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  Document : Le dossier


Rubrique : Des réserves énergétiques déséquilibrées et des prix très fluctuants
Les réserves de pétrole et de gaz sont inégalement réparties sur la surface du globe et quasiment absentes en Europe où les réserves de la mer du Nord sont en voie d’épuisement. De plus, leur prix moyen augmente depuis 1998 et leurs cours sont très fluctuants, avec des crises subites. Cet élément prend toute son importance pour la production d’électricité car le coût de la matière première entre pour 50 à 70 % dans le coût du kWh électrique produit à partir de ces énergies.

Selon la DGEMP, cette situation est due au très faible écart entre la capacité maximale de production et la consommation. Dès qu’un problème technique ou politique vient perturber la production, les prix s’envolent en raison de la crainte de pénurie.

Les réserves mondiales connues de gaz, de pétrole et de charbon sont indiquées dans le graphique ci-dessous en années de consommation 2003. Les réserves mondiales estimées sont de 358 MdTep pour le pétrole conventionnel et de 340 MdTep pour le gaz.

Les réserves de charbon estimées sont beaucoup plus importantes et mieux réparties géographiquement. L’augmentation des prix constatée ces derniers mois n’est pas due aux perspectives d’épuisement des gisements, ni aux capacités insuffisantes de production, mais à des problèmes liés au manque de moyens de transport. Les transporteurs maritimes n’ont pas assez anticipé l’augmentation de la demande internationale, particulièrement celle de la Chine.

Les réserves d’uranium présentent une situation encore différente. Les réserves connues atteignent environ 4 millions de tonnes selon l’AIEA. Elles dureraient environ 60 ans au taux actuel de consommation, sans traitement-recyclage du combustible. On estime à 16 millions de tonnes les réserves non encore découvertes, ce qui augmenterait significativement1 la durée de consommation. À la différence des autres combustibles, utilisés directement ou avec très peu de transformations, l’uranium ne représente que 5 % du coût du kWh. Cette caractéristique permettra l’exploitation future de gisements qui ont des coûts d’extraction deux ou trois fois supérieurs à ceux d’aujourd’hui.
Au-delà de 2040, la commercialisation des nouveaux réacteurs nucléaires, dits de génération 4, pourrait progressivement diviser par 60 la consommation d’uranium naturel et augmenter d’autant la durée des réserves disponibles.

EDF

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