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  Document : Chapitre « Energie »


Rubrique : La France et le choix électronucléaire
Pas de pétrole, pratiquement plus de gaz ni de charbon : pour pallier l’absence de matières premières énergétiques sur son territoire, la France était contrainte, à la veille du « choc pétrolier » de 1973, d’acheter à l’étranger près des deux tiers des combustibles nécessaires à la production de son électricité. C’est pour mettre fin à cette dépendance extérieure jugée intolérable que notre pays a décidé de recourir au nucléaire.

En une vingtaine d’années, la France s’est affranchie de la contrainte extérieure et est désormais capable de produire par ses propres moyens – nucléaires et hydrauliques – son électricité. Il s’agit là d’un changement majeur dans la situation du pays. Le choix du nucléaire, c’est d’abord, pour la France, le choix d’être un acteur indépendant et souverain dans ce domaine essentiel qu’est celui de l’approvisionnement en électricité.

Nous verrons par ailleurs, dans les différents chapitres de ce document, que le nucléaire nous permet de bénéficier d’une électricité bon marché et qu’il est un atout important en matière de développement économique et industriel, d’emploi, de préservation de l’environnement. Parallèlement aux économies d’énergie et au développement des énergies renouvelables, le nucléaire doit demeurer un des piliers essentiels de la politique énergétique de la France.

Le nucléaire contre l’effet de serre

L'aggravation de l'effet de serre est principalement due aux rejets de gaz carbonique entraînés par l'utilisation des combustibles fossiles : charbon, pétrole et gaz. 6,5 milliards de tonnes de carbone sont ainsi rejetées chaque année dans l’atmosphère. Pour contenir la menace du réchauffement climatique, il faudrait réduire les rejets de
moitié, soit “économiser” 3 milliards de tonnes. En se substituant aux combustibles fossiles dans la production de l’électricité, le nucléaire permet d'éviter le rejet annuel d'environ 600 millions de tonnes de carbone (statistique de l'AIEA), soit 10 % du total effectivement rejeté et 20 % du tonnage à “économiser”. C'est un outil précieux pour lutter contre l'aggravation de l'effet de serre, responsable du réchauffement climatique.

Société française d’énergie nucléaire (SFEN)

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