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DEBAT AVEC LA SALLE

Question de la salle 11

Thématiques : financement et exploitation

Jacques VERNIN, usager : Je ne sais pas si c’est moi. Jacques VERNIN, usager des transports en commun, train et métro.

Nous avons parlé de financements et j’observe qu’à Melun, le train qui vient de Bourgogne, qui daigne s’arrêter à Melun pour nous amener à Paris, nous montons dedans, et il n’y a pas besoin d’avoir de ticket. Nous avons cité deux fois New York. Je peux vous dire que si vous n’avez pas mis vos 50 cents dans la petite fente, vous ne rentrez pas sur le réseau. Je pense qu’il faut aussi penser que si les usagers ne paient pas les moyens de transport, il y a un problème de financement réel. Il faudrait peut-être que nos polytechniciens, qui sont à la SNCF, à la RATP, aillent faire un tour à New York pour voir comment nous utilisons le portail pour rentrer. C’est une herse, et vous ne pouvez pas passer si vous n’avez pas mis vos 50 cents. Alors, il y a des contrôleurs dans les trains. Mais ils ne contrôlent plus rien. Il y a tellement de choses à contrôler et tellement de tickets roses à faire, qu’ils ne font plus rien.

François LEBLOND, Président de la Commission particulière du débat public sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris : Monsieur VERON, est-ce que vous avez prévu des règles de sécurité dans le dispositif qui est évoqué ce soir ? C’est une vraie question, qui ne s’adresse pas vraiment à vous, mais peut-être y avez-vous quand même songé.

Didier BENSE, membre du directoire de la Société du Grand Paris : dans la conception des gares en particulier, il est prévu de s’intégrer complètement dans le système tarifaire francilien, parce que c’est probablement ce que voudra faire le STIF. Donc nous aurons les mêmes systèmes de contrôle de péage qui existent dans le métro et dans le RER, section parisienne, à savoir des espaces fermés. Je ne connais pas très bien la gare de Melun, mais je pense qu’elle est identique à beaucoup de gares SNCF de la moyenne et grande couronne, c’est-à-dire que ce n’est pas ce que nous appelons un espace sous contrôle. Nous ne sommes pas systématiquement obligés de mettre son ticket pour rentrer.

François LEBLOND, Président de la Commission particulière du débat public sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris  : alors est-ce que ce sera sous contrôle ?

Didier BENSE, membre du directoire de la Société du Grand Paris : ce sera complètement sous contrôle, évidemment.

 

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