents dominants provenant de là jusqu'à chez moi ; quelles seront les conséquences du bruit; nombre de décibels ? Pour cela comment pensez-vous empêcher le bruit et la pollution de l'air ?
Après tant de travail acharné et à venir : - depuis 3 années à la sueur de mon front et celle de quelques proches la fermette Normande dans laquelle je vis commence tout juste à renaître. Je participe ainsi à la préservation du patrimoine normand : bâtis et paysages auquel je suis très attachée. - Ce projet est un projet à long terme : environ 10 années ; car il nécessite beaucoup de moyens financiers et de temps de rénovation (principalement réalisée par moi-même). Je n'envisage absolument pas de continuer à m'impliquer de la sorte si l'on m'impose cette 2x2 voies pour laquelle je suis absolument contre. Les bâtisses que je rénove perdront-elles toute leur valeur ou presque ? Faut-il abandonner mon projet pour ne pas voir tout mon capital financier paralysé parce que je ne pourrais jamais revendre mes biens au prix que je les ai payé ? Et voir aussi mon activité professionnelle mise en péril faute de clientèle.
Je suis contrainte de suspendre la rénovation de mes bâtiments ne sachant pas ou tout cela va me mener; je ne pourrais pas profiter de la T.V.A à 5,5%. Que faire ; je vous le demande ?  Et combien de temps me reste-t-il pour me retourner ? Dans combien de temps envisagez-vous l'arrivée de cette 2x2 voies en Suisse Normande ?  Je soutiens entièrement le projet de l'Association Réseau Vert de Basse-Normandie : - réhabilitation de la voie ferrée etc...; car je suis convaincue que nous pouvons envisager d'autres solutions de transport afin de solutionner les problèmes de circulation que nous rencontrons aujourd'hui sur l'axe actuel Caen/Flers. Merci d'avance de bien vouloir répondre à toutes mes questions. Pour cela voici mes coordonnées exactes afin que vous puissiez me localiser exactement sur la carte

Réponse :
Nous vous remercions de votre avis. Nous avons déjà répondu à certaines de vos interrogations (courrier du 10/05/04 de Mme DESPLATZ A.M.).
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public. Quoi qu’il en soit, le projet retenu devra respecter la réglementation notamment pour la qualité de l’air, le bruit et l’eau. Cependant, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins 3 années d’études préalables.
Plus particulièrement pour ce qui concerne le bruit, la réglementation est très stricte et le projet la respectera. Dans l’immédiat, en l’absence de tracé précis, il est impossible de mesurer l’impact réel sur votre propriété à partir du fuseau. En effet, il est important de noter qu’il s’agit de fuseaux de 500 m qui sont beaucoup plus larges que la future route, puisque sa largeur sera environ de 80 à 100 m. Au-delà des vents dominants, le relief joue un rôle primordial. A plus de 250 m, l’impact sera faible. A noter qu’au delà de 300 m, la réglementation n’impose pas de faire un classement sonore de l’infrastructure. Cependant, le Conseil Général pourra ponctuellement, aller au delà de cette valeur réglementaire dans les études détaillées qu’il réalisera.
La charte paysagère que vous évoquez est une excellente initiative du Conseil Régional. Cependant, CAEN et FLERS ont besoin d’être connectées de manière efficace afin de relier les premier et troisième bassins d’emplois de la région. L’axe existant répond très mal à cette fonction. Il est également nécessaire que les différentes agglomérations de la Région puissent travailler en réseau par le biais d’infrastructures de qualité. Ces préoccupations sont partagées par la Région puisqu’elle cofinance l’étude de la liaison CAEN-FLERS à hauteur de 50 %.

Question de : JOLIMAITRE Jean-Pierre
Trois petites phrases perdues dans un gros dossier plein de chiffres…En cherchant bien, vous trouvez le mot « paysage » en pages 73 et 74 du Dossier de Débat Public, à la rubrique des « mesures compensatoires » : Nous apprenons que : « situé au cœur de la Suisse Normande, le projet s’inscrit dans un contexte paysager particulier». Qui le nierait ? Particulièrement riche, c’est sûr. «des études paysagères seront à ce titre réalisées afin d’intégrer au mieux le projet routier dans son environnement naturel » Nous prenons note. «[le projet proposé] participera en outre de manière significative à l’amélioration du cadre de vie […] et à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine naturel ». Cette fois, n’en ferait-on pas un peu trop ?
Sur quelles études vous basez-vous pour affirmer qu’avec l’autoroute le paysage sera plus beau qu’avant ? Comment ce ruban d’une emprise de 100 m, avec béton, asphalte, ruissellement accéléré, émissions de gaz à métaux lourds, peut-il contribuer à améliorer le cadre de vie ? Plus beau qu’avant ? plus parfumé ? plus vivifiant ? Nous attendons qu’on nous précise tous ces points… Des arguments à double tranchant On apprend sur la même page 73 que : « La mise à 2x2 voies des RD 562 et RD 962 […] entraînant la déviation de plusieurs agglomérations et hameaux, actuellement traversés par l’infrastructure, le projet participera à l’amélioration du cadre de vie des riverains de la voie actuelle ». On s’en réjouit. Il vrai que détourner le flux des centres ville par des rocades aurait dû être fait depuis longtemps. Mais les riverains du nouveau projet, eux, qu’en pensent-ils ?
Scier la branche sur laquelle on est assis : On lit en introduction : « les difficultés d’accès à certaines zones rurales peuvent limiter leur développement, notamment touristique « (page 33) Que cherchent les citadins, les randonneurs ? Arriver le plus vite possible pour contempler l’insertion paysagère d’une superbe autoroute ? Ou bien un pays préservé, des petits chemins, des petites routes, des ruisseaux, des arbres, des prairies, le calme ? Il est là, le trésor de la Suisse Normande. Il s’est patiemment mis en place au cours des générations. La Charte Paysagère en Suisse Normande (sept 98) serait-elle déjà oubliée ? Nous ne devons pas détruire ce véritable capital par une pseudo politique économique à court terme.
Pour ceux que la Charte Paysagère concerne encore, on lit en page 7 : « La réalisation des grandes infrastructures routières (A 84, 4 voies Caen/Falaise et au delà autoroute vers Alençon) en périphérie de la Suisse Normande accentue les fragilités des territoires situés au centre de celle-ci »  Que dire alors de ce projet qui l’éventre en plein milieu ! Ce sera vraiment : circulez, y a plus rien à voir ! Surprenez-nous, élus de tous bord ! « Il paraît que les Conseillers Généraux du Calvados et de l’Orne viennent de prendre une initiative qui fera date : pour la première fois depuis longtemps, le maillage autoroutier dont le rythme de croissance semblait inexorable a perdu son caractère réflexe » «Ils viennent de remettre en cause un projet de 2x2 voies qui aurait défiguré la bien nommée Suisse Normande »
« Je préfère perdre 10 minutes sur mes temps de livraison et offrir à mes ouvriers et mes cadres un pays où il fait bon vivre. C’est même un critère de recrutement » nous déclare un entrepreneur de Condé-sur-Noireau. « Avec les petits trains Caen-Flers si fréquents, de centre ville à centre ville, le trafic routier s’est bien allégé sur cette route Caen-Flers ; de plus les camions ne sont plus ralentis par les traversées de villes qu’on a contournées. » « Nous avons pris conscience que la gare de Caen n’était pas un terminus pour nos marchandises, mais la porte du réseau SNCF : le ferroutage ne s’arrête pas à Caen, ni même à Paris, c’est l’Europe que nous atteignons ». « Du train au tram directement, Caen est la banlieue de Flers ! »
Gouverner c’est prévoir, et nous avons vu venir le choc pétrolier « On a eu l’impression , un moment, que les décisions étaient déjà prises. Le Conseil Général unanime avait même voté pour le fuseau central du projet, initialisé par le lourd investissement Fleury-Boulon. Mais les élus ont su créer la surprise. Ce débat public qu’ils se devaient d’organiser réglementairement, ils en ont fait un vrai choix d’orientation, en laissant ouverte toute alternative ». « Nous avions écarté comme farfelue toute autre option que la 2x2 voies, mais un examen serein des arguments nous a permis de prendre un peu de hauteur. » « Ils ont sauvé la Suisse Normande » « Enfin des élus de base qui osent dire à certains de leurs électeurs que le réchauffement de la planéte, l’effet de serre, ce n’est pas de la blague, et le plus drôle, c’est que les électeurs attendaient ce discours » « Il s’agit des générations futures »

Réponse :
La RD562 actuelle traverse le paysage grandiose du cirque de CLECY et le site inscrit de la vallée de l’Orne, ainsi que de nombreuses communes. Le fuseau proposé dévie ces communes, éliminant tout trafic de transit et poids lourds, et permet par le passage à l’ouest de s’écarter du cirque de Clécy et du site inscrit, mis de ce fait en valeur avec une cirulation routière réduite aux riverains et aux touristes.
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public. Quoi qu’il en soit, le projet retenu devra respecter la réglementation notamment pour la qualité de l’air, le bruit et l’eau. Cependant, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins 3 années d’études préalables.
Concernant les activités touristiques, elles tireront aussi parti de l’aménagement projeté en améliorant l’accessibilité des sites.
Vous évoquez également la charte paysagère. C’est une excellente initiative du Conseil Régional. Cependant, CAEN et FLERS ont besoin d’être connectées de manière efficace afin de relier le premier et le troisième bassins d’emplois de la région. L’axe existant répond très mal à cette fonction. Il est également nécessaire que les différentes agglomérations de la Région puissent travailler en réseau par le biais d’infrastructures de qualité. Ces préoccupations sont partagées par la Région puisqu’elle cofinance l’étude de la liaison CAEN-FLERS à hauteur de 50 %.
Concernant les réactions que le projet suscite, elles sont nombreuses. Certaines associations l’approuvent, d’autres non. Les acteurs économiques sont partisans du projet. Lors du Débat Public, chacun a le loisir de s’exprimer.Le Débat Public n’est pas une enquête publique, mais un lieu d’échange d’arguments à partir du dossier

Question de : HESS Marie-Claire et Jean-Marie
Dans le cadre du débat public sur l'aménagement à 2x2 voies de la liaison CAEN-FLERS, nous vous soumettons nos observations ainsi que nos questions. Constats: Croisilles est une commune bâtie peu à peu, génération après génération et qui a même réussi à intégrer sans peine une nouvelle population en s'adaptant à l'évolution économique tout en conservant un patrimoine intéressant et bien entretenu dans ses différents hameaux. On y trouve une vie économique variée, autour d'une agriculture dynamique, un artisanat important, et un certain esprit d'entreprise. Elle a même était l'objet de la passion de Mr Dajou, qui trouvant le site exceptionnel, y a rassemblé et mis en valeur un patrimoine précieux aujourd'hui propriété de la Ville de CAEN.
Question : La variante dite Courmeron (telle que précisée au paragraphe V.2) coupe la commune en deux. C'est donc la fin de cette commune construite autour d'un agencement de hameaux. Dans ces conditions la sauvegarde du patrimoine historique telle que l'église de Croisilles, bâtiment protégé (MH inscrit) apparaît comme dérisoire au regard de l'avenir de CROISILLES. Des aménagements antérieurs (contournement de St Laurent) sur cet axe  de la RD562, ont conduit à isoler St LAURENT DE CONDEL des MOUTIERS EN CINGLAIS, puisqu'à ce jour, il n'existe aucune liaison directe entre ces deux communes, autre que celle d'emprunter la voie rapide avec tous les risques associés. Ce mauvais exemple ne pourrait il pas contribuer à la réflexion ?
? Aspect économique : Sur quelle base peut-on affirmer que cet axe va avoir un impact significatif sur le développement industriel de Thury Harcourt et de ses environs ? Par expérience nous  savons que les industries ont plutôt tendances à se rapprocher directement des grands pôles technologiques. Cette situation sera d'autant facilitée que les liaisons entre grands pôles seront  plus rapides. Faut-il  sacrifier le concept de Suisse Normande vis-à-vis d'un projet industriel incertain ? A noter que le Conseil Général nous a incités à créer un gîte de tourisme en 2000. En quatre ans à peine la stratégie  d'aménagement a évolué à 180°. Veuillez agréer Madame, Monsieur, nos salutations les meilleures.

