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Voici les avis émis par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques.

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Mois sélectionné : Décembre

Avis n°7 de : BARRIERE Olivier (Surfrider Foundation Europe) - Biarritz 64200 - le 14/12/2007
Réponse de Surfrider Foundation Europe suite aux précisions ("Avis n°6") qui ont été apportées par le Port Autonome de Dunkerque

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« Le projet de terminal méthanier est prévu en partie sur cette zone et comme nous l’avons fait à cette époque, pourquoi ne serions-nous pas capables de recréer une zone équivalente ? »

Aujourd’hui, détruire pour reconstruire plus loin est un concept que nous ne pouvons cautionner et qui va d’ailleurs à l’encontre des politiques de développement durable.

Le mitage de notre littoral par la succession de microprojets conduit à une perte inexorable de patrimoine pour les générations actuelles et futures.

C’est donc pour cela qu’au milieu d’une zone déjà fortement urbanisée et industrialisée il est d’autant plus important de préserver ce dernier espace littoral naturel accessible à la population locale et de ne pas la priver de son droit à la nature.


« (…) la courantologie générale ne sera quasiment pas modifiée en tout cas qu’elle n’aura pas d’influence. »

Une modification aussi minime soit-elle du trait de côte entraîne une modification systématique de la courantologie qui pourrait se traduire par une accélération des phénomènes d’érosion côtière. Par ailleurs, il faut prendre en compte l’action combinée de la modification du trait de côte à celle du dragage du port et de l’extraction de sable. Nous aurions donc souhaité connaître les études qui ont été menées et qui démontrent clairement que l’action conjuguée de ces travaux n’aurait aucune influence, à court, moyen ou long terme, sur le trait de côte du site mais aussi sur ceux à proximité.


« L’objectif de ces études est de définir un trait de côte stable dans le temps et qui par conséquent garantira la sécurité du littoral. »

Là aussi l’expérience montre que remblayer par apport de sable une portion de littoral afin de lutter contre l’érosion naturelle des côtes est une solution provisoire puisqu’elle ne fait que retarder les phénomènes d’érosion côtière. Ces travaux « pansements » n’ont qu’un effet limité dans le temps et n’ont rien de durables.
Répercussions écologiques et pollutions

On sait bien aujourd’hui qu’une perturbation même minime d’un écosystème naturel peut rompre l’équilibre écologique du milieu de façon irréversible. Et quand bien même les seuils d’irréversibilité n’étaient pas dépassés, les conséquences se feraient sentir à très court terme et le processus de retour à la normale, lui, serait très long.

Les travaux de terrassement sur le site de construction du terminal auront pour conséquence immédiate l‘éradication définitive des espèces vivantes présentes. De plus, la création du nouveau cordon littoral et de la dune par les travaux d’ensablement provoquera la destruction partielle ou complète de l’écosystème littoral. La perte floristique et faunistique serait sans doute irréversible pour nombre d’espèces.

Personne aujourd’hui ne peut nier que l’homme est le principal responsable de la disparition progressive des espèces. Un rapport rendu par l’UICN (Union Mondiale pour la Nature) souligne que parmi les espèces les plus menacées : 46% des poissons, 86 % des crustacés, 45 % des mollusques. Peut-on laisser aboutir de tels projets alors qu’on sait pertinemment qu’ils contribuent à la dégradation des espaces naturels littoraux ?


« Les analyses chimiques et bactériologiques de cette vase permettent leur immersion en mer dans le respect des normes réglementaires précisées dans l’arrêté préfectoral d’immersion délivré par le Préfet. »

Au vue des nombreuses activités industrielles lourdes présentes sur le Port Autonome de Dunkerque (Pétrochimie, métallurgie, etc.) nous émettons, au nom du principe de précaution, des réserves quant à la qualité physico-chimique et bactériologique de ces vases. En effet, même si nous ne contestons pas les résultats que vous avancez, les normes GEODE ne se basent que sur un nombre limité d’éléments et ne tiennent pas compte des nouveaux polluants. Les contaminants pathogènes d’origine biologique (bactéries, virus) ne font quant à eux pas partie des critères d’analyse.

Nous aurions cependant souhaité que vous rendiez publique les études qui ont été menées sur la qualité physico-chimique et bactériologique de ces vases. Il en est de même pour les études écotoxicologiques et de milieux que vous avez dû mener afin de vous assurer que le projet n’affecterait pas de manière grave et irréversible l’écosystème littoral.




