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QUESTION 364 -
Posée par Cédric GAUTHIER, le 01/10/2013

Question posée lors du débat contradictoire du 18 septembre 2013 - Les solutions de gestion des déchets radioactifs :

Imaginons le site de Bure dans 100 ans, celui-ci est bouché et pour une raison quelconque, nous devons extraire les déchets du site. Quel sera le coût au m3 extrait des déchets Ha? Quel serait le coût au m3 extrait des déchets Mavl?

Réponse du 04/02/2014,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :
 
La sûreté de l’installation doit être acquise pour que la création de Cigéo puisse être autorisée. Un scénario de retrait de l’ensemble des colis de déchets après la fin de l’exploitation du stockage est peu vraisemblable. Dans une telle hypothèse, l’opération nécessiterait des modifications notables de l’installation, qui devraient faire à leur tour l’objet d’une autorisation spécifique. La nature de ces modifications et leur coût seraient à étudier en fonction de la situation considérée (familles de déchets concernées, volumes, planning de retrait, devenir des colis retirés du stockage…). Au coût de l’opération de retrait proprement dite, qui serait a priori d’un ordre de grandeur analogue à celui des opérations de mise en stockage des déchets, il conviendrait d’ajouter celui des nouvelles installations à construire pour accueillir les déchets et celui du transfert des déchets dans ces nouvelles installations.

Si Cigéo est autorisé, le démarrage de l’exploitation se fera de manière progressive. Des premiers colis de déchets radioactifs pourraient être pris en charge à l’horizon 2025. Dans son avis du 16 mai 2013, l’ASN a recommandé une phase de « montée en puissance » progressive de l’exploitation du stockage. En 100 ans, Cigéo aura fait l’objet d’au moins 10 réexamens complets de sûreté, en accord avec les exigences de l’ASN qui imposent un réexamen périodique de sûreté, au moins tous les 10 ans, pour toutes les installations nucléaires. Tout au long de l’exploitation du stockage, l’ASN pourra imposer des prescriptions supplémentaires voire suspendre la réception de nouveaux déchets si elle considère qu’un risque n’est pas maîtrisé correctement, comme pour toute installation nucléaire placée sous son contrôle. L’Andra propose que des rendez-vous soient programmés régulièrement pendant toute la durée d’exploitation du stockage avec l’ensemble des acteurs concernés (riverains, collectivités, évaluateurs, État…) pour contrôler le déroulement du stockage et préparer les étapes suivantes. A chaque étape, il sera possible de décider de poursuivre le processus de stockage tel qu’initialement prévu ou de le modifier et de réexaminer les conditions de réversibilité pour la phase suivante de développement du stockage.

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