Vous êtes ici

Les questions et leurs réponses

Alliages & Territoires, porteur du projet, et la commission particulière du débat public s’engagent à répondre à toutes les questions portant respectivement sur le projet et sur le débat lui-même. Les questions et réponses sont publiques et ouvertes aux commentaires.

La commission veille à ce que les réponses apportées soient complètes et publiées dans les meilleurs délais.

Au sein de cet espace d'expression, le classement des questions est le suivant : apparaissent en premier les dernières questions posées ainsi que les plus récemment commentées.

Le débat étant désormais terminé, vous avez accès ci-dessous à l'ensemble des contributions qui sont parvenues à la commission particulière du débat public jusqu'au 13 juillet 2016.

Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération

Consultez notre charte

Question n°14
Ajouté par JEAN-PIERRE QUINET (LE BLANC-MESNIL), le 25/03/2016
[Origine : Site internet ]

Le site d'EuropaCity est situé entre deux aéroports au trafic extrêmement dense. Le Concorde s'est écrasé à quelques centaines de mètres de ce site et tous les deux ans a lieu le plus grand salon aéronautique international avec des présentations en vol spectaculaires.

Votre projet a-t-il pris en compte ces sujétions ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Le choix de l'implantation d'EuropaCity dans le Triangle de Gonesse, à proximité des aéroports de Paris-Charles de Gaulle et du Bourget, a en effet tenu compte de cet élément.

Rappelons en premier lieu que les 700 hectares sur lesquels s'étend le Triangle recouvrent deux zones : plus de 400 hectares de terres dont la vocation agricole sera préservée au nord, et 280 hectares que le schéma directeur de la Région Ile de France ouvre à l'urbanisation (dès 1994, décision réaffirmée en 2008 et en 2013) sous réserve de sa desserte par les transports collectifs. L'Etat et la Région ont fait le choix d'une urbanisation partielle de cet espace en le dédiant au développement économique, et en prévoyant que l'emprise urbanisée comprenne un quartier d'affaires de standard international (1,12 millions de m² de surfaces à construire : bureaux, activités technologiques, établissements d'enseignement et de formation, hôtels, équipements sportifs et culturels...) et le projet EuropaCity qui a vocation à implanter 760 000m² d'équipements sur une emprise de 80 hectares.

Ces orientations montrent que la puissance publique a jugé que l’aménagement prévu était compatible avec la présence des deux aéroports et les servitudes qui en découlent. En l’occurrence, il revient à la Direction générale de l’aviation civile de s’assurer de l’application des règles liées à la sécurité aérienne.

En second lieu, il convient de préciser que si l’aéroport Paris- Charles de Gaulle enregistre en moyenne 1 300 rotations d'avions quotidiennes et le Bourget 150, aucun avion au départ ou à l’arrivée de CDG ne survole le territoire qu'occuperait EuropaCity et seuls quelques avions du Bourget passent au-dessus de cet espace.

La convergence d'infrastructures aéroportuaires, routières et ferroviaires exceptionnelles, assortie de la réalisation prochaine de transports en commun qui amélioreront significativement la desserte a d'ailleurs joué un rôle déterminant dans le choix du maître d'ouvrage d'envisager la localisation d'EuropaCity dans le nord-est francilien et de contribuer ainsi à la dynamique de développement socio-économique.   

L’exemple de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, développé à la page 26 du dossier du maître d’ouvrage illustre d’une part la compatibilité, d’autre part les synergies possibles entre un aéroport et le développement économique dans sa proximité.

Question n°13
Ajouté par JVA2Roues (TOULOUSE), le 23/03/2016
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Vous dites "créateurs d'emplois et de retombés économiques pour le territoires", cela n'a d'intérêts qu'en vision globale. Si effectivement le site aura besoin de personnels, combien d'emplois en périphérie seront détruits ? Toutes les grandes surfaces créées ont détruit le tissus économique locale de commerces de proximité dans leur périmètre d'achalandise.

De même, "l'exemplarité du point de vue environnemental" ne devrait-elle pas signifier :

- préservation des terres agricoles à proximité des villes ?

- préserver les capacités de drainage des sols ?

- projet économe en énergies ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Compte tenu de l’ambition, de la taille, de la diversité de l’offre envisagée au sein d’EuropaCity, ce projet implique la création d’un nombre significatif d'emplois. La démarche du maître d’ouvrage en matière d'orientation, de formation et de recrutement vise à permettre aux habitants des communes et départements concernés (démographiquement dynamiques mais dont le taux de chômage est supérieur à celui du reste de l'Ile-de-France) d'en bénéficier autant que possible.

Les études menées indiquent que le projet mobiliserait environ 4 200 emplois par an en moyenne pendant toute la durée du chantier (40 métiers concernés, dont 85% dans le bâtiment) et entraînerait la création de 11 800 emplois directs, non délocalisables, à compter de l'ouverture en 2024 (80 métiers différents, dont 75% seraient de niveau BEP ou Bac.

