Réunions

< REVENIR AUX THÈMES

Divers (32 avis)



A6 • Guy LOSCOS , (PLURIEN), le 26/03/2013

Un parc éolien dans la baie de Saint-Brieuc c'est vraiment une mauvaise idée qui va couter une fortune pour un résultat médiocre sachant que dans 25 ans il faudra re-démonter tout ! Laissez notre belle baie comme elle est et cherchez un autre projet qui ne nuira pas à notre belle Bretagne

 

A12 • Anthony MERCIER, (HILLION), le 29/03/2013

Bonjour, J'ai assisté au 1er débat d'hier soir. Et je ne suis ressorti convaincu que d'une chose: on va assister à un grand saccage visuel de notre "plus belle baie du monde", dixit C Lebreton. Je suis assez mal à l'aise avec ce pseudo débat: nous sommes face à un brillant orateur hyper préparé, Mr Rollin, représentant le consortium, dont le seul intérêt économique est que le projet se fasse coûte que coûte. Il n'écoute pas, il répond aux objections, travail qu'il a minutieusement préparé. C'est Monsieur "Réponse à tout". Il fait le job, on ne peut le lui reprocher. Si ce n'est de prendre les gens pour des c... "Tourisme industriel" C'est l'excuse qu'ont certaines régions quand il n'y a rien d'autres à voir ! Si c'est pour voir du béton et une défiguration de la nature, autant aller à la Grand Motte, là-bas en plus il y a la chaleur et le soleil ! "50% du temps, on ne voit pas ces éoliennes"... Et si on cligne des yeux, ça descend même à 25% du temps, c'est dire ! Mieux, on ne voit celles les plus éloignées que 1 jour sur 5. Et les éoliennes les plus proches s'immergent pour qu'on puisse voir celles qui sont les plus éloignées pendant ce temps-là? Le débat, si on avait voulu qu'il ait lieu, aurait été plutôt un débat citoyen, avec les politiques, qui ont très beaux jeux de se cacher derrière ce consortium. La question est "Comment réduire efficacement notre dépendance énergétique?" Or ce débat ne peut avoir lieu avec ce consortium étranger. Allez, peut être aura t on le choix de la couleur des pales? Le lobby industriel, faisant miroiter des emplois (qu'est-ce qu'un consortium non français en a à foutre de l'emploi dans le bassin de Saint Brieuc? franchement?!), a embarqué nos politiques dans une vision court terme (La visibilité est mauvaise en Bretagne, c'est vrai !) A part pour une introduction formelle, nous n'avons pas entendu ces politiques si ce n'est pour brandir la menace de l'emploi: "on est dans une crise, il faut créer de l'emploi". Sur du très court terme, probablement. Sur du long terme, vaut-il mieux 100 emplois pour maintenir les éoliennes au risque de fragiliser les 15 000 emplois liés au tourisme dans les Côtes d'Armor? Un coût direct de 2 milliards d'euros pour Ailes Marine. 5 milliards pour les aménagements de réseaux, et un surcout indirect pour le consommateur estimé à 14 milliards sur 20 ans. (Mr Shumps). La crise actuelle, c'est surtout une crise de la dette. Faut-il croire que nos élus locaux aiment cette dette qui comprime l'emploi? 7 milliards de coût direct. Combien d'emplois cela pourrait-il créer dans la rénovation des bâtiments, avec une efficacité énergétique bien supérieure à la production théorique de ces éoliennes, tout en maintenant la qualité paysagère de la Bretagne et sa richesse touristique? C'est ce débat qui devrait avoir lieu, et non un question-réponse avec un promoteur avide de gain. Il appartient aux politiques de répondre, de s'engager. Ne vous cachez pas. La Bretagne, c'est un cadre de vie. Préservons-le.

 

A16 • Bernard CORBY, APSEE, (ERQUY), le 29/03/2013

Je reviens de la réunion de démarrage du débat public avec intervention du représentant de l’Etat des élus de la région, et du département et enfin du consortium : Belle prestation Par contre : a : je ne comprends pas pourquoi d’autres élus dans la salle interviennent pour vanter leur territoire : c’est un débat public b :Les réponses d’Ailes marines sont floues exemple : Q : « Verras t on les éoliennes » R : » un ou deux jours par semaine car il fait souvent mauvais » c : Je rejoins l’avis A7 pour cette démocratie et ces acteurs de façade. d : Je déplore l’avis de A9 qui est à 10 lieux du problème au niveau impact e : Enfin les aspects financiers qui seront supportés par les consommateurs n’ont pas été soulignés. 3 fois le coût moyen de l’énergie actuelle.

 

A20 • géry THIEFFRY, (LANCIEUX), le 31/03/2013

Je pense que les arguments de ceux qui ne sont pas d'accord sont faux ou bien dénués de bon sens. 1- impact néfaste sur le tourisme. je ne sais pas d'où vous sortez vos chiffres. Je pense le contraire. Il y aura plein de touristes curieux. 2- pollution visuelle. Moi je ne trouve pas. je trouve même cela beau une éolienne. Une centrales nucléaire et les centaines km de lignes en hautes tension de 400 000 volts qui partiront de Flamanville çà doit être magnifiques pour ceux d'à coté ou bien au-dessous. 3- problème écologique. Il y aura sans doute une perturbation écologique pendant la construction mais après la vie reprendra son cours. Comme toute construction importante. la nature n'aime pas cela. Mais après, je suis sur qu'une nouvelle vie va s'animer autour de ces éoliennes. 4- Les éoliennes ne sont pas rentables car elles ne fonctionnent pas tout le temps. Il n'y a pas toujours du vent ect... Donc on est obligé de compenser par une centrale thermique. Mais croyez vous que les centrales nucléaires fonctionnent à plein régime tout le temps, qu'il suffit d'appuyer sur le bouton marche pour nous éclairer. Elles ne sont pas du tout souples d'emploi. Le coût de l'électricité va augmenter à cause de ces éoliennes. J'ai du mal à comprendre. Avez vous pensé au démantèlement des centrales nucléaire. au traitements des déchets; à leur stockage dont le coût en fortement sous-estimé. Et je ne parle pas du coût de l'accident nucléaire car parait-il çà n'arrivera jamais en France. Je suis pour ce projet car c'est maintenant qu'il faut s'engager dans les énergies renouvelables. je dis bien toutes les énergies renouvelables. Il y en a beaucoup autour de nous. près de chez nous. l'eau, le vent, le soleil, la géothermie, la biomasse Et c'est vers la complémentarité de toutes ces énergies qui nous débarrassera de cette bombe à retardement qu'est le nucléaire ( On a déjà perdu assez de temps d'ailleurs ). les investissements à réaliser sur les économies d'énergies et l'emploi de ces sources énergétiques renouvelables sont la véritable richesse économique social et humanitaire d'avenir. Donc un petit effort; la Bretagne ne va pas être bordée par un cordeau éolien. Il y en aura à St Brieuc. il y aura autre chose ailleurs. Rassurez -vous; Je vais les voir. Je suis concerné car J'habite à Lancieux. et je navigue souvent. Et s'il vous plait. ne confondez pas écologie et protection de l'environnement avec la protection de son propre environnement. merci.

A23 • Gilbert PETIT, (SAINT-CAST-LE-GUILDO), le 04/04/2013

Mes sensibilités écologistes sont en plein accord avec ce projet.

 

A26 • Francis CAMARD, (YFFINIAC), le 08/04/2013

Je ne souhaite pas d’éoliennes sur Saint-Brieuc. Non aux éoliennes sur Saint-Brieuc.

 

A38 • Cécile HANIER, (PARIS), le 18/04/2013

Oui aux éoliennes en mer en Baie de Saint-Brieuc ! Pour être venue à plusieurs reprises en Baie de Saint-Brieuc pour passer des vacances en famille, je tiens à préciser que ce n´est pas parce qu´il y aura un parc éolien en mer que nous ne viendrons plus. Je suis intimement convaincue que les bretons vont s´approprier ce projet au fur et à mesure, y participer pleinement et comprendre les enjeux qui en découlent (production d´énergie propre, indépendance énergétique, création d´emplois locaux…). Ce que je demanderai à Ailes Marines c´est de travailler avec les professionnels du tourisme des Côtes-d´Armor ou de la région pour construire une nouvelle offre et ainsi diversifier celle existante. Je pense que beaucoup de choses pourraient être mises en place et qu´elles pourraient être profitables au territoire et touristes. Je vous souhaite un très bon débat à tous. “Penser global, agir local” René DUBOS

A51 • Thérèse DUIGOU, (LORIENT ), le 30/04/2013

Une formidable opportunité de création d'emplois dans les Côtes d'Armor et un projet novateur, qui exprime l'engagement du département en matière de développement durable. C'est une excellente initiative !

