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DEBAT AVEC LA SALLE

Question internet 2

Thématiques : exploitation et trafic

François LEBLOND, Président de la Commission particulière du débat public sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris : Alors, je vais prendre une question qui m’est donnée par webcam. « Je voudrais savoir quel sera le délai d’attente entre deux rames, et s’il y aura un service de nuit prévu. » Nous changeons un petit peu de sujet, mais ce n’est pas mauvais non plus de parler d’autres questions.

Didier BENSE, membre du directoire de la Société du Grand Paris : le délai d’attente va être variable au cours de la journée. En général, nous donnons la performance ultime, celle que nous pensons nécessaire d’atteindre à l’heure de pointe. Selon les 3 lignes, ce ne sera pas le même. Nous avons cité un chiffre dans notre présentation. Nous pouvons rapprocher deux trains jusqu’à 85 secondes. C’est-à-dire que lorsque nous arrivons sur le quai et que le train vient de partir, le suivant peut se présenter 85 secondes après. Bien entendu, sur les branches les moins fréquentées, ces intervalles s’adapteront, à quelque chose de l’ordre de 5 minutes.

Concernant l’hypothèse d’un service de nuit, c’est effectivement quelque chose que nous évoquons dans notre dossier. Nous l’évoquons parce que c’est quelque chose qu’il faut impérativement envisager dès la phase de conception du réseau. Je prends un exemple. Aujourd’hui, sur les réseaux de transport d’Ile-de-France, que ce soit le métro ou le RER, c’est totalement impossible. Nous pouvons envisager de faire fonctionner le métro éventuellement du samedi au dimanche, peut-être du vendredi au dimanche, mais nous ne pouvons pas aller plus loin, parce qu’il y a nécessairement des opérations de maintenance à effectuer. Pour cela, il faut arrêter le trafic des trains. Par contre, si nous le prévoyons dès l’origine, c’est tout à fait possible. Certaines villes ont ce choix. Nous avons vu New York dans le film. À New York, le métro est exploité 24 h/24. Des villes plus modestes, comme Copenhague, ont fait ce choix pour des raisons plus sociales. L’attractivité d’un métro la nuit est évidemment beaucoup moins forte que dans la journée, parce que la nuit, les autres modes deviennent également attractifs. Nous nous déplaçons vite en voiture ou en bus. Et cela a un coût pour la collectivité. Le choix qui est donc à faire est un choix qui se résume plus à un choix politique. Est-ce qu’effectivement, quand nous pensons à l’avenir, nous pensons à un réseau exploité de nuit et nous sommes prêts à un supporter le coût, a ce moment-là, nous l’intégrons immédiatement dans nitre réflexion. Ou est-ce que nous pensons que les modes habituels peuvent être développés, comme avec le réseau OPTILE (qui est le réseau assez puissant qui se développe aujourd’hui de bus de nuit) ? 

François LEBLOND, Président de la Commission particulière du débat public sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris : d’accord. On me dit qu’il y a quelqu’un qui demande la parole depuis longtemps, alors je suis tout à fait désolé pour vous, Monsieur.

 

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