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QUESTION 567 - Transport
Posée par J-Louis AGRAPART [L'organisme que vous représentez (option)], (BAR LE DUC), le 23/11/2013

Pour éviter les risques majeurs inhérents au transport, pourquoi ne pas stocker et surveiller les colis en surfaces ou subsurface sur les lieux de production là ou ils sont actuellement? Question 2: Combien de temps les colis seront-ils maintenus en surface à BURE-SAUDRON pour leur refroidissement?

Réponse du 07/02/2014,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

En réponse à votre première question
Les déchets les plus radioactifs destinés à Cigéo sont des déchets dangereux, qui le resteront plusieurs dizaines à centaines de milliers d’années. Ces déchets, produits en France depuis les années 1960, sont actuellement entreposés de manière sûre mais provisoire dans des bâtiments sur leurs sites de production, dans l’attente d’une solution de gestion à long terme. Les installations d’entreposage, qu’elles soient en surface ou en subsurface, ne sont pas conçues pour confiner la radioactivité à très long terme. En cas de perte de contrôle de telles installations, les conséquences radiologiques sur l’homme et l’environnement ne seraient pas acceptables.

Le stockage à 500 mètres de profondeur dans une couche géologique assurant le confinement à très long terme permet de protéger l’homme et l’environnement de la dangerosité de ces déchets et de ne pas reporter indéfiniment la charge de leur gestion sur les générations futures. La sûreté à très long terme du stockage doit être assurée de manière passive, sans dépendre d’actions humaines. Cela repose notamment sur le choix du milieu géologique et sur la conception du stockage. Cette solution reste sûre à long terme, même en cas d’oubli du site, contrairement à l’entreposage. 

En réponse à votre seconde question
Dans l’hypothèse où Cigéo serait autorisé, les bâtiments de surface du Centre auront pour unique fonction l’accueil, la réception, le contrôle et la préparation des colis avant leur transfert vers l’installation souterraine. A ce stade des études, la durée moyenne de ces opérations pour un colis de déchet est estimée de l’ordre de 2 semaines.

Les installations réalisées sur Cigéo n’auront pas vocation à se substituer aux entreposages sur les sites des producteurs de déchets. Le refroidissement des déchets les plus chauds continuera ainsi à être réalisé à La Hague, où une extension de l’entrepôt accueillant les déchets vitrifiés vient d’être mise en service par Areva.

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