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DEBAT AVEC LA SALLE

Question de la salle 17

Thématique : réseaux existants - environnement

  

Cyril GIRARDIN, Association Apach : l'association Apach a été primée dans le cadre du concours d'idées de l’OIN (Opérations d'Intérêt National). Et lors de la remise des prix de ce concours d'idées, plusieurs projets mentionnaient une meilleure exploitation des réseaux RER C et B autour du plateau de Saclay. J'aimerais si c'est possible avoir une explication ce soir. Pourquoi avons-nous fait ce choix, choix économique éventuel, de privilégier ce métro souterrain plutôt que d'optimiser les réseaux RER C et B.

D'autre part, j'ajoute à cela que l'on voit bien qu'il va y avoir un décalage entre la livraison du pôle scientifique Saclay vers 2016, et la livraison du métro souterrain plutôt vers 2020-2023. L'optimisation du RER également à ce niveau-là n'aurait-elle pas permis d'avancer plus confortablement sur la desserte de Saclay ?

D'autre part, par rapport à la gare de Saclay Sud, les populations locales qui sont bien sûr dans les vallées de la Bièvre et de l’Yvette, n'auront finalement pas avec ce métro souterrain de trajet optimisé pour rejoindre le pôle Saclay Sud, et devront donc prendre le transport en commun s'il se développe, soit la voiture.

Deuxièmement, j'aimerais bien que la dame qui s'occupe de stratégie environnementale m'explique, puisque la guerre de La Minière a beaucoup été évoquée ce soir, comment on fait dans la stratégie environnementale pour concilier une gare qui sera forcément favorisée un l'étalement urbain dans sa périphérie, et notamment sur des terres agricoles à La Minière, avec le positionnement sur la nouvelle version du SDRIF d'un corridor écologique. Cela veut dire que là encore on porte probablement une atteinte à la biodiversité, et à la circulation des animaux de toute la faune. Comme le ministre de l'Agriculture nous l'a encore rappelé récemment, on artificialise en France 60 000 ha par an. C'est-à-dire que l'on prend chaque année 60 000 ha de terres agricoles pour faire de l'étalement urbain. Je pense que nous devons devenir exemplaires dans ce domaine, également en région parisienne.

Marc VERON : je veux juste faire observer que sur les RER C et D, il y a 500 millions d'euros affectés à la remise à plat des deux réseaux, programme auquel l'État contribue à côté de la région.

Florence CASTEL : je souhaite juste dire que ce n'est pas nécessairement parce qu'il y aura l’arrivée d'une gare, si effectivement la décision d'avoir une gare à La Minière est prise, il y aura obligatoirement un étalement urbain. C'est effectivement généralement ce qui se passe, mais c'est tout l’enjeu des contrats de développements territoriaux. Par ailleurs, je rappelle que lorsqu'il n'y aura pas de contrat de développement territorial souhaité par les maires, la Société du Grand Paris sera alors légitime à s'emparer de l'aménagement dans les 400 mètres autour des gares.

 

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