Réponse :
La variante « Courmeron » a été proposée par des conseillers municipaux lors des réunions de présentation du fuseau retenu à tous les Conseils Municipaux concernés par l’axe CAEN-FLERS. A leur demande, le Conseil Général l’a étudiée.
L’ensemble des variantes a été présenté dans le dossier de Débat Public dans un souci de transparence sur les études réalisées. Cependant, ces variantes n‘ont pas encore fait l‘objet d’une concertation. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.
Concernant l’aspect économique, la rentabilité de l’infrastructure sera démontrée dans le cadre de l’étude socio-économique. Toutefois, il s’agit d’une étude spécifique qui ne peut être réalisée que sur un tracé précis. Elle ne sera donc lancée que lorsque les Conseils Généraux auront arrêté un projet, à l’issue du Débat Public. Cette étude sera d’ailleurs produite lors de l’enquête publique qui interviendra sur le projet retenu.

Question de : BOUGY Catherine et Patrice
Il est un peu contradictoire d'avoir déclaré inutile, voici quelques années, la ligne de chemin de fer Caen-Flers, et de construire maintenant une quatre voies sur ce trajet. Pourquoi favoriser la route à l'époque où tout le monde admet les nuisances de l'automobile? "Parce que, disent les partisans de ce genre de réalisation, il y a de plus en plus de voiture." Mais c'est un cercle vicieux. Plus il y a de voiture, plus on construit de routes, et plus on construit des routes, plus il y a de voitures (de nombreuses études le montrent, la construction de voies rapides est une incitation à utiliser la voiture), d'autant que la perspective (illusoire) d'un trajet rapide vers Caen incitera à élire domicile sur cet axe loin de la capitale régionale.
De plus, une fois arrivés à proximité de Caen, les automobilistes rencontreront les mêmes bouchons, et même des bouchons accrus. "Il y a des gens, disent les partisans des quatre voies, qui ont besoin de leur voiture (voyageurs de commerce, entrepreneurs, médecins...)". Certes, mais il y en a aussi qui s'en passeraient s'il y avait une alternative attractive, et dans ce cas, la route actuelle, moins encombrée, suffirait. Or qu'offre-t-on comme alternative ferroviaire? Rien! De le même manière, on a privilégié exclusivement la route  sur l'axe Caen-Rennes. Résultat : à peine 1H45 pour aller à Rennes en voiture, 3H30 pour s'y rendre en train
Avant de songer à une quatre voies qui constituera une incitation de plus à prendre sa voiture et à participer aux encombrements et à la pollution de la région, il faudrait donc songer à offrir aux habitants une alternative ferroviaire de qualité. Ce serait d'ailleurs se mettre en accord avec l'esprit et la lettre du législateur (loi sur l'air, charte de l'environnement)...

Réponse :
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS
Concernant le trafic routier, toutes les études, en particulier celles menées par la Commission Européenne, prévoient une augmentation de la mobilité, et par conséquent du trafic, dans les 20 années à venir.

Question de : PAGNY Rémy
1) Concernant le grand gibier (sangliers, chevreuils …) avez-vous pensé à l'aménagement de passages (voir : St Martin de Fontenay - 1 passage) - entre la forêt de Grimbosq et la forêt de Cinglais ? - entre Espins, Croisilles, l'Orne et Curcy-sur-Orne ? - Sécurité routière (voir le nombre d'accidents causés par les animaux sur l'A84) - 2) Les chemins de randonnées tracés, répertoriés seront-ils préservés sur le tracé ? 3) Tiendrez-vous compte du paysage environnemental martyrisé par le projet central ? Par quel type de reboisement ? Pour la question n° 1, il faudrait contacter les sociétés de chasse concernées sur l'ensemble du projet, ainsi que les Fédérations Départementales de la chasse (Orne et Calvados)

Réponse :
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public.
Le projet proposé respectera la réglementation en matière d’impacts et de nuisances. Le tracé des fuseaux a été établi de façon à les limiter. Des mesures compensatoires seront prises, conformément à ce qu’exige la réglementation. Les mesures compensatoires générales sont explicitées dans le dossier.
Concernant le croisement des voies et chemins de toute sorte, le principe général retenu est celui du rétablissement direct (ouvrage de franchissement supérieur ou inférieur) ou indirect (regroupement de plusieurs voies sur un même ouvrage avec création de voies parallèles).
Des passages pour la grande faune seront également réalisés à des emplacements qui seront déterminés par des études spécifiques.
Il s’agit de mesures générales. Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être connues sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public. Quoi qu’il en soit, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins 3 années d’études préalables.

Question de : LEPAUVRE Pascale
A l'heure où l'état veut renforcer les lois de protection de l'eau et de l'environnement du citoyen, où le Conseil Général prône la protection des zones sensibles classées ZNIEFF2, pourquoi vouloir faire passer la 4 voies au dessus de la vallée du Traspy, (ruisseau protégé, captage eau potable pour Thury-Harcourt et champs en pente) et vouloir rayer la vie économique d'une ferme (Le Mesnil Godard) qui va se retrouver sans pâtures derrière les bâtiments agricoles pour ses vaches laitières ?

Réponse :
Le passage à l’ouest de CROISILLES correspond au fuseau retenu par le Conseil Général du Calvados le 27 janvier 2003 après une 1ère phase de concertation et une comparaison multicritères entre les différents fuseaux.
Ce fuseau a ensuite été présenté aux élus des communes concernées afin de recueillir leurs observations. 5 réunions ont été organisées dont une le 23 mai 2003 à St LAURENT de CONDEL avec les élus des communes situées au Nord de THURY-HARCOURT. Lors de cette réunion, des conseillers municipaux ont proposé des variantes au fuseau présenté. Le compte-rendu de cette réunion est joint au Dossier de Débat Public.
Le Conseil Général a donc étudié ces variantes et les a présentées dans le dossier de Débat Public. En effet, il était indispensable que tous les fuseaux et toutes les variantes étudiées soient présentés afin que chacun puisse émettre ses observations en connaissance de cause.
Cependant, aucune concertation n’a eu lieu sur les variantes demandées par les conseils municipaux. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : GAUTHET René
Ancien forestier gestionnaire - Plus de 40 ans sur les massins du Cinglais - Bois en arboriculture de 8 hectares - bois classé espace vert - site protégé- (2 plans joints) Chênes = 2 siècles, Epicéas = 1912, Frênes = 1912

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons bonne note.

Question de : LEPY Jérôme
Combien de ponts prévus pour le passage des animaux et quelle longueur avez-vous prévue en protection contre les animaux si vous passez près de la forêt des Moutiers en Cinglais ou de Grimbosq ?

Réponse :
Vos demandes sont très précises alors que nous sommes dans la phase de Débat Public, très en amont de la définition fine du projet.
Des études sur la faune seront effectuées lorsqu’un tracé précis sera retenu, après le débat public, en fonction des conclusions de ce dernier. Nous envisagerons alors de créer des passages pour la faune sauvage et des protections près des zones forestières.

Question de : LEPY Jérôme
1) Quelle est la taille des bassins d'orage prévue le long de la 4 voies ? Ces bassins servent en cas d'orage, pas en cas de pluie continue. 2) Qu'avez-vous prévu pour ne pas augmenter l'impact lors des crues ?

Réponse :
Vos demandes sont très précises alors que nous sommes dans la phase de Débat Public, très en amont de la définition fine du projet.
Des études hydrauliques seront entreprises lorsqu’un tracé précis sera retenu, après le débat public, en fonction des conclusions de ce dernier. Des dispositifs de traitement et de régulation des eaux de la plate-forme routière seront étudiés de façon à ne pas rejeter plus d’eau dans le milieu naturel que ce qui arrive actuellement. Ces dispositifs seront dimensionnés en fonction de la pluie d’orage car c’est elle qui est la plus contraignante et non la pluie continue.

Question de : RICHARD David
Vous indiquez des mesures compensatoires concernant le bruit (écrans antibruit, merlons etc…) et le paysage. Quel budget avez-vous concernant ces mesures ? Est-il intégré dans le coût de votre solution proposée ?

Réponse :
Le coût des études environnementales ainsi que des mesures compensatoires des impacts environnementaux sont intégrés dans le coût estimatif d’un fuseau par le biais de ratios. Ils représentent 10 à 15% du coût total de l’infrastructure. Nous les évaluerons précisément lors de l’établissement du dossier d’enquête publique, lorsqu’un tracé définitif sera retenu, après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : MUTEAU Jean-Claude
A Aunay-sur-Odon, le 3 juin, vous avez justifié le choix du fuseau central en disant que c’était celui qui donnait les meilleurs espoirs en terme de trafic. Beaucoup ont contesté cette analyse. De plus, il est apparu clairement que ce choix était le plus mauvais en termes de coût et d’environnement. D’où ma question : Pourquoi s’obstiner dans cette voie, qui va avoir un impact catastrophique sur notre petite région de la Suisse Normande ? Petite région dont l’atout majeur réside dans ses paysages, dans son patrimoine environnemental, qui font son intérêt touristique et donnent un cadre de vie très agréable à ses habitants.
Quelle que soit la variante adoptée et quels que soient les aménagements prévus, comment croire que les conséquences ne seront pas désastreuses sur les plans visuel et sonore ? A l’heure où l’on parle de plus en plus de développement durable peut-on, au nom d’intérêts qui restent à démontrer, accepter le sacrifice d’un des plus beaux espaces ruraux de Normandie ? Avez-vous, le Conseil Général a-t-il, bien pris la mesure de ce que cela va donner sur le terrain ?

Réponse :
Nous prenons note de votre avis.
Dans le cadre du débat public, l’ensemble des fuseaux envisagés est présenté au public. Le fuseau retenu par les conseillers généraux du CALVADOS le 27 janvier 2003, et de l’ORNE le 24 mars 2003 est le fuseau choisi parmi les différents fuseaux envisagés pour être le fuseau proposé. Le choix définitif du fuseau par les Conseils Généraux tiendra compte des conclusions du débat public.
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.
Les activités touristiques tireront aussi parti de l’aménagement projeté en améliorant l’accessibilité des sites.

Question de : TOUTAIN Noël
Les études géotechniques concernant la variante Cantelou, si elles ont été réalisées, ont-elles permises d'envisager une réelle possibilité de passage à ces endroits notamment l'éminence. Où il était envisagé un déblai de 60 mètres de profondeur suivi d'un important viaduc ? Nous nous interrogeons sur l'impact paysager et le coût - Peut-on redécouvrir de nouvelles variantes à l'issue du débat public ?

Réponse :
Concernant la variante « Cantelou » que vous évoquez, elle a été proposée par des conseillers municipaux lors des réunions de présentation du fuseau retenu aux communes concernées. Les comptes-rendus de ces réunions sont joints au Dossier de Débat Public.
Le Conseil Général a donc étudié cette variante et l’a présentée dans le dossier de Débat Public. En effet, il était indispensable que tous les fuseaux et toutes les variantes étudiées soient présentés afin que chacun puisse émettre ses observations en connaissance de cause.
Cependant, aucune concertation n’a eu lieu sur les variantes demandées par les conseils municipaux. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.
Les études géotechniques n’ont pas encore été réalisées à ce stade du dossier.

Question de : VEMCLEFS René
Les personnes décidant du tracé de la 2x2 voies se sont-elles déplacées pour apprécier la beauté de la vallée qu'ils vont saccager entre St Martin de Sallen et le Mesnil Roger ? L'été dernier à St Martin de Sallen, des danois se sont arrêtés pour adminer et photographier le paysage qu'ils découvraient !!!

Réponse :
En ce qui concerne le sérieux de l’étude et la réflexion menée depuis 2 ans avec concertation des administrations et des élus locaux, je vous renvoie à la lecture du dossier du Débat Public.
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003

Question de : PARIS Gérard
Sur l'environnement comment faire ?

