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  Document : Chapitre « Electricité »


Rubrique : Nucléaire ou gaz ? Il faut faire le bon choix !
A l’horizon 2020 et au-delà, les énergies renouvelables et la contribution de l’hydraulique devraient permettre d’assurer une part non négligeable de notre production d’électricité. En étant très optimiste, on peut estimer que cette part pourrait être de l’ordre de 25 à 30 %.

Pour assurer les 70 % restants, l’alternative est simple : ou bien la France continue de recourir au nucléaire, comme elle le fait aujourd’hui ; ou bien elle décide d’abandonner le nucléaire, ce qui la conduira à recourir à du gaz acheté en quantités massives à l’étranger. Une telle décision serait, à notre avis, un défi au bon sens. Il serait absurde, en effet, d’appuyer l’essentiel de notre approvisionnement en électricité sur une matière première en voie d’épuisement, dont les prix seront de toute évidence orientés à la hausse et dont la disponibilité sera de moins en moins garantie. La France perdrait l’indépendance « électrique » que lui assure le nucléaire et deviendrait tributaire, pour son approvisionnement en gaz, de la Russie et des pays du Proche-Orient.

Elle devrait leur régler chaque année une facture « gazière » de plusieurs dizaines de milliards d’euros et se verrait privée des recettes que lui rapportent ses exportations « nucléaires ».
L’électricité nous coûterait plus cher. Enfin, après avoir réussi à mettre en place un parc électrique ne générant pratiquement aucune pollution et aucun gaz à effet de serre, la France en viendrait à lui substituer un parc émettant chaque année des millions de tonnes de ces gaz aggravant le réchauffement climatique !

Sortir du nucléaire constituerait pour la France un triple recul, stratégique, économique,
environnemental. Bien entendu, à l’avenir, on pourra réduire la contribution du nucléaire en fonction du développement des énergies renouvelables. Mais la perspective doit rester, à notre sens, celle d’un maintien de l’option nucléaire, avec les EPR, puis avec les réacteurs dits de génération IV, qui pourraient être opérationnels vers les années 2035-2040.

Société française d’énergie nucléaire (SFEN)

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