Il convient de rappeler que le projet vise à concevoir et à mettre en place une offre nouvelle, et non à déplacer ou à concurrencer une offre préexistante. Au regard à la fois de la nature, de la diversité et de l’hybridation  des activités qui seraient proposées au sein d'EuropaCity (loisirs, commerces, culture, hôtels…), cette nouvelle destination n'aurait rien de comparable avec l’offre des acteurs de terrain, quelle que soit leur taille. 

Ainsi, près de la moitié des emplois créés seraient liés aux métiers du commerce (5 650 selon l'estimation des besoins liés à l'activité commerciale) : or, l'offre d'EuropaCity en la matière serait très différente de celle des commerces de proximité des communes voisines, mais aussi de celle des centres commerciaux traditionnels : EuropaCity proposerait des formats innovants qui ont pour objectif de répondre aux nouveaux modes de consommation à l'ère numérique, aux nouvelles envies des visiteurs, bien au-delà de l'acte d'achat de nécessité, aux nouvelles stratégies des enseignes et des marques qui recherchent une relation enrichie avec les visiteurs. La fréquence de visite individuelle est d'ailleurs estimée à une ou deux par an, à la différence de la fréquentation bimensuelle des centres commerciaux classiques. 

De même, EuropaCity n’affecterait que faiblement la fréquentation du commerce local. En effet, sur les 25 millions de visites attendues, effectuées par un public issu d’une zone située à moins de deux heures de trajet (Franciliens et excursionnistes), seules 11% seraient réalisées par des habitants résidant à proximité immédiate (à moins de 15 minutes).

Concernant les perspectives d’évolution du volume d’emploi sur le territoire du Grand Roissy, comme le démontre l’étude EPA Plaine de France-ECODEV (« Estimation quantitative et qualitative des nouveaux emplois sur le territoire du Grand Roissy », mai 2012), la dynamique créée par les 25 grands projets structurants, parmi lesquels figure EuropaCity, fait état d’un potentiel de création de 132 000 emplois directs à l’horizon 2025.

 

Par ailleurs, l'objectif d'exemplarité environnementale est au coeur du projet d'EuropaCity.

Rappelons tout d'abord que depuis 1994, le schéma directeur d'aménagement de la Région Ile-de-France classe le Triangle de Gonesse comme un territoire stratégique pour le développement économique de la Région : cette vocation a été réaffirmée dans le document approuvé en 2008, puis dans le SDRIF en vigueur à ce jour, approuvé par décret le 27 décembre 2013. Il prévoit que, sur les 700 hectares non urbanisés du Triangle de Gonesse, 400 hectares, d'un seul tenant, situés au nord, conserveraient durablement leur vocation agricole, valorisant ainsi la qualité paysagère du site. Le maintien de ce carré agricole limitera l'étalement urbain tout en renforçant la fonctionnalité des espaces agricoles. 

EuropaCity serait implanté sur 80 hectares au sein de la ZAC du Triangle de Gonesse qui correspond à l'urbanisation de 280 hectares et comprend un quartier d'affaires de standard international avec 1,12 millions de m² de surfaces à construire, et une continuité paysagère nord-sud inscrivant le projet dans une trame verte territoriale. La préservation d'une part très significative des terres agricoles est donc assurée, en cohérence avec le choix de la puissance publique - indépendamment d'EuropaCity et bien antérieurement à sa conception -  du développement économique d'un territoire jeune et dynamique, mais confronté à des difficultés sociales, et en attente de projets créateurs d'emplois durables.

En outre, la taille et la diversité de l’offre proposée par EuropaCity lui permettraient d'adopter une démarche innovante en créant un écosystème conçu pour gérer simultanément l'eau, l'énergie et les déchets au sein d'un quartier à l'échelle du piéton, auquel visiteurs et salariés accéderaient majoritairement par les transports en commun et des modes de transport doux, selon les études menées à ce jour. La sobriété énergétique a été intégrée dès la conception architecturale, en vue de réduire les besoins en chauffage, climatisation, éclairage.

Les objectifs environnementaux de la démarche de développement durable adoptée par EuropaCity se traduisent en quelques chiffres :

  • 100 % des besoins en eau non potable couverts par le recyclage des eaux de pluie ou usées,

  • 100 % des déchets organiques (et 75 % des déchets en général) valorisés en interne,

  • 100 % des besoins énergétiques couverts par une production sur site, avec un recours massif aux énergies renouvelables (énergie solaire photovoltaïque, géothermie, géothermie profonde, méthanisation et unités de co-génération : plusieurs scénarios sont à l'étude en collaboration avec les grands industriels français du secteur de l'énergie).

 

Question n°12
Ajouté par Jacques MéRY (Les Loges en Josas), le 22/03/2016
[Origine : E-mail ]

Il est étrange et inquiétant de voir encore fleurir de tels projets d’artificialisation des sols (qui satisfont bien sûr les intérêts particuliers des bureaux d’études en aménagement et urbanisme et des entreprises du BTP) quand on sait à quelle vitesse ce phénomène se propage irréversiblement aux horizons temporels intergénérationnels.

