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QUESTION 481 -
Posée par Raymond CHAUSSIN, le 14/11/2013

Question posée lors du débat contradictoire du 23 octobre 2013 - Les transports de déchets :

Alors ça donne quoi à 1000 degrès?

Réponse du 06/01/2014,

Réponse apportée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) :
 
Les colis de type B, qui permettent de transporter les substances les plus dangereuses, doivent être conçus de façon à ce que la sûreté soit garantie, y compris lors d’accident de transport. Ces accidents sont représentés par les épreuves suivantes :

  • trois épreuves en série :
    • chute de 9 m sur une surface indéformable ;
    • chute de 1 m sur un poinçon ;
    • incendie totalement enveloppant de 800 °C minimum pendant 30 minutes ;
  • immersion dans l’eau d’une profondeur de 15 m (200 m pour les combustibles irradiés) pendant 8 h.

Ces tests, qui s’apparentent aux « crash-tests » de l’industrie automobile, ont été préconisés par l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Ils ont été conçus afin, d’une part, de couvrir la très grande majorité des accidents les plus sévères et, d’autre part, dans le souci qu’ils soient aisément reproductibles d’un pays à un autre. Ainsi, ces tests sont reconnus et appliqués très largement par les États membres de l’AIEA. Leur réalisation est obligatoire au sein de l’Union européenne.

L’ASN est chargée de délivrer des certificats d’agrément pour les modèles de colis présentant les plus forts enjeux de sûreté. Pour cela, elle vérifie que ces modèles de colis conservent leurs fonctions de sûreté à l’issue des épreuves réglementaires.
Dans le cadre de l’instruction des demandes d’agrément, l’ASN ne vérifie pas le comportement des colis lors d’un incendie de plus de 800°C.

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