Réponse :
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public.
Le projet proposé respectera la réglementation en matière d’impacts et de nuisances. Le tracé des fuseaux a été établi de façon à les limiter. Des mesures compensatoires seront prises, conformément à ce qu’exige la réglementation. Les mesures compensatoires générales sont explicitées dans le dossier.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public. Quoi qu’il en soit, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins 3 années d’études préalables.

Question de : AUVRAY Marie-Thérèse
Dans les contraintes - "LA TERRE" : matière première, outil de travail des cultivateurs - quelles mesures compensatoires sur le bruit, sur la détérioration du paysage, sur la détérioration de leur patrimoine, leur finances ? Vous parlez de dépression économique, avez-vous pensé à la dépression rurale ?

Réponse :
Les agriculteurs sont touchés par le projet à plusieurs titres : en tant qu’habitant et en tant qu’exploitant.
Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public. Quoiqu’il en soit, le projet retenu devra respecter la réglementation notamment pour la qualité de l’air, le bruit et l’eau. Cependant, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins 3 années d’études préalables.
En ce qui concerne l’impact sur l’exploitation, le projet s’accompagnera de procédures de remembrement afin de restructurer les exploitations agricoles concernées par la nouvelle route. Ces réaménagements fonciers et les indemnités établies avec le concours de la Chambre d’Agriculture ont démontré la preuve de leur efficacité pour minimiser l’impact d’une infrastructure sur l’outil de travail des agriculteurs.

Question de : DESPORTES Elisabeth
Union à Clécy contre le fuseau Centre et les variantes Clécy-Cantelou et contre toutes traversées de la commune. PARLONS ENVIRONNEMENT- Non pas pour remettre en question le tracé proposé par le Conseil Général mais bien pour dénoncer toutes ces variantes qui ne respectent rien en particulier à Clécy mais également ailleurs. -Si l’on regarde de près la variante Clécy, on remarque qu’elle évolue en plein site inscrit et classé contre toute logique de terrain puisque dans un relief accidenté avec un nombre important d’ouvrages béton.
Quant à la variante Cantelou c’est une véritable aberration puisqu’elle présente sur Clécy un cumul de trois viaducs dont deux de plus de 750 mètres. Tout d’abord, elle passerait sur une ZNIEFF de priorité 1 (Les coteaux silicieux du Catillon), ensuite il est envisagé une montée sur l’éminence point culminant du département situé également en site classé avec un déblai au sommet de 60 mètres de profondeur suivi d’un viaduc de grande hauteur de 880 mètres. Que l’on ne nous dise pas que ce sera invisible quand on sait que depuis là-haut on aperçoit CAEN On constate également que le tracé passe juste sur un départ de source mentionné sur les cartes IGN « Fontaine des Noës » alimentant le ruisseau de la Madeleine classé réserve de pêche et milieu aquatique protégé. Parlons également de la variante « st Rémy EST» où l’on passe sur l’ancienne mine de fer à proximité directe de St Rémy et l’on franchit l’Orne par un viaduc entre une carrière d’un côté et l’église classée monument historique de l’autre à moins de 300 mètres de distance. Qu’en est-il du respect des monuments classés?
A partir de ce constat; il est permis de s’interroger concernant l’influence des personnes qui seraient à l’origine de ces variantes; leurs motivations et surtout la crédibilité de ces propositions pour lesquelles la faisabilité technique reste soumise à études complémentaires et où l’environnement a été relégué au second plan des préoccupations voire purement et simplement ignoré. - Sous prétexte que l’on ne veut pas de la route chez soi, peut-on s’autoriser à proposer tout et n’importe quoi au détriment même du paysage. - S’il vous plait laissons les personnes compétentes décider du tracé final sans pressions extérieures. Bien sur, il est toujours possible et souhaitable de donner son avis, c’est le rôle du débat public.

Réponse :
Le Conseil Général prend note de votre avis.
Nous ne pouvons que réitérer notre réponse à votre question du 4 juin dernier.

Question de : POLGE ALAIN
Pour quelles raisons et selon quelles études, deux variantes, "Courmeron et Traspy-Espins", particulièrement préjudiciables à l'environnement et au secteur du tourisme, sont-elles proposées dans le dossier ? Nous ne comprenons pas votre position. A la dernière réunion du Débat public d'Aunay-sur-Odon du 3 juin 2004 à laquelle vous participiez, le Maire de la Commune des Moutiers en Cinglais a publiquement affirmé son opposion à ces variantes de Courmeron et Traspin Espins.

Réponse :
Les raisons pour lesquelles nous avons étudié et présenté les variantes au fuseau retenu vous ont déjà été exposées oralement lors des réunions publiques et par notre réponse écrite à votre question du 4 juin dernier.
Quant à la position du Maire de la commune des MOUTIERS-EN-CINGLAIS lors de la réunion publique, nous en avons pris note. Nous vous invitons toutefois à nouveau à lire le compte-rendu de la réunion du 23 mai 2003 en mairie de SAINT-LAURENT-DE-CONDEL.

Question de : VILLERAY Daniel
En tant que Président de A.D.S.E., je ne peux que souligner l’effet DEVASTATEUR sur l’environnement et les paysages fragiles touchés par les 2 modifications situées au nord de Thury-Harcourt à savoir : celle de Courmeron et celle de Traspy Espins. A) Elles touchent des espaces boisés classés à conserver. B) Des ZNIEFF écologique et faunistique de type I : forêt de Cinglais et de type II : vallée du Traspy. C) Elles portent atteinte au périmètre de protection des points de captages de la source de la Bourdonnière qui alimente la ville de Thury-Harcourt en eau potable
Dans le dossier, le critère environnement est souligné en rouge. Tout le monde s’accorde à mettre en objectif prioritaire la préservation de l’ENVIRONNEMENT, une loi récente, votée au parlement, le souligne avec force. Ma question est : 1) Qui va trancher ? 2) Sera-t-il tenu compte des avis convergents en faveur de la défense de l’environnement. Priorité nationale ? 3) Et dans combien de temps cette décision sera prise ? Pour l’instant, c’est un sentiment de doute, d’inquiétude qui gagne et agite beaucoup de monde. Il menace la sérénité de nos communes. Qui mettra fin à cette « petite guerre de tranchée » qui dure depuis des mois (janvier 2003) où le jeu consiste à marquer des points au détriment du voisin

Réponse :
Nous avons eu l’occasion de vous répondre oralement lors des réunions publiques. Nous avons également répondu par écrit à M. POLGE, membre de votre association. Les deux variantes « Courmeron » et « Traspy Espins » sont apparues lors des réunions de présentation du fuseau proposé aux Conseils Municipaux. Elles avaient été proposées par des conseillers municipaux et nous les avons donc étudiées. Nous les avons jointes au dossier du Débat Public dans un souci de transparence.
Mais il n'y a pas eu de concertation sur ces variantes au fuseau proposé. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.
A l’issue du Débat Public, la Commission Nationale Du Débat Public rédigera, dans un délai de deux mois, un bilan de celui-ci. Trois mois après sa publication, les maîtres d’ouvrage décideront par une délibération du principe et des conditions de la poursuite du projet en précisant les modifications qui auront résulté du débat.

Question de : KLIMCZAK Véronique
Quant seront réalisées les différentes études (acoustique, faune-flore, paysagère, archéologique, impact sur le tourisme, etc..) et comment seront communiqués les résultats ?

Réponse :
Ces différentes études seront réalisées lorsque nous aurons retenu un tracé définitif. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public. Quoi qu’il en soit, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins 3 années d’études préalables.

Question de : KLIMCZAK Véronique
Combien d'hectares vont disparaître sous la 2x2 voies ?

Réponse :
Sachant que l’infrastructure nouvelle à 2x2 voies ferait environ 40 km sur une largeur de 80 à 100 mètres, sa superficie serait environ de 320 à 400 hectares.

Question de : LEONARD Jacques
- Par rapport à l’impact de la 2x2 voies sur les chemins de randonnées (GR-GRP-PR) quelles solutions sont envisagées pour en assurer la continuité ? – Quelles modalités sont envisagées pour engager une concertation, concernant ces solutions, avec « les gestionnaires » de ces réseaux de chemins et notamment la structure représentant la Fédération Française de Randonnée Pédestre dans le Calvados, à savoir le Comité Départemental de Randonnée Pédestre ?

Réponse :
Les chemins pédestres interceptés par le tracé seront rétablis directement ou indirectement. En fonction du profil en long du tracé retenu et de la construction des rétablissements supérieurs ou inférieurs pour le rétablissement des routes départementales, voies communales, chemins ruraux, et passages pour la grande faune, ils pourront être rétablis au droit de leur parcours actuel, ou à une distance variable avec un léger allongement du parcours initial.
Le rétablissement du Chemin Haussé à FONTENAY LE MARMION dans le cadre des travaux de la déviation de la RD 562 entre FLEURY et BOULON en constitue un bon exemple.
Il va de soi que, en tant que gestionnaire des chemins de randonnée, vous serez étroitement associé aux réflexions sur le choix des rétablissements et leurs tracés.

Question de : Pichon Alyson
Je ne suis pas française mais j'habite dans la Suisse-Normande depuis 10 ans. J'habite à St Martin de Sallen exactement. Je travaille à Caen - MON CHOIX - Je n'ai pas un problème avec mon choix aussi d'habiter dans une région belle, tranquille ou j'entends les bruits de campagne. Vos statistiques sont super MAIS vous avez oublié une chose très importante. Il y a des gens qui habitent sur ce fuseau proposé, par choix. Question : Est-ce que vous avez pris votre voiture et traversé notre bel environnement ? Je ne crois pas, car si oui, vous verriez qu'il n'a pas place chez nous. GARDEZ VOTRE FUSEAU 84 SVP PLUTOT.

Réponse :
Nous vous renvoyons à notre réponse à votre question du 25/05/04 (n° chrono 112).

Question de : POLGE ALAIN
Au cours des précédentes réunions, le Tourisme a été largement plébiscité comme un secteur économique de tout premier plan en Suisse Normande. Le tourisme avec toutes ses retombées économiques doit être encouragé. Comment pourrait-il en être autrement quand de puissants atouts comme la vallée de l’orne, les forêts de Cinglais et de Grimbosq mais aussi ces paysages au relief si particulier, tissés de nombreux sentiers de randonnée, sont réunis? Le Tourisme ou plutôt le secteur du Tourisme devrais-je dire dans cette réunion consacrée ce soir aux “enjeux économiques” est un secteur qui obéit aux mêmes lois du marché que les autres secteurs, à savoir l’offre et la demande.
L’offre, elle est bien là, présente à nos yeux, avec ce cadre paysager tant apprécié, toutes les activités qui y sont attachées et ces structures d’accueil. La demande aussi est bien là, de Basse-Normandie, mais aussi des autres régions, en particulier d’Ile-de-France sans oublier les pays voisins de plus en plus présents. Alors oui, il existe bien une offre de qualité et une demande sans cesse plus grande mais aussi plus exigeante en termes d’authenticité et de services. Cette demande peut trouver ailleurs satisfaction, soyons-en conscients. Ailleurs l’offre existe, différente peut-être, mais aussi de qualité.
Restons vigilants, un marché reste par définition un équilibre fragile. Pour que ce marché continue à croître, il faut que l’environnement soit priorité première dans ce projet, faute de quoi, non seulement le retour sur investissement ne serait pas au rendez-vous mais pire encore, la demande diminuerait. Un environnement préservé, oui mais pas seulement, il faut aussi garantir aux hommes et aux femmes, chefs d’entreprises, investisseurs et acteurs de ce Tourisme que ce projet de 2X2 voies ne ruine pas leurs entreprises.
Notre association demande donc que cette future 2X2 voies préserve l’environnement mais aussi le secteur du Tourisme, les deux sont indissociables et s’inscrivent pleinement dans le cadre d’un développement durable. Nous posons la question suivante : A-t-il été tenu compte dans l’élaboration des projets des deux variantes “Courmeron et Traspy Espins” du centre de tourisme de la Grange d’Espins ?

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.
Lors de l’étude des fuseaux et variantes, l’intérêt touristique et patrimonial de la grange d’ESPINS a bien été pris en compte.
S’agissant des variantes étudiées, nous vous renvoyons à nouveau à notre réponse à votre question du 4 juin dernier.

