Réunions

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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Le développement économique

Question n°4 de : HUCHER Jean-Yves-  27500 SAINT GERMAIN VILLAGE - le 01/10/2009
Le développement du port du Havre va-t-il toucher les entreprises des alentours comme Eramet, Renault, Total...?
Ces entreprises vont-elles disparaître au profit de l'extension du port ?
Combien d'emplois vont être créés ?
Quel impact sur la vallée de la Seine, sur des villages comme Aizier, Vieux-Pont...?

Réponse le  26/10/2009


L’encouragement, l’accueil et le maintien des activités sur la zone portuaire sont des missions essentielles du Grand Port Maritime du Havre. L'extension des infrastructures portuaires envisagées à l'occasion du projet n'aurait pas pour effet de faire disparaître les entreprises déjà présentes sur le port. Bien au contraire, les effets du projet (fluidité accrue des circulations, développement des activités économiques) devraient non seulement consolider leur actuelle activité mais aussi leur donner de meilleures opportunités de développement à l'avenir.


Pour ce qui est de la création d'emplois, la future zone d'activités est susceptible de générer la création de 2 à 10 emplois à l'hectare, sur la durée.


Les effets physiques du projet se limiteront quant à eux à la zone portuaire du Havre, et plus particulièrement à la partie Est de la plaine alluviale ; ils ne concernent pas les villages comme Aizier et Vieux-Pont..


Question n°11 de : GRISONI Julien-  76290 MONTIVILLIERS - le 01/10/2009
Ayant suivi une formation dans les transports internationaux auprès de l'ITIP et étant actuellement sans emploi, je souhaiterais savoir quelles perspectives seront à attendre de l'extension du GPMH au niveau professionnel ?

Réponse le  26/10/2009


La réalisation du projet mobilisera des compétences et des emplois dans le secteur des travaux publics. La future zone d'activités, dont le remplissage s'étalera sur de nombreuses années, permettra la création d'emplois (de 2 à 10 emplois à l'hectare) dont la nature n'est pas aujourd'hui précisément connue, les activités industrialo portuaires étant extrêmement variées.


Question n°12 de : VERRECCHIA Gérard-  76610 LE HAVRE - le 01/10/2009
Est-ce qu'il y aura des emplois pour les seniors ou les micro-entrepreneurs ?

Réponse le  26/10/2009


Les missions du Grand Port Maritime du Havre consistent à assurer au mieux la gestion notamment économique de la zone portuaire. Il s’agit souvent de faire en sorte que les conditions d’accueil des activités soient les meilleures possibles, afin de générer le maximum de gains pour la collectivité. Dans le cadre de ce projet, l’estimation du nombre d’emplois générés dans la future zone d’activité peut être évaluée dans une fourchette de 2 à 10 emplois à l’hectare. Ce n'est pas le Grand Port Maritime du Havre qui créerait des emplois sur la future zone d'activités, mais les entreprises qui s'y implanteront. La nature des emplois créés n'est pas aujourd'hui précisément connue, les activités industrialo portuaires étant extrêmement variées. Cependant, il n’y a pas de raison que les seniors ne puissent pas avoir accès à ces emplois. Le GPMH espère que les micro entrepreneurs, qui créent eux mêmes leurs emplois, pourront trouver des débouchés grâce au projet, dans la mesure où leur activité sera en relation avec l’activité industrialo-portuaire, comme d’autres catégories professionnelles.


Question n°20 de : LEBIGRE Stéphane-  76700 GAINNEVILLE - le 01/10/2009
Quelles seront les retombées en termes d'emplois pour Le Havre et les alentours ?

Réponse le  26/10/2009


A ce stade du dossier, la nature des travaux et leur importance ne sont pas connues, de même que l’étendue des zones à aménager, ainsi que la répartition entre ces différentes activités. L’estimation du nombre d’emplois générés dans la future zone d’activité peut toutefois être évaluée dans une fourchette de 2 à 10 emplois à l’hectare.


En phase travaux, ce sont de 200 à 400 personnes qui seront employées au plus fort du chantier.


Question n°30 de : TOUZAN Michel-  76700 GONFREVILLE L'ORCHER - le 01/10/2009
Quelles seront les conséquences pour les éventuels futurs emplois si des travaux sont réalisés (ex: transports, environnement, sécurité...) ?

