Réunions

< REVENIR AUX THÈMES

Énergie (31 avis)



A7 • Anthony MERCIER, (HILLION), le 26/03/2013

Bonjour, Merci pour cette démocratie de façade, ou d'illusion, ou de diversion, c'est comme vous voulez. Quoi qu'on dise, la décision est prise: nous aurons le privilège, la chance, l'honneur, de pouvoir contempler ce magnifique champ d'éoliennes, brisant cet horizon si monotone, brisant ce ciel étoilé aux éclats trop blancs, prolongeant la saignée du cap Fréhel dans cette mer. Enfin la route du Rhum détournera son chemin ! Et les pêcheurs trouveront bien d'autres butins! On vous le dit: la France est en retard! Sur quoi? Je ne sais pas, mais dépêchons nous, le vide ne nous attend pas. Les anglais font marche arrière sur l'éolien. C'est une occasion unique de prendre la première place de la bêtise! En tout cas, amis côtiers, ne cachez pas le fruit de votre travail dans votre abri côtier, il sera nécessaire pour payer une facture bien plus lourde. Rassurons-nous, d'autres auront la chance de voir une centrale thermique se construire pour combler l'intermittence du spectacle. Oui, nous serons tous à la fête!

 

A9 • Christine LEBOUDEC, (LA VICOMTE SUR RANCE), le 27/03/2013

Bravo pour cette initiative. La Bretagne compte tenu de son emplacement géographique se doit de produire sa propre énergie, et de ne plus compter sur d’autres régions ou d’autres sources (nucléaire, pétrole). Nous devons être responsables, c’est cela être écologiste ! Après les moulins à vent, nous verrons les moulins « en mer ». Je suis heureuse de cette énergie PROPRE et je souhaite que d’autres parcs puissent voir le jour !

 

A10 • François DANCHIN, (SAINT-JACUT DE LA MER), le 28/03/2013

Il faut remettre l’église au milieu du village.

Ces quelques lignes préalables à ma question ne sont qu’une déduction logique de tous les documents que vous présentez au public.

Entre le Grenelle de l’Environnement et la réalité trouvée dans les études faites dans ce projet, deux événements majeurs ont eu lieu, qui ont et auront une incidence majeure sur l’endettement et le marché mondial des combustibles :

1 - La crise depuis 5 ans oblige à repenser aux montants et surtout à la rentabilité des projets ; or les 2 milliards d’euros indiqués plus les raccordements et les surprises ne couvriront en réalité qu’à peine 30 % des possibilités théoriques de fonctionnement. D’où la nécessité de construire une turbine à gaz coûtant 1/5 des éoliennes, qui ne fonctionnera qu’à 70 % de son temps ; soit là aussi un mauvais rendement sur investissement. De plus c’est en contradiction avec la notion d’énergie renouvelable recherchée.

2 - L’arrivée sur le marché US des gaz de schiste avec la reconquête de l’indépendance énergétique des Etats-Unis aura des effets majeurs sur les quantités de charbon, de gaz et de pétrole subitement disponibles dans le monde. Ceci n’était pas connu il y a 5 ans. Ceci remet en cause dans le temps la nécessité d’engager des programmes de substitutions des énergies fossiles ou nucléaires à n’importe quel prix.

La conclusion et donc la question est de laisser ces fermes éoliennes aux autres, repousser dans le temps ce projet et de le limiter aujourd’hui à la turbine à gaz, dont la Bretagne a de toutes les façons besoin ; on aura ainsi économisé les surcoûts futurs sur nos factures Edf et préservé encore longtemps nos paysages bretons. Ceci s’appliquerait aux autres projets français ; donc chacun sait compter.

A11 • Bernard CORBY, APSEE, (ERQUY), le 28/03/2013

Je reviens de la réunion de démarrage du débat public avec intervention du représentant de l’Etat des élus de la région, et du département et enfin du consortium : Belle prestation Par contre : a : je ne comprends pas pourquoi d’autres élus dans la salle interviennent pour vanter leur territoire : c’est un débat public b :Les réponses d’Ailes marines sont floues exemple : Q : »Verras-t-on les éoliennes » R : » un ou deux jours par semaine car il fait souvent mauvais » c : Je rejoins l’avis A7 pour cette démocratie et ces acteurs de façade. d : Je déplore l’avis de A9 qui est à 10 lieux du problème au niveau impact e : Enfin les aspects financiers qui seront supportés par les consommateurs n’ont pas été soulignés. 3 fois le coût moyen de l’énergie actuelle.

 

A14 • christian CHEROT, MG, (PLEUDIHEN/SUR RANCE), le 29/03/2013

Je rentre des Canaries, plus exactement Fuerteventura. Là-bas soufflent les alizés et les éoliennes sont nombreuses...ainsi que les touristes et les hôtels. Les plages sont magnifiques et le regard se perd à l'horizon. Quelle merveilleuse alchimie qui permet de faire se côtoyer des intérêts apparemment divergents! Devrons-nous sacrifier le tourisme en Bretagne et les agences de location de bateaux, les courses transocéaniques dont c'est le trajet de départ, nos plages magnifiques pour héberger des usines de retraitement ? Evidemment, pas besoin de louer des terres, même en jachères, encore une fois l'intérêt général est sacrifié à l'intérêt particulier. Merci aux politiques, nous saurons nous en souvenir le moment venu.

