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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : Le dossier


Rubrique : EDF prépare l’avenir en cohérence avec la politique énergétique du pays
La politique énergétique de la France est définie par la loi1 qui en fixe les orientations.
Le texte dispose :

“L’État veille à conserver, dans la production électrique française, une part importante de la production d’origine nucléaire” … “La première [priorité] est de maintenir l’option nucléaire ouverte à l'horizon 2020 en disposant, vers 2015, d’un réacteur nucléaire de nouvelle génération opérationnel permettant d’opter pour le remplacement de l’actuelle génération.”

Une des caractéristiques majeures du parc électronucléaire actuel d’EDF est qu’il a, pour l’essentiel, été mis en service en seulement 10 ans, après le premier choc pétrolier de 1973. Ainsi, de 1980 à 1990, 46 des 58 unités de production nucléaire
actuelles ont été raccordées au réseau d’électricité.

Ces centrales ont été conçues pour une durée minimale de fonctionnement de 40 années.

Si chacune de ces centrales s’arrêtait de fonctionner à sa date anniversaire de 40 ans, le pays enregistrerait, en l’espace de 10 ans, une baisse des trois quarts de la capacité de production nucléaire actuelle. Il devrait faire face à une insuffisance de l’offre d’électricité. Le besoin de remplacement des centrales nucléaires existantes pourrait apparaître aux alentours de 2020, quand les premières unités de production nucléaire en service actuellement auront atteint 40 ans2, durée pour laquelle elles ont été conçues.

Par ailleurs, en partant d’un modèle industriel éprouvé, il faut environ 8 ans entre la décision de construire une unité de production nucléaire et le moment où elle commence à produire de l’électricité. La durée de construction est d’environ 5 ans auxquels s’ajoutent environ trois années de concertation préalable, d’études complémentaires (adaptation de site) et de procédures administratives avant de pouvoir commencer le chantier de construction.

EDF mène dès aujourd’hui des actions d’ingénierie et de maintenance pour assurer une durée de vie optimale de ses installations et poursuivre l’exploitation en toute sûreté, au-delà de 40 ans, des centrales qui seront reconnues aptes. Néanmoins, on ne peut pas exclure que certaines d’entre elles ne puissent pas dépasser significativement cette échéance. Pour se prémunir de ce risque, EDF cherche à être prêt à remplacer par de nouvelles centrales nucléaires tout ou partie de la puissance qui ferait défaut à l’horizon 2020- 2030. Cette garantie de savoir-faire serait apportée
par la construction, maintenant, du réacteur de Flamanville 3.

En effet, avec le projet Flamanville 3, EDF dispose d’un précurseur des futures unités qui pourraient renouveler les centrales nucléaires actuelles. Par ailleurs, ce réacteur contribuerait aux besoins en électricité lors de sa mise en exploitation en 2012.

La construction ou non d’une série, ainsi que le nombre d’unités seront des décisions à prendre vers 2015, pour pouvoir disposer des moyens de production opérationnels, à partir de 2020, en fonction des besoins en électricité et de la durée de vie effective des centrales actuelles. EDF actualisera sa stratégie industrielle dans le cadre défini par les pouvoirs publics au moment des choix.

EDF

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