Question de : NOBIS Daniel
1) Pourquoi n'avez-vous pas sollicité les Maires des communes pour aviser les personnes concernées (déduction par voix de presse) 2) Quelle distance minimum des habitations respectez-vous - Quel aménagement pour le bruit - pour les axes secondaires - les chemins ruraux - des exploitations - Quelle indemnité pour les parcelles concernées. 3) Laisser parler les associations c'est bien mais un peu sommaire (Aunay-sur-Odon) Ecouter les cas personnel c'est mieux.

Réponse :
Les réponses que nous pouvons apporter à vos questions sont les suivantes :
1)L’information autour du Débat Public a été la plus large possible, et conforme aux recommandations de la Commission Nationale de Débat Public
2)Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large et l’impact le moindre possible constituent une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. Les impacts et les mesures compensatoires générales sont précisés dans le dossier.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public, qui doit avoir lieu dans les 5 années qui suivent les conclusions du Débat Public.
Plus particulièrement, concernant l’impact sur l’activité agricole, le projet s’accompagnera de procédures de remembrement afin de restructurer les exploitations agricoles concernées par la nouvelle route. Ces réaménagements fonciers et les indemnités établies avec le concours de la Chambre d’Agriculture ont démontré la preuve de leur efficacité pour minimiser l’impact d’une infrastructure sur l’outil de travail des agriculteurs
3)Le Débat Public permet à tout le monde de s’exprimer. Pour l’instant, nous notons toutes les remarques que chacun, association ou particulier, peut exposer et qui nous permettrons d’améliorer le projet.

Question de : BELLENCONTRE Daniel
Les zones de fortes contraintes ont été fort bien définies. Pourtant, un projet traverse et coupe en deux l'une de ces zones. Cela semble complètement surréaliste, comme d'ailleurs la globalité du projet. Pouvez-vous en expliquer et éclairer les raisons de cette option en contradiction totale avec ce qui a été développé.

Réponse :
En l’absence d’indications plus détaillées, je ne peux malheureusement vous répondre précisément. Sachez cependant que les remarques sur l’environnement ont été prises en compte.
L’environnement au sens large et l’impact le moindre possible constituent en effet une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. Les impacts et les mesures compensatoires sont précisés dans le dossier.
Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement à la variante proposée dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.

Question de : POISSON-QUINTON François
Comment faire découvrir aux nombreux promeneurs et curieux, des beautés du site de Clécy une région défigurée par une autoroute, comment justifier une telle hérésie ?

Réponse :
Seul le fuseau Centre traverse le site inscrit de la Vallée de l’Orne en passant par CLECY. L’ensemble des autres fuseaux, dont le fuseau proposé par le Conseil Général, le contourne. Cela permettra alors d’accéder facilement à la Suisse Normande et de la découvrir en toute tranquillité. En effet, le trafic de transit et de poids lourds serait reporté sur la nouvelle infrastructure à 2x2 voies. La RD 562 actuelle ne serait alors plus utilisée que par le trafic local et touristique.

Question de : BOULAN Jean-Jacques
Vous êtes, face à nous, les fervents promoteurs d'un unique projet de 2 fois 2 voies avec, certes, différentes variantes qui, en réalité, tentent de diviser les habitants des différents fuseaux proposés afin de mieux imposer ce projet que vous semblez dire incontournable. Pourtant, face à vous, vous rencontrez, lors de chaque débat public, de fervents opposants à ce projet qui, je le note au passage (c'est le moins que l'on puisse dire), provoque peu d'enthousiasme. J'entends surtout et je partage aussi les inquiétudes et les angoisses qu'il fait naître.
Je propose donc, si ce débat public n'est pas un simulacre de démocratie, que vous en teniez compte et que vous acceptiez l'idée de soumettre un moratoire du dit projet, le temps que la nouvelle majorité siégeant au Conseil Régional se saisisse sereinement de votre dossier tout en écoutant, avant de se prononcer, la proposition d'un projet alternatif fédérateur des diverses objections exprimées, prenant en compte les mêmes besoins et les mêmes contraintes, avec le raisonnable et nécessaire but d'améliorer l'actuelle RD 562 qui traverse la Suisse Normande : - en aménageant, les zones accidentogènes aisément identifiables
- en aménageant, là où c'est possible, sans générer de nouvelles nuisances, de nouveaux créneaux de dépassement alternatifs des occasionnels véhicules lents afin d'y fluidifier le trafic – en proposant des itinéraires obligatoires aux poids lourds de fort tonnage à la périphérie des agglomérations traversées ou en aménageant un contournement de celles-ci afin d’y réduire les nuisances, sans en créer d’autres – en ayant la volonté politique d’inciter à rétablir le fret ferroviaire des marchandises entre Caen et Flers et d’inciter à aménager les horaires ainsi que les circuits de transports en commun ou à promouvoir le co-voiture en direction des lieux de travail – en admettant que l’économie d’une région fait appel à bien des notions autrement plus complexes que la seule desserte par une voie rapide.
Je réitère donc une question dont la réponse a été incomplète à Thury. Pourquoi l’étude objective d’un tel projet alternatif a-t-il été jusqu’à présent écarté ? Pourquoi n’avez-vous pas l’humilité d’y porter attention ? Craignez-vous donc que son moindre coût, pour atteindre les mêmes objectifs sans pour autant défigurer de façon irréversible l’image de notre si jolie, si clame et si pittoresque Suisse Normande, sachant par ailleurs qu’il serait en effet souhaitable de penser dès maintenant à modifier nos habitudes de déplacement face à la saturation croissante du trafic à l’entrée de l’agglomération caennaise, face aux menaces qui pèsent sur l’équilibre de notre Terre et sur notre santé, face à l’épuisement des réserves en carburant.
craignez-vous donc, disais-je, que toutes ces raisons remettent en cause le bien-fondé de votre projet coûteux ? Je note au passage que depuis le débat d’Aunay, vous passez sous silence des sommes attribuées à la réalisation d’ouvrages que vous osez qualifier d’art dépassant, il est vrai, l’entendement, et qui mériteraient sans doute d’être attribuées à des investissements prioritairement plus judicieux – sachant en outre que votre projet sera alors peut-être dépassé, au même titre que le périphérique de Caen, peu de temps après sa mise en service. Merci de votre attention et merci de répondre complètement à cette question. J’ai laissé une copie de mon intervention et mes coordonnées à une hôtesse afin que vous puissiez l’étoffer par écrit.. à un contribuable citoyen de la Suisse Normande.

Réponse :
Tout d’abord, nous vous rappelons que les maîtres d’ouvrage du projet sont les Conseils Généraux de l’Orne et du Calvados et non le Conseil Régional de Basse-Normandie comme vous semblez le penser.
L’aménagement sur place avec déviation des agglomérations que vous préconisez a été étudié. Nous l’avons d’abord privilégié. Ainsi, nous proposons de réutiliser la chaussée actuelle entre BOULON et St LAURENT DE CONDEL ou encore dans l’ORNE. Cependant, les autres tronçons n’étaient pas aménageables en place car ils ne répondaient pas aux critères techniques nécessaires à l’aménagement d’une infrastructure à 2x2 voies, retenue par les maîtres d’ouvrage : largeur de plate-forme nécessaire de 40 m à 80 m, présence de bâti à proximité plus ou moins immédiate, nombreuses dessertes de riverains, caractéristiques géométriques (courbes, pentes,…) très inférieures aux normes minimales requises.
En ce qui concerne l’intérêt de remettre en service la voie ferrée, une contribution de R.F.F. est disponible sur le site du Débat Public.
C’est R.F.F. qui connaît le mieux le réseau ferré français puisqu’il en est le propriétaire. Son point de vue est tout à fait pertinent. RFF aurait en effet, a priori, tout intérêt à vouloir exploiter la ligne CAEN-FLERS pour le fret ou pour les voyageurs si celle-ci était rentable. Aujourd’hui, R.F.F. a décidé de fermer et retrancher la ligne. Cependant, lors de la réunion de clôture du débat, le Conseil Régional, compétent dans le domaine des transports ferroviaires régionaux, s’est engagé à réaliser une étude d’opportunité de réouverture de la voie ferrée CAEN-FLERS.

Question de : VILLERAY Daniel
QUESTION : Réunion du vendredi 11 juin à Condé sur Noireau. Dans les bureaux de la Commission du Débat Public, à Caen, nous avons consulté une carte affichée sur laquelle il est prévu un échangeur à la sortie de St Laurent de Condel. Cet échangeur a l’avantage de : 1°) desservir la Forêt de Grimbosq et la forêt de Cinglais, pour les nombreux promeneurs de l’agglomération caennaise, en particulier au week-end. 2°) desservir directement une dizaines de communes environnantes : à savoir - Saint Laurent de Condel 447h - Les Moutiers en Cinglais 350h - Grimbosq 302h - Goupillières 150h - Ouffières 158h - Trois Monts 338h - Barbery 524h - Fresney le Vieux 209h - Cesny Bois Halbout 632h - Espins 229h. Soit plus de 3300 habitants !
3°) sur le plan économique et de la desserte locale, pour l’artisanat et le commerce, c’est plutôt un bon choix, à mi-distance entre l’échangeur de Boulon et celui de Thury-Harcourt. Pour quelles raisons le supprimer et en créer un, qui fait double emploi avec celui de Thury-harcourt, à la hauteur de Croisilles, commune de 404 habitants ? D’autre part, sur le plan économique, une structure comme la Base de Pleine Nature de la Grange d’Espins avec une aire naturelle de camping, infrastructure crée en 1993, représente un atout sur le plan du tourisme local. Elle dispose actuellement de 50 lits (en 2eme position après Clécy) avec 15000 nuitées par an et qui sera portée à 80 lits en 2005. Elle reçoit des jeunes de l’agglomération caennaise et aussi de l’étranger (Angleterre, Allemagne, Hollande).
Ce centre permet la pratique d’activités telles que : équitation, VTT, tir à l’arc, Canoë-Kayac, orientation. Des actions de formation et d’encadrement sont menées avec la ville de Caen, avec l’UFCV, avec la Jeunesse et Sport, avec le C R E P S d’Oulgate, la FF de Cyclisme. C’est une structure connue et reconnue par les Gîtes de France, le comité Départemental du Tourisme, le ministère de la jeunesse et des sports, l’inspection académique du Calvados. Une 2 fois 2 voies, tout proche, comme elle est proposée dans les variantes Courmeron- Espins-Traspy, ruinerait ce centre situé dans un environnement naturelle et authentique. Ce serait une perte financière et touristique. D’ailleurs l’étude et le fuseau proposé par le Conseil Général en tiennent compte.Le tourisme dans le Calvados, c’est 20 000 emplois directs et induits, c’est un milliard d’euros de chiffre d’affaire. C’est un secteur qui ne peut être délocalisé et qui a besoin d’un cadre attrayant, alors pourquoi vouloir lui porter atteinte dans ce cas précis.

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons note.

Question de : COUE Marie-José
Au niveau de Croisilles, le trajet proposé initialement passe à proximité immédiate du parc de Croisilles, qui est un espace vert protégé appartenant à la ville de Caen. L'agrément de ce parc d'une centaine d'hectares en pleine nature serait gravement compromis au plan visuel et sonore par la proximité immédiate de la 4 voies. Aussi je me demande  1) Pourquoi le parc de Croisilles n'est pas mentionné sur les plans comme espace à protéger (hachures en rouge sur les cartes) 2) Pourquoi la protection du parc de Croisilles n'est pas évoquée dans le projet alors même que dans la variante d'Espins on mentionne l'existence d'une grange à protéger.  Marie José et jean Yves Coué, Amoureux de ce petit coin de nature...à préserver

Réponse :
Nous vous remercions de votre contribution et en prenons bonne note.
Le Parc de CROISILLES sera considéré comme une zone boisée, au même titre que les bois existants sur le tracé, les forêts de GRIMBOSQ et de CINGLAIS.

