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QUESTION 169 - conservation de l'information
Posée par Alain CORREA [STOP EPR PENLY], (ELBEUF), le 07/06/2013

Bonjour,

La NASA et le JPL, ont été confrontés à l’obsolescence numérique qui leur a occasionné des pertes d’informations importantes.

Comment envisagez-vous la conservation dans le temps, des documents relatifs au suivi du stockage (matières, quantités, localisations précises)?

Type de supports, formats, copies déportées, redondance des systèmes de lecture, etc…

Merci.

Réponse du 31/07/2013,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

La maîtrise des connaissances générées tout au long de la vie du stockage démarre dès leur acquisition : les connaissances acquises sont clairement établies et enregistrées pour pouvoir ensuite les transmettre. Cette démarche de gestion des connaissances, déjà mise en œuvre dans le cadre de la conception du projet, s’appuie sur l’expérience des grandes industries (nucléaire, sidérurgie, aéronautique…) qui ont défini des méthodes afin  de transmettre et préserver l’expertise et le savoir-faire scientifique et industriel.

Concernant la pérennité des supports d’informations sur ces périodes, l’enregistrement de ces connaissances et données est réalisé sur des systèmes centralisés avec toutes les conditions de sécurité requises (duplication des serveurs, externalisation des sauvegardes, vérification des contenus). Ces données au format numérique sont suivies par des équipes spécialisées qui assurent régulièrement la migration vers de nouveaux formats si nécessaire (nouveaux formats de bases de données, nouveaux formats de fichiers pour les documents…). Les pertes de données de la Nasa ou du JPL concernent des enregistrements qui étaient stockés sur des supports qui n’étaient plus utilisés (bandes magnétiques) et qui ont été égarés. Les données et documents de l’Andra sont et resteront stockés sur des serveurs en exploitation, et faisant l’objet d’un suivi continuel, car ces informations seront nécessaires sur toute la durée de Cigéo.

Au-delà de la phase d’exploitation, des solutions d’archivage à long terme existent déjà et font l’objet de revues périodiques. Elles reposent sur un archivage sur des supports papier en plusieurs lieux distincts. Le retour d’expérience montre que ces solutions paraissent robustes pour au moins les 500 premières années.

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