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QUESTION 438 -
Posée par REMIFASOL, le 24/10/2013

Question posée lors du débat contradictoire du 16 octobre 2013 - Risques et sécurité :

Qu'en est-il du risque innondation?

Réponse du 17/12/2013,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

Comme pour toute installation nucléaire, le risque inondation est pris en compte pour la conception de Cigéo dès le choix de site d’implantation. Ainsi les implantations envisagées pour les installations de surface de Cigéo sont en dehors des zones inondables par des crues de cours d’eau.
De nombreuses mesures seront prises pour prévenir d’éventuelles arrivées d’eau accidentelles dans l’installation souterraine de Cigéo :

  • Protection des puits et de la descenderie contre les intempéries,
  • Étanchéification des puits et des descenderies au niveau des couches de roche aquifères traversées au-dessus de la couche d’argilite,
  • Systèmes de drainage des eaux issues des couches de roche supérieures peu productives et pompage de ces eaux jusqu’à la surface,
  • Protection des canalisations d’eau interne et mécanismes de fermeture automatique en cas de rupture.

Ces dispositions sont largement éprouvées dans l’industrie minière.
 
Par précaution, des scénarios accidentels d’arrivées d’eau (par exemple suite à la défaillance d’une canalisation ou suite à une panne dans le système de drainage des eaux provenant des couches de roche supérieures) sont pris en compte dans les études de sûreté menées pour Cigéo, au même titre que pour n’importe quelle installation nucléaire. Compte tenu des origines possibles, ce débit sera nécessairement limité (pour mémoire le débit drainé par chacun des puits du Laboratoire souterrain est de l’ordre de 10 m3/jour en moyenne, ou moins, ce qui est très faible par comparaison à certains sites miniers). Un tel évènement resterait très localisé dans le stockage et n’aurait qu’un effet très limité sur l’argile qui sera protégée par les revêtements. En tout état de cause, ce type d’incident ne remettra pas en cause la sûreté du stockage.

 

Réponse apportée par Jean-Claude Zerbib, ancien ingénieur en radioprotection du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) :

Comme l’ennemi N°1 pour les déchets c’est leur contact avec l’eau, il faut éviter toute intrusion d’eau dans la zone de stockage. La remontée d’eaux qui se serait infiltrées jusqu’au niveau - 500m n’est pas un problème technique trivial. L’étanchéité de toutes les entrées au niveau-sol, de la descenderie, comme le cloisonnement en profondeur des zones de stockage doit être la règle.

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