« Il est prévu avec le sable dragué, d’avancer sur la mer le cordon littoral. »

Impact au niveau de la zone de dragage

Si les analyses du sable dragué lors du chantier de construction respectent les normes réglementaires pour une immersion en mer, nous nous posons la question de l’impact sanitaire sur les populations qui profiteront à l’avenir du site accessible du Clipon ainsi constitué de ces sables. Ces normes sont loin d’être une garantie suffisante de qualité pour les écosystèmes et les usages récréatifs. De plus, les normes GEODE ne prennent en compte qu’un nombre limité de polluants chimiques et les contaminants d’origine bactériologique ne font pas partie des paramètres analysés.

L’action conjuguée du dragage du port, du dragage des vases portuaires et de l’extraction de sable aura pour conséquence la remise en suspension de polluants extrêmement persistants et nocifs pour la santé. Par ailleurs, ces travaux de dragage et d’extraction provoqueront une mise en suspension d’une quantité de polluants bien plus importante que celle d’un dragage classique.

Il est également important de noter que si le sable, par sa nature même, présente des concentrations moindres en polluants (chimiques ou bactériologiques) que des vases portuaires, la remise en suspension des polluants d’origine anthropique lors du dragage des vases entraînera une contamination supplémentaire du sable.

Impact au niveau de la zone de remblai

En outre, les activités industrielles génèrent une pollution qui a affecté l’ensemble de la baie du PAD (sable plus vase). L’extraction de sable va donc entraîner une libération supplémentaire de polluants au niveau de la zone de dragage. D’un point de vue technique, les contraintes liées au milieu marin (milieu aquatique, marées, courants) conduiront à une contamination supplémentaire du sable par mélange avec les vases remises en suspension lors du dragage et avec celles en zones limitrophes.

Ce sable vecteur d’une pollution chimique et bactériologique provoquera une nouvelle libération de contaminants dans le milieu naturel lors de la création du cordon littoral mais cette fois à l’extérieur de la zone portuaire. La zone portuaire ainsi que le cordon littoral présenteront alors des taux de contamination chimique et bactériologique qui pourraient ne pas qu’affecter les zones précitées. En effet, par le biais des phénomènes de courantologie et de dispersion, les plages alentour pourraient-elles aussi être touchées par cette pollution et ainsi être interdites à la baignade pour une longue période.

Il est également important de noter que les niveaux GEODE et les normes régissant la qualité des eaux de baignade sont deux choses très différentes. Cela signifie que les critères étudiés pour une immersion de vases au large en mer ne sont pas les mêmes que ceux régissant la qualité des eaux de baignade d’autant plus que cette norme (GEODE) ne tient pas compte des contaminants d’origine bactériologique. Cette norme ne constitue donc en aucun cas une garantie de sécurité sanitaire pour des usages récréatifs.

Il apparaît donc très probable qu’en l’état actuel des seuils bactériologiques tolérés par la directive européenne actuelle (Directive 1976 sur la qualité des eaux de baignade) la baignade soit interdite durablement sur le site du Clipon mais aussi sur les zones de baignade à proximité. Il est tout aussi important de noter que la nouvelle directive européenne (Directive 2006 sur la qualité des eaux de baignade) impose des seuils 4 fois plus stricts que ceux imposés actuellement.


« Quant à la turbidité pendant les dragages, l’expérience montre que les grains de sable dans la zone draguée se déposent dans des périmètres très limités : quelques centaines de mètres au plus. Les tempêtes provoquent bien plus de turbidité. Néanmoins, cette turbidité fera l’objet d’un suivi pendant l’opération de dragage. »

Pour commencer, la turbidité naturelle liée à la houle et la turbidité liée à des opérations de dragages sont deux phénomènes très différents qui ne peuvent être comparés dans le cas présent. De plus, les opérations de dragage et d’extraction conduiront à un mélange du sable avec les vases plus chargées en polluants chimiques et organiques. Les problèmes liés aux dragages portuaires sont en partie liés à la remise en suspension et en circulation de matières polluantes et persistantes (métaux lourds, hydrocarbures, bactéries, virus, etc.) issues des activités industrielles.

Cette turbidité peut avoir plusieurs conséquences au niveau biologique et notamment par :

- Une modification physico-chimique du milieu entraînant le développement de nouvelles colonies bactériennes pathogènes.
- Une libération d’autres agents pathogènes comme les virus par exemple.

En outre, l’augmentation de la turbidité entraînera une limitation de la photolyse bactérienne qui est naturellement un frein au développement bactérien.



Conclusion

En France a été adoptée la Charte pour l’environnement où il est écrit :

« Afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins »

« Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. »

Même si nous ne mettons pas en doute la sincérité de la réponse qui nous a été faite, il nous apparaît clairement qu’un tel projet ne peut s’inscrire dans une politique de développement durable et que son impact en termes de préservation du littoral et de la biodiversité ne sont pas acceptables.

