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  Document : Chapitre « Energie »


Rubrique : Les risques du scénario tendanciel
Parmi les 4 visions de référence1 les deux premières (A1 et A2) font référence à un très important secteur de production décentralisée, mais ne donnent guère de renseignements sur la structure de ce secteur : techniques de production et de stockage de l’électricité, facteurs environnementaux (y compris rejets de CO2), importance des échanges avec le secteur de production centralisée (importance des investissements de substitution). Dans ces conditions nous ne voyons pas comment nous référer à ces scénarios. Nous nous contenterons donc de nous référer aux scénarios B1 et B2.

Une progression des consommations au rythme actuel jusqu’en 2050, en gardant la répartition des sources d’énergie, conduirait à augmenter chacune d’elle de 80 % environ et donc d’autant les rejets de CO2.

Le scénario tendanciel (à rapprocher de la vision B2), s’il ne corrige pratiquement pas le poste consommation globale (peu d’économies d’énergie), répartit différemment les postes de production permettant une augmentation moindre des rejets. On obtiendrait en 2050 un doublement des besoins de production d’électricité soit 900 TWh (2 fois la production actuelle hors exportation) et une augmentation de l’utilisation des combustibles fossiles, essentiellement sous forme de gaz. Les rejets de CO2 augmentent de 50 %.

Une telle perspective pose deux problèmes : d’une part la dépendance vis-à-vis de ces combustibles fossiles tous importés (coûts incontrôlables, risques de pénurie) et d’autre part l’accroissement des rejets de gaz à effet de serre.

Les économies d’énergies dans tous les secteurs (habitat, industrie, transports, tertiaire) et le développement des sources d’énergies non émettrices de gaz à effet de serre permettraient de réduire les émissions de gaz carbonique. Si les énergies renouvelables doivent être développées, elles ne peuvent couvrir qu’une fraction des besoins, même en tenant compte d’une forte diminution de l’intensité énergétique. Les seules possibilités de production massive d’électricité avec une faible émission de gaz carbonique sont donc le nucléaire ou le charbon associé à la séparation et à la séquestration du CO2. Pour prometteuse qu’elle soit, et malgré la réalisation
d’expériences de taille significative, la validité de cette technique reste à prouver sur le long terme et sur le plan économique.

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