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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : Chapitre « Risques »


Rubrique : Collectif régional « L’EPR, non merci, ni ailleurs, ni ici »
Avec l’EPR, les risques ne sont pas maîtrisés

En fonctionnement « normal », une centrale nucléaire rejette des effluents liquides et gazeux.

Les normes dites admissibles d’exposition à la radioactivité artificielle ont déjà été réduites en 1996 par l’Union européenne, applicables en France depuis 2000, de 5 fois pour les populations et 2,5 fois pour les travailleurs du nucléaire.

Un groupe de scientifiques internationaux indépendants (CERI) a publié en 2004 une étude affirmant qu’il faudrait globalement les réduire encore de 10 fois et de plusieurs centaines de fois pour le strontium-90, susceptible d’induire des cancers des os et des leucémies. La centrale nucléaire de Flamanville atteint depuis quelques années ses limites d’autorisation (plus de 96 %, 99,80 % en 2003) pour les rejets liquides de tritium qui s’ajoutent à ceux de Cogema-La Hague. En France, parce qu’il ne se fixe pas sur un organe particulier, on pense que le tritium n’est pas dangereux ou peu. Proche de l’hydrogène , il se combine avec l’oxygène et l’eau pour faire de l’eau tritiée. Le corps humain est constitué aux trois quarts d’eau et son exposition permanente au tritium peut, selon des experts autres que les officiels français, être dangereuse.

La direction de la centrale de Flamanville souhaite déjà une augmentation de ses autorisations de rejets pour l’existant. Qu’en sera-t-il avec un EPR en plus ?

La France a signé en 1998 la Convention OSPAR (Oslo-Paris), reconnue depuis par l’Union européenne, pour les mers de l’Atlantique nord : dans les 20 ans qui suivent la signature, les rejets radioactifs et chimiques doivent être réduits vers zéro. Comment respectera-t-on une fois de plus nos engagements internationaux si Flamanville 3 est mis en marche ?

Les études programmées sur les éventuels effets sanitaires des rejets chimiques des installations nucléaires du Cotentin ne sont pas encore, à ce jour, autorisées par le Gouvernement. On ne sait rien, à plus fortes raisons, sur les effets de synergie et d’additionnalité entre rejets chimiques et rejets radioactifs. Le doute subsiste en l’état des connaissances scientifiques sur les causes de l’excès des leucémies infantiles autour de La Hague.

Appliquons le principe de précaution nouvellement inscrit dans la Constitution et n’ajoutons pas un réacteur de plus en Cotentin, déjà trop fortement nucléarisé.


Collectif régional « L’EPR, non merci, ni ailleurs, ni ici »

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