A62 • Raymond CHERMAT, (SAINT-QUAY-PORTRIEUX), le 17/05/2013

DANGER ! Ne soyons pas coupable de ne pas penser au futur ! Nous avons l'impérieux devoir de laisser en héritage une terre vivable. Comment faire ? Les recherches fondamentales et les recherches appliquées sagement, sont impératives ! L'espèce humaine est prédatrice ! La nature et l'humanité sont en danger !  Est-ce irréversible ? Il est impératif et urgent pour nous et le futur de notre planète, de mener une action réfléchie, intelligente et énergique, contre le nucléaire et ses multiples et insidieuses maladies, qui s'ajoutent, aux maladies induites par les multiples et insidieuses pollutions diverses. Un autrement s'impose. Soyons Européens exemplaires dans le monde ! Il y a du travail pour les futurologues Emblavons le bon grain                              Raymond Chermat Il faut choisir ! Par le nucléaire nous sommes prédateurs de L’humanité! Il faut choisir ! Il y a tant de choses à dire au sujet du nucléaire dont les formules physiquo-chimiques n’auraient jamais du quitter les cahiers de laboratoire sauf éventuellement pour les besoins médicaux où, à doses filées et contrôlées ils donnent de grands services. Parlons des énormes dangers pour le futur de l’humanité. Des scientifiques en laboratoires, avaient vu très tôt que des éléments physico-chimiques comportaient d’énormes possibilités potentiellement dangereuses et destructrices. Qui mieux que notre planète connaît et maitrise la minéralogie ? Fût la question. À ce moment précis aurait du naître la prudence des scientifiques de recherches appliquées. Des scientifiques de la recherche fondamentale avaient trouvé la pechblende, roche contenant l’uranium elle se trouve dans le sol de notre planète. Constatons que la nature maitrise parfaitement tous ses composants, réalisons quand extrayant l’uranium de son milieu naturel et en le modifiant nous ne saurions maitriser les possibilités destructrices et surtout pas les incommensurables conséquences. Nos scientifiques ont-ils fait des expériences en laboratoires afin de vérifier de telles hypothèses ? Ont-ils été effrayés ? Ont-ils abandonnés toutes extensions possibles en ces domaines ? Non ! Cette pechblende, cet uranium vont être la mère et le père des bombes A et H destructrices des villes japonaises Hiroshima et Nagasaki faisant des milliers de morts, de brulés, des milliers de gens atteints d’horribles maladies. Beaucoup de gens furent effrayés. Les scientifiques découvrent que les radioéléments artificiels se comportent comme les éléments naturels en laboratoires. Sauf que, en augmentant en laboratoires leur potentialité, ils augmentaient d’incommensurables dangers pour l’humanité. Frédéric Joliot Curie prévenait : « Des chercheurs brisant et construisant des atomes à volonté sauront réaliser des réactions nucléaires en chaines, explosives ». Quelques temps avant sa mot Frédéric Joliot Curie disait ceci : Une guerre atomique pourrait signifier la fin de toute vie sur terre. Frédéric Joliot curie et Irène sont effrayés quand ils apprennent que les recherches atomiques se multiplient aux USA, que des milliers de travailleurs s’activent à fabriquer des bombes atomiques et des centaines de mégawats issus de centrales nucléaires dites « énergies nouvelles ». Les belles formules inscrites dans les cahiers de laboratoires de Marie Curie de Frédéric et Hélène se sont évadées. Leurs confiances en leur utilisation pacifique furent trahies. Frédéric écrivit aux scientifiques : « C’est uniquement pour des applications bienfaisantes que nous travaillons dans nos laboratoires. J’ai l’espoir que les savants des divers pays pourront bientôt unir leurs efforts dans cette voie » C’était sans compter avec les envies de se faire peur entre hommes politiques, entre nation. C’était la guerre froide bienvenue dans les milieux industriels. Pour la cupidité, la mégalomanie faisait œuvre d’horreur à travers le monde, c’est à qui serait le plus fort pour anéantir l’autre: Quelle aubaine ! Ils ne pouvaient penser que, pour eux et l’autre la vie normale ne serait plus possible. Albert Einstein et d’autres disaient que l’armement nucléaire est source de périls. Il lance un appel à la paix en disant : « La destruction de toute vie sur terre devient du domaine des possibilités techniques ». Des partisans de la paix, en conférence à Stockholm, réclament l’interdiction des armes nucléaires. Cette réclamation prend le nom de : L’appel de Stockholm . Marie Curie première femme scientifique en France posait une question : « La valeur de la science est-elle comprise par la société ? Elle ajoutait : « Société où règne de nos jours l’envie de luxe et de richesses qui ne sont pas toujours précurseurs de bien être dans la vie ». Pauvres terriens que nous sommes, maintenus dans un noir embarras provoqué par une découverte non maîtrisée, sortirons-nous de ce triste avenir ? Scientifiques de bonne éthique où êtes-vous ? Vous est-il possible de nous sortir de ce bourbier ? Certains collègues dits de sciences appliquées, du Nord au Sud et d’Est en Ouest de notre planète ont, dans le domaine nucléaire, provoqué beaucoup de mal scientifiquement. Il leurs faut, dès maintenant, tout faire pour détruire les armes et les centrales nucléaires, neutraliser leurs déchets autant que faire ce peut, voire totalement. Il faut, dès maintenant, que les scientifiques de la recherche fondamentale, cherchent, trouvent et mettent en œuvre de nouvelles ressources énergétiques. Nos enfants et petits enfants leurs en seront gré. Il leurs faut, dès maintenant, budgétiser la résultante des réflexions des pseudo industriello-scientifiques et/ou « j’menfoutistes » encore vivants. Beaucoup sont vieillissants ou sont morts. Si ces chercheurs sont aujourd’hui en réflexion saine, si la réversibilité de tout ce merdier leur est possible nous n’aurons plus de chômeur car, bonjour le travail en perspective ! Imaginons ! ---Les indispensables recherches fondamentales et, appliquées à l’industrialisation d’autres énergies. Elles sont à mettre en œuvre ! ---Les indispensables recherches fondamentales et, appliquées aux moyens d’effectuer la destruction totale de toutes traces de nucléaires dangereux existantes. Elles sont à mettre en œuvre ! ---Les indispensables recherches fondamentales et, appliquées aux moyens d‘éradiquer les maladies que cette monstrueuse énergie nucléaire aura inculquées. Elles sont à mettre en œuvre ! C’est un énorme travail en perspective pour plusieurs générations ! On a trouvé de l’argent pour faire cette énorme connerie humaine ! Est-on incapable d’en trouver pour réparer ? Ces énergie n’auraient jamais du voir le jour, des scientifiques de recherches fondamentales avaient prévenu des dangers à venir Albert Einstein était des leurs et n’en pensait pas moins. Je dis ici, la lâcheté nous aveugle encore aujourd’hui et, impunément les lois de la nature sont transgressées afin de persister dans l’extraction de plutonium que l’on enrichit. Le rapport, potentiel/danger, a sûrement été fait mais, passé sous silence. L’absence d’éthique et de responsabilité est criante ! En effet, nous extrayons et enrichissons un minerai qui vivait sa vie tranquille sous terre sans faire de mal à personne. Nous savons que Teodore Brewster Taylor, concepteur d’armes nucléaires aux USA, travailla à la conception de bombes nucléaires à fission à Los Alamos -1942-1946-. En 1966, déjà il lutta contre la prolifération nucléaire. En 1979 il enquêta sur l’accident de la centrale de Three Mile Island. Il écrivit l’article ci-dessous : titre traduit en français : Ènergie nucléaire et armes nucléaires. « Puisque chacun des plus de 400 réacteurs nucléaires qui fonctionnent actuellement dans 32 pays produit de grande quantité de plutonium qui, une fois chimiquement séparées du combustible usé, peuvent être utilisées pour fabriquer des armes nucléaire de tout type, fiables et efficaces, j’en suis également arrivé à estimer nécessaire – outre le désarmement nucléaire – d’en appeler à un arrêt total et mondial de l’énergie nucléaire. Pour accomplir cela tout en faisant preuve de responsabilité à l’égard du dérèglement environnemental provoqué par la poursuite de l’utilisation à grande échelle des énergies fossiles, j’estime également nécessaire d’en appeler à une démarche forte et mondiale pour saisir les opportunités d’économiser l’énergie et de produire celle dont nous avons besoin avec des sources renouvelables, directement ou indirectement dérivées du rayonnement solaire. (…) La préoccupation croissante à l’égard des instabilités climatiques provoquées par l’émission continue de gaz à effet de serre, en particulier le dioxyde de carbone produit en brulant des combustibles fossiles, à conduit de nombreux avocats de l’énergie nucléaire à proposer de remplacer à grande échelle les combustibles fossiles par l’électricité d’origine nucléaire. De telles propositions imposeraient de construire des milliers de nouvelles centrales nucléaires pour réussir à réduire substantiellement, au niveau mondial, l’utilisation des combustibles fossiles. Cela aggraverait énormément les dangers d’une utilisation destructrice de l ‘énergie nucléaire. En bref, l’usage constructif et l’usage destructif de la technologie nucléaire sont si étroitement imbriqués que les bénéfices de l’un sont inaccessibles, à moins d’accroître considérablement les risques de l’autre ». Cet article a été publié en 1996 sous le titre en anglais : Nuclear power and nuclear weapons. À l’aide de mon modeste savoir en la matière, j’adhère ! J’ai beaucoup parlé des nombreux dangers du nucléaire. y compris de l’explosion de la centrale de Fukushima à propos de laquelle des silences sont remarqués. Ces silences sont parfois percés par des scientifiques éminents. Le Pr japonais Mitsuehi MURATA de l’université Tukaigakuen a voulu mettre certains points en lumière. J’ai lu récemment que le 20-09-2012 Mitsuehi MURATA a fait un plaidoyer pour une interdiction totale du nucléaire. J’ai approuvé ! Il sait de quoi il parle ! Il dit ceci : « En 1956 la guerre froide était à son apogée, la guerre nucléaire menaçait, l’humanité et mon essai déclaraient que le monde était « au bord de la destruction totale » Aujourd’hui les conséquences de Fukushima menacent le monde. L’unité contient 10 fois plus de césium 137 que Tchernobyl. Un plus fort tremblement de terre pourrait signifier son effondrement. Les japonais réalisent par l’expérience que l’énergie nucléaire génère des calamités inacceptables. L’effondrement de l’unité 4 pourrait en être une. Le Japon doit assumer le rôle théorique de promouvoir la dénucléarisation à la fois civile et militaire. Ignorant la situation de Fukushima, la promotion des réacteurs nucléaires continue, chez nous et à l’étranger. Fukushima ne doit pas être oublié au nom des victimes, et des 170 000 réfugiés, j’appelle à une interdiction totale du nucléaire. Le monde doit se rendre compte que toute contamination radioactive crée un tort immense et permanent pour l’humanité et la terre. Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima ne sont pas moins terribles que les bombes atomiques. Les réactions nucléaires sont potentiellement de « superbombes ». Pas une seule arme ne peut rivaliser avec des dommages potentiels qui peuvent être causés par l’unité 4 de Fukushima ou les grands centres de retraitement. L’accident de Fukushima aurait pu être plus catastrophique pour le Japon et le Monde, le danger toujours présent d’un effondrement de l’unité 4, après un séisme d’intensité 7 doit être diffusé dans le monde entier. Un jugement sain n’aurait pas permis la construction de 54 réacteurs nucléaires dans un Japon fréquemment menacé par des tremblements de terre et des tsunamis. Seul le manque d’éthique et de responsabilité a rendu cela possible. L’argent et la corruption de la gestion des centrales ont semé les graines de la catastrophe. Ce n’est pas limité au Japon. La même technologie qui produit cette énergie nucléaire produit aussi les armes nucléaires. La prolifération des centrales nucléaires conduit à la prolifération des armes nucléaires, comme nous le voyons aujourd’hui en Corée du Nord et en Iran. Il n’existe aucun moyen d’assurer la sécurité des générations futures, sauf à éliminer l’utilisation de la technologie de fission nucléaire à travers la planète. Le manque d’éthique et de responsabilité est mis en évidence par l’absence d’une solution pour les déchets nucléaires qui menacent les générations futures. Le « village nucléaire » Japonais, ou la dictature nucléaire, envisage le redémarrage et l’exploitation de réacteurs nucléaires retrouvant ainsi un caractère offensif pour l’industrie nucléaire japonaise. C’est immoral ! Cela ne montre aucun sens de la responsabilité internationale ou intergénérationnelle. Hélas, je crains que ce ne soit la dernière. La Japon doit avertir le monde des conséquences de ne pas se diriger vers la dénucléarisation. Il y a huit ans, j’ai prédit que les compagnies électriques japonaises décideraient du sort du Japon. Il y a deux ans, lors du congrès mondial de l’Association Internationale des Médecins pour la prévention de la guerre nucléaire –IPPNW- à Bâle, j’ai plaidé pour la mobilisation de la sagesse humaine pour éviter la catastrophe ultime qu’une calamité nucléaire pourrait produire. Malheureusement ces muses en garde n’ont pas détourné mes craintes. Compte tenu des conséquences d’un accident nucléaire dans le monde entier, les pays qui ne possèdent pas de réacteurs nucléaires devraient exhorter à la dénucléarisation, qu’elles soient civiles ou militaires. Les pays qui ont déjà opté pour l’énergie nucléaire devraient faire de même également. À l’origine, le Japon avait une culture maternelle caractérisée par l’harmonie et la solidarité. Après la restauration MEIJI – Empereur - a été introduite au Japon, une culture paternelle, caractérisée par la compétition et la confrontation sous forme militaire. L’histoire montre que les cultures paternelles finissent par des catastrophes. Fukushima est le résultat de la suprématie de l’économie, une autre forme de culture paternelle introduite après la seconde guerre mondiale. La culture maternelle de l’harmonie est le remède à la culture paternelle du pouvoir. Les accidents nucléaires entrainent des conséquences illimitées, inacceptables pour la société humaine. Fukushima est un rappel que la possibilité d’une telle catastrophe devrait être complètement nulle. Le grand principe d’un monde sans armes nucléaires et sans réacteur ne doit pas être oublié. La transition vers une civilisation maternelle est une condition préalable à cette vision. L’humanité est aujourd’hui confrontée à une crise de civilisation. La vraie cause est le manque d’éthique. Une éthique fondamentale interdirait l’abus et l’épuisement des ressources naturelles, en laissant des déchets durablement toxiques et une énorme dette dans son sillage. Une éthique mondiale nécessite une culture maternelle respectant l’environnement et les intérêts des générations futures. Trois transitions sont nécessaires : Transformer l’égoïsme en solidarité, la cupidité en contentement et le matérialisme en spiritualisme. Les énergies naturelles et renouvelables pourraient largement couvrir les besoins d’une telle civilisation, avec une période de transition complétée par des combustibles fossiles. Nous devons nous préparer à faire des sacrifices à cours termes dans nos modes de vie pour la sécurité à long terme de l’humanité et la terre sans énergie nucléaire. La proposition de tenir un Sommet Èthique aux Nations Unies attire désormais plus l’attention mondiale. La trinité d’éthique mondiale, civilisation maternelle et dénucléarisation doit devenir une réalité. Le Président OBAMA, de « monde sans armes nucléaires » doit devenir le monde « sans réacteurs nucléaires ». Le Sommet d’Èthique des Nations Unies est la première étape concrète. Je souhaite ardemment que le Président OBAMA prenne l’initiative de réaliser ce sommet et de créer une journée internationale de l’Èthique Planétaire pour servir de rappel annuel. Initialement la controverse sur le contenu doit être soigneusement évitée. En conclusion permettez moi de dire ceci : La situation critique à Fukushima nécessite la mobilisation de la sagesse humaine à l’échelle la plus large possible. L’impérieuse nécessité de mettre en place une éthique d’évaluation neutre ainsi qu’une équipe de coopération technique internationale est évidente. Les barres de combustible dans la piscine de refroidissement de l’unité 4 doivent être déplacées vers un autre endroit dès que possible. Il s’agit d’une question de sécurité mondiale qui exige des efforts maximaux qui, malheureusement ne sont pas faits. De plus en plus de japonais ouvrent les yeux sur les dangers réels de l’accident nucléaire et des réacteurs nucléaires. Le japon se dirige donc régulièrement vers une dépendance zéro à l’énergie nucléaire. « La volonté du ciel et de la terre » est ma traduction de providence et de philosophie, protégeant l’humanité et la terre. Elle aidera à réaliser une vraie dénucléarisation, civile et militaire en temps voulu. La rage de ceux qui ont tout perdu continuera d’animer les mouvements anti-nucléaires au japon et éventuellement à l’étranger. Le japon doit désormais contribuer à la réalisation d’une vraie dénucléarisation. Alors les victimes d’Hiroshima, Nagasaki et Fukushima n’auront pas souffert en vain. Merci ». J’adhère ! dorénavant, mettons nos cahiers de laboratoires sous clef, afin d’éviter que des formules physico-chimiques ne prennent la fuites dans des mains peu scrupuleuses de l’avenir de l’humanité. La cupidité est une maladie grave, l’argent est la principale drogue de certains « humains » Emblavons le bon grain Raymond chermat raymond.chermat.over-blog.com