 

A18 • Dominique GARRIGUES, (PARIS), le 30/03/2013

Votre avis* Quel sera le prix de revient de l'électricité ainsi produite ? S'il est supérieur à celui des autres sources d'énergie, il faut annuler tout le projet ; avec la crise, nous n'avons plus les moyens d'augmenter nos charges ; et les énergies renouvelables ne sont plus justifiées par les inquiétudes climatiques, puisque le réchauffement planétaire est arrêté depuis 15 ans.

A24 • géry THIEFFRY, (ST BRIEUC), le 06/04/2013

A9, bravo. Tu n'es pas toute seule je te soutiens. Je remarque qu'au lieu de donner un avis correct avec lequel on peut débattre, je ne vois que des français ronchons qui s'expriment et ne créent que des peurs non fondées. Le coût de l'électricité va augmenter à cause des éoliennes. Prouvez-le. La comparaison n'est pas juste. Le coût est sous-estimé en France: Le coût de la recherche nucléaire, le coût du retraitement et du stockage des déchets, le coût du démantèlement, le coût de l'assurance des risques de l'accident nucléaire... Certains parlent d'indépendance énergétique alors que le combustible nucléaire est importé. Certains remettent en cause la non décision de la production des gaz de schiste. Non polluante c'est certain puisque ça ne concernent pas notre région. Je voudrais bien vous entendre vous les ronchons s'il y avait du gaz de schiste sous le sol breton. C'est une énergie propre et en plus la meilleure puisqu'elle est produite près de chez nous. C'est un démarrage du processus d'un concept d'avenir avec les autres énergies que sont toutes les énergies renouvelables, celles qu'on maitrise maintenant (hydrolien, solaire, biomasse, géothermique) et j'en passe et celles qui naitront. Il ne faut pas oublier la recherche poussée sur le stockage de l'électricité et sur les économies d'énergies. Les progrès viendront vite si on met le paquet financier et humain. C'est là où toute NOTRE ENERGIE doit se concentrer. On devrait être tous enthousiastes et motivés. Pourquoi cette frilosité française qui avance à reculons et qui ne pensent qu'à son petit jardin. Merci.

 

A28 • CH FLIPO, (IDF), le 09/04/2013

Bonjour géry THIEFFRY , dans la vie il faut des freins et des moteurs... sans moteur pas d'éoliennes (sans prix artificiels aussi d'ailleurs) sans les freins nous aurions déjà des rideaux d'éoliennes géantes en ligne à 4 km, voir bétonnées directement sur les rochers a marée basse. Sans les freins les industriels et politiques ne feraient aucune recherche sur l'hydrolien ou l'éolien flottant pour aller plus au large.  Voilà le fond de ma pensée et ça personne ne peut le nier ...moi qui suis de sensibilité très écologique je pense aussi que les ENR devraient être exemplaires et très respectueuses de l'environnement et de l'humain... je suis pas certain que ça soit le cas avec les projets actuels.. trop proches ou trop hautes et trop bétonnées. Je pense aussi que tous ces milliards seraient plus intelligents utilisés pour économiser l'énergie et consommer moins....mais bon.. c'est une façon de voir... et peut on faire les deux... pas certain en cette période de baisse de pouvoir d'achat. sans certitude, cordialement et respect

ps : Je remarque également que le co2 et problèmes de l'eau ne sont pas ou peu présents dans le débat... hors c'est le problème n° 1... sachant aussi que les éoliennes seules (sans thermique ) sont bien incapables de diminuer le nucléaire en croissance de consommation électrique !!!!

A30 • Eliane BRIENS, (SAINT-BRIEUC), le 10/04/2013

Je suis entièrement pour ce projet qui ne pollue pas et ne défigure pas le paysage. C’est indispensable et urgent. Nous avons l’avantage d’être une région de bord de mer, ce serait irresponsable de ne pas l’exploiter. Malheureusement il y aura toujours des opposants à tout type d’énergies renouvelables. Il faudra bien passer outre. L’intérêt général doit prévaloir sur  les « intérêts » particuliers.

 

 

A35 • René CUNIN, (SAINT JOUAN DES GUERETS), le 11/04/2013

Une dimension essentielle a peut-être été occultée. Le contrat actuel a été négocié avec le client EDF, sur base des tarifs de rachat imposés par l'Etat. Il est certain (bientôt peut-être) que d'autres clients proposerons des offres de rachat à des tarifs biens supérieurs. Je citerai les producteurs de gaz industriels (Air Liquide par exemple) lorsqu'ils seront en mesure de produire de l'Hydrogène pur par électrolyse et en très grande quantité (il faut 5kW environ pour produire 1 mètre/cube d'hydrogène). Alors, le stockage de l'énergie produite en période creuse sera possible. Les réservoirs (gazomètres) comme ceux qui existaient dans les années 1960 retrouveront leur intérêt. Alors nous trouverons les clients intéressés par ce combustible Non Polluant: par exemple * automobile (en extérieur) * moteurs marins en remplacement du gasoil * distribution en réseau sous pression * mélange dans le gaz naturel * et encore ....... Merci pour votre écoute

