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QUESTION 532 -
Posée par GROUPE DES ELUS DE GAUCHE AU CONSEIL GENERAL DE LA MEUSE, le 21/11/2013

Question posée dans le cahier d'acteurs du Groupe des Elus de Gauche au Conseil Général de la Meuse :

Comment avons-nous l’intention de protéger nos descendants ?

Réponse du 09/01/2014,

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

Les déchets les plus radioactifs destinés à Cigéo sont des déchets dangereux, qui le resteront plusieurs dizaines à centaines de milliers d’années. Ces déchets, produits en France depuis les années 1960, sont actuellement entreposés de manière sûre mais provisoire dans des bâtiments sur leurs sites de production, dans l’attente d’une solution de gestion à long terme. Ces installations d’entreposage ne sont pas conçues pour confiner la radioactivité à très long terme. En cas de perte de contrôle de telles installations, les conséquences radiologiques sur l’homme et l’environnement ne seraient pas acceptables.

Le but du stockage profond est de protéger l’homme et l’environnement de la dangerosité de ces déchets sur de très longues durées. La sûreté à très long terme du stockage doit être assurée de manière passive, sans dépendre d’actions humaines. Cela repose notamment sur le choix du milieu géologique et sur la conception du stockage. Cette solution reste sûre à long terme, même en cas d’oubli du site, contrairement à l’entreposage. Pour que le projet puisse être autorisé, l’Andra doit démontrer à l’Autorité de sûreté nucléaire qu’elle maîtrise les risques liés à l’installation, que ce soit pendant son exploitation ou après sa fermeture.

Si Cigéo est autorisé, il donnera ainsi la possibilité aux générations suivantes de mettre en sécurité de manière définitive les déchets les plus radioactifs. La réversibilité leur permettra également de faire évoluer cette solution si elles le souhaitent.

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