A64 • Roger DUPUY, RETRAITÉ, (PLANGUENOUAL), le 17/05/2013

Enquête publique sur les éoliennes en mer, J’ai parcouru le rapport d’Ailes Marines sur le projet éolien en mer. J’ai été déçu de n’y trouver que très peu d’informations techniques. Ce sera une véritable prouesse de votre part, que de faire passer un projet éolien en mer de plus de 2 milliards d’euros en baie de Saint-Brieuc, en ne parlant quasiment pas ni du vent ni des performances des éoliennes. Voici les quelques remarques que m’inspire ce projet, en dépit de l’argent supplémentaire qu’il me faudra débourser pour votre projet en plus de la diminution de ma misérable retraite que le chef du gouvernement s’apprête à effectuer ! - Il est dit dans ce rapport qu’une vitesse moyenne de vent a été calculée à 8,52 m/s. Il vaudrait mieux la mesurer, ce serait plus sérieux. En outre une vitesse moyenne de vent pour une éolienne n’a pas grande signification! En effet la puissance d’une éolienne est proportionnelle au cube de la vitesse du vent. Cela signifie que si le vent double de vitesse la puissance de l’éolienne est multipliée par huit. Autrement dit s’il y a une tempête cela va faire augmenter indûment la vitesse moyenne du vent. Il y a aussi un schéma de rose des vents dans lequel on n’indique que les directions des vents mais pas leur intensité ! Je me suis installé à Port-Morvan il y a plus de cinquante ans maintenant, et je peux vous dire qu’il est loin d’y avoir beaucoup de vent, comparativement aux sites éoliens hollandais que j’ai visités : ceux-ci étaient implantés en bordure des polders à quelques mètres de la mer. - Sur les éoliennes elles même vous n’indiquez pas leur coefficient de performance. Vous vous contentez de dire qu’elles vont être les plus grandes au monde : on reconnait bien là l’esprit « franchouillard », mais ça me fait très peur. En effet vous dites que les plus grandes éoliennes actuelles ont un diamètre de 120m et que celles qui vont être mises en place par vos soins auront 135m de diamètre. Je n’ai que mon certificat d’étude, mais on peu dire, en appliquant la formule S = πxR² que dans le premier cas la surface au vent du rotor est S = 3.14 x(60)² soit 11.304 m² et dans le second celui qui va être installé S = 3.14 x (135/2)² soit 14.306 m². Il ya a donc une différence de surface au vent de 3.000m², c’est beaucoup et, si j’étais à votre place, cela me ferait très peur d’installer ces nouvelles éoliennes qui n’ont jamais été testées. Vous dites que cet accroissement de diamètre va augmenter de 10% l’énergie récupérée. A mon avis c’est beaucoup plus mais ça comblera la faiblesse du vent dans la baie de Saint-Brieuc. Voilà l’essentiel de mes remarques pour ce problème des éoliennes en mer. Dans la rubrique énergie de cette enquête publique, vous demandez aussi de vous faire part de ce qui pourrait être fait. Je dois vous dire que moi aussi, je m’intéresse à mon niveau au problème de l’énergie et voici ce je propose. Depuis que l’homme s’est rendu compte que l’utilisation des machines lui rendait le travail moins pénible, il ne cesse de chercher comment il pourrait en produire de plus en plus pour alléger son travail. Je me souviens encore que dans mon enfance, on se servait beaucoup des chevaux pour transporter des charges et travailler dans l’agriculture notamment. On utilisait aussi la machine à vapeur pour les trains et la production d’électricité. Le développement du moteur à explosion à supplanté ces techniques pour devenir, avec l’énergie atomique, la principale source d’énergie. Mais cela n’est pas sans inconvénients : pollution de l’air par les gaz d’échappement, pollution de l’environnement par la radioactivité. Par ailleurs, les énergies fossiles ne sont pas inépuisables et leur extraction coûte de plus en plus cher. Etant donné le rythme actuel, deux siècles suffiront à peine à en épuiser l’intégralité. Les énergies renouvelables, comme les chutes d’eau avec les barrages, le vent avec les éoliennes et le soleil avec les panneaux solaires ont été utilisées. Mais ces énergies sont intermittentes et par nature difficilement maîtrisables. J’y ai travaillé pendant quelques années : on peut peut-être voir encore sur le site https://sites.google.com/site/orthoptere/ une éolienne très performante que j’ai inventée et testée (elle est nettement plus performante que les hélices). Je l’ai appelée « orthoptère » car ses pales restent perpendiculaires entre elles au cours de la rotation de l’éolienne Etant à la retraite, je continue à m’intéresser à la production d’énergie et je travaille depuis quelques temps sur le potentiel que présente l’énergie la plus vieille du monde, une énergie qui nous entoure constamment. Je veux parler de l’énergie des forces de la pesanteur, c'est-à-dire la gravité. Selon Isaac Newton, utiliser la force gravitationnelle est impossible car cela impliquerait de créer un mouvement perpétuel. Depuis, un bon nombre de chercheurs ont essayé de prouver le contraire, sans jamais y parvenir à ce jour. Mon statut de retraité me laissant quelque temps libre, je cherche désormais comment on pourrait utiliser la pesanteur. En fait, toutes les recherches à ce sujet tentent principalement de trouver comment combattre la pesanteur, par exemple en construisant des avions ou en allant dans l’espace, mais personne ne cherche à utiliser les effets de la pesanteur comme source d’énergie. Ayant réfléchi à ce problème, je pense avoir trouvé des pistes susceptibles de déboucher vers des solutions concrètes. Cependant, sans moyens ni financiers ni matériel il m’est difficile de valider ces hypothèses et de construire un moteur qui fonctionnerait uniquement grâce à la pesanteur. Pourtant des milliards d’euros sont disponibles pour la recherche. Il suffirait d’une vingtaine de milliers d’euros pour faire construire cette maquette dans un atelier de mécanique, et cela pourrait nous permettre de trouver une issue pour le développement de l’Humanité. Tant qu’un prototype ne sera pas réalisé, il est impossible d’assurer que la solution a été trouvée, mais je crois que cela vaut quand même la peine d’essayer car l’énergie gravitationnelle est : 1- Gratuite 2- Inépuisable 3- Non polluante 4- Disponible partout sur terre 5- De ce fait, il n’y a pas besoin de la transporter Dans le cas où vous accepteriez de financer la réalisation d’un prototype, voici les termes dans lesquels un accord pourrait être conclu. Pour des raisons de secret industriel, je m’engagerais à respecter le mode opératoire suivant : Quand l’argent aura été versé par le sponsor, je m’engage à faire fabriquer les pièces de la maquette une par une pour que l’usineur ne sache pas comment les assembler. Si la maquette ne fonctionne pas selon les critères de performances attendus, j’en cèderai la propriété intellectuelle au sponsor qui pourra continuer à la développer librement. Si la maquette fonctionne, le sponsor sera prioritaire pour négocier avec moi le prix de cession de ce brevet. Nota : pour les entreprises, les sommes versées devraient être déductibles des impôts car il s’agit d’une action de financement de la recherche en énergies renouvelables. Je me permets d’adresser ma demande à Ailes Marines, qui pourrait m’aider à réaliser une maquette - Soit en m’attribuant un peu d’argent. - Soit en faisant usiner bénévolement ma maquette dans ses ateliers.(2 à 3 jours) de travail. Merci pour votre réponse. R.DUPUY