 

A36 • Loïc MOREL, PARTICULIER, (PLESLIN-TRIGAVOU), le 12/04/2013

Je découvre à travers un article paru le 13 avril 2013 dans la presse régionale que GDF Suez arrête 2 centrales au gaz dont une flambant neuve à Montoir de Bretagne. J'apprends que cette décision fait suite à une surproduction d'électricité au niveau européen qui résulte d'une baisse de la consommation et d'une baisse sensible du prix du charbon.(de plus une unité de production est en arrêt total jusqu'en 2016 à Fos sur mer) Cela interpelle alors qu'en Bretagne on vient de prendre la décision de construire une nouvelle centrale au gaz et l'implantation de champs d'éoliennes. Quand on sait que le seul champ d'éoliennes de la baie de Saint-Brieuc coûtera 2 milliards d'euros hors raccordement au réseau ne peut on se poser la question de l'utilité d'une telle dépense au regard d'une production d'électricité au coût élevé et pour une puissance relativement faible (500MW) et dans un contexte de surproduction d'électricité au niveau européen. Un plan énergétique au niveau national voire européen permettrait sans doute d'avoir un peu plus de cohérence dans les choix qui sont faits et une meilleure utilisation des deniers publics.

A39 • Véronique KATZ, (JAULGONNE), le 21/04/2013

Bonjour, je vous écris pour apporter mon soutien au projet d'implantation d'éoliennes en Baie de Saint-Brieuc. Je pense qu'à un moment donné il faut aller de l'avant et passer des paroles aux actes. On parle de transition énergétique, du développement des énergies marines renouvelables, de création d'emplois, du développement d'une nouvelle filière industrielle... et bien ce projet est l'occasion d'agir et de changer les mentalités. Je demande toutefois au porteur de projet de mener toutes les études nécessaires et de partager régulièrement avec le territoire. Je peux comprendre les interrogations voire certaines oppositions mais quand j'en lis certaines je ne comprends pas les positions exprimées. En effet, on ne peut pas se dire opposé aux centrales à flamme, au nucléaire, aux centrales à gaz à cycle combiné gaz... et être opposé en même temps à l'éolien terrestre et en mer. Faut-il rappeler que la Bretagne ne produit que 10 % de ce qu'elle consomme ! Que se passerait-il si cette région n'était plus alimentée par les centrales nucléaires normandes ? J'espère que la raison l'emportera. Bonne journée.

 

A43 • Jean RICHARD, (SAINT-BRIEUC), le 29/03/2013

Le plan climat de l’UE prévoit de réaliser un objectif de 20 % d’économie d’énergie d’ici 2020 alors que le pacte électrique breton n’a pour objectif que de maitriser la demande en électricité (diviser la progression par 3 d’ici 2020) soit une très forte incohérence : pour assurer une plus grande autonomie énergétique, installer des éoliennes ne suffit pas, la région Bretagne doit également s’engager à réduire sa consommation électrique de 20 % au moins d’ici 2020.

 

A44 • Cécile BARQUE, (LANGOUET), le 23/04/2013

Depuis mon plus jeune âge je me promène sur la côte Nord de la Bretagne. Je suis très attachée à cet espace de liberté, sauvage et magnifique. Y créer un parc éolien me semble aller dans le sens logique des choses: sortir progressivement du nucléaire, se servir des forces de la nature tout en la respectant au maximum. Avoir cela en tête permet de voir ce projet de parc éolien comme un complément indispensable à l'avenir!

A45 • Loïc MOREL, PARTICULIER, (PLESLIN-TRIGAVOU), le 23/04/2013

Fallait-il absolument construire ce champ d'éoliennes alors que GDF annonce devoir arrêter certaines de ses centrales au gaz et en mettre une sous cocon pour une durée indéterminée. Alors que nous sommes en surproduction électrique au niveau européen et que la région Bretagne décide de construire une centrale gaz supplémentaire à Landivisiau il semble pour le citoyen de base que je suis qu'il y a quelque chose d'incompréhensible dans cette situation. On fait appel à l'énergie éolienne qui produira peu au regard du coût consenti et avec une facture encore plus lourde pour le consommateur. On est en droit de s'interroger sur certains choix.

 

A46 • André LENSKI, PARTICULIER, (MATIGNON), le 23/04/2013

J'apporte ici ma contribution au débat, même si je suis persuadé que les décisions sont prises et que ce n'est pas une consultation qui peut faire changer une logique basée sur des dogmes. Tout d'abord un éclairage: Une éolienne ne produit à pleine puissance que très peu de temps dans une année (moins d'un tiers du temps). Si on a besoin de l'électricité produite par cette éolienne (c’est un des arguments avancé), il faut construire en plus une centrale électrique pour les jours sans vent suffisant. Autrement dit, il faut doubler l'investissement, éolienne et centrale électrique. De plus cette centrale électrique de petite taille et nécessitant une montée en puissance très rapide (quand le vent tombe) aura un coût de production d'électricité très élevé. Cherchez l'erreur! Ensuite mes questions: Quel est le coût complet (y compris amortissement et maintenance) de production de l'électricité éolienne? Quel est le coût complet (y compris amortissement et maintenance) de l'électricité produite par la centrale à gaz en relève d'éolienne en panne? Quel est le coût moyen résultant à comparer au coût d'une centrale charbon dépolluée (cf. Cordemais). Il existe d’autres filières de production d'électricité propre qui serait par exemple la production à partir de déchets mais ceci sera une autre histoire.

