débat public EPR
            CPDP

 / Réunions publiques
 / Posez votre question
 / Donnez votre avis
 / Réponses aux questions
 / Avis exprimés par le public
 / Contributions écrites


centrale nucléaire EPR Flamanville

 / Base de connaissance - document

Autre recherche  
Retour à la liste des documents  

  Document : Le dossier


Rubrique : Les rejets thermiques : un impact limité
Les rejets thermiques des centrales nucléaires sont dus à l’échauffement de l'eau, utilisée pour le refroidissement des installations, lors de son passage dans le condenseur de la centrale.
La température à la sortie des installations est calculée à partir de la température mesurée en continu à la prise d’eau et de l’échauffement dans le condenseur. L’échauffement ne dépend que du débit de refroidissement et de la puissance de l’unité.
Pour Flamanville 1 et 2, la limite maximale de température de rejet ne doit pas dépasser 30°C à 50 m du point de rejet.
Pour Flamanville 3, le dimensionnement des ouvrages et des matériels a été calculé pour que l’échauffement moyen de l’eau de mer entre la prise et le rejet soit d’environ 12°C.
Le cycle thermodynamique de Flamanville 3 présente un rendement meilleur que celui des unités nucléaires en exploitation : à puissance thermique identique, la puissance électrique fournie est plus grande et par conséquent, la puissance thermique dissipée
dans l’environnement est plus faible.

Des dispositifs de rejets assurant une meilleure dilution des rejets de chaleur et imitant ainsi l’impact thermique des installations ont été mis au point.
Pour Flamanville 3, EDF a ainsi prévu un rejet d’eau en galerie sous-marine débouchant à environ 700 m au large et un puits de rejet aval muni d’une tête de rejet, ou “diffuseur”, qui favorise la dilution des rejets dans la mer.
La position du point de rejet de Flamanville 3 sera choisie de manière à réduire les interactions avec celui des unités 1 et 2, donc à limiter le cumul des échauffements.
Les calculs montrent que l’échauffement est divisé par deux à 50 mètres du point de rejet : il s'estompe en effet très rapidement du fait des très grandes quantités d’eau de mer et de la très forte dilution sous l'effet des courants marins.

Le suivi du milieu aquatique marin réalisé annuellement à Flamanville 1 et 2 montre que l’échauffement actuel n'a pas d’influence significative sur l'équilibre du milieu aquatique :
- aucune dégradation des caractéristiques physico-chimiques de l'eau n'est constatée et le niveau d'oxygène dissous reste notablement satisfaisant,
- aucune dégradation de la flore et de la faune n'est observée.

L’ajout d’une unité de production supplémentaire à Flamanville, n’entraîne qu’un échauffement du milieu autour du point de rejet et n’aura donc qu’un impact faible sur l’écosystème marin. L’ensemble du site fera, comme aujourd’hui, l’objet d’un suivi pour s’en assurer.

EDF

Débat publicDébat public EPR