A66 • Gilbert LAMBALLAIS, (SAINT CAST LE GUILDO), le 21/05/2013

Ma première réaction à ce projet a été favorable au vu des possibilités de développement régional, en phase avec le développement durable. Néanmoins, et sous prétexte de ces valeurs, trop d’inconnues, et surtout l’absence de propositions parallèles et complémentaires pénalisent le projet en l’état. Dans le cadre du débat public en cours, je citerais les commentaires suivants : Aspect économique : Le coût du KW produit et commercialisé, le retour sur investissement et la rentabilité d’un tel projet manquent de précisions. « Le seul principe du choix politique semble insuffisant. La tarification de l’énergie doit être précisée. Seule la partie maritime du projet est budgétée au coût pharaonique de 2 Milliards €, la partie terrestre doit être prise en compte pour une étude économique raisonnable. De plus, et au vu de notre consommation croissante d’électricité, il me parait paradoxal de parler du démantèlement des éoliennes prévu dans 20 ans, période enfin susceptible de pouvoir présenter quelques signes de rentabilité de l’ensemble ». Aspect environnemental : Pour ou contre, les avis divergent, mais reconnaissons qu’il est bien difficile d’industrialiser un site sans en impacter son environnement. « Le côté attractif pour visiteurs, avancé par certains ne peut être retenu sans une étude sérieuse. Concernant l’impact visuel ; le fait d’annoncer que la visibilité est limitée à 15 km de la côte durant 1/3 du temps (à vérifier), sous entend que le sujet est bien réel ». Aspect développement : Variante, phasage, évolution, construction, transport, montage, raccordements, plannings etc.…... « Données insuffisantes pour un tel projet». Aspect opérationnel : Localisation du terminal, de la salle de contrôle, de la maintenance, de la base vie, etc.…. « Sujet trop important pour ne pas être déjà traité. Le port de St Cast en attente d’aménagement de ses terre-pleins existants présente des intérêts certains ». Impact développement régional : Intérêt favorable au projet. « A consolider ». Divers : Les marées de notre région recommandent des structures supports d’éoliennes sous marines importantes et coûteuses. La puissance quasi permanente et programmée de nos courants mériterait plus d’attention et d’intérêts. La production variable des éoliennes nécessite un surdimensionnement, voire des installations complémentaires. La consommation d’énergie électrique est maximale en période hivernale, alors que les résidences touristiques et secondaires sur le littoral breton sont à priori inoccupées donc peu consommatrices. « Devons nous favoriser un projet qui incitera à consommer d’avantage et à quel prix sans se soucier des conséquences imposées au développement touristique, première source d’économie locale ? Je pense que comme dans tout projet, il est indispensable de proposer et comparer plusieurs solutions en adéquation avec le contexte local »

A68 • Sophie LABERNADIE, (ANOS), le 26/05/2013

Dans la mesure où l'écosystème marin est respecté, les parcs éoliens marins font partie des solutions d'avenir pour sortir du tout nucléaire. Alors bien sûr on peut trouver des intérêts cachés dans tout projet de cette ampleur. Mais l'intérêt premier n'est-il pas de trouver des solutions durables c'est à dire économiquement, écologiquement et socialement intéressantes qui puissent à terme remplacer les centrales nucléaires ? Quant au gâchis de temps et d'argent notamment d'argent public, il y a des combats à mener ailleurs à NDDL par exemple...

A73 • Brigitte ROUSSELOT, (ERQUY), le 03/06/2013

Les communes étant acquise au projet ont-elles équipé les bâtiments publiques de panneaux solaires, géothermie, récupérateurs d'eaux usées etc. ? Ont-elles procédé à des travaux d'isolement de ces mêmes bâtiments ? Ont-elles une politique en matière d'urbanisme conforme à leur engouement soudain pour l'écologie ? Transport en commun, construction en étage en centre-ville (plutôt que la construction de lotissements excentrés sur des terres agricoles), mode de chauffage des bâtiments industriels et commerciaux ? ....

A74 • André LENSKI, (MATIGNON), le 07/06/2013

Ailes marines a répondu à ma question Q 218. Cette réponse est très convenue, figure dans la littérature d’Ailes Marines et convient bien au (futur) maître d'ouvrage lauréat d'un appel d'offre. Mais la question est posée à "on", autrement dit aux décideurs politiques qui imposent sous prétexte d'énergie renouvelable une production d'électricité extrêmement chère car coûteuse en capitaux (et en dividendes). Pour toutes les raisons que j'ai évoquées, les habitants de la baie de Saint-Brieuc comme ceux de la baie de Saint-Malo n'ont pas besoin d'une usine électrique en mer et "on " va leur imposer celle prévue au projet Ailes Marines parce que "l'état s'est engagé". Engagé à quoi? A développer des énergies dites renouvelables (à hauteur de 23% de la consommation, alors qu'un pays voisin comparable s'est lui engagé à 18% alors que ce dernier émet des quantités de CO2 incomparablement plus élevée que la France pour produire son électricité. (Soit dit en passant c'est à cause de l'éolien que notre voisin d'outre Rhin a failli générer le black-out électrique de l'Europe et que ce même voisin est en train de relancer les centrales au charbon). Pourquoi cet engagement doit-il être remis en cause ? La récession économique s'est installée depuis le grenelle de l'environnement. Il serait temps de prendre la mesure de cet évènement (durable) et plutôt que de persister en l'érection de projet pharaonique par nature coûteux car peu efficaces, se consacrer pleinement et prioritairement aux économies (premier credo de l'Ecologie) et à l'économie réelle (il faut 6 mois pour avoir un maçon en Bretagne). Question: Puisque ce débat public n'en est pas un, y a-t-il des hommes politiques responsables qui pourraient s'activer à empêcher ce gaspillage monstrueux qu'est l'éolien en mer?

A86 • Brigitte ROUSSELOT, (ERQUY), le 18/06/2013

Ce débat n'a de débat que le nom. .....3 fois je me suis déplacée, 3 fois j'ai assisté à un simulacre de démocratie participative. Les intervenants "officiels " sont acquis au projet, rompus aux techniques de communication, préparés, détenteurs de chiffres, de statistiques .....Préparés puisque toujours ils initient le "débat", l’orientent, .......il me semble que ma présence ne sert qu'à cautionner ce débat qui n'en est pas un, de même ces questions et cahiers d’acteurs. A lire ou relire : ce qu'écrivait Deleuze sur la société de contrôle .....Nous y sommes !

A100 • nicole CHAMBON, (ST BRIEUC ), le 24/06/2013

Sur l'aspect visuel de ces équipements vous ne parlez que de nuisance. Ce n'est pas un avis obligatoire ! Depuis des années je vois depuis les trains en Bretagne, des champs d'éoliennes dont j'admire l’élégance, la pureté de lignes ...Cela fait penser à Brancusi. Pourquoi ne pas proposer une exposition itinérante de photos et dessins ou peintures, avec appel aux artistes (j'en suis, inscrivez-moi si vous le faites). Je rappelle que pendant des années les millions de clients des CCP ont profité des superbes photos d'éoliennes sur leurs carnets de chèques, œuvres de Yann Arthus-Bertrand en 1990.