Seul le critère d’équité territoriale semblerait pouvoir ouvrer en faveur de ce projet au vu d’inégalités sociales franciliennes particulièrement visibles ici. Et encore, l’accès aux services ludiques (légitimant une telle artificialisation des sols ?) sera forcément payant, non ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

L'offre qui serait proposée au sein d'EuropaCity, multiforme, hybride, diversifiée, de haute qualité, a vocation à séduire tous les profils de visiteurs, quels que soient leur origine  géographique, leur âge, leurs profils socio-économiques. Il s'agit de concevoir une nouvelle destination, mixant culture, loisirs, commerces, hôtels, qui contribue à la démocratisation de l'accès à des expériences multiples et inédites, à des oeuvres et à des créateurs, en créant un "melting pot" social.

Il s'agirait bien d'un projet pour tous, incluant et non réservé à une typologie de publics, libre d'accès, largement ouvert à tous, notamment aux habitants, d'autant que le territoire est peu pourvu en équipements culturels et de loisirs : l'offre serait adaptée, elle serait payante ou gratuite en fonction des activités et des équipements, mais l'objectif consiste bien à les rendre toutes accessibles.

Rappelons que parmi les activités entièrement gratuites, figureraient le parc paysager de 10 hectares, les équipements sportifs situés en extérieur, les événements qui se dérouleraient en permanence dans les 100 000m² d'espaces à usage public (performances d'artistes, spectacle de rue, concerts, retransmission de grands événements sportifs, bals, pique-nique géants, accueil de manifestations locales, brocantes, marchés...).

S'agissant des activités et équipements dont l'accès serait payant, il convient de préciser en premier lieu que la grille de tarifs n'est pas figée. L'objectif consiste à faire en sorte que les tarifs pratiqués à EuropaCity soient comparables et cohérents avec ceux pratiqués dans des lieux similaires.

Enfin, le maître d'ouvrage est sensible aux demandes exprimées pour des tarifications préférentielles. C'est un sujet sur lequel il souhaite réfléchir (quels publics ? quelles modalités de mise en œuvre ?) au cours du débat public et ensuite.

A l'évidence, l'ancrage territorial d'EuropaCity, son appropriation par les populations proches conditionnent largement son succès, l'accès doit nécessairement leur être facilité.

 

Question n°11
Ajouté par Collectif Pour le Triangle de Gonesse ( Villiers le Bel ), le 21/03/2016
[Origine : Site internet ]

Quelle sera la consommation électrique du parc des neiges ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

 

Précisons en premier lieu que l'objectif d'exemplarité environnementale est au coeur du projet EuropaCity. La démarche de développement durable, qui vise à créer un écosystème urbain économe en ressources rares et favorable à l'amélioration de la biodiversité, peut être illustrée par quelques chiffres (cf p.59 du dossier du maître d’ouvrage) :

 

-100% des besoins en eau non potable seraient couverts par le recyclage des eaux de pluie, ou usées, 

 

-100% des déchets organiques (et 75% des déchets en général) seraient valorisés en interne,

 

-100% des besoins énergétiques seraient couverts par une production sur site, avec un recours massif aux énergies renouvelables (énergie solaire, géothermie, géothermie profonde, méthanisation : plusieurs scenarios sont à l'étude).

 

S'agissant du Parc des neiges, la consommation énergétique est estimée à 4 GWH/an, équivalent à celle de 200 habitants, du fait de la très haute performance de l'enveloppe extérieure et des équipements, et de la synergie énergétique qui serait mise en place avec le Parc aquatique.

 

 

Question n°10
Ajouté par Luc DUPONT (Saintines), le 21/03/2016
[Origine : Site internet ]

Peut-on savoir à quel prix est vendu à Immochan le foncier correspondant aux 80 hectares ? Selon mes approximations, et me basant sur les coûts du foncier constructible des communes alentour, la somme devrait avoisiner 160 millions d'euros. Je doute pourtant qu'un tel prix soit demandé ! Or, ce ne serait que justice. Qu'Immochan ne soit pas traité comme Monsieur Lambda qui souhaite se construire une maison serait totalement amoral... et la notion d' "intérêt public" totalement déplacée, car il s'agit d'une entreprise totalement spéculative, ce que n'est pas un habitat individuel. La gestion du foncier dans notre pays est très inéquitable et particulièrement opaque.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Rappelons tout d'abord que le Triangle de Gonesse est un espace de 700 hectares, aujourd'hui non urbanisé, situé entre les aéroports du Bourget et Roissy-Charles de Gaulle, dont la valorisation est essentielle pour le développement économique du nord-est francilien. Dès 1994, la puissance publique a fait le choix de l'urbanisation, confirmé par l'adoption des schémas directeurs de la région Ile de France adoptés en 2008 puis en 2013.