Une des plus grosses menaces qui pèse sur notre littoral est bien sa continuelle artificialisation. La pression sur le littoral est de plus en plus forte, les paysages traditionnels de bord de mer cèdent inexorablement leur place aux zones urbaines et industrielles. L’Institut français de l’Environnement (IFEN) révèle dans un document récemment publié que sur certaines zones côtières, l’artificialisation du littoral peut atteindre un niveau supérieur à 30%. Cette artificialisation fragilise voire détruit l’habitat de certaines espèces et génère indirectement des pollutions rejets urbains, industriels,…

Surfrider Foundation estime que l’accès à la mer pour des activités nautiques ou des loisirs est un droit et non pas une faveur. De plus, cette mer doit offrir de bonnes conditions de qualité pour la faune, la flore et les activités récréatives. Cette ambition qui devient la norme est de la responsabilité de tous, collectivités, citoyens et industriels.

À l’heure du Grenelle de l’environnement, on peut espérer que des entreprises comme la votre fasse des choix exemplaires en matière de protection de l’environnement et de développement durable.

Avis n°6 de : Port autonome de Dunkerque Maître d'ouvrage 59140 - le 05/12/2007
Réponse à la présentation faite par l’ONG Surfrider Foundation Europe
lors de la réunion de Débat Public le 16 novembre 2007 et à leur cahier d’acteurs


Le PAD s’était en effet engagé à apporter des réponses aux déclarations faites lors de cette séance du 16 novembre.


Un littoral fortement endommagé

La zone la plus riche du point de vue écologique du Clipon est celle qui a été créée au début des années 1970 lors de la construction de l’avant-port.

Le projet de terminal méthanier est prévu en partie sur cette zone et comme nous l’avons fait à cette époque, pourquoi ne serions nous pas capables de recréer une zone équivalente ?

Il est prévu avec le sable dragué, d’avancer sur la mer le cordon littoral. Cette avancée du cordon littoral a deux objectifs :

· Créer du terrain pour construire le terminal méthanier,
· Créer un nouveau cordon littoral qui aura un rôle de protection contre les marées et les tempêtes et de recréer une zone de dunes.

Ce nouveau cordon littoral va en effet modifier le trait de côte à l’endroit où il sera créé. Les premiers résultats de l’étude hydro-sédimentaire montrent que ces travaux n’ont pas d’influence sur le reste du trait de côte et que la courantologie générale ne sera quasiment pas modifiée en tout cas qu’elle n’aura pas d’influence.

L’objectif de ces études est de définir un trait de côte stable dans le temps et qui par conséquent garantira la sécurité du littoral.


Répercussions écologiques et pollutions

Les dragages vont consister en :

· L’enlèvement de la vase superficielle

Cette vase est celle qui est draguée tous les ans dans l’avant-port pour maintenir les fonds nécessaires à la navigation (environ 2 millions de m³/an).

Les analyses chimiques et bactériologiques de cette vase permettent leur immersion en mer dans le respect des normes réglementaires précisées dans l’arrêté préfectoral d’immersion délivré par le Préfet.

Il s’agit de vase qui vient de la mer et qui décante dans l’avant-port lors du remplissage et de la vidange de l’avant port pendant les marées. La vase mise en suspension par la houle à l’extérieur, vient se déposer dans l’avant port, zone protégée de la houle.

· L’enlèvement d’environ 8 millions de m³ de sable pour créer la souille dans laquelle seront construits les appontements pour les méthaniers.

Les analyses de sable actuellement réalisées sur le site à draguer montrent une qualité des sables ne présentant pas de risques liée à une pollution bactériologique y compris par l’application des nouvelles normes européennes pour les eaux de baignade. De la même manière, la qualité chimique répond aux normes en vigueur sur la qualité des matériaux de dragage (Arrêté du 14 juin 2000 correspondant aux seuils Géode).

Quant à la turbidité pendant les dragages, l’expérience montre que les grains de sable dans la zone draguée se déposent dans des périmètres très limités : quelques centaines de mètres au plus. Les tempêtes provoquent bien plus de turbidité. Néanmoins, cette turbidité fera l’objet d’un suivi pendant l’opération de dragage.

Pendant la période d’exploitation, il n’y aura bien entendu pas de pollution sédimentaire. Les navires méthaniers ont un tirant d’eau plutôt faible (12 à 14 m) en tout cas inférieur aux porte-conteneurs par exemple.

On ne voit pas quelle pollution sédimentaire pourrait être provoquée par un navire quand il navigue, ni une pollution bactérienne ou chimique.