A101 • Brigitte ROUSSELOT, (ERQUY), le 25/06/2013

Etrangement mon avis poste ultérieurement n'a pas été pris en compte… J'y parlais de simulacre de démocratie…une gigantesque et couteuse mise en scène... en me déplaçant j'ai le sentiment de cautionner cette mascarade qui n'a de débat que le nom. Il n'y a sur l'estrade que des gens acquis au projet, les élus à quelque niveau que ce soit nous vendent des lendemains qui chantent et leur potentielle réélection, Ailes Marines nous vend…ailes marines. Pour donner l'illusion au bon peuple qu'il a son mot à dire, on lui concède le temps de quelques questions. J'espérais la mise en place d'un réel débat, un DEBAT CONTRADICTOIRE, avec des débatteurs également préparés,

A138 • Jean-Pierre MARTIN, (ERQUY), le 16/07/2013

"...il ne peut y avoir de vérité en aucun domaine s'il n'y a pas de débat public contradictoire, ..». Il s'agit d'une citation de Jean-Pierre VERNANT, Compagnon de la Libération, Commandeur de la Légion d'Honneur, professeur honoraire au Collège de France, philosophe spécialiste des processus démocratiques. Or, après avoir assisté à plusieurs réunions du Débat Public concernant le projet du Parc Eolien en Mer Baie de St Brieuc, j'ai constaté que l'aspect contradictoire du débat n'a pas été suffisamment développé (interventions très courtes des opposants au projet, questions spontanées mais souvent non préparées de la part du public) alors que Ailes Marines SAS a bénéficié de larges plages de temps pour ses présentations et d'outils promotionnels importants. Je doute donc que la vérité sorte de ce débat.

A139 • François LECLERC, (PLENEUF-VAL-ANDRE), le 17/07/2013

Jusqu’en 1990, notre département s’est appelé « Les Côtes du Nord ». A cette époque, craignant de « refroidir » les touristes, source essentielle de revenus pour la région, par cette appellation hyperboréenne, il a été décidé de lui donner le joli nom de « Côtes d’Armor » qui fait rêver à la mer et aux horizons vierges. Aujourd’hui, notre gouvernement a décidé d’implanter en mer un champ de 100 éoliennes, couteuses et peu productives, véritable piège à bateaux, qui va boucher une grande partie de l’horizon marin de notre baie de Saint-Brieuc et de la baie de Saint-Malo. Ce mur blanc, de 170 mètres de hauteur au dessus de la haute mer, visible de nombreux points de la côte, de Bréhat à la pointe de Grouin à Cancale et aux Iles Chausey, véritable rideau de fer venant parachever, après coup, le mur de l’Atlantique, cher à Rommel, ne va-t-il pas faire fuir les touristes avides de grand large et d’horizons infinis ? Qu'en diraient nos aïeux et tous ceux qui ont chanté l’Armorique ? Notre tempérament breton refuse les barrières inutiles et toute atteinte à la beauté de nos paysages. Dorénavant, quel nom, quels surnoms, va-t-on pouvoir donner à notre département ? Pourra-t-on pardonner un jour à nos élus qui souscrivent aveuglément à ce saccage ? 

 

A142 • Didier CHARDIN, (LANCIEUX), le 17/07/2013

Les élus locaux, à chaque réunion, nous assomment avec leurs discours pré-électoraux, farcis de langue de bois et d'éléments de langage fournis par le conseil général. Ne pourrait-on demander à ces élus, qui viennent donner des leçons de sobriété énergétique, autour d'un "projet structurant" (sic), de préciser ce qu'ils ont fait concrètement dans la collectivité locale qu'ils représentent. S'ils ne signaient pas à tour de bras des permis de construire pour des bâtiments énergivores et des lotissements-passoires, s'ils s'occupaient un peu de l'éclairage public, des transports, etc., ils pourraient se dispenser de venir pontifier en volant le temps de parole de ceux qui ont vraiment quelque chose à dire.

A143 • André LENSKI, CITOYEN, (MATIGNON), le 17/07/2013

Lors de l'élaboration des lois de protection du littoral, les éoliennes en mer n'étaient pas d'actualité. Afin de sanctuariser la mer, propriété commune et inaliénable, il faudrait compléter cette loi par l'interdiction de toute construction quelle quelle soit dans un périmètre englobant la totalité de la surface de la mer visible de tout point de la côte élevé à 10 mètres du sol (et par le temps le plus clair). Ce périmètre A cette seule condition, je pense qu'il pourrait y avoir consensus pour l'acceptation des projets éoliens en mer. (il faudra néanmoins discuter le prix de l'électricité aujourd'hui inacceptable et parler coût global).
Y a t-il autour de nous quelques hommes politiques qui auront le courage de se mobiliser dans ce sens ?
NB compte tenu de ce que nous allons payer pour les inutiles éoliennes en mer, quelques euros de plus pour les câbles d'atterrage plus longs ne se verraient même pas sur la facture de 8,4 milliard d'euros TTC que nous allons payer.

A144 • Plémevaux EMMANUEL, CITOYEN, (CARENTOIR), le 18/07/2013

Les éoliennes offshore sont encore sorties d’un cerveau capitaliste, les éoliennes sont en fait des générateur à frique! Il faut bloquer et interdire le début des travaux et résister au même titre que la lutte contre l’aéroport de Notre dame des landes. Je n'ai pas su dans quelle rubrique poster, puisque les intérêts qui sont les nôtres sont économiques, écologiques, politiques, sociales, mais aussi moral! NE LES LAISSONS PAS DÉTRUIRE notre paysage et la faune qui y vie, FAIRE DU PROFIT SUR NOTRE DOS, et aussi augmenter nos factures car l’écologie et donc les éoliennes ont bon dos et en font de bonnes excuses! Cela, SI ON NE FAIT RIEN, sera une catastrophe pour l’environnement marin et côtier, mais aussi catastrophique pour le tourisme, les métiers de la pèche, et pour une grande partie de l'économie des Côtes d'Armor. IL FAUT RÉSISTER et nous faire entendre!

A145 • Daniel MURY, CITOYEN FRANÇAIS, (PLOUFRAGAN), le 19/07/2013

Nous les bretons avons successivement refusé (à juste raison) une centrale nucléaire à Plogoff, une centrale à gaz à Ploufragan (malheureusement c'est Landivisiau qui en hérite) mais nous avons le barrage de la Rance et son usine marémotrice. Ce dernier équipement est une chance et constitue un patrimoine industriel qui attire (visites) et ne détruit en rien nos paysages entre Dinard et St Malo...Que n'entendrait-on pas s'il fallait de nos jours construire ce barrage ou celui de Guerlédan !!! Ce champ d'éoliennes en mer est un équipement indispensable et est la meilleure nouvelle depuis longtemps pour la région Bretagne et notre département ! Ceux qui aujourd'hui fustigent ce choix sont les mêmes qui sont contre tout ce qui est nouveau au motif que cela va apporter un changement... La priorité pour la France est à la production énergétique dégagée de l'utilisation des énergies fossiles et (à terme) du nucléaire ! On ne peut vouloir tout et son contraire... Ces éoliennes seront bientôt inscrites dans notre paysage familier qui est si beau et qui le restera. Même si les grincheux se manifestent bruyamment, ils ne sont guère représentatifs du sentiment général majoritaire. Bonne chance à ce projet et qu'il se réalise au plus vite ! Bravo pour ce débat (même si le luxe qui l'entoure : multiples publications sur papier glacé, hôtesses d'accueil, simulation coûteuse et peu convaincante etc...interpelle sur son coût qui ne doit pas être trop facilement rapporté au montant global du projet mais regardé à l'aune des difficultés financières du pays en ce moment et du niveau de nos impôts! ...surtout pour un débat qui n'est qu'une toute première phase non décisionnelle) cordialement

A146 • Isabelle JOUON DES LONGRAIS, (RENNES), le 19/07/2013

Avant la synthèse, il eût fallu une antithèse, depuis le début des débats, on nous jure la main sur le cœur que nous sommes consultés démocratiquement. Je suis très sceptique: ce à quoi nous assistons ressemble à un simulacre de démocratie, nos élus veulent passer en force pour notre bien paraît-il. Le cabinet indépendant chargé de simuler en différents points l'impact visuel ne s'est pas décarcassé, Google Earth a dû servir de base pour un résultat de piètre qualité (j'étais à la réunion du 17/07 à Saint-Brieuc). En effet quand on va au sol sur GOOGLE EARTH, on obtient ce genre de vue. Du Fort La Latte, nous jouissons d'un panorama sur la baie de Saint Malo , sur le Cap Fréhel et sur l'infini de la mer: un régal pour les yeux. La pointe du Mainga (Cancale) est très visible et ferme la baie, elle doit être à 30 kilomètres.....et ne fait qu'environ 30 à 40 mètres. Cette visibilité me fait penser que des éoliennes de 175 mètres seront nettement plus visibles et agressives pour l'oeil- sauf en cas de brume de mer, de brouillard ou de pluie intense..... Les pêcheurs seront indemnisés (que j'aime le terme) pour le manque à gagner, qu'en sera-t-il des acteurs du tourisme quand le visiteur aura déserté les lieux pour des coins où l'on est plus soucieux de la préservation du paysage et des sites historiques. Pour 140 emplois souhaités, combien seront perdus ?Qui plus est ce sont des emplois très spécialisés. Grands sites: Cap Fréhel et Cap D'Erquy: avec vue sur éoliennes! Je m'insurge contre certains Offices de Tourisme qui ont le culot d'affirmer que c'est une chance, il est vrai qu'ils fonctionnent avec les subsides versés par les communes donc par nos élus et par ricochet nos impôts.