Ce dernier document prévoit l'urbanisation de 280 hectares au sud du Triangle (au sein desquels s'inscrirait le projet EuropaCity), sous réserve de sa desserte par les transports collectifs, le maintien de 400 hectares de terres agricoles d'un seul tenant au nord, et l'aménagement d'une voie dédiée à un transport en commun en site propre sur le boulevard intercommunal du Parisis.

L'EPA Plaine de France, établissement public d'aménagement sous la tutelle de l'Etat, est en charge de l'aménagement du Triangle de Gonesse.

En 2015 a été signé un protocole d'accord prévoyant la cession de gré à gré (formule de cession d'une emprise par un aménageur public prévue par le Code de l'urbanisme) par l’EPA à Alliages et Territoires des 80 hectares ayant vocation à accueillir cette nouvelle destination de loisirs et de tourisme.

Cet accord pose plusieurs exigences fortes que le maître d'ouvrage se doit de respecter, sous la surveillance de la puissance publique : la complémentarité des éléments de programme proposés doit être mise en œuvre dans toutes ses composantes, l'ambition architecturale et environnementale doit répondre à de hauts standards de qualité, de même que la programmation culturelle, qui doit prévoir la  présence d'un établissement public culturel français ou européen responsable de l'un des six équipements culturels.

Le prix qui serait acquitté par Alliages et Territoires pour acquérir auprès de l'EPA les 80 hectares d'emprise au sol correspond à des droits à construire qui lui imposent de participer au financement des équipements publics de la ZAC, parmi lesquels figurent la future station de la ligne 17 du Grand Paris Express et la reconfiguration de l'échangeur A1/A3/RD 370.

Si ce montant ne peut être dévoilé par Alliages et Territoires, sachez toutefois qu'il est supérieur à l'estimation à laquelle vous vous êtes livré.

Question n°9
Ajouté par Citoyenne95 (DEUIL LA BARRE), le 20/03/2016
[Origine : Site internet ]

EuropaCity un projet sur 80 ha. Pourquoi 80 ha ?

31 millions de visiteurs par an.
Présence moyenne par jour sur EuropaCity 84.931 visiteurs (31 millions / 365 j)
Combien de personnes en poste par jour ?

EuroDisney complexe de 2230 ha : 14,1 millions de visiteurs/an (2014) dont 51% de Français et 49% de touristes. 15000 emplois sur site. 5800 chambres d'hôtels (2011).
EuroCity complexe de 80 ha : 31 millions de visiteurs / an en ?? 11800 emplois sur site ?? 2700 chambres ?? (date ?). 6 millions de visiteurs / an soit environ 80% de Français et 20% de touristes. N'y a-t-il pas quelque chose qui cloche ?

Qui assurera la sécurité sur place ?
Nos villes n'ont pas de quoi se payer un commissariat de police. Europacity aura-t-il sa propre police privée ?.... et sa caserne de pompier ?

En cas de besoins médicaux : aurez-vous des pharmacies, 1 hôpital ?

Combien de places de parking ? Seront-elles payantes ? Combien de vélos en libre service ?

Quelles seront la hauteur et profondeur des bâtiments ?

Combien d'hôtels ? Standing des hôtels ? Y aura-t-il des Spa ?

Combien de restaurants ? Y aura-t-il une station d'épuration ?
Aurez-vous un centre de méthanisation ?

Coût du projet 3,1 milliards d'euros. Wanda group financerait 3 milliards et ImmoAuchan n'investira que 0,1 milliard d'euros ?
(cf. http://variety.com/2016/film/news/wanda-group-confirms-investment-in-par...)

A combien est estimé le prix pour la collectivité (quelque soit le montage mais qui se transformera in fine par un financement par nos impôts) pour que ce projet existe (Station de métro + route, sécurité + service sanitaire + subventions + ...) ?

Ouverture d'Europacity en 2020 ou 2024 ?
(cf. http://www.groupe-auchan.com/fileadmin/documents/2014/Dossier_Presse-MAP...)

« 7 hectares de ferme urbaine ». Ce sera une ferme urbaine comme à Doua ? (http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Environnement/Agricult...)

Parmi les commerces, combien y aura-t-il de magasins : Decathlon, Kiabi, Auchan (et ses dérivés), Leroy Merlin, Boulanger Flunch, Pizza Paï ?

Merci par avance pour vos réponses

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Pourquoi 80 ha ?

Inscrit dans le projet de ZAC du Triangle de Gonesse qui compte 700 hectares, dont 280 ouverts à l'urbanisation, EuropaCity s'implanterait en effet sur une emprise de 80 hectares. Le projet consiste en un équipement métropolitain, de financement privé, regroupant un alliage inédit d'offres et de fonctions, d'équipements de loisirs, culturels, de commerces et d'hôtels, dont la dimension, la diversité et la place donnée à la création, à l'innovation et à l'expérience marqueraient l'ambition.