Question de : TENCE Roger
Au risque de paraître moins coopérant que le Maire de Clécy (à la réunion d’Aunay sur Odon, hier soir 3 juin), permettez que je vous fasse part de quelques réflexions personnelles, délibération ci-jointe du Conseil Municipal, et une question : 1) Quand M. Mangnan affirme que « le débat reste ouvert… pour confirmer, ou infirmer le premier projet retenu », mais que le Président Granger précise que « le choix est ouvert entre 2 ou 3 tracés AU CENTRE » … !
Qu’il nous soit permis d’interpeller les techniciens sur 2 points (techniques) : - le « mauvais report » sur le tracé A84 : je doute que les usagers qui font Flers-Caen (ou feront Alençon-Saint Lô, et donc Le Mans- Nord Cotentin – en est-ouest) et particulièrement les camions qui sont les plus gênants dans la vallée, s’obstineront à continuer de passer par la RD562 … ! – Comme n’est pas sérieuse l’évaluation, à 103 MF (tracé A84 que souhaite le Président Besnard en suggérant que, dans leur sagesse, les techniciens veuillent bien admettre « qu’ils se sont trompés »… !) d’un raccordement raisonnablement pensé de Thury à Boulon … ! et est-il besoin d’une 2x2 voies ? de 103 MF ? Sinon plus raisonnablement un contournement à 2 voies – raccords à l’actuel 562 entre Thury et Croisilles ? – Comme je ne m’étendrai pas sur l’inflation galopante du chiffrage de Condé à Villers … !
Voilà qui permet, à notre sens, d’espérer laisser encore ouverte la possibilité de l’axe A84, si elle est vraiment « moins perturbante » pour l’environnement, les paysages et les activités agricoles, d’autant qu’elle permet une desserte est-ouest de la région, et que par ailleurs elle est tellement moins chère ; ce qui permet une raisonnable desserte de Thury. 2) Si le choix n’était plus que de "2 ou 3 tracés contre ", alors je me permets de porter à votre connaissance la délibération ci-jointe de notre Conseil Municipal, prise à l’unanimité le 18 mai dernier et je doute, personnellement, que l’argent ne répare toutes les blessures … ayant bien entendu l’engagement à « réparer au mieux » pris par le Président Granger.
3) Enfin permettez une question : avez-vous la certitude par le (nouveau) Conseil Régional de son co-financement quelque soit le tracé, et son coût … ? Le contribuable régional sera aussi vigilant que le contribuable départemental ! Pour ces raisons, nous espérons encore que soit réexaminée la possibilité de tracé par l’A84 (tracé A84 que souhaite le Président Besnard en suggérant que, dans leur sagesse, les techniciens veuillent bien admettre « qu’ils se sont trompés »… !) si elle est moins perturbante ; et avec les économies l’assortir d’un raccordement raisonné de Thury-Harcourt. PJ délibération Conseil Municipal du 18/05/04

Réponse :
Nous vous remercions de votre contribution et de la délibération de votre conseil municipal. Nous en prenons bonne note.
Le Débat Public permet à tous de s’exprimer. Pour l’instant, nous notons toutes les remarques que chacun peut exposer. L’ensemble des fuseaux envisagés est présenté au public. Le fuseau retenu par les conseillers généraux du CALVADOS le 27 janvier 2003, et de l’ORNE le 24 mars 2003 est le fuseau choisi parmi les différents fuseaux envisagés pour être le fuseau proposé. Le choix définitif du fuseau par les Conseils Généraux tiendra compte des conclusions du débat public.
Le Conseil Régional finance les études CAEN-FLERS à hauteur de 50% et les travaux FLEURY-BOULON à hauteur de 50%.
Nous ne disposons pas d’éléments nous suggérant que ces engagements seraient remis en cause.

Question de : CHAMPIN 
Je suis propriétaire d’une maison d’habitation au Grand-Hamel à la VILLETTE, je pratique beaucoup de VTT et de randonnée à pied, je suis contre le tracé ouest pour ces raisons : 1) Pourquoi venir dans cette direction, pourquoi rallonger le trajet entre Flers et Caen donc plus de pollution, plus de dépense d’énergie, qui demande de nombreux ouvrages d’art, passe plusieurs fois sur la RD36. 2) Dénaturer des sites en passant à flanc de colline sur les communes de Croisilles, St Lambert, Culey Le Patry, St Martin de Sallen, visibles de très loin « laisser nous donc ce beau paysage pour nous et pour les générations futures ». 3) Si le tracé ouest est retenu les petites routes desservant les villages seront-ils conservés dans l’état actuel ? exemple : desserte du Grand-Hamel à LA VILLETTE au départ de la route de CAUVILLE CC N° 4, D 186 – Le Val Raffray à SAINT LAMBERT, la route du lieu dit Les Forges à CAUVILLE RD 36.
4) Si le tracé ouest est retenu il est prévu un échangeur sur la route de LA VILLETTE D 184 ; Ne risque t-on pas d’engorger les petites routes desservant CLECY D 133 A et SAINT REMY D 184 étroite et en forte déclivité « village de Catillon » d’où un risque important d’accident : Cars, poids lourds avec des matières dangereuses, beaucoup de voitures en période estivale. 5) Quelle est la distance entre une 4 voies et une maison d’habitation pour ne pas être dérangé par le bruit ? Je pense qu’il faut retenir le tracé centre en conservant le plus possible la D 562 et aménager les déviations de Condé, St Denis de Méré, Clécy, St Rémy et Thury-Harcourt, le plus direct donc le moins coûteux, moins polluant et une économie d’énergie. Excusé ma litanie, j’espère une réponse de votre part. Merci

Réponse :
Le fuseau proposé a été retenu par le Conseil Général le 27 janvier 2003 après une 1ère phase de concertation. En effet, après étude et comparaison avec l’ensemble des fuseaux, il était ressorti comme étant le meilleur compromis d’aménagement aussi bien sur le plan technique, économique qu’environnemental.
A l’issue du Débat Public, la Commission Nationale Du Débat Public rédigera, dans un délai de deux mois, un bilan de celui-ci. Trois mois après sa publication, les maîtres d’ouvrage décideront par une délibération du principe et des conditions de la poursuite du projet en précisant les modifications qui auront résulté du débat.
Quel que soit le tracé qui sera retenu, l’ensemble des voies intersectées (routes départementales, voies communales, chemins ruraux et pédestres, passages animaux) sera rétabli directement (passage inférieur ou supérieur) ou indirectement (regroupement sur un même ouvrage de plusieurs voies et création de voies parallèles) selon les possibilités.
La position des échangeurs n’est pas arrêtée à ce stade de l’étude. Elle sera soumise à concertation. Les échangeurs représentés sur les plans sont simplement des propositions qui n’ont pas encore été étudiées dans le détail.
Quant au bruit, le projet respectera la réglementation draconienne en vigueur. Au-delà des vents dominants, le relief joue un rôle primordial. A plus de 250 m, l’impact sera faible. A noter qu’au delà de 300 m, la réglementation n’impose pas de faire un classement sonore de l’infrastructure. Cependant, le Conseil Général pourra ponctuellement, aller au delà de cette valeur réglementaire dans les études détaillées qu’il réalisera.

Question de : BELLENCONTRE Daniel
Les zones de fortes contraintes ont bien été définies lors du débat du 8 juin à Thury-Harcourt. Alors, comment peut-on expliquer ce fuseau centre de Clécy, tracé qui ignore totalement les critères humains et environnementaux ? Est-ce un choix politique ? Est-ce pour mieux diviser encore élus et associations ?

Réponse :
La variante « CLECY » est apparue lors des réunions de présentation du fuseau proposé aux Conseils Municipaux. Elle avait été proposée par des conseillers municipaux et nous l’avons donc étudiée. Nous l’avons jointe au dossier du Débat Public dans un souci de transparence.
Mais il n'y a pas eu de concertation sur les variantes au fuseau proposé. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.

Question de : GIBERT Colette
Pourquoi un maire et son conseil municipal, habitant en majorité à l'Ouest de Croisilles veulent-ils absolument faire passer la 2 fois 2 voies à l'Est (variante Espins-Traspy) : zone protégée "ZNIEFF, captage d'eau, Bourdonnière alimentant Thury-Harcourt, vallée Traspy, ruisseau alimentant le lac, dénivelé important vers le ruisseau, bois abritant une faune très variée ; destructurer une exploitation agricole à vocation laitière en supprimant une grande partie de ses pâtures naturelles jouxtant des stabulations. Cette demande de variante ne peut que desservir de futurs projets très personnels. Comment accepter et laisser faire de telles pratiques ?

Réponse :
La variante est effectivement apparue lors des réunions de présentation du fuseau proposé aux Conseils Municipaux. Elle avait été proposée par des conseillers municipaux et nous l’avons donc étudiée. Nous avons joint l’étude de l’ensemble des variantes au dossier du Débat Public dans un souci de transparence.
Mais il n'y a pas eu de concertation sur ces variantes au fuseau proposé. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier. Le tracé qui sera alors choisi sera celui qui répond le mieux à l’intérêt général.

Question de : VAUTIER Jean-Paul
J'habite à Croisilles, à l'est de la RD562. Si passage de cette 4 voies à l'est de Croisilles, cela impliquera : un paysage détérioré! Je souhaite donc que cette 4 voies soit enterrée, plus des plantations de chaque coté, sur le haut des talus; est-ce possible ? Une bruyance accrue! Je souhaite donc par exemple pouvoir dormir la nuit la fenêtre ouverte en été. Ne faudrait-il pas planter une deuxième rangée d'arbres de chaque coté ? Le passage initial à l'ouest de Croisilles ne dérangerait-il pas moins de personnes? Sincères salutations

Réponse :
La variante TRASPY-ESPINS est apparue lors des réunions de présentation du fuseau proposé aux Conseils Municipaux. Elle avait été proposée par des conseillers municipaux et nous l’avons donc étudiée. Mais il n'y a pas eu de concertation sur ces variantes au fuseau proposé. Nous le ferons après le Débat Public, en fonction des conclusions de ce dernier.
Quant au bruit, le projet respectera la réglementation draconienne en vigueur. Au-delà des vents dominants, le relief joue un rôle primordial. A plus de 250 m, l’impact sera faible. A noter qu’au delà de 300 m, la réglementation n’impose pas de faire un classement sonore de l’infrastructure. Cependant, le Conseil Général pourra ponctuellement, aller au delà de cette valeur réglementaire dans les études détaillées qu’il réalisera.

Question de : CHODRON de COURCEL 
Par ma famille liée depuis plusieurs générations à la Suisse normande, je suis très attachée à cette région et plus particulièrement attentive à ce qui touche les communes des Moutiers en Cinglais et de Saint Martin de Sallen (plus exactement le Mesnil Roger). J’ai donc suivi de près le projet de 2 x 2 voies dont la réalisation serait, à mes yeux, un réel dommage pour ces villages, et d’une manière générale pour toute cette région exceptionnelle à plus d’un titre. Alors que les travaux de la commission locale du débat public sont en voie de s’achever, et que l’heure de dresser le bilan s’approche, je vous adresse donc ce courrier à verser aux debats. En effet, il me semble que la question de principe, relative à l’opportunité de réalisation de cette route, na pas été posée en des termes assez clairs, à savoir : Quelle Suisse-Normande veut-on léguer à nos enfants ? Si les délais de mise en service annoncés sont exacts, (à savoir 2020), la plupart des décideurs de ce projet ne seront pas en mesure d’en apprécier les conséquences, puisqu’ils seront à cette date pour la plupart inaptes à la conduite automobile.
Pourtant ce sont bien les hypothèses et les scénarii imaginés aujourd’hui qui sont en passe d’hypothéquer le devenir de toute un espace naturel que nos ancêtres ont jusqu’à présent miraculeusement préservé. Les statistiques sur lesquelles se fondent les prévisions de trafic sont celles d’un monde ancien, qui n’intègre aucune des évolutions technologiques, sociologiques et environnementales de demain. Aucune leçon ne semble être tirée des erreurs passées, et à l’heure où Paris n’a de cesse d’endiguer le trafic automobile en créant des pistes cyclables, deux Conseils généraux s’apprêtent à mutiler inexorablement la Suisse normande au prix de travaux pharaoniques d’un coût exorbitant’, et ce contre l’avis de services de l’Etat. Il n’est pas vain de rappeler la définition du concept de «développement durable», à savoir «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs».
Manifestement, le projet qui fait débat actuellement ne répond à aucune de ces exigences. C’est pourquoi je vous demande de bien vouloir reconsidérer le projet actuel au profit de solutions alternatives ponctuelles, adaptées aux exigences de sécurité qui ne devraient pas être différées à un horizon aussi lointain que 2020, comme l’ont souligné de nombreux élus au cours de ce débat. Confiante dans la clairvoyance des membres de la commission, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes respectueuses salutations. (Devis «estimatif» de 280 millions d’euros)

Réponse :
Nous vous remercions pour votre contribution et en prenons bonne note.

