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QUESTION 1026 - Froid dans le dos
Posée par Jacqueline FIHEY, (EVREUX), le 20/12/2013

Oui, cela me fait froid dans le dos de lire ces nombreux avis qui invoquent le bien fondé de la CONFIANCE en la science et en la DEMOCRATIE qui présiderait ce débat . Nous citoyens avons nous choisi d'avoir à se confronter au problème du devenir des déchets nucléaires ? Avons nous choisi le nucléaire? Avons nous été informés que la science n'avait pas trouvé de solution au problème des déchets nucléaires,alors que les centrales étaient déjà prêtes à fonctionner et qure 40ans plus tard, après des décennies de recherches très onéreuses , la science n'a toujours pas trouvé ! Et maintenant, on nous ferait croire que c'est le summum de la DEMOCRATIE que de nous faire approuver le projet CIGEO comme peut être la moins mauvaise des solutions ? Hélas...

Réponse du 21/01/2014,

Réponse apportée par l'Andra, maître d'ouvrage :

La question de la protection de l’homme et de l’environnement vis-à-vis de la dangerosité des déchets radioactifs se pose quel que soit le mode de gestion envisagé. Ces déchets ont été produits en France depuis une cinquantaine d’années par les premières installations nucléaires, aujourd’hui arrêtées, et par les installations nucléaires actuelles, dont le démantèlement produira également des déchets radioactifs. Notre génération est donc responsable de mettre en place des solutions de gestion sûres pour ces déchets et de ne pas reporter la charge de leur gestion sur les générations suivantes. Ces principes sont inscrits dans le code de l’environnement par la loi du 28 juin 2006.

Sachez que le Parlement s’est saisi de la question des déchets radioactifs dès 1991. Il se saisira à nouveau du sujet pour définir les conditions de réversibilité. Depuis plus de 20 ans, l’ensemble des recherches menées sur la gestion des déchets radioactifs sont évaluées de manière indépendante sur le plan scientifique et de la sûreté. Ces évaluations sont publiques et consultables sur le site du débat public. Les acteurs locaux, en particulier le Comité local d’information et de suivi, sont associés à chaque étape du projet. A ce jour, près de 100 000 personnes ont fait la démarche de venir visiter le site du Laboratoire souterrain où sont menées les recherches sur le projet de stockage.

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