Le concept du projet est fondé sur un alliage inédit en France d'offres et de fonctions diversifiées et complémentaires. En outre, chaque espace se caractériserait par des surfaces significatives, rendant l'ensemble suffisamment attractif pour devenir une nouvelle destination touristique: un parc paysager de 10 hectares, une ferme urbaine de 7 hectares, 100 000m² d'espaces publics, 150 000m² dédiés aux loisirs, 50 000 à la culture, 230 000 m² au commerce, 20 000 m² de restaurants, 2 700 chambres d'hôtels...

 

Combien de personnes en poste par jour ?

Pour un projet qui aurait vocation à ouvrir au public en 2024, il est d’ores et déjà possible d’indiquer que la répartition des visiteurs, telle qu'estimée par les études menées, prévoit une fréquentation annuelle de 31 millions de visiteurs dont 25 millions de Franciliens et d'excursionnistes, résidant à moins de deux heures d'EuropaCity (les habitants de cette "zone d'attractivité" sont au nombre de 18 millions), et 6 millions de touristes français (environ 45%), européens (22%) et internationaux 21%) auxquels s'ajouteraient 11% de touristes d'affaires.

A titre de comparaison, l'ensemble Haussmann-Opéra totalise 120 millions de visiteurs par an,, et Val d'Europe (Disneyland Paris, Vallée Village, centre commercial Val d'Europe) attire plus de 40 millions de visiteurs.

 

Qui assurera la sécurité sur place ?

La question de la sécurité du site est évidemment prise très au sérieux et fait l'objet de réflexions approfondies depuis la phase de conception du projet, en liaison étroite avec les référents sûreté du secteur. La gendarmerie et la police nationale sont associées aux travaux préalables qui permettraient la mise en place d'une sécurisation efficace de l'intérieur des emprises d'EuropaCity et de ses abords.

Un référent sûreté interne serait nommé en amont de l'ouverture et serait chargé de la coordination des dispositifs mis en oeuvre dans les différents équipements, et des relations avec les partenaires extérieurs. La conception architecturale intégrerait également cette préoccupation puisque les équipements ayant vocation à une ouverture tardive (hôtels, restaurants, lieux de spectacle...) disposeraient d'un accès autonome sur l'extérieur afin de limiter l'ouverture du site tard dans la nuit.

 

En cas de besoins médicaux : aurez-vous des pharmacies ? Un hôpital ?

 Il n'est pas aujourd'hui prévu d'inscrire au programme d'EuropaCity  des équipements publics, du type hôpital ou infirmerie, mais un service de secours d'urgence sera mis en place au sein d'un PC de sécurité opérationnel pour l'ensemble du site, en coordination avec les mesures prises par chaque opérateur, conformément à la réglementation en vigueur, et en liaison avec les dispositifs extérieurs de droit commun (SAMU, pompiers, hôpitaux proches...).

 

Combien de places de parking ? Seront-elles payantes ? Combien de vélos en libre service ?

L'accessibilité en transports en commun, dont l'offre sera renforcée à l'horizon 2024 (ligne 17 du Grand Paris Express, bus à haut niveau de service, Barreau de Gonesse reliant les lignes B et D du RER...) sera encouragée et près de 50% des visiteurs et des salariés devraient les emprunter.

Le maître d'ouvrage attend du débat public des propositions pour faciliter les transports en commun et les modes doux.

D'ores et déjà, il a travaillé sur plusieurs pistes, que le débat public pourrait contribuer à détailler : parmi celles-ci figure le covoiturage qui serait encouragé, notamment par la mise en place d'outils de gestion partagés.

De ce fait, l'offre de stationnement au sein d'EuropaCity existerait mais serait limitée afin d'encourager le report sur les autres modes de transport : il est envisagé de créer 9 000 places de stationnement, intégrées à la structure des bâtiments (en sous-sol et dans les bâtiments), réparties sur l'ensemble du site, là où, selon les ratios en vigueur, il en faudrait plus de 22 000.

EuropaCity est conçu pour être un quartier sans voiture : les rues, les passages, les places favoriseraient les modes doux (navettes, tramway, travelator, vélos...). A horizon 2024, il est envisageable qu’un partenariat serait noué avec un fournisseur de vélos qui apprécierait les besoins liés à la fréquentation du site et définirait le nombre de vélos disponibles.  D’emblée, le maître d’ouvrage prend en compte la circulation des vélos dès la conception architecturale d’EuropaCity et de ses abords.

On peut préciser que la  rue piétonne circulaire serait d'une longueur équivalente aux Champs Elysées, la distance du sud au nord du site représenterait 800 mètres, et à partir de la place centrale qui desservirait l'ensemble des zones du site, le rayon n'excéderait jamais 500 mètres.

 

Quelles seront la hauteur et la profondeur des bâtiments ?

S'agissant de la configuration des bâtiments, il est prévu qu'EuropaCity se développe sur plusieurs niveaux, comme le prévoit le projet architectural conçu par Bjarke Ingels, qui fait cohabiter ville dense et paysage ouvert. La hauteur et la profondeur des bâtiments varieraient le long du périmètre en fonction des programmes intérieurs, en respectant la réglementation applicable et les restrictions de hauteur locales dues au voisinage des aéroports, formant ainsi un paysage de vallées et de crêtes. Les négociations avec les futurs opérateurs porteraient en partie sur l'ambition architecturale de l'ensemble, tout en permettant à d'autres équipes d'architectes de concevoir des bâtiments emblématiques et spectaculaires.

