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CA N°22 : L'éolien en mer pour un mix énergétique rééquilibré
Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT)

VOS COMMENTAIRES


Constatations déprimantes

Quel est le rôle d'un Syndicat ? L' objectif de protéger l'être humain a-t-il disparu ? Pourquoi cette précipitation pour ce projet privé, étranger ? L'argent, toujours l'argent !!!!... La perte de 1500 emplois au Tréport ne représente-t-il pas un enjeux syndical ? L'aveuglement du débat anti-nucléaire fausse la donne.

> RÉAGISSEZ Ajouté par Carmen AGUIRRE (LE TRÉPORT), le 01/08
Abasourdi

D'où viennent les 1500 emplois supprimés ?

Quant à l'argent, nous syndiquons massivement, aussi dans le privé. Il faut tenir compte de l'état de notre économie. Maintenant, si c'est un plaidoyer pour EDF, il faut le dire directement. Notre défense du projet est liée à l'objectif de 23 % d'ENR en 2020 et la filiale de Gdz-SUEZ présente toutes les garanties de réussite.

J'habite l'Eure et Loire et je suis délégué au développement durable confédéral.

> RÉAGISSEZ Ajouté par Jean-Pierre BOMPARD (Paris) - le 03/08
Honte à la CFDT !

Je découvre avec stupéfaction que la CFDT a changé de bord et est ouvertement devenu le sponsor du « MEDEF » des patrons nouveaux milliardaires de l’écologie Business, qui se gavent des scandaleuses subventions Européennes, Nationales, régionales volés aux Français.

Je suis surprise de constater que vous mettiez plus d’énergie à aider les nouveaux chasseurs de primes tel que Monsieur Germa de la compagnie du Vent (121ème fortune de France en 2009 et 115ème en 2010) chargés d’apporter des affaires aux sociétés danoises, allemands et maintenant chinoises plutôt que de vous soucier des désastres que ces centrales électriques construites le long du littoral vont créer comme dégâts écologiques, environnementaux, économiques et humains et paysagés.
Il est vrai que nous n’avons jamais rencontré la CFDT locale ou nationale sur le terrain lors des réunions publiques sur le sujet malgré de nombreuses invitations et ce n’est pas en participant aux shows médiatiques du Grenelle de l’environnement dans les salons parisiens que l’on peut avoir la prétention de connaître les spécificités de la mer et du terrain.

L'information du journal le Point concernant les stock options des Dirigeants EDF Energies Nouvelles
http://environnementdurable.net/documents/html/edf-vent.htm

Pour les 1500 emplois, en lisant les cahiers d’acteurs des professionnels, vous découvriez que c’est l’outil de travail de 1 000 emplois de la pêche que vous êtes entrain de détruire, Vous pouvez ajouter des milliers d’autres qui vivent du tourisme et commerce le long d’ un territoire de 30 km de côte (Cayeux Penly), sans parler des vies humaines que vous mettez en danger.

> RÉAGISSEZ Ajouté par CATHERINE BOUTIN (LE TREPORT) - le 04/09
La poubelle de la mer

Puisse qu’il il n’y a plus d’acceptabilité des ces monstrueuses machines sur terre et pour obtenir leur chiffre d’affaires de 5 milliards €/an avec 25 000MW, les décideurs du Grenelle (dirigé par le patron du syndicat patronal du SER A.Antolini) ont fait le choix de les mettre dans la poubelle de la mer.

Mais ces « prétendus écologistes » des salons parisiens ignorent sans doute qu’il y a de la vie sous l’eau, des courants, que c’est l’outil de travail de milliers de personnes, (pêche, tourisme, commerce) que c’est une voie de circulation d’un énorme trafic de plaisanciers, qu’il y a des habitants, que la Manche est le plus grand passage migratoires d’oiseaux…..

Sous l’étiquette « Ecologie », Ils ont décidé de faire construire 1200 plus grands blockoos que ceux qui gisent encore le long de nos côtes 65 ans après, consommant des milliers de tonnes de bétons (Lafarge, plus grand pollueur européen) fabriqués à partir d’ extraction du sable des fonds marins de ces mêmes côtes, détruisant au passage toute la richesses halieutique.

> RÉAGISSEZ Ajouté par CATHERINE BOUTIN (LE TREPORT) - le 05/09
Eolien, paysage et immobilier

Le long du littoral comme en Eure et Loire, la valeur immobilière du français moyen se dévalorise en totalité ou partiellement à cause de ces machines industrielles (lire la presse).