Les travaux de construction ou l’exploitation du terminal n’affecteront pas la qualité des eaux de baignade. Tant en phase de construction qu’en phase d’exploitation, les eaux usées du terminal seront systématiquement collectées et traitées avant rejet. Enfin, sous réserve de finalisation des études techniques, il est prévu d’utiliser les eaux tièdes de la centrale EDF de Gravelines pour réchauffer le GNL. Ce choix permettrait d’éviter un nouveau prélèvement d’eau de mer et de réduire ainsi l’impact environnemental des ouvrages. En effet, les eaux après passage par le terminal, seraient rejetées quasiment à température de leur prélèvement, réduisant d’autant les tâches thermiques.

Le terminal méthanier n’aura donc pas d’impact négatif sur la qualité des eaux de baignage du littoral Dunkerquois et moins encore sur l’emploi dans le secteur du tourisme. Le projet contribuera positivement au développement économique local. La première source de ce développement sera les retombées de la phase chantier (jusqu’à 1200 emplois sur le site). Ensuite, et plus durablement, la phase d’exploitation génèrera 50 emplois directs et 100 emplois indirects dans les activités portuaire et de maintenance notamment. Ces emplois seront aussi une source complémentaire d’activité de services pour le Dunkerquois.


Disparition de la plage

Une grande partie de la plage intérieure de l’avant port va en effet disparaître à l’endroit où seront construits les appontements pour les navires méthaniers. Il faut rappeler que les sports nautiques sont interdits dans l’avant port et sur les plans d’eau portuaires en général. Conscients cependant des conséquences de cette nouvelle installation pour les habitués de ces lieux, EDF (les maîtres d’ouvrage ?) a (ont) fait part de sa (leur) volonté de participer à un projet de territoire, dans la mesure où celui-ci serait porté par les collectivités locales les plus concernées. Ce projet pourrait permettre de proposer une alternative légale aux pratiques interdites de la plage intérieure. Côté mer, la création du nouveau cordon littoral maintiendra une longueur de plage équivalente à celle d’aujourd’hui dans l’état actuel des études. La fréquentation d’une partie de cette plage sera réglementée. On ne connaît pas aujourd’hui l’étendue de cette zone réglementée. L’Etat, après examen des dossiers d’autorisation du projet définira l’étendue de la zone réglementée et le contenu de la réglementation.

L’Arrêté Préfectoral du terminal de FOS-CAVAOU (Marseille) a défini une Zone de Protection Eloignée (ZPE) autour du terminal de 600 m. Dans cette ZPE, la fréquentation du public est interdite.

Si cette même réglementation était appliquée à Dunkerque, il resterait au Clipon une plage de 3 km sur laquelle cette ZPE n’aurait pas d’impact.

Les principes de développement de la zone Industrielle Portuaire sont régis par le Schéma d’environnement Industriel (SEI). Pour ce qui concerne la zone du Clipon, le SEI indique : « la préservation du milieu naturel assurée jusqu’à ce que le site soit appelé à accueillir des aménagements consécutifs à une décision nationale ». Le PAD a géré cette zone comme une zone naturelle conformément au SEI.

Cette zone est destinée au développement portuaire, elle est classée comme telle dans les documents d’urbanisme.

Le SEI n’est pas un document d’urbanisme, mais il est le résultat d’un accord de tous les acteurs politiques, économiques et associatifs du dunkerquois.

Le PAD s’est engagé à le respecter.

Par ailleurs, le PAD s’engage à maintenir un capital écologique dans la zone Industrielle Portuaire.

La nouvelle zone de dunes créée par le nouveau cordon littoral permettra de recevoir de nouveaux habitats d’intérêt écologique. Cet engagement du PAD de maintenir un capital écologique dans la ZIP est déjà montré, s’il en était besoin, par la création il y a quelques années de la Coulée Verte au Sud de Mardyck (prévue au SEI) qui montre déjà son intérêt écologique par la présence d’habitats et d’espèces remarquables.

Nous saurons concilier le développement portuaire et le maintien d’un patrimoine naturel. Pour atteindre cet objectif, les maîtres d’ouvrage ont proposé d’associer associations et collectivités locales aux travaux – et à leur suivi – qui permettront de mieux définir les nouveaux espaces dunaires du Clipon, ainsi que l’ensemble des mesures qui permettront de préserver la biodiversité.

Avis n°5 de : WECKSTEEN Laurent - Dunkerque 59240 - le 03/12/2007
Le Dunkerque Flysurfing Club est soutenu dans sa démarche de sauvegarde du site de kitesurf du Clipon par :

- Le Comité Départemental de Vol Libre du Nord (CDVL59) via son président Monsieur Géry Danès,
- La Ligue Nord Pas-de-Calais de Vol Libre via son président Monsieur Dusquènes.

Ces deux instances régionales représentatives de la Fédération Française de Vol Libre s'associent donc au DFC pour préserver des spots de pratique dans la région, le message étant clair "Soyons solidaire pour la sauvegarde de nos sites. Pas de site, pas de vol libre."