 

Combien d'hôtels ? Standing des hôtels ? Y aura-t-il des spa ?

Il est prévu qu'une dizaine d'hôtels soient ouverts, exploités par des opérateurs spécialisés, et couvrant une large gamme, depuis les auberges de jeunesse jusqu'aux hôtels haut de gamme, en passant par les hôtels intégrés aux équipements de loisir et les hôtels économiques et familiaux. Les 2 700 chambres prévues sur le site, se répartiraient en : 50% gamme économique, 25% moyenne gamme, 25% haut de gamme, et proposeraient tous une offre adaptée aux standards internationaux en matière de langues parlées, de qualité de service et d'accueil, de restauration, d'animation.

Des spa pourraient être intégrés à l'offre hôtelière ; cependant, le projet n'en est pas à ce niveau de définition, au stade du débat public.

 

Combien de restaurants ?

L'offre de restauration à EuropaCity s'articulerait autour de deux axes : la mise en valeur des savoir-faire, des patrimoines culinaires, des terroirs d'une part ; et la découverte de techniques culinaires innovantes, la valorisation de la création d'autre part. Les restaurants répondraient ainsi à tous les goûts et à tous les budgets : spécialités régionales, vente à emporter, autour de cuisines de marchés ou de rue, restaurants végétariens, restaurants gastronomiques, cuisines du monde etc... Des concepts fréquemment renouvelés seraient proposés, du restaurant nomade ou événementiel au restaurant travaillant les produits de la ferme urbaine. 

Le nombre de restaurants n'est pas défini à ce stade.

 

Aurez-vous un centre de méthanisation ?

Le projet vise un taux de 75% de déchets valorisés sur place (et 100% pour les déchets organiques) afin d'optimiser leur réutilisation et réduire leur transport.

A cette fin, des plates-formes de tri sélectif et de compostage des déchets organiques, couplées à des unités de méthanisation, sont à l'étude. La présence de ces installations permettrait de réduire la production de déchets du site et d'améliorer la qualité du tri. Le digestat pourrait être utilisé comme engrais au sein de la ferme urbaine.

 

 

Coût du projet 3,1 milliards d'euros. Wanda Group financerait 3 milliards et Immochan n'investira que 0,1 milliard d'euros ?

Le coût global de l'investissement s'élève en effet à 3,1Mds d'euros dont 2,6Mds seraient portés par le maître d'ouvrage et 500M€ par les opérateurs exploitants qui prendraient en charge les aménagements intérieurs. Le groupe Wanda, dont l'envergure et l'ambition mondiale se déploient notamment dans le champ des loisirs, du tourisme et du sport, est rentré aux côtés d'Auchan dans la société du projet qui développe EuropaCity.

D'autres investisseurs auront vocation à entrer dans le projet dans l'objectif de rassembler les meilleurs partenaires pour être à la hauteur de l'ambition qui le sous-tend.

 

A combien est estimé le prix pour la collectivité pour que le projet existe ?

Le projet relève d'un financement exclusivement privé. Le montant de l'investissement intègre le coût des travaux ainsi que l'acquisition du foncier à l'aménageur public et les frais financiers. Le prix payé par le maître d'ouvrage couvrirait l'achat des terrains aménagés ainsi qu'une participation aux équipements publics de la ZAC, dont la future station du Grand Paris Express (ligne 17) et la reconfiguration de l'échangeur A1/A3/RD 370.

 

Ouverture d'EuropaCity en 2020 ou 2024 ?

L'ouverture d'EuropaCity interviendrait en 2024, concomitamment à la mise en service de la ligne 17 du Grand Paris Express.

 

« 7 hectares de ferme urbaine »

Située en pleine terre et pour partie sur les toits d'EuropaCity, la ferme urbaine de 7 hectares aurait vocation à devenir un lieu de production maraîchère et fruitière, sous serre ou en plein air, à destination des restaurants du site.  Composée notamment d’espaces ouverts au pâturage, elle accompagnerait  l'amélioration de la biodiversité. Le projet prévoit aussi la mise en place d'activités pédagogiques (visites, ateliers) à destination du public, et en particulier des familles et des scolaires. Afin de favoriser les circuits courts  (entendus comme privilégiant la proximité physique du lieu de production et du lieu de consommation,  et réduisant, voire supprimant, les intermédiaires) au-delà des produits issus de la ferme d'EuropaCity, le développement d'un réseau avec des producteurs locaux serait privilégié.

 

Parmi les commerces, combien y aura-t-il de magasins Décathlon, Kiabi, Auchan (et ses dérivés), Leroy-Merlin, Boulanger, Flunch, Pizza Paï ?