 

A48 • André LENSKI, PARTICULIER, (MATIGNON), le 25/04/2013

Un éclairage sur les possibilités de stockage de l'électricité. On entend beaucoup parler des batteries du futur de type lithium-ion. Ce qu'il faut savoir c'est que le lithium est un métalloïde dangereux, toxique et donc extrêmement polluant. Les ressources en lithium sont très rares et seuls deux pays peuvent fournir actuellement des quantités substantielles non exportées à ce jour (La Chine et la Colombie qui imposent la transformation de la matière première sur place), les développements importants de cette filière sont donc inimaginables avec une ressource incomparablement plus rare que toutes les énergies fossiles dont on souhaite par ailleurs réduire la demande. La solution serait le pompage turbinage, mais peut-on imaginer aujourd'hui de créer de nouvelles capacités hydroélectriques?

A49 • Thierry SCHRIMPF, (PARIS), le 27/04/2013

Ce projet me parait excellent à la fois par sa taille, son objet, son équilibre, et son souci de bonne intégration dans l'écosystème et dans l'économie locale. Les impacts environnementaux sont très limités, non dramatiques, et en tout état de cause sans commune mesure avec les bénéfices du développement d'une source d'énergie renouvelable et écologique, á l'instar de celle de l'usine marémotrice de la rance qui donne satisfaction depuis presque 50 ans.

A53 • Antoine MOUILLÉ, (SAINT RENÉ ), le 04/05/2013

Loin de moi cette idée de vous écrire un roman pour exprimer le fond de ma pensée, ce serait trop long ! Vous ne pouvez que constater le nombre de personnes qui s’oppose à ce projet, que je qualifierais comme un (business) ni plus ni moins. Arrêtez de faire genre ce serait au top comme moyen écologique en terme de productivité, acheminement etc. Les débats ont tous prouvé que c’était faux !!Penchez-vous plutôt sur d’autres sortes d’éoliennes, houle, courant etc… plus discret plus efficace et prouvé ! Elles ont poussé dans les champs et j’aimerais qu’elles continuent à pousser dans les champs ! Je suis comme vous avez pu le comprendre contre ce projet, qui va à l’encontre de la loi littoral !!!!!

 

A54 • géry THIEFFRY, (LANCIEUX), le 08/04/2013

Q15 :Je ne comprend pas votre comparaison avec le gaz de schiste. Vous pensez qu'on va recourir aux énergies fossiles avec l'éolien. Mais le gaz de schiste est par nature un gaz provenant des énergies fossiles, non renouvelable et très polluant. Les lobbys c'est qui: Ceux qui veulent maintenir le parc nucléaire et avoir recours aux énergies fossiles. Ou bien ceux qui croient fermement à l'avenir des énergies renouvelables.

A56 • Thomas LAPORTE, AGENCE LOCALE DE L'ENERGIE, (SAINT-BRIEUC), le 16/05/2013

Le débat public a ceci d'intéressant qu'il vient enrichir un autre débat en cours, à l'échelle nationale celui-là : le débat sur la transition énergétique. Les énergies fossiles s'épuisent, le taux de CO2 dans l'atmosphère atteint des records inégalés et menace l'équilibre climatique planétaire et la biodiversité, et l'énergie nucléaire a montré au monde ses risques. Le système actuel français est à bout de souffle. Les centrales nucléaires construites dans les années 60 sont en fin de vie : faut-il les moderniser à grands frais et/ou en reconstruire de nouvelles ? En parallèle, les technologies renouvelables se développent massivement, partout en Europe : éolien terrestre, éolien off-shore, photovoltaïque, biomasse… Les gisements d'économies d'énergie, notamment dans les bâtiments, s’avèrent immenses et, qui plus est, créateurs d’emplois locaux non délocalisables. Le débat en cours doit permettre à chacun de s’approprier les grands enjeux de la production et de la consommation d’énergie en France, et de se faire un avis éclairé sur la question. D’un point de vue énergétique, deux thèmes sont principalement évoqués par certains pour justifier leur opposition au projet : le coût de l’électricité produite, et l’intermittence de la production. L’Agence Locale de l’Energie se propose d’apporter son éclairage sur ces deux points complexes.