Question de : ALBRIEUX Cécile
La Suisse Normande est le berceau adoptif de ma famille, et les projets en cours m’inquiètent au plus haut point. Je passe mes vacances chaque été à Saint Martin de Sallen, et les projets en cours m’apparaissent de jour en jour démesurés, inconcevables, déplacés. Ma question principale est celle du devenir des populations concernées par ce projet, et qui se situent sous la «bande des 500 mètres». Quel sera le devenir des lieux et hameaux tels que Sarrasin, Douillet Chef du Mont, La Vanetière, Le Mesnil Roger, Les trois Heuzé, la Normandière, pour ne citer que ceux-ci ? Si votre projet pharaonique voit le jour, comment envisagez-vous de protéger les riverains du bruit ? La toute serait-elle enterrée ? Comment envisagez-vous le développement du «tourisme vert» à l’ombre d’une autoroute ? Devant un tel scénario catastrophe, mes attentes se tournent vers la sagesse des membres de la commission du débat public. Il n’est pas trop tard pour changer d’avis, changer de projet. Dans l’attente de vos réponses je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes salutations distinguées

Réponse :
Concernant le devenir des zones proches de la future route, il faut rappeler qu'un tel projet amène des nuisances dans les zones traversées, mais aussi des avantages dans d'autres secteurs, comme ceux traversés par la route actuelle. Un des objectifs des enquêtes préalables à la déclaration d'Utilité Publique est bien de démontrer que les avantages sont supérieurs aux inconvénients pour l'ensemble de la collectivité.

En matière de bruit, le projet respectera la réglementation draconienne en vigueur. A plus de 250 m, l’impact sera faible. A noter qu’au delà de 300 m, la réglementation n’impose pas de faire un classement sonore de l’infrastructure. Cependant, le Conseil Général pourra ponctuellement, aller au delà de cette valeur réglementaire dans les études détaillées qu’il réalisera. De même, le projet intègrera des aménagements paysagers de qualité destinés à intégrer la route dans son environnement ou valoriser des sites et points de vue.

Ces aménagements sont liés au profil en long de la route, Compte tenu de la topographie, celui-ci conduit, suivant les variantes, à des zones parfois en déblais, parfois en remblai ou en viaduc, parfois au niveau du sol. Ces profils figurent au dossier.
Les activités touristiques tireront aussi parti de l’aménagement projeté en améliorant l’accessibilité des sites.

Question de : ESPALLARGAS A.
Le 29/06/2004 - Bonjour, Tout d’abord, je voudrais signaler que je suis toujours en attente de la documentation qui devait être adressée à la population intéressée par la 2 x 2 voies CAEN-FLERS. En effet, dans le communiqué de la Commission des décisions de la CNDP du 7/04/2004, signé de M. Yves MANSILLON, outre l’approbation de l’accord du calendrier et des modalités d’organisation du débat, il est demandé, je cite : « Elle a cependant tenu à préciser certaines modalités d’information des maires d’une part ( …….) et de la population intéressée v d’autre part (envoi direct de la documentation à domicile par mailing et non pas simplement mis à disposition dans les lieux publics).
Pourquoi cet envoi n’a-t-il pas été fait ? Les encarts dans les journaux locaux ou celui paru dans le Journal du Calvados (….) du mois de mai 2004 ne constituent pas de la documentation, mais informent seulement de l’ouverture prochaine d’un débat public, et pour cela faut-il encore acheter la presse locale et que le Journal du Calvados soit distribué avant le lancement du débat public. Je regrette également que l’ensemble des questions posées sur le site Internet ainsi que leurs réponses ne figurent pas sur le site avant la clôture des débats, de même que les photos virtuelles demandées lors d’une des réunions, et concernant les ouvrages d’art dans le paysage de la Suisse Normande n’apparaissent pas. J’ai également relevé des erreurs d’une part dans le compte-rendu n°1 aux élus – septembre 2002 – page 5, Monsieur ALLIZARD indique que Flers constitue le 2ème bassin d’emplois de la région, le bassin d’emplois de Flers-Condé est en 3ème position au niveau régional !
D’autre part dans le compte-rendu de concertation n°2 avec les élus et les administrations, page 3, Monsieur CHANDELIER dit qu’il faut sauvegarder le 2ème plus important bassin économique du Calvados et de la Basse-Normandie. A quel bassin M. CHANDELIER fait-il référence ? S’il s’agit du bassin d’emploi de Condé-Flers, celui-ci est en 3ème position au niveau régional. Le classement des trois premiers bassins d’emplois de Basse-Normandie est le suivant : 1er bassin d’emplois : CAEN (Thury-Harcourt fait partie du bassin de CAEN) - 2ème bassin d’emplois : CHERBOURG --3ème bassin d’emplois : CONDE-FLERS. Par contre, CONDE-FLERS est le 1er bassin d’emploi de l’Orne. Ces informations ont été obtenues auprès du service des statistiques de la Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de Basse Normandie .
Ensuite, les arguments avancés pour défendre le tracé proposé par le Conseil Général du Calvados me m’ont pas convaincu de la nécessité de la création cette 2 x 2 voies CAEN-FLERS en passant par THURY HARCOURT et je doute que la qualité de vie des habitants des hameaux se retrouvant à proximité immédiate de cet axe soit conservée et préservée. C’est vrai, que les riverains rue de Condé à THURY-HARCOURT apprécieront de retrouver le calme. Pourquoi une déviation de cette commune ne peut elle pas être faite. Dans le tracé proposé, THURY-HARCOURT est bien contourné. Cela aurait au moins l’avantage de ne pas défigurer cette région et d’être moins coûteux. Si, l’on renonce aux commodités (proximité des commerces, des écoles, …) qu’offrent les villes et les gros bourgs de nos campagnes, c’est pour vivre dans un environnement agréable, paisible, équilibré et favorable à sa santé et les propos de Monsieur GRANGER ne m’ont pas rassuré : « les voitures seront moins polluantes, moins bruyantes »  à l’entendre la voiture propre est pour demain !
Mais les transports routiers il n’en parle pas, pourtant ils sont en augmentation constante et sont les plus polluants, de plus, ne sont toujours pas, à l’heure actuelle, équipés du filtre à particules, pour des raisons économiques sûrement, je doute que le respect de l’environnement soit la première occupation du Conseil Général ! Les enjeux économiques prévaudraient-ils sur la santé  publique ? cette région déjà confrontée à l’amiante, le sera demain par la pollution atmosphérique. Cette 2x2 voies réclamée aussi par les dirigeants d’entreprise du 3ème bassin économique de la région (Condé s/Noireau-Flers) comme un élément important pour leur société, m’ont amener à poser cette question : pourquoi ces directeurs n’ont-ils pas fait d’étude sur les infrastructures routières avant de s’implanter ? pourquoi y restent-ils ? Comment des gestionnaires ont-il omis ce critère d’implantation de leur entreprise par rapport l’équipement routier? Seulement, et contrairement à ce qu’ils disent les infrastructures routières n’ont pas un caractère déterminant dans leurs choix puisqu’ils se sont installés dans cette belle région enclavée.
Ce qui est corroboré par les résultats de l’étude sur le Profil des zones d’activités de la Basse-Normandie pour le D.R.E. de Basse Normandie : 5 % des entreprises enquêtées ont tenu compte des infrastructures routières avant de s’installer. J’ai été étonné aussi d’entendre aussi que les employeurs demandaient une meilleure route pour les trajets domicile-lieu de travail de leurs ouvriers (moins accidents de travail). C’est bien la première fois que j’entends un cadre dirigeant s’intéressait du lieu de résidence de ces employés. Pourquoi, ne pas revenir aux cités d’autrefois : une usine et ses habitations. Les employés n’auraient pas à prendre leur véhicule donc moins de circulation, moins de pollution, pas d’accident de trajet ! moins de dépense de Sécurité Sociale ! Surprise aussi, que l’on puisse incriminer la route d’un accident sur le lieu de travail (main arrachée n’ayant pu être greffée car perte de temps sur la route) les sécurités sur les machines existent,  les transports héliportés aussi.
Avant de réaliser cet axe, avons-nous l’assurance que ces entreprises ne se délocaliseront pas pour des Etats où les charges salariales sont moins importantes et ou la législation du travail est plus favorable aux entreprises ? (Licenciement envisagé de 273 employés à l’usine FAURECIA de Méru dans l’Oise - cf les Echos du 28/4/04 et 02/04/04). Je serais curieuse de connaître les trajets empruntés par les transporteurs desservant les entreprises du bassin Condé-Flers avec les lieux de chargement et de déchargement, la fréquence de ces trajets, leur tonnage. Un recensement des transports routiers en transit a-t-il était fait sur les D562 et D962 ? J’effectue régulièrement le trajet CAEN-THURY-HARCOURT et THURY-HARCOURT-CAEN, les seuls ralentissements rencontrés se situent sur les communes de May s/orne, St Martin de Fontenay, St André s/orne et le périphérique de CAEN .
Mais ces difficultés de circulation devraient en partie être résolus avec la prochaine déviation CAEN-BOULON. Maintenant lorsque l’on observe les cartes relatives aux flux routiers présentées lors des réunions du débat public. Mon impression est que le Conseil Général s’est trompé de priorité ce n’est pas une 2x 2 voies CAEN-FLERS qu’il faudrait mais plutôt un deuxième périphérique de CAEN avec de nouvelles créations entrées-sorties pour ce nouveau périphérique.

Réponse :
La demande de la Commission Nationale du Débat Public a été formulée trop tard pour pouvoir la réaliser. Cependant, en accord avec la CNDP, la solution de mise à disposition dans les mairies du dossier complet, et d'une information plus large sur l'ensemble des deux départements à travers des médias locaux a été retenue.

Il est indispensable de bien se rendre compte que tout travail demande des délais et a un coût.
Ainsi, les réponses aux questions et leur mise sur le site internet ne peuvent pas être instantanées.
Des maquettes virtuelles des ouvrages d'art peuvent s'envisager, mais pas sur tous les ouvrages de tous les tracés. Quand nous serons en possession de tracés, les maquettes virtuelles ou photos montages pourront alors être réalisées, sachant que les commandes de toutes ces études sont, dans le cadre des règles de la comptabilité publique, soumises au code des Marchés Publics, avec donc des procédures et les délais qui vont avec.

Il est pris note de vos commentaires sur les bassins d'emploi

En matière de nuisances, il faut bien appréhender le bilan global d'un tel projet : comme vous le soulignez, les actuels et nombreux riverains de la route d'aujourd'hui, apprécieront de retrouver plus de calme et moins de pollution. Les impacts positifs ou négatifs du projet qui sera soumis à enquête publique devront être précisément évalués, pour l'ensemble des populations concernées par l'actuelle route et par le projet, et les variantes comparées entre elles sur ces points.

Sans pouvoir garantir que le projet empêchera toute délocalisation, il est certain qu'il sera un élément favorable à l'implantation ou au maintien des activités industrielles ou commerciales de toutes natures. Dans la France entière, de nombreuses déviations et créations d'autoroutes ont joué un rôle moteur pour le développement local. Il en est pour preuve l'urbanisation à proximité des échangeurs.
L'installation d'entreprises dans des régions enclavées est souvent "historique", et ne correspond plus aux pratiques et nécessités d'aujourd'hui.