A152 • BERNARD CORBEL, (BREST), le 22/07/2013

Ces commentaires d'un particulier breton s'adresse à tous les acteurs impliqués dans ce projet de parc éolien de la baie de St Brieuc. Sur le plan économique, ce projet est une aberration, avec l'approbation de nos chers élus bretons (plus intéressés par les taxes diverses payées par tous les abonnés à l'électricité que par des motifs environnementaux !) pour une puissance de 150 MWeff (30% de 500 MW), sur 20 ans, et pour le plus grand bénéfice des financiers (Crédits d'impôt, 230 euros/ MWh) et au dépend de tous les français. La Région Bretagne porte une lourde responsabilité dans ces dépenses inutiles qui est étroitement lié à la construction d'une centrale à gaz à Landivisiau [Un investissement de 400 M€, avec une rétribution assurée de l'opérateur (avec ou sans production d'électricité) de 40 M€/an pendant 20 ans] pour palier le manque de vent (200 à 300 h/an ?). Si l'on additionne l'aménagement du port de Brest (170 M€) et des autres ports de la côte nord, les réseaux de la CCCG de Landivisiau, les investissemnts qu'il faudra rembourser sont voisins de 3 Mds €. N'était-il pas plus économique, pour assurer l'approvisonnement en électricité de la Bretagne, d'installer une nouvelle ligne 400 kV au départ de la Mayenne (Venant de Flamanville) vers Brest, en plus de la liaison transversale Lorient - St Brieuc ? Sur le plan technique, espérons que la société Areva qui construit les turbines au Havre (C'est loin du bassin d'emploi de la Bretagne), a déjà assuré ses approvisionnements en néodyme (0,5 x 100 = 50 tonnes) auprès des producteurs chinois... Sur l'aspect visuel, les visiteurs de notre magnifique région venaient aussi chez nous pour la mer et sa ligne d'horizon. Demain, que devient cette vision avec tous ces moulins à vent ? 3 Mds d'euros d'investissements aujoud'hui, mais quelles sommes auront été prélevées sur les comptes des abonnés en 20 ans ? Et après, que deviennent ces installations désuètes ? Vous avez dits "développement durable" ?... Merci à la CNDP pour l'organisation remarquable de ce débat public.

A153 • François LE PIVERT, COMITÉ D'ETABLES DU POI, (ETABLES SUR MER), le 23/07/2013

suicide collectif. En effet, il n’y a pas de contre-partie : 100 éoliennes de 175 mètres de haut – coût 4,5 milliards d’euros… avant dépassement… - et pas une centrale démantelée. On ne peut guère s’en étonner car il faut, selon les études, 750 éoliennes pour remplacer un seul réacteur nucléaire ! On a une idée de la monstruosité du projet en comparant leur hauteur à celle du Cap Fréhel qui culmine à 79 mètres, dominé donc de plusieurs dizaines de mètres ! Théoriquement, du haut de cette perle des Côtes d’Armor, la vue porte à 31 km. Alors, on imagine ce qu’on verrait si les 100 éoliennes sont effectivement là, à 17 km de la côte ! De fait, les falaises de la baie de Saint-Brieuc avoisinant toutes les 50 mètres, le parc éolien sera visible de partout. Comment croire l’affirmation selon laquelle au bout de 23 ans, le site sera remis en état ? Cela nécessiterait des sommes colossales pour enlever la chape de béton de 80 km2, alors qu’il n’y aura plus aucun profit à en attendre. Ce projet de parc éolien s inscrit dans la mise en œuvre des directives européennes qui, pour réduire les déficits publics, encouragent les partenariats public/privé. On peut donc douter de la sincérité du maître d’œuvre, Areva, le champion du nucléaire : sa volonté de préserver l’environnement s’apparente plus à celle de préserver les intérêts de ses actionnaires et de trouver de nouvelles filières pour engranger de copieux bénéfices. Son paravent « Ailes Marines SAS » ne trompe que les naïfs – capital 3 000 euros ! Et cela en percevant largement les fonds publics puisque le conseil régional va verser quelques 2,5 milliards d’euros à une société privée ! Pour faire taire les détracteurs on n’a pas hésité : communes touchées par la dégradation de la vue et marins pêcheurs sont intéressés financièrement par la vente du courant futur que le consommateur paiera donc deux fois comme contribuable – impôts locaux et TVA - et consommateur ! Non, ce projet n’est pas plus acceptable ici qu’ailleurs – il est prévu 1 200 éoliennes de la Mer du Nord à la Méditerranée. Economiquement, il n’est pas rentable : le coût d’exploitation des éoliennes est bien supérieur en mer qu’à terre et cela risque de mettre définitivement en péril le tourisme dans cette région. Pour le consommateur la facture sera salée. Le gouvernement a anticipé en lançant un programme de hausse de 30 % du courant au rythme de 5 % par an dès le 1er août prochain. Par ailleurs, l’argument d’autonomie énergétique fait long feu : la production totale annuelle des 100 éoliennes ne représente que 8 % de la consommation des 4 départements bretons et nécessitera l’installation d’une centrale thermique – gaz, fioul – ou nucléaire pour palier la baisse de production due aux variations de l’énergie du vent. Il serait temps d’y réfléchir. La reconquête de l’énergie et des services publics – ceux qui n’ont pas vocation à faire des bénéfices et non les services d’intérêt général édictés par Bruxelles – impose, d’une part, la rupture avec les politiques de privatisation dictées par l’Union européenne et, d’autre part, la sauvegarde de la République une et indivisible. Comité d’Etables du Parti Ouvrier Indépendant Le 22 juillet 2013

A154 • bernard REBOURS, CITOYEN, (PLOURHAN), le 23/07/2013

Comme d'habitude dans ce genre d'affaire les dés sont pipés à l'avance. L'état a attribué ce lot à ailes marines "peu importe, c'est nous qui payons avec un impôt fictif sous forme d'une taxe sur la facture EDF". Les princpaux acteurs ou risques ont été achetés d'une manière ou d'une autre "ce sont les pêcheurs et la voile par leurs représentants. Il faudra attendre maintenant un tsunami pour nous envoyer toute cette ferraille sur nos côtes, car je vois mal ailes marines se brûler les ailes dans une si belle affaire en abandonnant le projet. Vive les écolos et toutes les conséquences socio-économiques que tous ses surcoûts généreront en france.

A155 • Philippe COLAS, CITOYEN, (SAINT BRIEUC), le 24/07/2013

Avant de mouliner l'air Costarmoricain.... un projet qui va brasser de l'euro ! Après la réunion d'ouverture du débat le 28 mars à Robien, qui m'avait impressionnée par la force technique développée et la profusion de documents tous plus colorés les uns que les autres, j'ai assisté à la réunion du mercredi 17 juillet à Brézillet, dont le thème était « Impacts visuels du projet sur le paysage ». Si l'échange d'ouverture était très policé... cette rencontre fut plus animée. Cela s'est encore vu lors de la réunion de synthèse du 23 juillet. Sans doute parce qu'ils pressentent que le rouleau compresseur va continuer sa route, nombre de ceux qui émettent des avis sceptiques ou défavorables abandonnent les formules lisses et s'autorisent des propos moins consensuels. Les spectateurs favorables au parc semblent aussi sur la défensive et s'obligent à un enthousiasme un peu lourd, sont-ils bousculés dans leurs certitudes ? Leurs saillies (railleries) sont nombreuses et datent parfois d'un autre âge « on va retourner à la bougie ! ». L'intervention d'un pêcheur ferait presque pleurer « il faut penser à nos jeunes et pas à votre petit confort et la vue de sa terrasse » en ayant oublié qu'il n'y a pas si longtemps, j'ai mémoire de la réunion du 4 décembre 2010 à Erquy, la profession était vent debout contre le projet, mais depuis, des promesses (sonnantes et trébuchantes ?) ont permis de mieux « comprendre » ! Certains doivent croire de nouveau au Père Noël... et j'ai des inquiétudes sur les arrières pensées qui guident les distributions de subventions (aux clubs de voile entre autre) et me font trop penser aux mannes déversées il y a quelques décennies sur les territoires qui allaient accueillir les centrales nucléaires... Je peine à croire à la philanthropie les producteurs privés d'électricité qui veulent aider l'ALE à développer les économies d'énergies ! Dans ce débat public, des élus reviennent à la charge, parfois à la limite du mépris pour ceux qui expriment des doutes ou des avis contraires... « on ne peut pas tout contester » « il faut partager des diagnostics et des ambitions ». On l'a encore vérifié avec cette charge caricaturale d'une élue contre l'égoïsme des retraités qui donnent leur avis et gèlent l'avenir de nos jeunes ! On peut tout de même, le nucléaire et les algues vertes en sont des témoignages parmi d'autres, s'interroger sur la clairvoyance des élites. Cela me rappelle aussi le débat Costarmoricain sur les usines d'incinérations, dans les années 87/90, les projections et les calculs savants sur la croissance des déchets, et l'énergie récupérée avec la chaleur, sur les ambitions annoncées par les élus... quel bilan aujourd'hui ? Un élu régional s'enflamme « est-ce que l'on veut une Bretagne résidentielle où 80% de l'énergie vient d'ailleurs ? » Une forme de mépris pour ceux qui ne pensent pas comme les élus... il affirme « ce parc sera l'emblème des Côtes d'Armor ». Il ne s'agit plus d'expliquer, d'argumenter et de justifier... mais de faire passer. Ne pas suivre leurs traces si évidentes, serait un crime de lèse majesté... « Merci pour cette question », les réponses des intervenants sont convenues et rabâchées, frisant souvent l'obséquiosité... sans pour cela, de nombreux participants l'évoquent le 23 juillet, apporter de véritables réponses. Lors de la soirée du 17 juillet une intervention, celle de la SPEF (Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France) résumait assez bien la situation et me permet de glisser quelques remarques. Vous pouvez écouter l'enregistrement sonore de cette soirée sur le site du débat. Dans la première partie de l'intervention (45ème minute) c'est la question des paysages... Un argumentaire intéressant... mais au risque de décevoir, mon sentiment est que cette question des paysages n'est pas primordiale, que ce parc n'est pas si nuisible au paysage Breton, je préfère en ce qui me concerne, voir des éolienne plutôt que des pylônes haute tension ! Et pas besoin d'une simulation à 15000 euros, dont le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est un peu brumeuse... et qui «occupe» 30 mn de débat public sur 3h30  (enregistrement 2h02 à 2h32, si vous n'avez rien à faire...) pour des bruits de clapots. D'ailleurs M Dubout l'avoue « c'est une forme d'approche de ce qui sera la réalité, mais pas la réalité » Fort bien, alors, je suis favorable au parc offshore... d'autant plus que pour un écologiste, on DOIT être pour l'éolien, cela va de soit, débat manichéen s'il en est, et le moindre doute est considéré comme une hostilité irrationnelle « tu es contre tout », tout est binaire, on opposant ou complaisant. Et pourtant, plus j'avance dans la réflexion, plus je pense que ce parc est une mauvaise piste économique et écologique. Des raisons que la deuxième partie du propos de la SPEF « un projet scandaleusement onéreux » évoquent. Quelques remarques formulées par la SPEF posent questions. La production électrique en France en 2012 est de 541 Twh et la consommation de 489 Twh, de plus la consommation se stabilise. Une production excédentaire implique des exportations à perte comme le 16 juin 2013 (41€ le Mwh). Le seul risque, c'est le black out en période de pointe exceptionnelle, ce que seule une centrale de type à gaz peut résoudre... Le prix de rachat de l'éolien offshore est 6 fois plus élevé que le prix de vente aux concurrents, un prix qui fait l'objet d'un recours devant la justice européenne. Qu'en disent nos élus ? Un coût indirect pour les collectivités locales et l'état qui est d'une ampleur énorme... pour dérouler un tapis devant des intérêts privés. Le chiffrage de ce coût indirect a t-il été fait ? Des chiffres astronomiques (7 milliards) ont été avancés par certains lors de la réunion de synthèse, s'ils sont faux ou délirants, il faut qu'ils soient démentis par de véritables explications des porteurs de projet. Si la production en mer est une bonne idée, le transport de l'électricité est un challenge tout aussi important. Les pertes en lignes sont toujours importantes... les différents coûts ont-ils été calculés en fonction des Twh « rendus » à terre ? Et l’atterrage, comment le passage de ces câbles en milieu urbain va t-il impacter nos communes ? Les réponses sont-elles déjà dans la multitude des pages à consulter ? On peut imaginer que si autant de questions restent posées par les associations, c'est que malgré son volume, le dossier est encore assez maigre. Plus largement ce projet interroge sur le type de société que nous voulons construire. Quel modèle voulons nous ? Des unités de grandes dimensions avec les problèmes et les risques liés aux concentrations ou des micro projets qui permettent d'irriguer un territoire, de répartir l'emploi, de travailler sur la sobriété énergétique et l'isolation, de limiter des transports avant de chercher à tout prix à produire plus ? C'est toute la question d'un autre débat qui vient de se dérouler, celui de la transition énergétique, dont les conclusions, à peine élaborée, seraient déjà mises au placard ? On nous objecte qu'il s'agit d'un projet d'avenir, qui doit booster la recherche concernant les alternatives aux énergies carbonées, que ce coût démesuré et incertain est un enjeu d'avenir... alors pourquoi faut-il faire appel au privé (qui bien normalement doit faire du profit) et ne pas s'appuyer sur l'argent public, comme cela a été fait pour d'autres domaines ? Je comprend que, pour un élu, un technicien, un financier, un parc éolien gigantesque ça à d'la gueule. Évidemment, de l'isolation, des micro éolienne et de la micro hydraulique, la sobriété énergétique c'est moins glamour... Les sommes manipulées sont moins télévisuelles... Pour des micro initiatives, les porteurs de projets... seraient micro-bénéficiaires et l'opportunité de faire du bizness ne serait-elle pas beaucoup moins intéressante ? C'est aussi à cette question là qu'il faut répondre pour se faire une opinion. Mon avis, en l'état actuel des informations dont je dispose, est fait. Tant que toutes les autres pistes n'auront pas été explorées (avec des budgets conséquents) et un portage public organisé, il faut différer la décision d'installer ce parc éolien offshore. Philippe COLAS Citoyen, contribuable, écologiste... et pas encore retraité.