A57 • Thomas LAPORTE, AGENCE LOCALE DE L'ENERGIE, (SAINT-BRIEUC), le 16/05/2013

La crise économique en cours fait craindre à tous la hausse des prix de l'énergie. La France a dépensé 70 milliards d’euros en 2012 pour régler sa facture énergétique et importer pétrole, gaz et uranium, soit 10% de plus qu’en 2011, et 4 fois plus qu’il y a 20 ans. Ce déficit explique à lui seul le déséquilibre global de la balance commerciale française… Conserver le système actuel, basé sur des énergies fossiles et fissiles et sur une gabegie générale de consommation, n’est ni une solution d’avenir, ni la garantie d’économies pour les citoyens. La meilleure réaction est d'investir aujourd'hui pour créer des emplois et des filières durables. Pour certaines filières pionnières comme l’éolien off-shore, les coûts résultants du MWh électrique produit (entre 140 et 200 €/MWh pour le projet en baie de Saint-Brieuc) sont décalés par rapport au coût du nucléaire historique, déjà largement amorti (54 €/MWh ). Mais comme l’a montré une Commission d’Enquête sénatoriale sur le sujet du coût réel de l’électricité, ce bas coût de l’électricité nucléaire française est fictif car il repose notamment sur le soutien historique de l’Etat à la mise en place de la filière (recherche & développement, stockage à long terme des déchets, assurance implicite d’un accident nucléaire…). Il s’approcherait en réalité plutôt des 75 €/MWh. Par ailleurs, les centrales nucléaires actuelles arrivent en fin de vie. Il faut donc comparer le coût de la production éolienne off-shore avec le coût des projets nucléaire nouvelle génération en construction actuellement (EPR). Toujours d’après ce rapport sénatorial, le coût du kWh produit par l’EPR serait de 70 à 90 €/MWh, mais pourrait, comme au Royaume Uni, déraper vers les 110 €/MWh. Quant à comparer le coût de la production éolienne off-shore avec les coûts de la production dans les centrales thermiques classiques au gaz, c’est faire fi des impératifs climatiques qui nécessitent que nous réduisions drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre… De toutes façons, ce qui compte pour le consommateur c’est bien la facture finale, c’est-à-dire le produit CONSOMMATION x PRIX DU kWh. Le modèle électrique français s’est appuyé sur un kWh parmi les moins chers d’Europe : la conséquence, c’est qu’un ménage français consomme 25% de plus qu’un ménage allemand pour faire fonctionner ses appareils électriques, et 40% de plus qu’un ménage hollandais pour son chauffage ! En fait, la consommation électrique des ménages français est parmi les plus élevées d’Europe. La transition énergétique consiste peut-être justement à accepter une énergie plus rare et plus chère, mais que l’on consomme avec sobriété et avec efficacité, pour le même niveau de confort. Au final, la facture pour le citoyen n’en sera pas plus lourde. Il est donc primordial d’associer le développement des énergies renouvelables à la maîtrise de la demande d’électricité. Sur le Pays de Saint-Brieuc, les bâtiments (habitat et bâtiments tertiaires) représentent près de 70% de la consommation d’électricité du territoire, et recèlent de considérables gisements d’économies...

A58 • Thomas LAPORTE, AGENCE LOCALE DE L'ENERGIE, (SAINT-BRIEUC), le 16/05/2013

Les courbes de production des éoliennes montrées par certains opposants peuvent impressionner, car on y voit une production très fluctuante. Mais la production éolienne n’est pas « aléatoire ». Elle est variable, mais elle est prévisible précisément dans la journée et dans l’année, grâce aux prévisions météorologiques. Comme la consommation. La production nucléaire, elle, est constante et prévisible, mais elle ne colle pas non plus à la consommation électrique, qui varie en permanence. De tout temps, les gestionnaires de réseau ont donc dû trouver des moyens pour ajuster production et consommation. L’atteinte de l’équilibre sur le réseau est le résultat d’une stratégie complexe, qui s’appuie sur plusieurs pièces : le stockage par turbinage/pompage, la production thermique de pointe, les effacements de consommation, et les échanges transfrontaliers avec nos voisins européens. Dans une logique de marché en temps réel (mécanisme d’équilibre), c’est le moyen le moins cher qui est appelé à démarrer à H-1 en fonction de l’écart constaté par le gestionnaire de réseau. Affirmer que « lorsque l’éolienne ne tourne pas, c’est une centrale au gaz ou au charbon qui démarre à la place » est une simplification abusive qui n’est pas conforme à la réalité. Des analyses précises de l’impact des éoliennes dans le mix électrique, menées par les gestionnaires de réseau, ont montré qu’elles permettaient des économies de CO2, et pas l’inverse. L’avènement des énergies renouvelables intermittentes sur le réseau électrique va nécessiter un changement d’échelle pour pouvoir stocker, effacer et ajuster encore mieux production et consommation. Les réseaux intelligents, le stockage d’électricité, l’interconnexion entre les réseaux de gaz et d’électricité, font ainsi l’objet de recherches actives, partout dans le monde, pour pouvoir gérer demain une part importante d’énergies renouvelables électriques sur le réseau. La petite révolution consistera à chercher à adapter la consommation aux contraintes de la production, et non pas uniquement l’inverse… A l’heure des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ce défi est loin d’être irréalisable. La preuve, c’est que certaines îles fonctionnent déjà avec une électricité 100% renouvelable… Pour compléter et équilibrer le projet énergétique du territoire, une expérimentation en recherche & développement sur des technologies pionnières de stockage d’électricité et d’équilibrage du réseau trouverait toute sa place sur le Pays de Saint-Brieuc.

