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QUESTION 510 -
Posée par THIERRY PAQUET [Adjoint à la mairie de Joinville et vice président CCMR], le 18/11/2013

Question posée lors du débat contradictoire du 30 octobre 2013 - transformations locales et aménagement du territoire :

La formation doit se structurer dans les centres les plus proches du projet Cigéo en collaboration avec les élus locaux et les équipes enseignantes. Qu'allez vous mettre en œuvre ?

Réponse du 31/01/2014,

Réponse apportée par le Directeur du Schéma interdépartemental de développement du territoire :

Dans le cadre du projet industriel Cigéo, les besoins de la formation sont à mettre au regard des besoins des entreprises appelées à intervenir sur le chantier et en exploitation. Ils sont aussi à mettre en perspective des besoins dans la sous-traitance des activités économiques et du développement local induit. La compétence, les savoir-faire et les qualifications des hommes et des femmes sont des enjeux d'attractivité et de localisation des activités économiques induites par l'implantation du centre industriel.

Pour faire coïncider une offre d'emplois avec les besoins en fonction des différentes phases du projet industriel, la maison de l'Emploi de la Meuse et la CCI 52 ont d'ores et déjà lancé une analyse des compétences territoriales dans un dispositif des Contrats de Plan Etat-Région. Dans un premier temps, l'analyse des compétences requises (elle devra s'affiner au fil de la conception industrielle du projet) devra définir les métiers, compétences et profils de postes. Dans un second temps seront analysées les compétences disponibles sur le territoire, ainsi que la cartographie des formations dispensées, dans l'objectif de faire converger une offre de formation avec les besoins des entreprises.

Les collectivités locales et les branches industrielles sont également parties prenantes de cette gestion prévisionnelle des compétences locales, compte tenu de la mobilisation des dispositifs de formation et des  investissements à mettre en œuvre.

 

Réponse apportée par l’Andra, maître d’ouvrage :

La typologie des emplois associés a été identifiée et les principaux métiers traditionnellement mobilisés feront très largement appel à des populations non cadres (agents de maîtrise et ouvriers de niveau CAP à BAC+3) sur les métiers de travaux publics et de génie civil (coffreur-bancheur, chaudronnier, grutier, conducteur d’engins, mécanicien, électricien, électromécanicien, soudeur…).

 

Réponse apportée par Bertrand Thuillier, docteur ès sciences :

Cette question reste virtuelle en considérant l'absence de centres de formation dans le domaine nucléaire déjà présents dans la région, d'autant que les emplois les plus nombreux seront uniquement durant la période de construction (pendant 7 ans). Ce serait exclusivement des emplois de sous-traitance après un appel d'offres où, à ma connaissance, aucune entreprise haute-marnaise ne pourra espérer remporter un tel contrat au vu des exigences de qualification, de taille, de capitalisation et de niveau de certification requis. Il reste qu'après 2031, le nombre d'emplois après la fermeture du laboratoire ne sera que de 100 à 150 personnes supérieur à ce qu'il est actuellement. Et si ces personnes ont été formées en Haute-Marne, elle seraient bien entendu alors obligées de quitter le département après la fin du chantier, vers 2030.

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