La commercialisation des espaces débuterait 24 à 18 mois avant l'ouverture, soit à compter de 2022 ou 2023. Le modèle économique du projet dans son ensemble ne serait pas viable si les enseignes choisies ne proposaient pas une offre conforme à l'ambition portée par EuropaCity, qui vise à se distinguer nettement de l'offre commerciale classique pour proposer des formats innovants, une offre  répondant aux nouveaux modes de consommation, aux nouvelles envies des visiteurs, aux nouvelles stratégies des enseignes et des marques à l'ère digitale.

Aussi, les enseignes qui s'implanteraient répondraient au cahier des charges défini par le maître d'ouvrage, qui exigerait d'elles une offre unique, qu'on ne trouverait nulle part ailleurs, caractérisée par l'un au moins des éléments suivants :

-une architecture spectaculaire,

-une mise en scène et une qualité particulière de service et de relation au client,

-des collections exclusives, créées et commercialisées exclusivement pour EuropaCity.

Question n°8
Ajouté par Pierre SASSIER (Montmorency), le 20/03/2016
[Origine : Site internet ]

Plusieurs questions auxquelles nous demandons aux concepteurs de répondre de façon argumentée :
- On n'engage pas un projet avec un tel impact sur l'environnement et le mode de vie des riverains sans s'être au préalable assuré de sa viabilité à long terme. La probabilité que ce colosse aux pieds d'argile ne fasse un gros flop, comme dans les années 90 Mirapolis a-t-elle été sérieusement évaluée ?
- A-t-on fait une étude sérieuse de la demande pour savoir s'il y a réellement besoin d'un nouveau centre, alors qu'il existe une hyperinflation de ces centres en région parisienne ?
- Le Comité soit disant "scientifique", présidé par un membre de la famille Mulliez, offre-t-il toutes les garanties d'indépendance par rapport à Immochan, concepteur du projet ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

1/ Groupe Auchan, entreprise familiale française fondée en 1961, implantée dans quinze pays, forte de 330 700 collaborateurs et d'un chiffre d'affaires de 63 milliards d'euros (2014), s'inscrit résolument, depuis sa création, dans une démarche d'innovation et d'anticipation de l'évolution des modes de vie et de consommation du grand public, en s'attachant à proposer des produits et des services adaptés à ses besoins et à ses envies.

La démarche entrepreneuriale à l'origine du projet EuropaCity, nouvelle destination dotée de programmes de loisirs, d'équipements culturels, de commerces et d'hôtels, vise à répondre aux deux évolutions majeures des premières décennies du 21e siècle : l'amplification de la demande de loisirs, corollaire de l'importance quantitative et qualitative du temps libre, et la transformation des modes de vie par la révolution numérique, qui bouleverse les comportements d'achat et induit une exigence d'immédiateté, de transversalité, de partage, de personnalisation, de collaboration, d'expériences, à transposer de l'univers virtuel dans le monde physique.

Auchan porte ce projet depuis l'origine à travers les études menées et la création d'une équipe dédiée rassemblée dans la société Alliages et Territoires, maître d'ouvrage.  Celui-ci vient de rallier au financement global du projet un partenaire investisseur chinois, le groupe Wanda, d'envergure mondiale dans le loisir, le tourisme, le cinéma et le sport. Les sommes engagées par le groupe jusqu'à présent et l'assise financière des investisseurs témoignent de leur détermination -sous réserve des conclusions du débat public- de mener le projet.

La prise de risque a été soigneusement évaluée : le dimensionnement d'EuropaCity, la diversité de son offre, la richesse de sa programmation, l'hybridation d'activités jamais encore réunies en un seul et même lieu en France, l'adaptabilité et la capacité d'évolution de l'offre, permettraient à la fois d'atteindre une taille critique et de répartir le risque de telle sorte de garantir la soutenabilité du modèle économique sur le long terme.

2/ En réponse à votre question sur l’hyperinflation des surfaces commerciales en région parisienne, il convient de préciser qu’il ne s'agit justement pas d'un nouveau centre commercial qui viendrait s'ajouter aux équipements préexistants. A l'ère du numérique, le commerce se réinvente radicalement et inclut une dimension de loisir, de plaisir, d'expérience et de "co-création". Aussi, en accompagnant le développement urbain, économique et social du nord-est francilien, territoire dynamique, densément peuplé, en attente de projets porteurs, et en contribuant au rayonnement touristique national et régional, EuropaCity propose un concept qui se distingue du centre commercial tiré par une "locomotive" alimentaire. La fréquence de visite à EuropaCity serait plus faible, mais la diversité de l'offre globale, les concepts innovants portés par les marques et enseignes commerciales, l'accessibilité directe par les transports en commun donneraient lieu à une attractivité s'exerçant sur une zone élargie (25 millions de Franciliens, dont seuls 11% résideraient à moins de quinze minutes, 6 millions de touristes français et internationaux).