Le projet de la Compagnie du Vent, pour ne parler de celui là, s’entend sur 30 km de longueur et 10 à 11 rangées de profondeur :

Portée géographique de la visibilité en mer (cf. calcul d’un officier de la marine que je pourrais vous transmettre) pour des éoliennes de 150m de hauteur (2 fois la hauteur des falaises d’Etretat) que je suis prête à vous transmettre
2 m (plage) = 53 km, 30 m (colline) = 68km, 100m (hauteur des falaises du Tréport) = 86km

Non seulement on les verra le long du littoral sur une longueur minimum d’environ 50km de chaque côté de l’extrémité de la centrale, mais on les verra également à l’intérieur des terres dans une profondeur d’au moins 30km
Projets prévus sur 200 km de côte Le Touquet –baie de Seine
- 140 éoliennes entre le Touquet et la rive droite de la baie de Somme (devant Marquenterre) ;
- 140 entre la rive gauche de la baie de la Somme- Dieppe
- 60 Dieppe
- 21 Veullettes
- 112 autour d’Etretat

Plus de 520 pilonnes sur une longueur sur 200km de front de mer.

> RÉAGISSEZ Ajouté par CATHERINE BOUTIN (LE TREPORT) - le 05/09
L’invasion Danoise

Quant aux Danois, nous avons été « gavés » de leur présence ces derniers mois. A toutes les grandes réunions du débat public pour intérêt privé, dans la presse locale, régionale, nationale. Ils ont invité au Danemark en grande pompe les médias locaux, nationaux, les politiques…..Bien sûr, ils ont obtenu des émissions sur France culture, France Inter Europe…..Il est vrai que le marché en jeu est pour eux est colossal.

Quant au modèle écologique Danois, je pense qu’il y a mieux à proposer. Parlez-en aux pêcheurs de la Manche.
Les Danois sont les plus grands destructeurs européens des ressources naturelles communes de la pêche. Depuis déjà plusieurs décennies, ils pratiquent la pêche la plus ravageuse : la pêche minotière (farines à poissons) de façon industrielle.
http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2009/05/la-peche-minotiere-une-activite.html

De plus, ils ne se privent pas de venir pêcher les ressources des côtes de la Manche avec leurs bateaux industriels.

> RÉAGISSEZ Ajouté par CATHERINE BOUTIN (LE TREPORT) - le 05/09
SENS DE L’INTERET PRIVE ET DESOLIDARISATION DU TISSU D’EMPLOIS PICARD

La CFDT PICARDIE défend visiblement mieux les intérêts privé de JM Germa de Montpellier que ceux de la région Picardie et particulièrement des emplois que les intérêts privés que JM Germa sont entrain de détruire.
Force est de constater que l’on n’a jamais vu la présence de la CFDT régionale ou nationale participer aux débats locaux sur le sujet, ni même aux réunions du débat public du promoteur de la Compagnie du vent qui se déroulent actuellement. Et pourtant, la CFDT a pris le temps de faire un cahier d’acteur pour défendre le projet spécifique des 2 côtes, celui de Monsieur Germa.

Il est vrai que l’on n’a jamais vu la CFDT Picardie ou Haute Normandie aux 4 manifestations faites par les pêcheurs pour défendre leurs emplois (Novembre 2006 à Amiens, Septembre 2007 à Paris, Septembre 2008 à Paris, septembre 2009 au Mont St Michel). Heureusement que la CGT et le PC est présent sur le terrain pour apporter son appui.

Par contre, on a pu constater l’engagement fort de la CFDT auprès du syndicat patronal d’ A.Antolini du SER lors
du Grenelle 2. Le SER manifestait devant l’assemblée nationale pour défendre ses subventions et ses objectifs de carnets de commandes. (2 grandes pages de publicité dans le Figaro et le Monde du SER avec la CFDT et LPO….) au nom de l’emploi : 60 000 en 2020.

