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QUESTION 217 - elevation probable du niveau de mer a + d 1 metre
Posée par francois DUFAU [LE FUTRU DE MES PETIS ENFANTS ET LEUR MONDE], (MINIHY-TREGUIER), le 03/07/2013

S'il y a une élévation des mers à + d'un mètre dici à 300 ans, je pense même que l'on peut atteindre le pic des 70 cm avant la mort de mes petits enfants 7 ans et 4ans, les refugiés climatiques commencent déjà ... que se passera-t-il dans les couches profondes de la terre, salinisation, etc, élévation de toutes les nappes phréatiques. Je crains fort que le sarcophage nucléaire souterrain ne puisse résister à une élévation potentiellle des mers...

Réponse du 18/11/2013,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

Une élévation du niveau des mers n’aura aucune incidence sur le site de Meuse/Haute-Marne, situé à 350 m d’altitude et à plus de 300 km du littoral le plus proche, ni en surface pour les nappes phréatiques, ni sur les circulations hydrogéologiques dans les aquifères profonds situés de part et d’autre de la couche argileuse du Callovo-Oxfordien, retenu pour l’implantation de Cigéo.

En effet, au cours du dernier million d’année, durée considérée dans l’analyse de sûreté du projet Cigéo, l’amplitude de variation du niveau des mers a été de -150 m à +30 m, du fait des alternances de croissance et de fonte des grandes calottes glaciaires lors de la succession des périodes glaciaires et de réchauffement.

Ces variations du niveau des mers devraient se répéter naturellement au cours du prochain million d’années. Elles sont prises en compte, ainsi que celles liées au réchauffement climatique du fait des activités humaines pour estimer l’évolution future de la région et du site de stockage, et mener les analyses de sûreté du stockage Cigéo.

Les variations périodiques du niveau des mers modifient la géographie dans les régions littorales. Par exemple, au cours des périodes glaciaires la Manche est à sec, occupée par des vallées, et des nappes d’eau douce se créent en surface là où s’étend la mer aujourd’hui. Inversement, au cours des remontées du niveau des mers, des déplacements des fronts d’eau salée dans les nappes phréatiques se produisent au fur et à mesure du déplacement des rivages sur les zones inondées. Ce phénomène aujourd’hui s’observe à l’échelle historique sur le littoral atlantique français.

En amont, loin des régions littorales, ces variations n’affectent que la topographie des vallées par la succession de périodes d’érosion et de périodes d’alluvionnement au fil des cycles climatiques, et n’ont aucune incidence significative sur les couches géologiques profondes.

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