3/ S’agissant de l’indépendance des experts membres du Comité scientifique, rappelons que la nature innovante du projet, son calendrier de long terme, exigent des processus d'élaboration nouveaux et une démarche d'anticipation à l'horizon de dix ou quinze ans. Dans cette perspective, depuis 2012, Alliages et Territoires a voulu créer un espace de débat prospectif réunissant des experts français et étrangers (praticiens, chercheurs, enseignants...) issus de multiples domaines : culture, urbanisme, architecture, sociologie, développement durable, tourisme, nouvelles technologies...

Chargés de proposer, de débattre, d'émettre avis et recommandations sur les orientations stratégiques d'EuropaCity durant la phase d'élaboration, ces experts ont travaillé dans le cadre de groupes de travail thématiques (ID Factory) et d'un comité d'orientation scientifique pour apporter une plus-value au projet. Leur indépendance constitue la condition sine qua non du bon déroulement de ces instances, et de leur utilité même. Le maître d'ouvrage s'en est nourri et a construit et fait évoluer le projet à la lumière de ces apports extérieurs, consultés mais non parties prenantes.

 

Question n°7
Ajouté par Ignacio DEL CAMPO (Pontoise), le 18/03/2016
[Origine : Réunion publique ]

Le maître d'ouvrage s'est-il bien informé auprès de la Commission Départementale d'Aménagement Commercial (CDAC) que l'autorisation d'exploiter la surface commerciale d'EuropaCity lui sera accordée en préalable au dépôt du permis de construire ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

La loi du 18 juin 2014 a effectivement instauré une procédure administrative unique conjuguant autorisation commerciale et permis de construire. Ainsi, désormais, lorsque l'implantation d'un magasin ou d'un ensemble commercial nécessite un permis de construire, ce dernier tient lieu d'autorisation commerciale dès lors que la demande a fait l'objet d'un avis favorable de la commission départementale d'aménagement commercial, en application l'article L. 425-4 du code de l'urbanisme.

Question n°6
Ajouté par Vincent TROTIGNON (Paris), le 18/03/2016
[Origine : Réunion publique ]

Bonjour,
On a vu dans votre présentation du projet qu'EuropaCity est fondé sur une stratégie commerciale et urbaine basée sur l'évolution actuelle des modes de vie et de consommation en occident, et donc, pas seulement en France.
De ce constat découle la question suivante : EuropaCity, bien que présenté comme un projet ancré localement, de par la posture internationale d'Immochan, ne représente-t-il pas plutôt le premier essai d'un concept reproductible ailleurs par Auchan qui présenterait ses capacités ? Ce projet plutôt qu'un projet en synergie avec le territoire n'est-il pas la démonstration d'un produit exportable contre le territoire ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

EuropaCity s'inscrit, comme vous le soulignez à juste titre, à la convergence de deux réflexions : celle qui tient compte de l'évolution des modes de vie au 21ème siècle (augmentation du temps libre, quête d’expériences, révolution numérique qui transforme radicalement les comportements de consommation et d'échange) et une dynamique territoriale spécifique. Des hypothèses d'implantation européennes puis françaises ont successivement été étudiées. Il en est ressorti :

- d'une part, que l'Ile-de-France, grande métropole de 12 millions d'habitants et première destination touristique mondiale, bien desservie et jouissant déjà d'une attractivité formidable, s'imposait comme l'aire géographique idéale, d'autant plus que l'ambition publique du Grand Paris, projet global (économique, urbanistique, artistique, technologique...) vise à renforcer la compétitivité de la région capitale vis à vis des autres "villes-monde" tout en améliorant le cadre de vie des Franciliens,

- d'autre part, que le nord-est francilien et plus particulièrement le Triangle de Gonesse, situé en zone urbaine dense, au coeur d'infrastructures aéroportuaires, routières et ferroviaires exceptionnelles (que l'aménagement d'un réseau de transports en commun performants viendra encore renforcer) offrait des conditions particulièrement adaptées à l'accueil d'un équipement pivot au rayonnement métropolitain et international, au sein d'un nouveau quartier d'affaires confortant les potentialités économiques du Grand Roissy. EuropaCity, en apportant une dimension de loisirs de culture, de commerces et d'hôtels inédite par sa richesse, sa diversité, son caractère innovant et créatif, en serait complémentaire, partie prenante d'un projet urbain ouvert  et libre d'accès.

En outre, compte tenu des caractéristiques démographiques, sociales et économiques du site, il n'est pas indifférent d'ajouter qu'EuropaCity aurait un effet levier significatif sur l'emploi et sur la dynamique de développement.

L'adéquation entre ce projet qui vise à créer une nouvelle destination vouée au temps libre, populaire et touristique, exceptionnelle par la diversité des expériences proposées et l'hybridation de ses offres, et un territoire jeune, encore insuffisamment desservi, en attente de création d'activités et d'emplois, désireux de se forger une nouvelle image, attractive et positive, paraît donc idéale.

EuropaCity aurait vocation à s'implanter "ici et maintenant" (à horizon 2024) sans que se pose pour le maître d'ouvrage la question de la reproductibilité d'un concept aussi hardi et innovant, à l'échelle nationale ou mondiale.

Pages