Réponse le  26/10/2009


A ce stade du dossier, la nature des travaux et leur importance ne sont pas connues, de même que l’étendue des zones à aménager, ainsi que la répartition entre ces différentes activités. On peut considérer cependant qu’en phase travaux, ce sont de 200 à 400 personnes qui seront employés au plus fort du chantier.


Un des objectifs du projet d’extension des infrastructures portuaires est aussi de permettre l’implantation de nouvelles activités, susceptibles de générer de l’activité et des emplois. L’estimation du nombre d’emplois générés dans la future zone d’activité peut toutefois être évaluée dans une fourchette de 2 à 10 emplois à l’hectare.


Question n°31 de : MARTIN Janine-  27210 BERVILLE SUR MER - le 01/10/2009
Quelles sont les industries autorisées à s'installer au droit de Berville-su-Mer autour du nouveau canal ?

Réponse le  26/10/2009


Les activités attendues dans la zone d'activités envisagée, située selon la DTA au nord du prolongement du Grand Canal du Havre, seraient des activités industrialo-portuaires, telles que :



- de 



- du


 



la logistique (entrepôts et surfaces de stockage) pour contribuer à répondre aux besoins que la croissance prévue du trafic conteneurisé va générer, sachant qu’environ 10% des conteneurs traités font l’objet localement d’un traitement logistique (et donc de valeur ajoutée) ; stockage des conteneurs vides. En effet, les échanges commerciaux étant déséquilibrés entre l’Asie et l’Europe, les ports européens doivent stocker des conteneurs vides afin d’organiser leur retour vers l’Asie. Ce stockage représente aujourd’hui environ 50 hectares sur le port du Havre et nécessitera une centaine d’hectares supplémentaires d’ici 2030 ;

-



-



des activités dites "mixtes" (petite industrie et activités liées à la logistique) ; si nécessaire, d'autres types d'activités industrialo portuaires.

Question n°49 de : NOEL Gilbert-  76600 LE HAVRE - le 12/10/2009
Actuellement beaucoup de batiments anciens obsolètes, désaffectés ou non, pourraient être détruits et libérer ainsi de l'espace précieux :
- quels les projets en ce sens ?
- Les riverains de certains quais ont-ils été ou seraient-ils consultés si de tels projets existent ou existaient ?

Réponse le  30/10/2009


Cette question est importante en vue d’une gestion optimale des espaces de la zone portuaire, dont le Grand Port Maritime assure la gestion. Le Grand Port Maritime du Havre a pour politique de démolir les bâtiments lui appartenant dès lors qu'ils sont inadaptés à toute activité économique ou qu'ils présentent des risques en matière de sécurité (exemple : ex-hangars 18 près de la gare maritime). Les autres bâtiments obsolètes ne sont démolis que dans le cadre de projets structurés, étant entendu que sur certains sites les réflexions prospectives peuvent prendre plusieurs années. Ces projets sont toujours accompagnés de concertation en temps opportun avec les parties intéressées.


Question n°80 de : LOUBEAU YVES-  76610 LE HAVRE - le 20/10/2009
A cours et/ou à long terme, , ça rapportera quoi sur le développement du travail pour Le Havre et la région?

Réponse le  04/12/2009

A ce stade du dossier, la nature des travaux et leur importance ne sont pas connues, de même que l’étendue des zones à aménager, ainsi que la répartition entre les différentes activités susceptibles de s’implanter. On peut considérer cependant, si le projet se réalise, qu’en phase travaux, ce sont de 200 à 400 personnes qui seraient employées au plus fort du chantier.


Un des objectifs du projet d’extension des infrastructures portuaires est aussi de permettre l’implantation de nouvelles activités, susceptibles de générer de l’activité et des emplois. L’estimation du nombre d’emplois générés dans la future zone d’activité peut toutefois être évaluée dans une fourchette de 2 à 10 emplois à l’hectare.

Question n°102 de : Marguerin Jean-Louis-  76620 le Havre - le 26/10/2009
bonjour,
Ce jour ,l'effet de la crise commence à se ressentir sur le traffic des containers du port du Havre
Ne risque -t-on pas un fiasco,à l'instar de celui du port d'Antifer,à la veille d'un des chocs pétroliers?