A59 • Gildas MEVEL, (DOUARNEZNEZ), le 16/05/2013

Bonjour, la Bretagne n’est pas une région productrice d’énergie et par conséquent elle dépend fortement du reste de la France pour répondre à ses consommations énergétiques. Pourtant, les Bretons consomment de l’énergie. Ça signifie que la production, et les problèmes environnementaux liés, sont aujourd’hui délocalisés vers d’autres régions. Je partage les oppositions qui ont eu lieu à l’installation d’une centrale nucléaire à Plogoff à la fin des années 80 car je m’oppose au nucléaire, mais je soutiens le projet de parc éolien. La région a l’opportunité d’exploiter cette énergie renouvelable. L’éolien comme l’hydrolien constituent des alternatives énergétiques importantes au nucléaire et au thermique, ayant tous deux un impact très important sur l’environnement. L’impact sur l’environnement ne sera certes pas nul, mais cet impact sera plus faible que d’autres énergies pourraient avoir. Je pense qu’à terme, les éoliennes s’intégreront dans l’environnement. Je pense également que la Bretagne doit faire des compromis afin de sortir de la dépendance énergétique vis-à-vis d’autres régions. Je suis également convaincu qu’il s’agit d’une opportunité pour la Bretagne de créer un pôle dans les énergies marines renouvelables et donc de dynamiser la région dans les énergies vertes.

A60 • andre OLLIVRO, RETRAITÉ DU GAZ, (POMMERET), le 16/05/2013

Oui aux éoliennes flottantes ne détruisant pas la construction de la faune et de la flore. Oui aux hydroliennes : que de retard dans la mise en œuvre et la recherche sur ce sujet. Cette forêt à 500MWatts est anachronique. Déjà par la conception même d'une production d'énergie en THT et son admission sur un réseau de Transport qui n'a plus rien à voir avec les énergies de Territoires. J'ai été l'initiateur du combat contre la Centrale à gaz de Ploufragan et à l'époque on nous disait qu'avec 220 mégawatts on passait les hivers jusqu'en 2020. S'il faut que je reprenne mon bâton de pèlerin, je vais le faire. Car au nom de l'insuffisance de moyens de productions en Bretagne on veut nous faire avaler et Centre a Gaz de Landivisiau et Parc éolien de St-Brieuc et économies d'énergies, et ecowatt et virevolts etc etc....on nous mène en bateau pour pouvoir réinjecter sur le réseau Européen en fonction du Marché du Kilowatt de la puissance pour le profit des actionnaires. Oui aux énergies renouvelables par réseau de Territoire porteur et collecteur d'énergies locales et gérés localement par responsabilité citoyenne. Redonnons aux Syndicats d'électricité ou d'énergie leur vrai raison d'être producteur et distributeur et maintenant collecteur. Ce sont ces réseaux de Territoires qui œuvreront à l'économie énergétique.

A69 • Marie-Paule ALLAIN, CAPE, (ERQUY), le 13/05/2013

On nous dit qu’elle n’est pas soumise aux fluctuations des prix du marché des matières premières. Si c’est vrai pour le vent, ce n’est pas vrai pour les autres composants, machines, câbles soumis aux cours mondiaux du cuivre, de l’acier, du ciment… Le prix d’achat de l’électricité éolienne a été fixé pour 15 à 20 ans, mais à quel prix ? On nous annonce une fourchette de prix entre 140 et 200 euros le mégawatt heure, soit un écart de près de 50 %. La Commission d’accès aux documents administratifs ne nous permet pas d’exiger de connaître le prix d’achat qui a été proposé par l’industriel. C’est pourtant un élément-clé du contrat. Il serait tout de même légitime que les pouvoirs publics garantissent l’élémentaire transparence due à ceux qui sont tenus de payer les factures d’électricité. Un indice toutefois : le deuxième appel d’offres qui vient d’être lancé a prévu un prix d’achat plafonné à 220 euros le mégawatt heure, ce qui tend à signifier que le prix d’achat pour le projet qui nous occupe sera plutôt de 200 euros que 140. Attention, cette fourchette de prix ne comprend pas les raccordements au réseau et l’appel à une usine à gaz, qui ne sont pas à la charge de l’industriel éolien.

