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QUESTION 736 -
Posée par ACRO, le 13/12/2013

Question posée dans le cahier d'acteurs de l'ACRO :

Cet entreposage pérennisé sera nécessaire pour toutes les matières dites valorisables, mais qui ne sont pas valorisées car il n’existe aucune filière pour les utiliser, avec des volumes bien plus grands que pour ce qui est prévu pour Cigéo. Pourquoi ce qui est possible pour ces matières devient impossible pour ce que l’Andra veut enfouir ? Comment justifier qu’il y a un impératif moral vis-à-vis des générations futures pour enfouir les déchets et ne rien proposer pour la plus grande partie de ce qui sort des réacteurs ?

Réponse du 17/01/2014,

Réponse apportée le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie :
 
Certains combustibles usés (MOX et URE) sont actuellement entreposés de façon sûre dans l’attente de leur utilisation ultérieure dans les réacteurs de 4ème génération. Les recherches sur la quatrième génération, génération qui permettrait de tirer parti complètement de tout le potentiel énergétique contenu dans l’uranium naturel, sont actuellement encadrées par les lois n°2005-781 du 13 juillet 2005 et la loi n°2006-739 du 28 juin 2006.
Au cas où cette filière venait à ne pas être déployée, les combustibles MOX et URE seraient alors considérés comme des déchets. Le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a demandé à l’Andra d’étudier à titre de précaution la faisabilité du stockage de ces combustibles usés dans Cigéo.

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