En l'absence du verbatim de la réunion du 7 septembre, on ne dispose, en ce qui concerne le bilan de 4 mois de tables rondes fait par M. Marzolf, que de la phrase du Courrier Picard du 9 septembre à savoir: "les expressions sont majoritairement plus opposées au projet lors des réunions publiques et plus nuancées dans les cahiers d'acteurs et sur internet".

Cette situation doit faire l'objet d'une analyse beaucoup plus pertinente. Il est en effet extrêmement difficile pour le grand public de s'exprimer par écrit ou sur internet pour dire ses interrogations, ses doutes et ses angoisses profondes. Il est donc normal qu'il les exprime verbalement comme cela se produit au cours de réunions ou de manifestations.

Il faut que la CPDP tienne compte de cette réalité de fait dans son rapport final.

Il est certain que les cahiers d'acteurs édités par des collectivités et qui de ce fait représentent des institutions structurées soient plus nuancés pour exprimer les mêmes ressentiments.

Quant aux interventions sur internet, elles ne sont accessibles qu'à un public fort limité qui maîtrise la technique de l'outil. Elles ne représentent donc qu'un aspect limité des participations aux débats.

Au cours de la réunion de clôture, la Cie du Vent a indiqué que le parc éolien était déplacé de 14 à 15km du littoral, ce qui est traduit à tort dans les enseignements de la réunion de clôture par une distance moyenne de 18 km. Ce dernier chiffre fausse la réalité dans la mesure ou l'on voit d'abord du rivage la première ligne d'éoliennes.

Ensuite l'angle de vue sur les éoliennes est donné en pourcentage sans aucune référence à la base des calculs. Si l'on accepte un angle de visibilité ramené de 51° à 39° à Mers, il convient de préciser l'angle de vue sur l'horizon. Sur l'esplanade de Mers du Casino du Tréport à la falaise de Mers, il est d'environ 135° et non pas 180°, base des calculs retenus par la Cie du Vent.