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QUESTION 841 - Pourquoi investir dans une technologie obsolète à court terme ?
Posée par Adeline CREVEAU [L'organisme que vous représentez (option)], (LA FREISSINOUSE), le 14/12/2013

De l'avis même de plusieurs partisans de la poursuite des programmes nucléaires civils au motif du réchauffement climatique, l'énergie nucléaire est néanmoins vouée à disparaître à un horizon d'un maximum de 50 ans (la durée de vie des EPR et autres réacteurs mis en service actuellement, ultime génération de centrales), lorsque les solutions alternatives la supplanteront inéluctablement, et moins encore si un autre accident survient. Pourquoi continuer à investir dans une technologie obsolète à court terme, à l'échelle de l'histoire, et qui n'aura vécu en tout et pour tout qu'un siècle (mais un siècle de trop au vu de la durée des nuisances produites, et si cette industrie devait durer plus longtemps, même ces solutions de stockage géologiques ne seraient pas suffisantes) ? Merci beaucoup de votre réponse !

Réponse du 13/01/2014,

Réponse apportée le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie :

Le Président de la République a décidé d’engager la transition énergétique, cette transition reposant d'une part sur la sobriété et l’efficacité énergétique, et d'autre part sur la diversification des sources de production et d'approvisionnement.

Concernant la diversification de nos sources d’énergies, le Président de la République a fixé un cap : réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% d'ici 2025. Parallèlement, le Président de la République a indiqué que la transition énergétique serait fondée sur deux principes : l'efficacité énergétique d'une part, et la priorité donnée aux énergies renouvelables d'autre part. Cette mutation prendra du temps et supposera des étapes d’évaluation en fonction des progrès technologiques et scientifiques et des prix relatifs de chaque source d’énergie.

Pour le quinquennat, le Président de la République a pris quatre engagements en cohérence avec cette perspective : la plus ancienne de nos centrales – Fessenheim – sera arrêtée ; le chantier du réacteur EPR de Flamanville sera conduit à son terme ; le système de traitement – recyclage des combustibles usés et la filière qui l’accompagne seront préservés ; aucune autre centrale ne sera lancée durant ce mandat.

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