A157 • PATRICE PECHEUX, (PLOUBAZLANEC), le 24/07/2013

UN LÉGER PARFUM D'ENFUMAGE ... Au départ un projet plutôt sympathique mais la mise en scène sème le doute, le débat le confirme tout est fallacieux ... ( réunion de Paimpol ) Aux questions, réponses pseudo-techniques, des courbes bidon ... Les Dauphins ..oui... un dérangement ! excusez du peu, niveau sonore : 200 db (Seuil de la douleur 120 db ) avion au décollage à 100m: 130 db, loi logarithmique, des dauphins au tympans explosés ont quel espoir de survie ? Le pompon : Sur une question portant sur le démantèlement dans quelques 20 ans : oui un budget est prévu ... Après un rapide calcul en fait 1 à 2 % du budget installation, qui peut croire à ce chiffre ridicule ! Qui payera ?, nos enfants peut être ... Piètre image de la démocratie !... et belle manipulation. Les jeux sont fait . Bon vent

A158 • ARNAULT CHAPERON, (VAL ANDRE), le 24/07/2013

Ne transformons pas la Bretagne en réserve de touristes ou de parisiens en week-end. La Bretagne a besoin de conserver et de développer des activités littorales qui permettent aux Bretons de continuer à créer de la valeur et des emplois locaux. Bien évidemment, ce parc éolien se verra mais est-ce plus polluant visuellement que des maisons en bord de mer, je ne le pense pas et cela permettra aussi de développer d'autres activités conchylicoles ou aquacoles. La transition énergétique doit se faire mais elle implique quelques sacrifices et franchement, cette implantation me semble un faible sacrifice comparé à d'autres types de production d'énergie qui ont un bilan CO2 déplorable

