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QUESTION 219 - Pourquoi l'aspect sanitaire de l'impact des déchets stockés n'est-il pas mis en avant
Posée par Jean-Claude ARTUS [UNIVERSITÉ MÉDICALE DE MONTPELLIER I], (NIMES), le 05/07/2013

Pour le "grand public" il y a la perception, l'imaginaire "poubelle nucléaire", "contaminations des populations futures", "les malformations" etc... les ayatollah du risque nul s'en chargent ! Ne pourrait-on pas dire à la population quel est l'ordre de grandeur du vrai risque pour la santé ? Bien sûr en l'absence de médecins spécialistes dans vos commissions cet aspect fondamental semble exclu ! Etonnant non ?

Réponse du 30/09/2013,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

L’objectif fondamental de Cigéo est de protéger à très long terme l’homme et l’environnement des risques liés aux déchets radioactifs.

L’impact du stockage est apprécié par l’évaluation de l’exposition des personnes habitant à proximité du site. Cet impact est exprimé par une dose annuelle exprimée en millisieverts (mSv) par an, comme pour les autres installations nucléaires.

Une première évaluation, faite sur des hypothèses pessimistes, indique que l’impact des rejets pendant l’exploitation du site serait de l’ordre de 0,01 mSv par an à proximité du Centre, soit très largement inférieur à la norme réglementaire (1 mSv par an) et à l’impact de la radioactivité naturelle (2,4 mSv par an en moyenne en France). A titre de comparaison, lors d’un scanner de l’abdomen, les doses reçues sont de l’ordre de 10 mSv.

Malgré ce très faible impact, et pour répondre à la demande exprimée à plusieurs reprises par les acteurs locaux et notamment le Clis (Comité local d’information et de suivi du Laboratoire souterrain), l’Andra s’est rapprochée des organismes de santé publique (Institut national de veille sanitaire, Observatoires régionaux de la santé de Lorraine et de Champagne-Ardenne) pour étudier les modalités possibles d’une surveillance de la santé autour du stockage. L’Andra a saisi ses ministères de tutelle pour que la gouvernance et l’organisation d’un tel dispositif soient précisées.

Après la fermeture du stockage, les études montrent que le stockage n’aura pas d’impact avant 100 000 ans et que celui-ci sera de l’ordre de 0,01 mSv/an en évolution normale. En situation dégradée (intrusion humaine, défaut d’un composant du stockage…), l’impact du stockage resterait inférieur à 0,25 mSv/an.

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