Extrait de « Éoliennes. Comment les industriels défendent leurs intérêts ». La puissance des lobbies Valeurs Actuelles. Vladimir de Gmeline le mercredi, 19/05/2010
-« Lors du Grenelle 1, André Antolini était omniprésent aux côtés de Jean-Louis Borloo. Bien en vue au ministère de l’Environnement, le SER sait aussi s’appuyer sur un certain nombre d’associations de préservation de l’environnement. Greenpeace, le Réseau action climat, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ou France nature environnement (FNE) figuraient aux côtés de la CFDT, sur l’annonce publiée dans les pages du Monde et du Figaro durant les négociations du Grenelle 2, et appelant à la défense d’une énergie « créatrice d’emplois » : 60 000 en 2020 »

Je vous invite à consulter L'extrait de l'émission d'ARTE Entretien avec Roberto Scarpinato : http://dl.free.fr/o8oHOD3tL

> RÉAGISSEZ Ajouté par CATHERINE BOUTIN (LE TREPORT) - le 05/09
Au nom de l’emploi

60 000 emplois en 2020 : Pour atteindre ce chiffre, il faudrait que la branche industrielle allemande qui fabrique ces machines depuis 20 ans vienne s’externaliser en totalité en France :

- 45 000 emplois directs et indirects fin 2006 en Allemagne (cf. fiche ADEME numéro 4282 de mars 2008)
Il faudrait en plus que :
- 50% de l’industrie Danoise vienne aussi s’installer en France. 28 00 emplois au Danemark dans l’éolien
http://www.cepos.dk/fileadmin/user_upload/Arkiv/PDF/Wind_energy_-_the_case_of_Denmark.pdf

- Le chiffre de 60 000 emplois est peu sérieux surtout qu’une grande part de la sous-traitance de ces pays est déjà délocalisée en Chine.

- 11 000 emplois en France à ce jour : Où sont-ils? Nous les cherchons. (A titre de comparaison, l’Oréal regroupe 13 000 salariés en France).

Puisque la Picardie est malheureusement la région la plus équipée en éolien et produit 15% de l’électricité, elle devrait au moins récupérer 10% de ces emplois. Pouvez- vous Monsieur Olivier nous lister les 1 000 emplois éoliens pérennes et à temps plein? On constate en effet sur le terrain une centaine d’emplois de maintenance de premier niveau, payés 1300€ /mois et devant se déplacer sur tout le territoire français, et quelques vendeurs de contrats de passage dans la région.

- Pouvez vous aussi indiquer le montant des subventions régionales accordées depuis 5 où 6 ans à ces pauvres milliardaires allemands ou danois pour qu’ils puissent créer et former des emplois de maintenance au Smic?
Ralf Grass de la Société Energeteam, chasseur de primes, installé dans la région depuis plus de 5 ans promettait déjà en 2005, 150 emplois. Pouvez-vous nous en fournir la liste?
Pouvez-vous indiquer les montants des investissements payés par la région pour leur offrir des terrains, locaux... ?
Pouvez-vous nous indiquer le coût global de la construction des somptueux locaux de la pépinière d’Entreprises d’ENR de plus de 40 ha, installée dans la Somme ?

Les investissements sont faits, nous cherchons toujours les emplois. Il est vrai que la région a les moyens d’entretenir ces nouveaux riches, sauveurs de la planète. Elle n’a que 15% de taux de chômage. Nous espérons bien, Monsieur Olivier, avoir le plaisir de vous rencontrer au moins une fois lors de la dernière réunion du débat organisé par JM Germa pour JM Germa mardi 7 septembre.

Le chiffre de 150 emplois de maintenance annoncé par Germa pour 141 éoliennes en mer ne vous fait il pas sourire ?

Cordialement

> RÉAGISSEZ Ajouté par CATHERINE BOUTIN (LE TREPORT) - le 05/09
Réponse

J'ai donc participé au débat de clôture et j'attendrais les conclusions de la CPDP.

J'ai bien enregistré les positions crispées, mais j'ai aussi vu des gens qui voulaient s'écouter.

Je ne ferai qu'une seule remarque sur votre commentaire, je trouve inutile votre amalgame avec le MEDEF. Nos conflits sont très nombreux avec l'organisation patronale, notamment sur les retraites et la pénibilité pour n'être guère du côté du Medef.

Par ailleurs, nous sommes dans une économie de marché, l'économie planifiée ayant totalement échouée. Nous faisons donc avec les opérateurs disponibles pour investir.
Je vous répète que nous voulons diminuer la part du nucléaire dans la production d'électricité et gérer efficacement la question des déchets nucléaires, dont la durée de vie est de plusieurs 100 000 millions d'années pour les plus toxiques.

Alors essayons de nous écouter et faire des compromis.

JP Bompard, CFDT

> RÉAGISSEZ Ajouté par Jean-Pierre BOMPARD (Paris) - le 09/09
Les coûts

Le débat public est clos, nous attendrons donc la conclusion finale de la CPDP pour avoir des chiffres précis sur le projet de la compagnie du vent, puisque celui-ci a changé.