A72 • Yvon ERHEL, (LE RHEU), le 01/06/2013

Je suis opposé à ce projet pour les raisons suivantes. Les promoteurs du projet et les pouvoirs publics insistent sur l’urgence qu’il y a pour la Bretagne à augmenter sa production d’électricité localement pour assurer une part plus importante de son approvisionnement. En 2011, cette part était de 10.6 % (les chiffres que je cite sont fournis par l’ Observatoire de L’Energie/Bretagne http://www.observatoire-energie-ges-bretagne.fr/Indicateurs-et-bilans/Bilans-regionaux-annuels). Dans le même temps, la région Ille de France n’a produit que 8.1% de sa consommation d’électricité et personne n’y trouve à redire. La France n’étant pas une fédération de territoires qui vivraient en autarcie, il n’y a aucune raison pour une région donnée de tendre vers l’autonomie électrique, d’autant que le transport se fait de façon efficace avec un très bon rendement : 1 MWh produit dans les Alpes est acheminé sur 1000 km avec une perte de seulement 3%. On peut également objecter que la Bretagne prend à sa charge la production de 80% de la consommation nationale de porcs, avec les nuisances que l’on connait. On ne demande pas pour autant aux autres régions d’augmenter localement leur production porcine. Regardons les chiffres de production d’électricité renouvelable en Bretagne pour l’année 2011. Le seul site de production par hydroliennes (barrage de la Rance) a fourni 527 GWh contre 1113 GWh pour les 460 éoliennes (terrestres) installées sur tout le territoire breton à cette date. A l’évidence, l’hydrolien est plus efficace pour des raisons bien identifiées de permanence des courants de marée qui ne sont pas soumis à des aléas comme le vent. La production par hydroliennes s’avère plus prometteuse que l’éolien en terme d’énergie fournie et incomparablement plus respectueuse du cadre naturel. Il est sans doute souhaitable de mener des projets d’énergie renouvelables, mais pour la Bretagne l’hydrolien semble plus indiqué afin de préserver ses atouts touristiques. Admettons malgré tout que, dans un souci de diversification, il soit envisagé un projet d’éolien fixe en mer (pas flottant). Pour des raisons techniques de faible profondeur d’eau, la Manche apparait comme un milieu favorable. Je conteste alors le choix de l’implantation au cœur d’une zone touristique qui pâtira d’une dégradation du paysage sans précédent. Ces éoliennes de 220 m de haut sont gigantesques et ne peuvent être comparées à celles que nous connaissons sur terre (90m de hauteur maximale). Leur nombre (100) est également sans précédent, de sorte que personne n’est en mesure aujourd’hui de mesurer l’impact visuel de ce parc. Il y a peu, l’Unesco s’est émue de la possible implantation de 6 éoliennes terrestres (90m de haut) à 27 km du Mont Saint-Michel ; elle a obtenu l’annulation du projet qui, disait-elle, allait dégrader la vue depuis le Mont de façon si importante que le label « patrimoine mondial de l’humanité » serait remis en cause pour ce site prestigieux. La nuisance visuelle d’un parc éolien est donc bel et bien reconnue et ce n’est pas un alibi d’opposant qui ne veut pas de changement dans son cadre de vie habituel. Que diraient les experts du paysage de ce projet costarmoricain de 100 machines de 220m de haut à 17 km des côtes ? S’il faut donc absolument installer un parc éolien sur les côtes de la Manche, en ayant admis que le transport de l’électricité se fait avec de faibles pertes, pourquoi ne pas choisir une zone où l’activité touristique est nettement moins développée que dans la baie de Saint-Brieuc : baie de Somme, région de la Hague où la présence d’installations nucléaires doit déjà limiter les villégiatures,…

A75 • Michel LAVIGNE, le 12/06/2013

Les membres de l'ANL ayant des avis différents quand à l'opportunité ou non de réaliser ce parc éolien offshore ne me permet pas de m'exprimer sur ce point au nom de l'ANL.

Le 27 juin, ceux qui seront présents pourront s'exprimer en leur nom propre et je le ferai aussi.

En ce qui me concerne, et ceci n'engage que moi, quand EDF était une entreprise d'Etat, en charge de la production, du transport et de la distribution d'énergie électrique au titre de ce qu'il était convenu de nommer 'Service Public', ses représentants commerciaux, notamment en Bretagne vantaient le tout électrique et vendaient à qui se laissait convaincre.

Dans le même temps (plusieurs décennies), le système intégré EDF/GDF n'a jamais réalisé la moindre unité de production d'énergie électrique en Bretagne, à l'exeption de la centrale nucléaire de Brennilis.

Aujourd'hui, les tenants du pouvoir (actuels et antérieurs) veulent nous culpabiliser au prétexte que nous consommons trop en regard de la production régionale, comme on nous dit coupables du trou de la Sécu, ce qui relève de la même démarche.

De qui se moque-t-on ?

Quand on sait le potentiel inexploité par manque non pas de moyens financiers mais de volonté politique de développer des filières porteuses, telles en Bretagne que la bio-masse, les courants de marée (les hydrauliennes du plateau de la Horaine ne produiront(peut-être) que dans plus de 10 ans), les réserves en eau comme par exemple le lac de Guerlédan dont le projet de remonter l'eau dans un bassin supérieur quand les kilo-watts/heures sont inutilisés, et lâchés par gravité pour animer des turbines-génératrices aux heures de pointes de consommation, était un projet abouti que ni l'Etat, ni EDF n'ont voulu mettre en oeuvre. Pourtant ça marche, c'est économique et la durée potentielle de vie est bien supérieure à celle des centrales nucléaires, pour exemple, l'usine de Saint-Nicolas à Revin dans les Ardennes qui produit tous les jours, pourtant construite bien avant la centrale nucléaire  voisine de Chooz arrêtée depuis plusieurs années.

Alors, au nom d'une 'mode' politique, on nous explique que l'éolien, c'est la panacée et que c'est la seule solution pour sauver la France du marasme énergétique.

C'est pour moi un mensonge (un de plus) qui me semble servir, non pas les intérêts ou les attentes d'une population, d'un terroir, mais ceux de la grande finance internationale, celle-la même à qui on doit la 'crise' qu'on nous fait supporter, répondant ainsi aux consignes des lobbies de pression qui campent en permanence à Bruxelles et qui dictent les directives européennes que nos gouvernants éxécutent docilement après transcription en droit français : Quelle triste comédie.