CAEN et FLERS ont besoin d'être connectés de manière efficace. Il est nécessaire que les différentes agglomérations de ces bassins d'emploi puisent travailler en réseau par le biais d'infrastructures de qualité. Un 2ème périphérique de CAEN ne répondait pas à ces objectifs. De même, la route actuelle ne répond pas aux besoins actuels et futurs en matière de trafic

Question de : PREEL Pascale
La ville de Caen, après la réunion du 1er juillet 2004, reste soucieuse de la qualité des accès à l’agglomération caennaise, notamment depuis la direction de FIers-Condé. Elle insiste néanmoins sur l’importance de la conservation des paysages remarquables de la vallée de l’Orne et des vallées adjacentes, même lorsque ses coteaux escarpés plus ou moins boisés ne sont pas classés au titre de la conservation des sites du patrimoine naturel. Ce sont des lieux très importants pour le maintien de la biodiversité régionale et pour le ressourcement de tous les habitants de notre agglomération caennaise en liaison avec l’importance grandissante prise par le tourisme. La qualité des paysages de la Suisse Normande commence au pont de Brie au nord de Thury Harcourt.
Il est donc important de prendre en compte les mesures de préservation que l’on reconnaît aujourd’hui utiles pour la partie la plus sensible, dès la commune de Grimbosq. Il apparaît donc en conclusion de la réunion de clôture du 1er juillet à Caen, que la solution le moins mauvaise pour la desserte Caen-Flers serait l’amélioration du tracé actuel en contournant seulement les agglomérations importantes par un itinéraire nouveau quitte à limiter la vitesse sur certaines portions comme c’est le cas actuellement sur l’axe Caen-Bayeux. Il ne nous apparaît, dans tous les cas, pas possible de venir tangenter les boisements existants aux abords de la vallée de l’Orne.

Réponse :
Il est pris bonne note de cette prise de position de la ville de CAEN

Question de : PRELL Pascale
En réponse à votre sollicitation générale de réactions en direction des riverains et usagers de la route Caen-Flers, la ville de Caen, propriétaire et gestionnaire de la forêt de Grimbosq et du parc de Croisilles-Costils d’Aune, a étudié les diverses propositions de tracés soumises à votre débat public. L’étude de la municipalité de Caen a porté plus particulièrement sur les conséquences de la proximité du trafic routier qui interviendrait du fait des tracés les plus proches de ces lieux de détente, de recherche de calme et de repos que sont les domaines forestiers et boisés, ouverts actuellement au public ou à ouvrir dans le futur. Ces espaces boisés, forêts de proximité pour les citadins de l’agglomération caennaise et pour ses riverains, constituent une véritable richesse de nature et un ‘poumon’ irremplaçable qui ne sauraient être anéantis par le bruit, la pollution et autre nuisances liés aux flux de circulation attendus sur cet axe Nord Sud de Caen.
Il est donc important de les tenir éloignés des espaces de nature. Le territoire le plus menacé est celui des Costils d’Aune qui vient de faire l’objet d’aménagement d’accueil pour permettre aux promeneurs et randonneurs de découvrir les vues véritablement enchanteresses des premiers contreforts de la Suisse le long de la vallée de l’Orne et de quelques affluents. On peut s’y ressourcer dans le calme et la beauté des paysages. Comment imaginer le bruit de fond dune voie routière à côté ? La municipalité de Caen prend donc fermement position contre le tracé des fuseaux bordant la vallée de l’Orne et préfère ceux qui passent en retrait de celle-ci, de façon à minimiser les nuisances du trafic routier sur l’environnement des parcs boisés des Costils d’Aune — Parc de Croisilles, et plus particulièrement la variante « Traspy » + UN PLAN JOINT A LA LETTRE

Réponse :
Nous avons pris bonne note de votre courrier reçu le 5 juillet 2004 précisant votre point de vue sur le choix des fuseaux envisagés pour l'aménagement de l'axe Caen-Flers, notamment à proximité des parcs boisés des Costils d'Aune.
Dans le cadre du débat public, les riverains, les associations, les élus, les différentes collectivités ou chambres consulaires comme les administrations ont pu mettre en avant leur position vis-à-vis du projet proposé ou de ses variantes. C'est une procédure nouvelle et démocratique que nous avons mis en place pour permettre la plus grande transparence sur cette affaire.
A l'issue du débat public et après réception du bilan sur les modalités d'association du public à cette procédure, les maîtres d'ouvrages que sont les Conseils Généraux du Calvados et de l'Orne préciseront les suites qu'ils donnent à cette affaire.
Mais il est clair pour le Conseil Général que l'environnement et le cadre de vie sont des éléments importants qu'il faut préserver et le choix du fuseau reposera sur une analyse multicritère où ces deux éléments ont toute leur place.

Question de : QUINCHEZ Marie Claire
Le "Parc de Croisilles" propriété boisée de la Vallée de Caen d'une centaine d'hectares en proximité directe de la vallée de l'Orne n'est pas mentionnée dans le cadre de l'étude comme un espace à protéger (non hachuré de rouge) pourquoi ? - Cet "oubli" paraît très regrettable au regard de la qualité de l'environnement dans ce secteur. Dans le projet actuel cet espace est "frolé" par la 2x2 voies, n'est ce pas très dommage ? La vocation de ce lieu étant d'être un lieu de promenade.

Réponse :
Le parc de Croisilles est bien hachuré sur les cartes comme massif boisé (hachures horizontales) et a été pris en compte.

Question de : PINUS Bruno
Compte tenu sa date d’envoi, il est fort probable que ce courrier sera l’un des derniers reçus par la Commission. J’espère qu’il sera lu avec d’autant plus d’attention. Le délai mis à vous écrire s’explique en partie en raison du temps pris par une lecture approfondie du dossier d’étude mis en ligne sur le site internet de la commission locale du débat public. Mon propos tiendra en deux parties : la critique du projet retenu, puis les propositions alternatives que je souhaite porter à votre connaissance. 1) Critique du projet retenu. Le projet retenu comporte de nombreux risques que je résume ci après - 1.1 Ce tracé brisera en deux la Suisse-Normande et portera gravement atteinte à son environnement et à son paysage. La Suisse normande ne se résume pas à Clécy. II n’est pas admissible de voir écrit que «le projet aura pour conséquences de favoriser la desserte de la Suisse-Normande permettant ainsi le développement du tourisme en évitant que I’infrastructure n‘ait un impact direct sur le site de Clécy».
La Suisse-Normande forme un tout homogène qui doit être préservé dans sa totalité. Vouloir à tout prix la traverser de manière agressive révèle une profonde méconnaissance de ses caractéristiques. D’ailleurs il est écrit dans l’étude préalable que «la topographie très marquée sur la totalité de la zone d’étude conduit à prévoir des terrassements importants et des ouvrages d’art de grandes longueur». Dans ces conditions pourquoi s’acharner contre les évidences posées par la nature ? Comment envisager un tracé passant sur des terrains actuellement inscrits au POS en zone «non aedificandi» ? A-t-on imaginé l’impact sur l’habitat de la construction d’un viaduc de plus de 700 mètres sur la Vignonnière ? - 1.2 Ce tracé se révèlera dangereux pour la circulation automobile. Compte tenu de la topographie des lieux, le dossier de présentation avoue lui-même que «le profil en long comportera de fortes déclivités».
En d’autres termes, des camions seront lancés à toute vitesse des descentes qui seront le lieu d’accidents d’autant plus mortels que les véhicules chuteront en contrebas. L’hiver, les camions seront bloqués à cause du verglas dans les côtes. - 1.3. Ce projet détruira l’équilibre économique de Thury-Harcourt. Les affirmations portées dans la partie IV du document n’ont pas de fondement économique. Les autoroutes n’ont jamais favorisé l’emploi. A titre d’exemple, le périphérique de Caen n’a pas empêché la fermeture de Moulinex à Cormelles le Royal. La nature et le tourisme seront sacrifiés, sans pour autant favoriser l’emploi, car Thury-Harcourt ne sera plus qu’une zone de transit ou une banlieue dortoir.- 1.4 Ce tracé s ‘avérera un gouffre financier. Avec un budget de 280 millions d’euros, qui ne manquera pas d’être majoré d’au moins 50% vu les aléas d’un tel projet, vous allez durablement altérer les budgets des deux départements. A terme, ceux-ci seront contraints d’accroître les charges fiscales locales, au risque de décourager l’implantation de nouveaux résidents.
C’est d’autant plus regrettable que de nombreuses solutions moins coûteuses existent. Elles sont d’ailleurs pour partie décrites dans votre dossier de présentation. - 2. D’autres solutions alternatives existent. Des solutions mixtes existent. Ainsi, je pense qu’il convient de faire de Thury-Harcourt une plaque tournante d’un réseau routier à taille humaine. Au lieu d’être annexé à ce tracé, ce village pourrait bénéficier d’un développement axé autour de solutions nouvelles. Pourquoi ne pas imaginer des voies de délestage sélectif réservées aux camions ? Ou bien encore intégrer le développement du ferroutage en restaurant la voie ferrée, et en adaptant les gares aux besoins de l’avenir ? Si vous le souhaitez, je suis prêt à venir vous présenter un ensemble de tracés alternatifs avec l’aide de mon avocat, Maître Eric Gourdin-Servenière. Voici rapidement résumées mes réactions face au projet en cours. J’espère que la commission saura intégrer ces réflexions à l’heure du choix. Dans cette perspective, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de nos respectueuses salutations. (en PJ : deux photos)

Réponse :
Dire que le tracé brisera en deux la Suisse Normande est quelque peu excessif. Le tracé proposé évite largement par l'ouest tout le secteur le plus sensible.

Il est pris bonne note de vos inquiétudes. Le moindre impact possible sur l’environnement au sens large constitue une des préoccupations majeures des deux Conseils Généraux. C’est d’ailleurs ce critère qui a principalement conduit les Conseils Généraux à retenir le fuseau proposé au Débat Public. Vous pourrez lire les réactions positives de la Direction Régionale de l’Environnement au fuseau proposé dans le compte-rendu de la réunion du 10 janvier 2003.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini.

La sécurité routière sera améliorée par le projet, même si les zones à forte déclivité présentent des risques particuliers. Cependant le projet n'a pas les caractéristiques d'une autoroute en site montagneux.

Le projet retenu devra respecter la réglementation notamment pour la qualité de l’air, le bruit et l’eau. Cependant, étant donné la complexité et les enjeux environnementaux du projet, l’établissement du dossier d’enquête publique nécessitera au moins plusieurs années d’études préalables.
Les estimations sont aujourd'hui réalistes, et les résultats d'appels d'offres sont plutôt inférieurs aux estimations. Aujourd'hui, rien ne permet d'affirmer que le budget sera dépassé de 50 %.

D'autres solutions existent, comme vous le soulignez. Cependant, elles ne répondent pas à la problématique posée. Le ferroutage nécessite lui aussi des infrastructures modernes et performantes (voie ferrée, plateformes) et ne se conçoit pour l'instant que sur des grandes distances.
Qu'est ce qu'une voie de délestage sélectif réservée aux poids-lourds, si ce n'est une route nouvelle ?

Nous recevrons avec attention vos projets alternatifs à la Commission.

