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QUESTION 840 - Alternative?
Posée par Didier COSTES [L'organisme que vous représentez (option)], (ST-ETIENNE DE TULMONT), le 14/12/2013

Au lieu de dépenser des sommes astronomiques pour l'industrie nucléaire (combien de centaines de milliards d'euros en additionnant tout ce qui s'y rapporte) qui constitue une menace pour le vivant (en cas d'accident, plusieurs centaines de milliers d'années potentiellement inhabitables dans une grande région) pourquoi ne pas investir dans des projets alternatifs combinant plusieurs sources d'énergies renouvelables, sans risque majeur pour des millénaires, sur le milieu vivant? En supprimant tout le gaspillage énergétique on pourrait y arriver sans problème. Il suffit de prendre une décision politique dictée par le bon sens et non par des choix imposés par des grands ingénieurs formés dans le même moule.. Les citoyens ne sont pas les abrutis que vous semblez imaginer!

Réponse du 20/01/2014,

Réponse apportée le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie :

La Cour des Comptes a estimé dans son rapport  de 2012 sur les coûts de la filière électronucléaire que le coût de production du MWh nucléaire était d'environ 50€. L'impact du programme de "grand carénage" d'EDF, qui prévoit 55 Md€ de dépenses dans les prochaines années pour la maintenance des centrales, aura, d'après ce même rapport un impact de l'ordre de 10% sur le prix du MWh, soit un coût total de l'ordre de 55 €/MWh.

A titre de comparaison, voici ci-dessous les coûts de production de différentes formes d'énergies :

  • énergie hydraulique : 15-20 €/MWh
  • éolien terrestre : 80-90 €/MWh
  • éolien en mer : plus de 220 €/MWh
  • photovoltaïque : entre 230 et 370 €/Mwh selon la taille de l'installation
  • charbon et gaz : entre 70 et 100 €/MWh (pour les nouveaux projets de centrales)

Il apparaît donc clairement que l'énergie nucléaire est une source d'énergie compétitive aujourd'hui par rapport aux autres sources d’énergie

Par ailleurs, le Président de la République a décidé d’engager la transition énergétique, cette transition reposant d'une part sur la sobriété et l’efficacité énergétique, et d'autre part sur la diversification des sources de production et d'approvisionnement.

Concernant la diversification de nos sources d’énergies, le Président de la République a fixé un cap : réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% d'ici 2025. Parallèlement, le Président de la République a indiqué que la transition énergétique serait fondée sur deux principes : l'efficacité énergétique d'une part, et la priorité donnée aux énergies renouvelables d'autre part. Cette mutation prendra du temps et supposera des étapes d’évaluation en fonction des progrès technologiques et scientifiques et des prix relatifs de chaque source d’énergie.

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