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Intervention de Madame Valérie PECRESSE, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche

Jean-Luc MATHIEU : il nous reste trois quarts d'heure. Je vais peut-être donner la parole à Madame la Ministre, qui la demande depuis un certain temps.

Valérie PECRESSE, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche : merci Monsieur le Président. Je crois que c'est vraiment un travail extraordinairement difficile auquel se livre la Commission, parce que l'on voit l'ampleur des projets qui sont présentés. Nous voyons surtout la difficulté qu'il y a à rassembler dans deux débats, mais en même temps dans la même salle et le même soir, deux projets avec des querelles que l'on sent être des querelles de pouvoir. Il y a la région qui dit que c'est son projet, et il y a l'État qui dit que c'est le sien. Je ne prends pas partie pour l'un ou pour l'autre. Je suis représentante de l'État, et je suis en même temps à la région. J'aimerais donc également que la région soit acteur dans les transports en commun. Mais si nous nous plaçons du côté des Franciliens, qu’est-ce qu'ils expriment ? Je crois qu'ils se disent ce qui a été dit ce soir. On veut du changement tout de suite dans nos transports en commun. C'est en partie le plan de mobilisation présenté par la région, avec l'amélioration des RER, avec les nouvelles lignes qui sont inscrites au contrat de projet État-région, pour lesquelles il y a aujourd'hui un accord entre l'État et la région, ainsi qu'avec les autres départements.

Après, il y a les nouvelles infrastructures. J'ai entendu dans la salle des Franciliens qui disent qu'ils ont bien compris qu'il y a une infrastructure rapide qui correspond à leurs besoins immédiats, et qu'il y a une autre infrastructure très ambitieuse qui correspond à leurs besoins de demain. Et ils ne veulent pas sacrifier la réponse à leurs besoins immédiats, ni la réponse à leurs besoins de demain.

Je le dis au Président de la région et au Président de la société du Grand Paris. Nous aimerions tous qu'au bout des deux débats, il y ait un seul projet de la région et l'État. Ce serait plus compréhensible. Je suis certaine que si nous parvenions à un seul projet d'infrastructure comme État-région, nous trouverions alors les moyens à dégager pour le plan de mobilisation de transport de la région, afin de pouvoir moderniser également les transports, parce que l'État et la région travailleraient ensemble parce qu'ils mettraient leurs moyens ensemble service des Franciliens, sans avoir à choisir à 10 ans ou à 20 ans. Nous serons en effet encore tous là à 20 ans, et nous aurons des enfants.

Applaudissements

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