Question de : ESPALLARGAS A.
Lors de la réunion de clôture, le Président de la C.C.I. Flers-Argentan venu défendre le projet de la 2x2 voies Flers-Caen, a évoqué de nouveau le nombre important d’accidents sur les routes départementales 562 et 962. Ce qui m’amène à vous poser les questions suivantes : Dans la partie I « Constat actuel et besoins futurs – Accidentologie » page 8 de votre dossier, Les facteurs climatologiques sont-ils pris en compte dans les chiffres communiqués ? Quels types de véhicules étaient en cause : VL, PL, 2 roues ? Quelles étaient les causes de ces accidents ? trop grande vitesse, alcool….Ces données doivent faire l’objet de statistiques. Des études faites par la Sécurité Routière démontrent que plus la vitesse est élevée plus les risques d’accidents sont graves  (extrait d’un dossier de presse : Excès de vitesse : première cause d’insécurité routière – UTAC 8 août 2002).
C’est sans doute pour cette raison que les pouvoirs publics ont installé tant de radars automatiques. Une autre conclusion toujours de la Sécurité Routière concernant les facteurs de mortalités observées sur les autoroutes des pays industrialisés : «Plus la circulation est intense, plus les vitesse réelles sont faibles et plus la mortalité diminue. Cette notion est connue, depuis longtemps mais peu vulgarisée». (voir site internet www.securite.routiere.org/infrastructure/autoroutes.htm) Ce projet n’est pas une autoroute mais la vitesse autorisée passera à 110 km/h au lieu de 90 km/h. On peut penser en lisant les conclusions de la Sécurité Routière, que l’on va à l’inverse de l’effet recherché : diminution du nombre d’accident.
D’autre part, il est souvent cité les transports vers les ports de Ouistreham et du Havre, oublierait-on volontairement le port de Cherbourg ? On peut imaginer une 2x2 voies reliant Flers à Vire, puisqu’il existe un projet de 2x2 voies reliant Vire à St Lô puis Coutances (Actualité économique vie régionale – Communication- Direction Régionale Equipement – Octobre 2002), de même une 2x2 voies partant de Flers vers Argentan (A88) ce qui désengorgerait le périphérique de Caen et re dynamiserait Argentan, ville qui a perdu beaucoup d’emploi.
. Le Président de la C.C.I. Flers-Argentan appuie le projet retenu par le Conseil Général pour ce rendre plus rapidement à l’aéroport de Carpiquet . La A84 desservant directement Carpiquet, il me paraîtrait plus judicieux de demander le raccordement de Flers à la A84 évitant ainsi une portion du périphérique de Caen. Enfin, pour répondre à l’intervenant de la C.C.I de Caen comparant les ouvrages d’art réalisés à Tancarville et Honfleur avec ceux prévus en Suisse Normande, je lui demanderais de bien vouloir imaginer 7 ou 8 ouvrages d’art comme Tancarville par exemple, dans un rayon de 20 kilomètres au grand maximum.

Réponse :
Concernant l'accidentologie des RD, les facteurs des accidents sont en général connus (alcool, vitesse, non respect des règles etc.). Il est évident que plus la vitesse est élevée, plus les accidents sont graves. Mais la qualité de la route joue un rôle indissociable, et une autoroute (vitesse 130 km/h) est bien plus sûre qu'une route ordinaire (vitesse 90 km/h), avec des taux d'accident 4 fois moindres.

C'est aussi vrai, En cas de vitesse nulle, la mortalité est nulle, quoique les bouchons causent aussi des accidents.

Sur la route actuelle, non aménagée, il est fondamental de se souvenir que l'insécurité routière ira grandissante. Sur certaines sections de routes, il devient de plus en plus difficile de rentrer ou sortir des propriétés riveraines, de tourner à gauche, de doubler etc. Cela induit des comportements dangereux (prise de risques) qui amèneront des accidents de plus en plus nombreux et graves.

Ces projets sont effectivement intéressants, et seront réalisés à un terme de 20 ans, comme la RD 562. Ils ne correspondent pas aux mêmes besoins de circulation, comme le montrent le dossier et l'étude de trafic des fuseaux A84.

L'appréciation des ouvrages d'art peut être très différente d'un individu à l'autre. Sans comparer à Tancarville, au pont de Normandie ou à celui de Millau (dont toute la population est très fière, à la fois parce qu'il débarrasse la vallée de nuisances devenues insupportables, malgré un trafic comparable à celui de certaines sections de la RD 562, et parce qu'il constitue une œuvre dans le paysage), un viaduc avec un traitement architectural de qualité peut parfaitement valoriser un paysage.

Question de : HIRAM 
Je viens trop tardivement au débat public sur le projet de 2x2 voies, mais je viens avec beaucoup d'inquiétude et de questionnement. Pour ne pas avoir eu l'information, je vous demande quelles ont été les consignes données auprès des maires des communes concernées. Il me semble que les populations concernées par le fuseau Evrecy n'ont pas été informées, ainsi, je ne suis pas sûre que les gens qui ne se sont pas exprimés soient systématiquement favorables à ce projet. -A qui cette 2x2 voies est-elle destinée ?: pour les transports internationaux, pour les habitants de la vallée de l'Orne? -Qui paiera? -Quels profits pour la région? -Faire faire des kilomètres supplémentaires aux VL pour accéder à cette route rapide ? (où sont les économies d'énergie et de temps?) Je constate que plus on propose de voies de circulation, plus la circulation augmente (création de besoins).
Sur l'A84, le lundi matin, au départ de Caen, une voie est quasiment monopolisée par les poids lourds. Les limitations de vitesse y sont de moins en moins respectées. Aux dires des gendarmes de Villers-Bocage "c'est souvent qu'on intervient sur l'A84". Pourquoi? Vous parlez de l'accroissement de la circulation que je constate moi aussi sur la RD 562. Ce ne sont pas les camions qui obstruent la circulation mais les voitures, de plus en plus nombreuses. Une enquête a-t-elle été faite sur la nécessité de prendre son véhicule, seul? Le covoiturage, un autre moyen? La voie ferrée commence à faire des émules. S'il faut se rendre à Caen, pourquoi? Ne serait-il pas intéressant de reconsidérer les implantations des entreprises? Dans cette réflexion, je rejoins tout à fait M. Ramond, demandant d'"expliquer l'accroissement du trafic".Aurions nous tendance à mettre la charrue avant les boeufs?
Etant institutrice et mère de trois enfants, j'ai la nostalgie des petites écoles de village qui continuent à disparaître. Les enfants sont alors obligés d'emprunter les bus (même à deux ans!) pour se rendre dans leurs écoles de rattachement (véhicules supplémentaires, accoutumance des enfants à ne se déplacer qu'en voiture). J'ai rêvé de voir un jour un lycée plus près de chez moi, non, il a fallu se résigner à faire trente km, ou prendre l'option de l'internat. Combien de parents conduisent leurs enfants matin et soir? Il faut se rendre à Caen pour y être soigné puisque l'hôpital d'Aunay n'a plus de maternité ni de chirurgie.
Des exemples, il y en aurait beaucoup d'autres, je n'ai hélas ni le temps, ni les moyens de mener mon enquête, mais j'aurais aimé pouvoir le lire quelque part afin de mieux comprendre la nécessité de cette 2x2 voies. J'ai la désagréable sensation que les choses vont trop vite, nous dépassent, et que nous ne maîtrisons pas grand chose. Est-ce le coût à payer à la mondialisation? Quel avenir préparons nous à nos enfants? Il semble que les élus ont toujours en tête des schémas datant de l'après guerre, à savoir, le "tout routier", la route synonyme de progrès et de modernité. Je souhaite continuer sur cette réflexion et trouver des alternatives autres que celles de la 2x2 voies à tout prix.

Réponse :
La manière dont les communes ont retransmis l'information aux citoyens est variable, mais cette transmission a en général été effective, par les moyens "classiques" : affichage en mairie, panneaux municipaux. Combinés à la diffusion sur l'ensemble des deux départements des dates et lieux du débats, des articles dans la presse locale, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas eu information sur les dates, lieux et modalités du débat.


Il est pris bonne note de vos observations. Comme vous le soulignez, cette route passant par EVRECY est destinée à la desserte de la vallée de l'Orne et au trafic CAEN-FLERS, et la faire passer par EVRECY ou A84 présente des inconvénients, d'ailleurs mentionnés au dossier. Effectivement, rallonger les trajets n'est pas économe en temps, en énergie, en pollution.

Les chiffres d'augmentation prévisible du trafic résultent des "modèles" utilisés actuellement au niveau national et des constatations faites dans la Basse-Normandie ces dernières années. Rien n'indique à ce jour que les taux appliqués sont irréalistes pour les années à venir.

D'une manière générale, il ne s'agit pas aujourd'hui de construire des routes pour construire des routes mais bien d'adapter le réseau à une augmentation du trafic qu'on peut regretter, mais auquel nous participons toutes et tous. Et aussi, et c'est très important, de réduire les accidents et toutes les nuisances subies actuellement par les riverains de la RD 562.

Question de : PAVIE 
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint un texte émanant d'un collectif de citoyen de Croisilles qui se structure actuellement.  Monsieur le Président, A l’heure ou le débat public va être clos, nous, habitant de Croisilles, souhaitons apporter notre contribution aux débats relatifs à l’aménagement de la 2x2 voies. De nombreuses associations se sont constituées ces derniers mois, l’une d’entre elle : « l’association pour la défense et la sauvegarde de l’environnement des communes des Moutiers en cinglais, Espins, Croisilles et Placy » présidée par Mr le Maire d’Espins, s’est, à notre grand étonnement, fait le porte paroles de nos aspirations. Son engagement, si légitime soit-il, n’est pas le notre. Nous souhaitons, en tant que citoyen, nous exprimer, directement, sur les projets d’itinéraire qui affecteront durablement notre territoire et qui seront d’un impact sans précédent sur notre communauté de vie.
Notre expression n’est pas celle d’un engagement pour ou contre la 2x2 voies, d’autres associations se sont investies dans ce domaine. Nous nous situons en aval de ces débats. Notre réflexion est purement communale : dans la mesure ou l’on nous fait part qu’un aménagement routier d’importance est censé traverser le territoire communale nous désirons entreprendre une démarche locale afin que le choix définitif, si choix il y a, soit d’un moindre impact négatif pour notre population, notre environnement, notre agriculture et pour l’intégrité territoriale de notre commune, au nom de notre intérêt collectif. Les propositions qui nous sont actuellement faites aussi bien en ce qui concerne le fuseau principal que les variantes dites de Courmeron et d’Espins (bien mal nommée puisqu ‘elle reste sur le territoire de Croisilles) soulèvent beaucoup de questions et énormément d’incompréhension : - Qu’est ce qui justifie que le fuseau principal ainsi que la variante dite de courmeron adopte un tracé aussi sinueux (impliquant deux viaducs) , coupant littéralement la commune en deux et isolant ainsi le bourg de la plupart de ses hameaux ?
‘- Qu’elle est la justification d’implanter un échangeur près des « costils d’aulnes » (à l’ouest de l’église) alors qu’aucune route ne permet actuellement de relier cette sortie à la départementale ? - Le parc forestier de croisilles (situé à thiemesnil) a été complètement oublié des débats alors que son intérêt n’est pas inférieur à celui du massif de cinglais et qu’il s’agit pour notre commune d’un site remarquable. - A t’on mesuré l’impact de ces tracés sur les exploitations agricoles de la commune de croisilles. Nous souhaitons par notre démarche lever un maximum d’interrogations et d’incompréhension. Nous souhaitons que, s’il y a décision, nos voix ainsi que celle de nos élus communaux soit entendue pour que notre intérêt collectif préside aux décisions qui devraient affecter notre territoire, notre communauté rurale. Jean PAVIE courmeron - Stéphane GEUFFROI courmeron - Pierre MOUSSAOUI la Moissonnière -Marie Claire QUICHEZ Thiemesnil - Marie Noël BOURDON l’Eglise - Yves MACE l’Eglise

Réponse :
Il est pris bonne note de votre contribution.

Comme expliqué au dossier, les fuseaux ou tracés ont été dessinés pour tenir compte au mieux des très nombreuses contraintes des sites et territoires traversés. Ils provoquent des coupures certaines et des impacts variés que le maître d'ouvrage devra s'efforcer d'atténuer ou supprimer


La position des échangeurs n'est pas définitive. Il ne s'agit que de proposition d'emplacement, pour irriguer au mieux les zones traversées (et notamment Croisilles). La forêt de Croisilles figure bien sur les plans comme espace boisé et n'a pas été oubliée.
Concernant les mesures compensatoires précises, elles ne peuvent être indiquées sans la connaissance du tracé définitif. En effet, elles nécessitent des études approfondies qui ne peuvent être entreprises que sur un projet bien défini. Elles seront présentées lors de l’enquête publique sur le projet retenu à l’issue du Débat Public. Le projet retenu devra respecter la réglementation notamment pour la qualité de l’air, le bruit et l’eau.
De même, il sera remédié aux impacts agricoles par tout moyen, et en particulier ceux qu'offre la loi (réaménagement fonciers, remembrements…).


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