N'étant pas dupe, je suis en conséquence, par principe, contre ce projet.

Toutefois, même en retraite, je suis resté technicien dans l'âme et la prouesse technique du projet en milieu hostile exite mon intérêt.

Cette contribution n'est que celle qui me concerne et que je signe en mon nom.

 

A92 • Michel PIERRE, (TREVENEUC), le 20/06/2013

Quand le lobbying a décidé ! À quoi sert le débat public ? Surtout quand je lis des affirmations aberrantes non fondées et beaucoup trop évasives. (Belle brochure pourtant !). Une éolienne installée ne fournit son électricité qu'entre 15 et 96 km/h de vent, pour une puissance de production allant de 0MWà 500MW. A cela il faut assurer la maintenance. Vos prévisions de 40% de rendement par rapport à la puissance installée sont pour des éoliennes implantées dans des régions particulièrement ventées et situées à 400m de hauteur. Le meilleur rendement sera de 20%. Je vous invite à diffuser la production en totale transparence une fois les équipements installés et je vous invite à répondre de vos affirmations à tous vos concitoyens. Le mensonge est un délit aux USA. Je vous fais le petit calcul de production optimisée sur la puissance totale installée et ce n'est pas du niveau ingénieur! 500Mwx24h=12000Mw/hx365j=4380Gw/hx20%=un chiffre bien plus modeste que celui affiché : 876Mw/h. De plus quand il fait froid ou chaud (besoin d'énergie pour chauffer ou climatiser) dans la majorité des cas il n'y a pas de vent! CQFD A cela vous n'affichez pas le coût réel du kilowattheure et qui paie le différentiel? C'est à dire l'usager d'EDF. Cà procure très peu d'emploi (zéro locaux) On pourrait ajouter le coût réel en cycle de vie c'est à dire en G/CO2 et l'on aurait bien des surprises! De plus je vous invite à consulter le retour d'expérience du Danemark qui fait marche arrière car les poissons désertent ces zones du fait des vibrations engendrées par le fonctionnement des éoliennes. Avez-vous informé les pêcheurs? En règle générale je partage la majorité des avis lus, nous sommes tout à fait dans une démocratie de façade. Nous serons les égaux des décideurs dans le dialogue et seulement dans le dialogue. Cet argumentaire pourrait être plus détaillé mais à quoi bon puisque la décision est prise et que des profits sont en jeu... Seule question à se poser: à qui profite le crime?

A163 • pierre BUHOT, PARTICULIER, (LEZARDRIEUX), le 24/07/2013

La Bretagne à sue dire non à l’électricité d'origine nucléaire. Les bretons ont eu entièrement raison. Maintenant il faut créer une énergie propre et durable. La Bretagne est une région qui bénéficie d'une force éolienne importante. Les conditions sont réunies pour créer ce parc éolien et permettre à la Bretagne de prendre la direction de son indépendance énergétique. Et il faut prévoir d'autres parcs éoliens en mer pour permettre au nucléaire de disparaître du sol français.

A164 • André LENSKI, CITOYEN RETRAITÉ, (MATIGNON), le 24/07/2013

J'ai déposé dans les avis le texte intégral de mon intervention au débat le 23/07/13 A ST Brieuc
A la fin de mon intervention j'avais envisagé une ouverture face à mon opposition au projet éolien de Saint Brieuc , mais comme le temps qui m'était imparti était plus qu'écoulé (je n'ai pas vu le temps passer) Je cite ci-après l'ouverture dont il s'agit: «Quant aux emplois d'avenir, je les vois plus dans la recherche et développement pour la captation des énergies renouvelables individuelles, dans le développement des entreprises proposant les équipements à des prix abordables, pour que la possibilité de dépenser moins soit accessible à tous.

Un pôle d'excellence breton des énergies renouvelables futures regroupant université écoles, laboratoires, centres de formations aux métiers et industries serait, en terme de rayonnement international et de support à l'exportation plus performant qu'une usine électrique utilisant la technique du moulin à vent que nos ancêtres ont depuis longtemps abandonné, et surtout pour notre jeunesse qui a plus besoin de construire son avenir en se valorisant que de se rabattre sur des emplois sans lendemain


En cela je rejoins encore le débat sur la transition énergétique en citant : 

« Le développement de l’autoconsommation
Les partisans de l’autoconsommation s’opposent souvent à ceux qui défendent le développement de grandes unités de production EnR, là où le potentiel est important (éolien en mer, hydrolien, etc.).
L’autoconsommation est néanmoins le plus souvent perçue comme un facteur concourant à plus d’autonomie énergétique des territoires et au développement de l’économie circulaire."

Je suis un farouche partisan des économies de matière et d'énergie, partisan des énergies renouvelables, mais de celles qui diminuent les factures de nos concitoyens et pas de celles qui nourrissent les lobbies Internationaux."

La question que j'aurai voulu poser hier soir: Madame la députée combien de milliards êtes-vous prête à mettre en œuvre pour qu'un tel projet voit le jour?
Ceci est une vision de retraité certes mais qui n'oublie pas l'avenir