Réponse le  14/12/2009

Cette question a été évoquée lors de la séance du 8 octobre :


 


Il est de la responsabilité de la direction du port de se préparer au futur. Le prolongement du Grand Canal du Havre répond à un objectif d’amélioration de la part des modes massifiés dans l’acheminement terrestre des marchandises, et ce, qu’il y ait un  peu, beaucoup, voire (ce que le GPMH ne souhaite pas) pas du tout de croissance.


Crise ou pas, le débat public en cours sur ce projet trouve toute son utilité dans la délicate question du report modal. Et c’est justement parce qu’il y a une crise qu’il faut se préparer à sortir dans les meilleurs conditions et éviter de prendre de nouveaux retards par rapport aux autres ports.

Question n°109 de : BAUVIN JEAN PIERRE-  76290 MONTIVILLIERS - le 29/10/2009
Quelle est la typologie des entreprises susceptibles de s'installer sur les zones "récupérées" pour l'industrialo portuaire et quel potentiel d'emploi pour le port en découle-t-il?

Réponse le  25/11/2009


Les activités attendues dans la zone d'activités envisagée, située selon la DTA au nord du prolongement du Grand Canal du Havre, seraient des activités industrialo-portuaires, telles que :



- de la logistique (entrepôts et surfaces de stockage) pour contribuer à répondre aux besoins que la croissance prévue du trafic conteneurisé va générer, sachant qu’environ 10% des conteneurs traités font l’objet localement d’un traitement logistique (et donc de valeur ajoutée) ;


- du stockage des conteneurs vides ;


- des activités dites "mixtes" (petite industrie et activités liées à la logistique) ;


- si nécessaire, d'autres types d'activités industrialo portuaires.



A ce stade du dossier, la nature des travaux liés au projet et leur importance ne sont pas connues, de même que l’étendue des zones à aménager, ainsi que la répartition entre ces différentes activités. L’estimation du nombre d’emplois générés dans la future zone d’activité peut toutefois être évaluée dans une fourchette de 2 à 10 emplois à l’hectare.


En phase travaux, ce sont de 200 à 400 personnes qui seront employées au plus fort du chantier.


Question n°140 de : PREVOTEAU Fanny-  76930 OCTEVILLE SUR MER - le 18/11/2009
Quels sont les avantages économiques au niveau du nouveau projet d'agrandissement du Grand Canal?

Réponse le  15/12/2009

L’appréciation économique du projet doit s’effectuer en fonction des effets indirects induits par le projet. Ceux-ci sont de deux ordres :


 


Des effets invariants quel que soit le tracé d’une part :


_ les temps économisés grâce à la réduction des encombrements ;


_ les économies de temps de parcours pour les barges*.


Les valeurs de référence utilisées pour valoriser le temps perdu par les différents usagers sont issues de l’instruction cadre relative aux méthodes d’évaluation économique des grands projets d’infrastructure de transport (2005). Ces valeurs de référence représentent la fourchette basse pour la valorisation des effets externes, notamment au regard des études réalisées au niveau européen (Infras/iww).


 


Des effets variables en fonction du tracé d’autre part :


_- la valorisation du foncier issu de l'occupation des espaces de développement


économique ;


_- les coûts de déplacement des canalisations, hors pertes d'exploitation pour les


utilisateurs.


 


Le taux de rentabilité des différentes variantes sur 40 ans, prenant en compte les coûts d'investissement, les coûts de déviation des pipelines* et les bénéfices socio-économiques, est compris entre 9 et 11 %, ce qui est un niveau élevé de rentabilité et montre donc l'intérêt socio-économique du projet pour la collectivité.


A ce stade, la nature des travaux et leur importance ne sont pas connues, de même que l’étendue des zones à aménager, ainsi que la répartition entre ces différentes activités. L’estimation du nombre d’emplois générés dans la future zone d’activité peut être évaluée dans une fourchette de 2 à 10 emplois à l’hectare. En phase travaux, ce sont de 200 à 400 personnes qui seront employés au plus fort du chantier.