Sur l'EPR, les chiffres viennent de l'ASN et de la commission Roussely et des chiffres AREVA sur l'EPR Finlandais. Par ailleurs, tous ces chiffrages ne tiennent pas compte du démantèlement des centrales et de la gestion des déchets nucléaires.

Nous répétons par ailleurs que le nucléaire est une bonne production de base, mais pas de pointe.

Je vous signale aussi que le plan nucléaire français n'a jamais fais l'objet de débat public, sauf pour Flamanville 3 et Penly 3... mais après l'annonce du président de la République.

Le débat sur le projet du Tréport est bien plus démocratique et la CPDP a bien joué son rôle.

> RÉAGISSEZ Ajouté par Jean-Pierre BOMPARD (PARIS) - le 09/09
Complément

Je rajouterai qu'il n'y a aucune hostilité vis à vis du nucléaire, mais que la part du nucléaire est seulement trop importante dans le mix énergétique français.

Par ailleurs, on aurait du attendre les retours d'expérience avant de lancer Penly 3. Je ne parle du coût qui devient exorbitant. Flamanville et le réacteur finlandais, on est proche de 5 milliards au lieu des 3 à 4 milliards.

> RÉAGISSEZ Ajouté par jean pierre BOMPARD, CFDT (Paris), le 04/08
Quelle production pour quel coût ?

Monsieur Bompard,

Pour donner un avis favorable au projet des 2 côtes, la CFDT dont vous êtes un membre éminent semble disposer d'informations très précises et quantifiées.

Votre cahier d'acteur (N° 22) n'apporte aucune quantification en terme économique et en conséquence n'est pas probant. Par contre dans vos commentaires, vous jugez les projets de centrales de type EPR en présentant un investissement chiffré à 5 G€. Qu'en est-il de l'éolien en mer ?

Vous serez-t-il possible d'indiquer à vos confédérés ainsi qu'aux citoyens français les chiffres de la production et de la recette électrique ainsi que le coût de l'investissement pour les 6.000 MW de éolien en mer du Grenelle de l'environnement ?

> RÉAGISSEZ Ajouté par Bernard SCHUMPP (VARENGEVILLE) - le 02/09
5 millards pour 60 ans contre 5 millards par an

5 milliards € sur 60 ans, une centrale qui produit 80% de sa puissance installée, en produisant de l’électricité à faible coût. 5 milliards € c’est ce que coute l’éolien par an aux français pour une durée d’environ 15 ans (durée de la subvention prévue pour le terrestre et 20 ans pour la mer) pour des machines qui marchent péniblement à 20 % de leur puissance installée (13% en juillet 2010).

Simples multiplications et addition :
- 83€ x 2200h (par MW installé) x 19 000 MW prévus sur terre = 3 ,5 milliards
- 130€ x 2200h (par MW installé) x 23 000Mw en mer = 1,7 milliards
Soit un TOTAL DE de 5,2 MILLIARDS PAR AN d’électricité de mauvaise qualité, qui perturbe les réseaux. Il faudra ajouter les coûts d’installation des réseaux et pilonnes supplémentaires que le contribuable devra payer, la répercussion de l’augmentation du coût de l’électricité sur tous les biens de consommations et services, etc (cf le dernier article de Science et Vie qui vient de sortir sur le sujet). Vous pourrez lire dans ce savant article que quelque soit le nombre de machines éoliennes installées, la part du nucléaire ne pourra jamais être diminuée. Alors pourquoi tout ce gaspillage !

Avez vous fait l’étude comparative entre l’EPR et la centrale électrique des 2 côtes ?

> RÉAGISSEZ Ajouté par CATHERINE BOUTIN (LE TREPORT) - le 04/09
VISION SOLIDAIRE

Vous ne verrez pas les éoliennes en face de MERS LES BAINS et LE TREPORT depuis le siège de votre syndicat à PARIS. Vous ne voyez même pas les emplois liés à la pêche et au tourisme disparaître. Notre région a perdu des milliers d'emplois depuis les années 1975. Dernièrement, c'est la filière verre qui souffre, l'usine exemplaire Desjonquères puis St GOBAIN, était encore, avant qu'elle soit rachetée par un fonds de pension américain, un exemple dans le verre de parfumerie, une référence mondiale. Quels ont été vos actes solidaires ? Vous ne voyez pas les emplois disparaître alors que vous prétendez voir apparaître ceux d'une filière éolienne qui n'existe pas encore en France et qui d'évidence ne durera que le temps des cerises. Enfin, je note votre solidarité avec les promoteurs éoliens. Curieuse vision du monde du travail et de la solidarité française.

