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DEBAT AVEC LA SALLE

Question de la salle 16

Thématiques : développement économique – aménagement du territoire

Sébastien PONCHELET, CODUT : Monsieur LEBLOND, nous sommes entièrement d’accord. Ce n’est pas que nous ne sommes pas intéressés, c’est que cela ne nous concerne pas. Monsieur VERON nous dit qu’il n’a rien à nous offrir. Vous avez voulu gentiment organiser cette réunion, mais elle ne sert à rien.

François LEBLOND, Président de la Commission particulière du débat public sur le projet de réseau de transport public du Grand Paris : ce n’est pas mon sentiment, mais vous avez le droit de le penser.

Question

Sébastien PONCHELET, CODUT : qu’allons-nous faire pour le Sud Seine-et-Marne après cette réunion s’il vous plaît ? Quelles sont les conclusions ? Merci.

Marc VERON, Président du directoire de la Société du Grand Paris : non, mais moi je vous trouve très gentil. La Commission du débat public organise un débat en Seine-et-Marne. Elle sait parfaitement, en organisant un débat en Seine-et-Marne, que le métro ne passe pas à Melun. Je n’apporte aucune novation, je crois. Toutes les observations qui ont été faites ce soir, rassurez-vous, nous nous y attendions. Nous ne sommes pas particulièrement surpris par vos commentaires. J’observe quand même qu’il vous a été dit dans la présentation que certes c’est l’Ouest de la Seine-et-Marne qui est impacté, mais enfin elle est quand même impactée par les projets. Chelles, que je sache, est bien en Seine-et-Marne. Ce que nous avons dit concernant le pôle de Descartes, dans son extension vers l’est, ma Seine-et-Marne est touchée. C’est vrai que Melun n’est pas touchée. Considérons que nous sommes SGP, je répète. En charge du SDRIF, ce n’est pas nous, Schéma Directeur d’aménagement de la Région Ile-de-France. Nous ne sommes pas autorité organisatrice de transport en Ile-de-France, c’est le STIF. Par conséquent, veuillez considérer que, par rapport à ce que nous vous présentons comme projet, dont nous pensons que la dynamique irrigue la totalité de l’Ile-de-France (notre objet est circonscrit), nous ne pouvons pas, sauf à être totalement illégitimes, prendre des responsabilités en dehors de notre champ de compétences, qui est la loi du 3 juin 2010. S’il doit y avoir des réponses en matière de responsabilité ferroviaire, désolé, la loi est claire, c’est RFF. En matière de service ferroviaire, désolé, c’est la SNCF. L’organisation des pouvoirs publics est ainsi faite. Je n’y peux rien. Donc souffrez que un, nous ayons parfaitement entendu ce que vous avez dit, cela est d’une clarté limpide, quelle que soit la couleur politique de ceux qui se sont exprimés. Deux, ce projet, je maintiens que quoi qu’il ne passe pas formellement par Melun, intéresse la totalité du territoire Grand Parisien. D’autant plus que, encore une fois, aucune limite administrative n’est posée au Grand Paris. Et trois, que, autant que nous pourrons agir de concert avec le STIF (cela ne peut pas être autrement), sur le jeu des interconnexions et le jeu du maillage, nous pèserons dans le sens des propos que vous avez tenus.

 

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