A160 • André LENSKI, CITOYEN RETRAITÉ, (MATIGNON), le 24/07/2013

A ceux qui n'ont pu de déplacer à la réunion de synthèse du "débat public"je voudrais faire part de la contribution orale au débat que j'ai lue à la vitesses de l'éclair pressé par le président de la séance Cette version est l'intégrale du message que je voulais faire passer raccourcie pour raison de minutage (il parait que j'ai dépassé) Chères présidentes chers présidents Mesdames Messieurs Pour éviter toute ambiguité sur les propos qui vont suivre, je souhaite prendre un peu de temps pour me présenter. Je suis un simple citoyen qui peut encore payer ses impôts et ses factures, qui a acquis sa maison pour 175000 euros et n'a pas la vue mer. Le montant de ma retraite correspond à la moitié des derniers salaires que j'ai perçu, retraite attribuée au taux plein. Les économies je connais! Ai-je le choix? Mais je ne me plains pas, je vis de la solidarité nationale. Je n'adhère à aucun parti politique ni association, j'appartiens donc à la majorité des gens qui font confiance en leur pays et en leurs élus à qui ils ont confié leur destin. Je ne suis pas subventionné, ni sponsorisé. Avant de commencer je voudrais rappeler les règles du débat, cette règle est impérative je n'aurai que 5 minutes pour restituer une synthèse du débat Comme Ailes marines, je dirai des choses vraies, vérifiables, des opinions, j'émettrai des suppositions, je dirai des choses inexactes peut être, même si elles sont sincères. Vous aurez vous public la possibilité de me poser des questions sur autorisation du président de séance et uniquement si autorisation. Quand j'aurai répondu à quelques questions qui seront posées, quand j'aurai longuement répondu, vous voudrez bien considérer que le débat a eu lieu. CNDP ma demandé de répondre aux questions suivantes: Que doit on retenir de ce débat public? Comment a t il été perçu? Vous a t il permis de mieux connaitre le projet ? A t il fait évolué votre perception du projet? Quels sont selon vous les points majeurs que le MO doit prendre en compte pour sa décision finale et le cas échéant, pour poursuivre le projet? Comme j'ai un temps limité à 5 minutes, je déborderai probablement un peu de quelques minutes, je remercie le président de ne pas me rappeller trop souvent mon chrono. 1) Que retenir de ce débat? Le terme de débat me parait inapproprié Au cours des réunions publiques, les temps de parole laissés au public partisans comme opposants, sont ridiculement faible par rapport au temps alloué aux promoteurs du projet Maitre d'ouvrage et institutionnels tous partisans. Il a eu très très peu d'intervenants extérieurs au projet pour nous fournir des explications il a eu impossibilité d'aller au fond d'un sujet par un jeu de question réponse( un débat en somme) Sur le site internet, les réponses très tardives et pour certaines à côté des questions posées ont limité les échanges possibles ont donné trop souvent l'impression d'un dialogue de sourds Le Maitre d'ouvrage et ses supporters ont répondu aux questions en occupant le temps de parole mais pas aux questions posées Dans la plupart des cas des belles phrases mais peu d'éléments chiffrés seulement des promesses et jamais d'engagements. . Je vous propose un extrait du débat national sur la transition énergétique: Mieux travailler sur l’acceptabilité des projets en amont : une condition du développement massif des EnR · Pour éviter le syndrome « NIMBY 3 » lié à l’impact paysager de l’éolien et des centrales photovoltaïques notamment, la nécessité de mieux travailler sur l’acceptabilité des projets par les citoyens est fortement soulignée. · La sensibilisation, la concertation en amont des projets ainsi que les possibilités de participation financière des citoyens à ces projets (avec partage des dividendes) sont identifiés comme des leviers pertinents. Les projets participatifs (portés par des structures comme Enercoop ou les initiatives du type « centrales villageoises » en Rhône-Alpes) sont perçus très favorablement (cf partie sur la gouvernance). Il aurait donc fallu organiser une consultation, (réferendum local) après des vraies séances d'informations réalisées par des personnalités indépendantes des décideurs et des promoteurs, car seul cet exercice permet à tout un chacun d'écouter de s'exprimer sans l'intermédiaire de partisans ou d'opposants de toute nature et de se faire une opinion éclairée sans parti pris d'avance. Le débat aurait été démocratique, au plein sens du terme, et le vote une expression de la volonté du peuple. Au lieu de cela prévaut le sentiment très frustrant que tout a été décidé d'avance par des élus unanimes. Même si le Maitre d'Ouvrage s'en défend (c'est une obligation de l'institution du débat public) la cause est entendue depuis plusieurs mois. De plus, le maitre d'ouvrage n'a aucun intèrêt financier à retirer son projet. Comment a t il été perçu? Comme dit précedemment, une grande frustration et pour beaucoup d'entre nous l'idée que notre participation sera utilisée comme alibi. le maitre d'ouvrage considèrera que ayant répondu à toutes les questions (même a côte de la question), il avait assumé son devoir d'information au public, Plusieurs thèmes n'ont pas eu de reponses satifaisantes voire n'ont même pas été abordés, pour les plus litigieux: Le made in France, les vrais emplois le cout global du projet la facture à payer et bien d'autres dont Solvabilité d'ailes marimes SAS au capital social 3000 euros situation financière de Iberdrola surendettée Vous a t il permis de faire évoluer votre perception du projet? Personne ne peut être contre les énergies renouvelables, mais pas à n'importe quel prix comme l'indique le débat public sur la transition énergétique. Personne ne peut être contre la création d'emplois, pour 7 milliards d'euros, le projet propose 140 emplois de maintenance et pour le reste: 2000 emplois de précaires ou potentiels , atelier du Havre, port de Brest, travaux en mer le temps du montage, filière export potentielle sous forme d'une liste de projets eux aussi potentiels mais concrètement rien ou trop peu à ce prix Je suis venu à ces réunions publiques pour compléter mon information Ce que j'ai appris Contrairement aux déclarations justifiant le projet par le réduction du C02 émis par la France, L'électricité produite en France émet très peu de CO2 (8% d'électricité d'origine thermique indispensable à la régulation de la consommation. La première justification du projet éolien tombe de ce simple fait. Nous n'avons pas besoin d'électricité supplémentaire ni en France ni en Bretagne (réunions energie Les difficultés bretonnes supposées sont solutionnables de façon satisfaisante par renforcement du réseau (reunion énergie) Les éoliennes tournent 90% du temps (j'ai l'impression de les voir très souvent à l'arrêt) mais de 1% à 100% de leur puissance selon le vent et produisent 30 à 40 % à équivalent plein temps (MWh cumulé) soit au maximum 3500 heures par an sur 8760. A partir d'un certain pourcentage d'éolien opérationnelle que j'estime à 10 %, il faut du thermique 60 à 70 % du temps en relève par des turbine à gaz Les éoliennes ne peuvent remplacer le nucléaire. Par contre impossible de connaitre les éléments essentiels , malgré des questions insistantes en public et par internet Le coût global du projet n'a pas été présenté (Brest +ST Brieuc + le Havre) et à la charge de qui La réalité de made in France non plus La réalité des emplois effectivement créés (seulement des emplois" potentiels"en sous traitance) Aucune trace de la facture totale à payer dont le montant ne figure nulle part tant sur le document d'Ailes Marines comme sur ceux des institutuionnels soutenant le projet. Rappel 7 milliard d'euros pour St Brieuc seul 84 milliards d'euros pour les 6000 MW du premier projet éolien en mer fait de 12 cenbtrales comme celles de Saint Brieuc. Sans qu'elles soient hiérarchisées, j'ai relevé les principales réactions négatives au projet suivantes: La modification substancielle de notre paysage cotier qui sera une réalité: on verra bien les éoliennes avec les risques sur le tourisme (la plus passionnelle) il eût été plus honnête de dire que les éoliennes se verront et se verront bien plutôt que vouloir faire croire qu'on ne les verra pas Il aurait fallu expliquer pourquoi et par qui la baie de ST Brieuc a été désignée comme lieu favorable à l'implantation d'une centrale électrique en mer. Un doute certain sur la réalité des vrais emplois créés (Ailes Marines ne dépasserait pas les 140 en direct et au mieux) Une incompréhension sur la loi littoral qui s'applique côté terre et pas côté mer qui devrait être sanctuarisée tout comme le rivage (une usine électrique en mer ne devrait pas se voir de la côte Pourquoi 20 ans seulement d'exploitation après un tel investissement? Comment sera assurer le démantelement ? Les couts énormes de la réalisation 2 milliards d'euros annoncés mais jamais abordés Ailes marines ne souhaitant pas donner le prix lié au contrat, j'ai donc estimé sur la base de 200 € le MWh soit 4 fois le prix actuel de l'électricité: -7 milliards d'euros seront facturés à EDF par Ailes marines - 84 milliards pour les 6000 MW d'usines électriques en mer à 2020 à payer sur 20 ans soit 4,2 milliards par an répercutés sur les factures d'électricité Je n'ai pas trouvé ce chiffre ni dans les discours ni dans la documentation Le fait de n'avoir pas donné ce chiffre me semble constituer une entrave au débat qui doit toute l'information au public surtout quand elle est demandée L'unanimité de la position des élus semble suspecte, l'argent auraitil pollué la prise de décision? J'ai relevé quelques soutiens au projet de la part du public, en public et sur internet Dans ces soutiens plutôt des antinucléaires des amoureux des éoliennes et des élus et autres institutionnels, ceux qui ont déjà décidé à notre place Un soutien étonnant de la part des pêcheurs qui eux courrent les plus gros risques sur leurs activités. Mon opinon? Je suis entré dans ce débat avec une position neutre, j'en ressors en opposant convaincu que l'éolien offshore est une technologie dépassée car trop couteuse. Iberdrola est aujourd'hui contrainte par ses créanciers de vendre ses actifs (dont certains ne trouvent pas preneur) l'éolien en général s'avère une activité à faible rentabilité malgré des prix excessivement élevés pratiqués. Il est presque certain que les états séduits a priori par la qualification de renouvelable de l'eolien et pressés par leur engagements à la légère cesseront de subventionner, car surfacturer une marchandise est une subvention, cesseront de subventionner cette activité qui ne peut s'exercer qu'au détriment de la compétitivité de leur industries et du pouvoir d'achat des ménages. D'ailleurs certains pays de l'est de l 'Europe relancent le nucléaire et les allemands le charbon. De plus compte tenu du contexte économique de la France cette subvention sera rapidement montrée du doigt par l'opinion publique et aussi par les industriels. Le lobby de ces derniers pourrait aussi entrainer le report de la facture uniquement les ménages . Quels sont selon vous les points majeurs que le maitre d'ouvrage doit prendre en compte pour sa décision finale? De mon opinion, Ailes Marines devrait refaire ses calculs de rentabilité à terme. Il faudrait que le prix de vente à la consommation soit inférieur à 100 euros le MWh (EPR + 10%) si AM veut considérer la filière éolienne en mer comme une filière d'avenir. Sinon Ailes Marines doit retirer son projet car il n'aura pas d'autres commandes et avec si peu de rentabilité aucun fond de pension ne sera repreneur de ses installations. Même avec une réduction de son investissement possible autour de 40 % annoncé à Erquy le compte n'y sera pas Le projet industriel n'est pas viable. Cet aspect n'a pas été abordé Conclusion: En conclusion je citerai (encore) le débat sur la transition énergétique: (synthèse nationale des débats régionaux) qui est devenu mon livre de chevet "Un consensus se dégage sur le fait que pour respecter les engagements de la France à l’horizon 2050, il convient d’adopter une trajectoire basée sur la réduction des consommations énergétiques grâce à la sobriété et à l’efficacité pour ensuite travailler sur le mix. Différents acteurs, Syndicats et organisations patronales en particulier, désirent éviter que l’efficacité et la limitation des gaspillages - que tous souhaitent - ne se transforment en perte de compétitivité pour les entreprises et en régression de pouvoir d’achat pour les ménages." Mmes Ms les présidents, il sera toujours assez tôt pour payer beaucoup plus cher notre énergie, arrêtez ou reportez ce projet couteux et inutile car ne générant pas réduction de CO2 au profit de vrais emplois dans l'économie d'énergie, l'auto production et autoconsommation, l'efficacité energétique etc, les millions de français qui aujourd'hui souffrent en silence, n'ont pas besoin de fastes et de constructions pharaoniques et sauront tôt ou tard avec quelle légèreté vous aurez contribuer à dépenser, sans leur avis explicite, un argent qui ne vous appartient pas. Je rappelle que les projets éoliens en mer décidés et à venir pour les premiers 6000 MW représentent un engagement de l'état de 84 milliards qui se rajoutent à la dette publique même si par un passe passe via EDF (qui n'a pas le choix) elle ne sera pas comptabilisée comme telle. La dette se monte à presque 1 900 milliards d'euros aujoud'hui, il faut se le rappeler chaque jour. En renonçant aux éoliennes en mer, vous montrerez à tous la capacité de notre pays à générer des économies substantielles, l'arrêt de ces projets représentant une économie de plus de 4 milliards d'euros par an resttitués au pouvoirs d'achats des ménages et à la compétitivité des industriels. Quant à l'engagement de l'état, seule justfication aux projets éoliens, vous saurez, en fin politique, expliquer aux commissaires européens que du fait de la crise cet engagement reste valable mais applicable seulement après le redressement du pays. Qui pourrait vous en blâmer! Ailes marines sûrement, mais pas vos concitoyens et électeurs. Quant aux emplois d'avenir, je les vois plus dans la recherche et développement pour la captation des énergies renouvelables individuelles, dans le développement des entreprises proposant les équipements à des prix abordables, pour que la possibilté de dépenser moins soit accessible à tous. Un pôle d'excellence breton des énergies renouvelables futures regroupant ecoles, laboratoires et industries serait, en terme de rayonnement international et de support à l'exportation plus performant qu'une usine électrique utilisant la technique du moulin à vent que nos ancêtres ont depuis longtemps abandonné. En cela je rejoins encore le débat sur la transition énergétique en citant : « Le développement de l’autoconsommation Les partisans de l’autoconsommation s’opposent souvent à ceux qui défendent le développement de grandes unités de production EnR, là où le potentiel est important (éolien en mer, hydrolien, etc.). L’autoconsommation est néanmoins le plus souvent perçue comme un facteur concourant à plus d’autonomie énergétique des territoires et au développement de l’économie circulaire." Je suis un farouche partisan des économies de matière et d'énergie, partisan des énergies renouvelables, mais de celles qui diminuent les factures de nos concitoyens et pas de celles qui nourrissent les lobbies Internationaux.

A162 • Pascal MISCHLER, PERSO, (PARIS), le 24/07/2013

Encore un bon business artificiel et sûr offert aux dirigeants des grands groupes par des copains politiciens corrompus, grâce à des surcoûts énormes payés par le consommateur et le contribuable. Sans parler du scandaleux massacre du paysage de cette baie...ce projet est une escroquerie pure et simple financée par l'Etat.