Je vous invite à MERS LES BAINS, je vous expliquerai le coucher de soleil, la ligne d'horizon, l'odeur de poisson sur les quais du TREPORT, les cris des goélands, la recherche du rayon vert, la beauté de notre trait de côte, je vous expliquerai aussi : le courage de nos élus qui restent à l'écart des rues de nos villes, de nos représentant syndicaux qui braillent et couvrent les cris de nos goélands mais n'agissent jamais, les emplois qui vont disparaître, les pertes en valeur immobilière. Vous dites encaisser massivement, c'est bien, faut continuer et mettre de côté. Imaginez, des ménages pour qui c'était le premier achat immobilier avec un crédit, quand il faudra revendre pour raisons professionnelles (comprendre : perte d'emploi vu que le syndicat n'a rien fait), il y aura pour eux une perte, vous pourrez vous montrer solidaire à leur égard en prenant à votre charge.

> RÉAGISSEZ Ajouté par GILLES BEAUVISAGE, SOLIDAIRE DES ASSOCIATIONS TREPORTAISE ET MERSOISE (MERS LES BAINS), le 25/08
Incompréhension

Sur la vue, je ne comprends pas, 14 km est une distance respectable.

Si l'on veut rééquilibrer notre mix-énergétique, il faudra des ENR et donc de l'éolien. Avec les projets prévus, on est loin du modèle Danois ou du projet du parc Baltique.

Je ne comprends pas le lien entre le prix de l'immobilier et le projet de la compagnie du vent.

Quant aux difficultés du syndicalisme, on peut être d'accord, il faut plus de syndiqués et plus de combativité.

Quant à la mer, je suis très sensible à sa beauté et je participe activement à sa sauvegarde, je suis un membre actif du Grenelle de la mer et je travaille en permanence avec notre syndicat de marins-pêcheurs.

Je regrette votre ton, inutilement agressif. Lorsque l'on a pris publiquement position contre Flamanville 3 ou Penly 3, les pro-nucléaire utilisaient le même ton, le débat public exige plus de mesure.

Je suis prêt à prendre en compte tous les arguments solides et à changer alors de position.

Amicalement

> RÉAGISSEZ Ajouté par Jean Pierre BOMPARD (Paris) - le 01/09
SENS DE L'INTERET GENERAL ET SOLIDARITE

La CFDT a pris position sur ce projet en considérant tant les intérêts locaux et sectoriels que nationaux et cela dans la logique des Grenelles de l'Environnement et de la Mer.

Nous le savons : les compromis de type Développement Durable sont les plus complexes à élaborer puis à décider collectivement. Pourtant, ces choix sont incontournables face aux défis d'un développement plus respectueux des hommes et de l'environnement et à l'urgence climatique.
La pêche artisanale n'est pas menacée par l'éolien off-shore, mais plutôt et depuis longtemps par une mauvaise gestion de la ressource et par une structure de filière économique dans lequel celui qui prend les risques n'est pas le mieux rémunéré.

La CFDT propose donc des arbitrages visant l'intérêt général, tout en étant exigeante sur l'optimisation du projet, sur les compensations et sur l'accompagnement local des mutations et des reconversions professionnelles nécessaires.

Quant aux paysages et à la nature, ils ne sont pas immuables, ils sont façonnés par l'homme depuis des milliers d'années. Ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi ! Justement l'éolien en mer n'est pas une activité des plus menaçantes, ni pour les activités humaines ni pour l'équilibre des écosystèmes.

Enfin pour la solidarité et les pratiques, chacun sait que la CFDT revendique des choix et pose des actes responsables pour aujourd'hui et pour demain, le contraire des "braillards" !

> RÉAGISSEZ Ajouté par Dominique OLIVIER (VIGNEUX-SUR-SEINE) - le 02/09
Rendement

1 éolienne sur 2 fournit de l'électricité. 1 sur 2 non.

Causes: pas de vent, panne, impossibilité de basculer sur le réseau; danger potentiel dû à l'irrégularité du vent et son imprévisibilité.

Faisons le test avec un village qui serait alimenté que par des éoliennes pendant 1 an et on demandera aux usagers leurs conclusions.

> RÉAGISSEZ Ajouté par Xavier NARDIN, MARINE MARCHANDE (Rouen), le 10/09