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QUESTION 644 - Effet fracturation gaz de schiste
Posée par Pascal PAQUIN [L'organisme que vous représentez (option)], (FLEURY- LA- VALLÉE), le 07/12/2013

Après scellement des alvéoles, la pression augmentant à l’intérieur de l’alvéole, ne doit-on pas craindre un effet “gaz de schiste radioactifs” ? Les gaz ne vont-ils pas s’infiltrer dans les moindres failles, fractures, micro fractures, fissures, micro fissures de l’argilite environnante ? Notamment celles de l’EDZ ? La fracturation hydraulique est interdite en France. Pourquoi l’ANDRA serait-elle autorisée, surtout avec une telle technologie !

Réponse du 28/01/2014,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

Après la fermeture du stockage, de l’hydrogène sera produit au sein du stockage principalement par la corrosion des éléments métalliques. En l’absence d’oxygène, ce processus de corrosion est très lent. L’hydrogène sera évacué très progressivement, d’une part par dissolution dans l’eau présente dans l’argilite, d’autre part par les galeries remblayées dont la perméabilité est plus élevée que le massif argileux.

Les essais menés au Laboratoire souterrain indiquent qu’il faut des pressions élevées, à minima de 12 MPa (120 bars ou l’équivalent de la pression d’une colonne d’eau de 1200 m), pour entraîner une fracturation des argilites. L’Andra étudie la conception du stockage pour que les pressions d'eau et de gaz maximales à long terme restent inférieures à cette valeur.

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