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QUESTION 432 -
Posée par Raymond CHAUSSIN, le 23/10/2013

Question posée lors du débat contradictoire du 9 octobre 2013 - Principes de précaution et réversibilité :

Pour mesurer l'évolution des tunnels devra-t-on faire confiance uniquement à des capteurs ou une intervention humaine sera-t-elle possible pour vérifier également les capteurs?

Réponse du 28/01/2014,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

S’il est autorisé, Cigéo fera l’objet d’une surveillance systématique, comme toute installation nucléaire. Cette surveillance s’appuie sur un ensemble de dispositifs permettant de contrôler les différents paramètres (radiologique, thermique, mécanique, hydrique…). Cette surveillance sera effectuée par l’Andra et sera contrôlée par l’Autorité de sûreté nucléaire.

Les tunnels de l’installation souterraine seront accessibles au personnel, à l’exception des alvéoles où seront stockés les déchets radioactifs. Des dispositifs spécifiques de surveillance sont étudiés par l’Andra pour ces alvéoles, en s’appuyant notamment sur le retour d’expérience acquis dans l’industrie nucléaire pour inspecter des zones à fort niveau de radiation, par exemple dans les centrales nucléaires. En particulier, les équipements utilisés sont « durcis », c’est-à-dire conçus pour pouvoir opérer dans ces zones irradiantes.

 

Réponse apportée par Monique Sené, physicienne nucléaire, chercheuse au CNRS, vice-présidente du comité consultatif de l'ANCCLI :

Les capteurs seront surveillés et testés par des homme au début. Sera-t-il possible de les réparer ? Rien n’est moins sûr puisqu’il ne faut pas de trous dans la fermeture. Et combien de temps durera un capteur ?

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